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lundi 10 octobre 2022

J'étais Témoin de Jéhovah - 2 : Tout s'effondre


 Assemblée régionale (ou de Circonscription) des Témoins de Jéhovah

J’ETAIS TEMOIN DE JEHOVAH - 2 : TOUT S’EFFONDRE  

      En rendant visite à un frère, je promenai mon regard sur des livres de sa bibliothèque et un titre attira mon attention car je savais que c’était un livre ancien, il était intitulé « La Harpe de Dieu ». Je lui demandais s’il voulait bien me le prêter, ce qu’il fit sans problème. Rentré chez moi, je dévorais ce livre. Ce fut un véritable coup de massue. J’étais effondré. Tout s’écroulait. Nous annoncions que nous étions dans le temps de la fin depuis 1914 alors que ce livre disait : 

« Nous sommes dans le temps de la fin depuis 1799 » (p.208) et encore « C’est en 1874 que commença le temps de la seconde présence du Seigneur » (p.208) et comme preuves de cette présence « Les chemins de fer électriques, la bicyclette (…) les charrues électriques (…) les machines à coudre les souliers (…) les autocuiseurs » etc. (p.209).

     Les énormités que j’y vis m’ébranlèrent totalement. Ce n’était plus des ragots de gens haineux, c’était écrit noir sur blanc. Je me disais : Voilà ce que mes frères du passé devaient annoncer comme étant la vérité, dans leur porte-à-porte. On avait trahi ma confiance. Et ce n’était rien à côté de ce que j’allais découvrir par la suite (d’autres fausses prophéties, par exemple « la résurrection annoncée pour 1925 d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, avec construction d’une villa appelée Beth-Sarim (à San Diego – Californie) pour les accueillir » (in - Des millions actuellement vivants ne mourront jamais - 1920 p.75) ; des enseignements contradictoires, des déclarations farfelues, des traductions de textes grecs du Nouveau Testament falsifiés pour détruire la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ : véritable pierre d’achoppement pour les TDJ. 

     J’étais entré dans l’organisation des TDJ pensant que c’était la vérité, j’avais cru qu’ils étaient les prophètes authentiques de Dieu. Et voilà qu’ils se révélaient être des faux prophètes démasqués par le critère qu’ils avaient eux-mêmes posés avec arrogance : 

« Comment reconnaître un vrai d’un faux prophète. Aussi Dieu en fournit le moyen, et ce moyen garde sa valeur en tout temps. Les Ecritures déclarent en effet ‘’ Peut-être diras-tu dans ton coeur : comment connaîtrons nous la parole que l’Eternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Eternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite ; n’aie pas peur de lui » (Deutéronome 18 : 21,22) » (in - Prophétie, 1929 p.18). C’est moi qui mets en gras).

     En rapportant le livre à ce frère je lui fis part de mes découvertes. Il en fut lui-même stupéfait car, me dit-il, il ne l’avait jamais lu, mais il le tenait de son père et l’avait conservé dans sa bibliothèque. Au bout de quelques jours je n’en pouvais plus et j’appréhendais le moment de devoir monter au pupitre pour exhorter les frères et soeurs alors que j’étais terriblement atteint. Je ne pouvais continuer cette comédie sans me dégoûter moi-même. Je n’étais plus le René qui était entré dans cette organisation avec toute sa ferveur.

     Lors d’une réunion des anciens (nous étions 4, moi compris) je leur fis part de mes découvertes et de l’impossibilité, pour moi, dans l’état où j’étais, de continuer cette mascarade d‘exhorter, d’encourager depuis le pupitre, et il était préférable que je m’abstienne de toute activité et responsabilité. Que je continuerai d’assister aux réunions, j’écouterai les autres parler, laissant au temps le soin, peut-être, de me ramener à d’autres sentiments. J’assistais encore aux réunions mais tout devenait fade et, le temps passant, de plus en plus irrégulièrement : le coeur n’y était plus, plus du tout. Ma femme et moi nous nous retirâmes sans faire de bruit. Ensemble nous y étions entrés et ensemble nous en sommes sortis. 

     Ce fut ensuite une douloureuse traversée du désert qui dura onze ans, avec Dieu revenant de temps à autre dans mes pensées. Il était toujours là, ça ne dépendait que de moi, mais j’étais trop désabusé, sans forces, et surtout, sans savoir où aller car tout était satanique en dehors des TDJ. On dit que les voies de Dieu sont impénétrables. Il se servit de deux de mes enfants qui voulurent étudier avec les TDJ, pour me relever, me remettre en route.

     Si tu es Témoin de Jéhovah et que tu lis cet article, il y a trois possibilités qui s’offrent à toi : 

- Soit tu continueras imperturbablement de t’adapter aux changements qui te seront régulièrement présentés comme étant la vérité qui annulera une vérité ancienne, et devenant, par le fait même, une nouvelle vérité. Tu diras donc le contraire de ce que tes prédécesseurs ont annoncés comme étant la vérité, comme toi-même tu seras démenti un peu plus tard par ceux qui te succéderont, au nom de cette vérité à géométrie variable. Tout cela, sous couvert d’un verset commode pour faire avaler les couleuvres « la lumière va croissant ». (Proverbes IV, 18). Dans ce cas toutes les pirouettes deviennent possibles et bonjour le principe de non contradiction, le fondement logique de la vérité. 

- Soit tu y es entré sans trop de convictions, mais pour faire plaisir à ton épouse ou à ton mari, ou bien pour sauvegarder la paix dans ton ménage et sa continuité. Tu fais le suiveur. Dans ce cas, comme la vérité n’aura pas été forcément le premier et incontournable critère dans ta ''conversion'' je crains fort que tu puisses t’accommoder de la première possibilité. 

- Soit tu considères qu’une vérité ne peut en aucun cas, si elle est la vérité, être annulée par une proposition contraire. Elle peut être développée, au nom même de cette « lumière qui va croissant », y ajouter un éclairage supplémentaire, mais sans que jamais ce développement ou cet éclairage puisse venir annuler ce qui a été énoncé comme étant la vérité dans un premier temps. Dans ce cas, il te faut en tirer les conséquences, au nom même de cette vérité que tu prétends défendre et enseigner. Je tiens à ta disposition d’autres affirmations des soi-disant prophètes de Jéhovah. Peut-être que je finirai par les publier. 

(A suivre…« Si tu es témoin de Jéhovah, réfléchis bien ! »…si Dieu veut)

Nota bene : Comme me l’a fait remarquer mon épouse, notre bébé avait environ un an, car né en mai de cette année mémorable de 1968. Année où faisait fureur le slogan « Il est interdit d’interdire » qui posait lui-même une interdiction.

 

René Pellegrini


 

vendredi 30 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 2

 

 

QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 2

 

     La corruption des moeurs, voilà la source d’où sont sortis et sortent tous les jours tant de livres, de systèmes impies : matérialisme, indifférentisme, panthéisme, déisme, naturalisme. Les uns nient l’existence de Dieu, d’autres s’en prennent à la Providence, affirmant que Dieu, après avoir créé les hommes, les oublie, n’ayant cure s’ils aiment leur Créateur ou l’offensent, s’ils méritent une récompense ou un châtiment. D’autres encore nient la divine bonté et soutiennent que Dieu a créé un grand nombre d’âmes pour l’enfer, les poussant lui-même à pécher afin qu’elles se damnent et qu’elles aillent le maudire à jamais dans les flammes éternelles. 

     Oh ! Ingratitude et malice des hommes ! Dieu, dans sa miséricorde, les a créés afin de les rendre heureux à jamais dans le ciel ; il les a comblés de lumières, de bienfaits, de grâces pour leur assurer l’acquisition de la vie éternelle ; dans ce même but, il les a rachetés avec tant d’amour, au prix de si grandes souffrances ! Et eux travaillent à ne rien croire pour suivre leurs passions, sans retenue. Mais non, malgré leurs efforts, ils n’arriveront jamais, les malheureux, à se débarrasser des remords de leur conscience coupable et de la peur des divines vengeances.

     J’ai publié dernièrement sur cette matière un livre intitulé : Vérité de la foi. J’y démontre avec clarté l’inconsistance de tous les systèmes des incrédules modernes. Ah ! S’ils se libéraient de leurs vices et s’appliquaient à aimer Jésus-Christ, certes, ils ne mettraient plus en doute les dogmes de la foi, et croiraient fermement à toutes les vérités que Dieu a révélées. 

     Celui qui aime Jésus-Christ du fond du coeur tient toujours devant ses yeux les maximes éternelles et en fait la règle de sa conduite. Celui qui aime Jésus-Christ, oh ! Comme il comprend bien cette parole du Sage : « Vanité des vanités, tout n’est que vanité. » (Ecclésiaste I, 2). Oui, toute grandeur terrestre n’est que fumée, fange et tromperie ; le seul bien, le seul bonheur d’une âme est d’aimer son Créateur et d’en accomplir la volonté ; nous ne sommes que ce que nous sommes devant Dieu ; il ne sert de rien de gagner le monde entier si on perd son âme ; tous les biens terrestres ne peuvent remplir notre coeur. Dieu seul le contente ; en résumé, il faut tout quitter pour tout gagner. 

     La charité croit tout. Sans aller jusqu’à cette impiété qui veut ne croire à rien pour se livrer au vice sans frein et sans remords, il y a des chrétiens qui ont la foi, mais une foi qui n’est guère vivace. Ils croient aux mystères : à la Trinité, à la Rédemption, aux sacrements, à d’autres vérités révélées, mais ils n’admettent pas pleinement l’Evangile. Jésus-Christ a dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les affligés, bienheureux ceux qui se mortifient, bienheureux ceux qui sont persécutés, décriés et maudits par les hommes » (St Luc VI, 2 ; Matthieu V, 5-11). Ainsi parle Jésus-Christ dans l’Evangile. Peut-on dire qu’ils croient à ce livre sacré ceux qui disent : Bienheureux qui a de l’argent, bienheureux qui n’a rien à souffrir, bienheureux qui se divertit, malheureux qui est persécuté et maltraité ? Que penser de ceux qui tiennent ce langage ? Qu’ils ne croient pas à l’Evangile  ou qu’ils n’y croient pas entièrement. Celui qui a une foi totale, regarde comme un bonheur pour lui et comme une faveur divine d’être pauvre en ce monde, d’être malade, mortifié, méprisé et maltraité par les hommes. Ainsi croit, ainsi parle celui qui accepte toutes les paroles de l’Evangile et possède un véritable amour pour Jésus-Christ. »  

(Extrait de « La pratique de l’amour envers Jésus-Christ – Chapitre XV) 

(Saint Alphonse de Liguori)

  

René Pellegrini


mercredi 6 juillet 2022

Les Gilets Jaunes sous influence kabbalistique - 2 : Alors, le suffrage universel comme solution ?


LES GILETS JAUNES SOUS INFLUENCE KABBALISTIQUE - 2

ALORS, LE SUFFRAGE UNIVERSEL COMME SOLUTION ?


     Le suffrage universel n’est pas le remède mais le problème car il n’a fait, élection après élection, qu’accentuer vos maux et vos gémissements. Face au vote il y a plusieurs catégories de personnes :

- Les abstentionnistes de longue date. Personnellement, cela fait près de 40 ans (1981) que je ne vote plus. A dire vrai, c’est la seule fois où j’ai voté, après une longue hésitation. Je suis donc un abstentionniste de longue date et pas prêt de reparticiper à cette mascarade dont le peu de sérieux est manifesté par l’auberge espagnole des 33 candidats (cette fois-ci). Pas avant qu’on ait fait un vrai débat historique et public sur l’histoire de France d’avant et après 1789, avec équilibre dans le nombre des historiens non conformistes et ceux des historiens stipendiés par l’Etat ou des conservateurs de chaire soucieux pour leur gamelle et leur notoriété, et pas seulement l’histoire présentée par les Editions Isaac Nathan et Mallet. Une fois fait, je pense que beaucoup, ceux dont le cœur est droit et prêts à faire honnêtement la part des choses, préférerait un retour à la Monarchie. Pour ce qui me concerne, surtout pas une monarchie constitutionnelle avec un monarque moderne potiche ou pour le folklore, comme le roi des Belges et autres têtes couronnées européennes.

- Ceux qui sont abstentionnistes depuis moins longtemps et ont participé à plusieurs scrutins ils ont donc, avec plus ou moins de constance, contribuer à l’abaissement continuel de la France, surtout moral mais pas que, quel que soit le candidat qu’ils aient porté au pouvoir. BRAVO ! Cependant, mieux vaut tard que jamais.

- Ceux qui, envers et contre tous, ont continué, et continuent encore, de croire au Père Noël des grandes personnes ou, par dépit, faisant semblant d’y croire puisqu’on ne cesse de leur répéter que c’est un devoir, peu importe pour qui il vote le système révolutionnaire leur permettant de jouir encore de certains avantages ou privilèges spécifiques, ou n’ayant pas encore compris comment fonctionne un système établi sur le mécanisme révolutionnaire des assemblées délibérantes, dans lesquelles les projets qui façonneront la France sont d’abord débattus et décidés en dehors de l’Assemblée Nationale dans des conventicules dont les membres établissent des passerelles avec d’autres partis politiques opposés en apparence sur le grand théâtre de Guignol. Le système est bien verrouillé par ceux qui l’ont construit et peaufiné depuis plus deux siècles : DOUBLE BRAVO ! Vous avez apporté votre contribution à une décadence accélérée et encore plus profonde de la France.

     Mais, c’est un devoir direz-vous indigné ! Oui, mais pas un n’importe quel prix, surtout lorsque vous avez compris qu’on vous prend pour un imbécile en vous faisant participer à un jeu aux dés pipés. Songez à combien de lois iniques vous avez contribué en votant pour des candidats ouvertement libéraux, progressistes ou volontairement ambigus dans leur programme politique sur certaines questions importantes liées à la morale qui est fondamentale, car elle aura inexorablement des retombées dans tous les domaines de la vie. Ainsi, vous avez participé ou avez été complice de leurs péchés par les lois iniques qu’ils ont votées ou cautionnées. Ce n’est pas parce que les media, des journalistes, des artistes, des saltimbanques ou des énarques diplômés ou super-diplômés à pouvoir tapisser les murs de leur maison, vous encouragent à aller voter qu’ils sont forcément intelligents : ne pas confondre instruction et intelligence, têtes bien pleines et tête bien faites. Des imbéciles, des trompeurs et des aveugles vous en trouvez même chez les universitaires et les énarques. La vraie question à se poser, du moins pour ceux qui se veulent chrétiens, est : où ont-ils mis le Christ dans leur programme politique ? Nulle part ? Alors la cause est entendue ! Et, qui plus est, honte à lui, s’il se dit catholique ! La laïcité révolutionnaire sans Dieu, c’est la vraie bête immonde.

     Ne perdez pas de vue que les oligarchies financières, les Rothschild et Cie sont des révolutionnaires : ils ont financé les Révolutions, les guerres, les journaux et les partis politiques de droite et de gauche. Ils ont toujours plusieurs fers au feu selon les besoins de leur cause qui concerne la gouvernance mondiale et la possession des ressources terrestres. Pour atteindre ce but tout leur est bon : guerres civiles, guerres mondiales, corruption des âmes par l’argent, le sexe, la création de multiples antagonismes politiques et religieux, la recherche effrénée des honneurs, etc. Gilets jaunes, ceux qui vous incitent à la révolte vous trompent : soit de bonne foi par ignorance du fonctionnement du mécanisme révolutionnaire, soit pour des mobiles plus personnels ou cachés.

UNE DIVERSION POUR CACHER LA MAIN ?

     Quant à l’histoire des Khazars qui fait fureur sur Internet, elle ne me paraît pas convaincante en tant que non-Juifs, car les persécutions chrétiennes contre le christianisme ont commencé dès le premier siècle, bien avant la découverte de ce royaume khazar (dit de faux juifs). Serait-ce une tentative pour disculper les Juifs de leurs œuvres mauvaises pour les faire retomber sur une treizième tribu imaginaire servant de bouc émissaire ? Un argument, parmi d’autres, permet de douter sérieusement de cette thèse. Les Juifs n’ont jamais fait de prosélytisme de masse. Il y avait donc dans ce royaume Khazar des Juifs, comme il y en avait dans d’autres parties du monde ; mais des Juifs khazars qui s’étaient égarés loin de la Promesse et que des rabbins ont ramené à la foi juive. (1)

     Quant à Jésus et aux apôtres du Nouveau Testament, les Pères de l’Eglise et les chrétiens tout au long des siècles, c’est bien à des Juifs qu’ils font référence pour mettre en garde, et non à des faux Juifs Khazars usurpateurs d’identité, comme persécuteurs des chrétiens ! De même que dans le christianisme il y a de bons et de mauvais chrétiens, il y a de bons et de mauvais Juifs (français, italiens, russes, khazars, etc.) mais les mauvais chrétiens et les mauvais Juifs n’ont demeurent pas moins respectivement chrétiens ou Juifs. Le Juif ne cesse pas d’être juif en vivant en France ou chez les Khazars, de même pour le Catholique vivant en Israël. Les mauvais Juifs n’ont pas attendu la découverte des Juifs khazars pour être à l’œuvre, et construire leur veau d’or et leur richesse.

ECOUTEZ LE CHRIST ET PAS LES APPELS A LA REVOLUTION :

     Si vous devez écouter quelqu’un, écoutez le Christ, méditez le Décalogue, car ce sont des paroles de sagesse qu’ils prononcent non seulement sur le plan temporel mais aussi sur celui de l’éternité. Vous devriez y faire d’autant plus attention si vous êtes Catholiques car, si votre cœur est droit, vous ferez vite la différence entre ce qui est de nature à contribuer au redressement moral et au bonheur du plus grand nombre, et ce qui suscite et encourage l’immoralité, la haine, l’envie, le désordre, la vengeance, la violence qui créent des rancoeurs et des inimitiés tenaces et profondes : les unes vous mettent dans les pas du Christ (exemple de tous les chrétiens) et la vie éternelle, les autres dans celles du diable et de ses suppôts terrestres, et la damnation éternelle. Fixez vos yeux sur le Christ et défiez-vous de ceux qui se présentent à vous en s’émancipant de ses enseignements, en vous proposant des solutions sans s’appuyer sur Celui qui a dit : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (St jean XIV, 6) ou, se croyant plus sage que Lui, s’émancipe de ses exemples. « Ne rendez pas le mal pour le mal » dit-il à ceux qui veulent être ses disciples. (I Pierre III, 9 ; Romains XII, 17)

     N’oubliez jamais de prier c’est ce que faisais Jésus-Christ. Que votre journée, au minimum, commence et finisse par une prière sincère. Dans le doute pour une décision à prendre, posez-vous la question : que ferait Jésus dans ma situation ? Ce questionnement pour rester en cohérence avec ses enseignements et ne pas m’égarer en dehors de ceux-ci ?

     N’oubliez pas que dans l’univers il n’y a que deux catégories d’êtres qui ne prient pas : les animaux et ceux qui leur ressemblent.

(1) Disant, pour être plus précis, que quelques Khazars sont peut-être devenus Juifs, mais la très grande majorité des étiquetés Khazars ne sont pas des Mongolo-Asiates devenus Juifs par conversion, mais bien de VRAIS JUIFS. Ils étaient gouvernés et protégés par les guerriers de la noblesse turque. Du VIe au VIIIe siècle les Khazars accueillirent des immigrants juifs. Le Juif Obadiah pris le contrôle de ce pays en 803 (Israël Adam Shamir, L’autre Visage d’Israël.)

Mis sur un autre blogue le 16 novembre 2018

Sans rancune les gilets jaunes.


mardi 31 mai 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 1 : La pérennité du peuple juif



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 1

 

LA PERENNITE DU PEUPLE JUIF 

 

 « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » 

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)

 

     La TOB ajoute en note : le mot politique se réfère à l’art de mener les affaires publiques. Ces trois traductions concernent le texte de Proverbes XI, 14, écrit dans sa majeure partie, par Salomon, le troisième roi d’Israël. Ce Livre enseigne les meilleures leçons de sagesse pour tous les âges et toutes les situations de la vie (enfance, adulte, conseiller, roi, etc.)

     A la lecture de ces textes inspirés et des variantes de traduction, on constate un point commun pour chaque traducteur : celui de la direction ou de la gouvernance d’un peuple et la conséquence gravissime, pour celui-ci, d’une absence de direction ou de gouvernement « périr, succomber, tomber » Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent.

     Alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu (Mayas, Olmèques, Nabatéens, etc.) en considérant Israël, fort est de constater que ce peuple n’a pas péri, ni ne s’est dissous malgré toutes les vicissitudes subies au cours de son histoire et sa dispersion au sein des nations occidentales et orientales. Il ne s’est assimilé à AUCUN peuple non-juif. Il a toujours constitué, au sein même des Etats-nations ou des royaumes qui le recevaient, un Etat dans l’Etat, obligeant ceux-ci à se défendre et même à sanctionner. Cela fut déjà perceptible pour les plus perspicaces. De nos jours cela est devenu patent. Comment expliquer ce phénomène de permanence pour ce peuple châtié et dispersé par Dieu, pendant près de 20 siècles, suite à son refus du Messie et au déicide ?

     Beaucoup de biblistes répondront qu’il ne pouvait en être autrement puisque Dieu avait promis par ses prophètes, qu’il ramènerait les Juifs sur leur terre, comme l’enseignent certaines prophéties interprétées selon une lecture vétérotestamentaire, littérale et matérialiste, qui oblitère l’accomplissement eschatologique des prophéties sur Israël dans une perspective et une portée essentiellement messianique et céleste, tout en conservant les images terrestres.  

     C’est vrai que des promesses existent dans l’Ancien Testament d’un retour dans la « terre promise » et, dans cette espérance, les Juifs se sont salués disant « l’an prochain à Jérusalem ! » Aujourd’hui, devenue réalité, cette promesse fait dire à beaucoup : non catholiques, catholiques conciliaires, certains traditionalistes, évangéliques, judéo-chrétiens etc., que ce retour des Juifs en Israël signifie « La fin du temps des nations » ou une « preuve irréfutable de la fin des temps. ». Voir ici : http://christestroi.canalblog.com/archives/2020/10/13/38586071.html

     Cette promesse et ce retour, interprétés littéralement, sont-ils suffisants pour expliquer et valider cette pérennité du peuple juif au sein des nations ? Non, me semble-t-il ! En effet, la portée prophétique de cette promesse n’avait pas pour objectif la formation d’un Etat sioniste politique et expansionniste dans la « terre promise » mais elle concernait la conversion dans le seul et unique Israël que constitue l’Israël de Dieu - Israël spirituel de Dieu ou Eglise universelle du Messie - (1d’une partie des Juifs, par la reconnaissance de Jésus-Christ comme leur Rédempteur et Sauveur. Présentement, et très majoritairement, il n’en est pas ainsi, aussi bien pour les Juifs dispersés dans les nations que pour ceux vivant dans l’Etat sioniste de Palestine.

     C’est à cette Terre promise du Nouveau Testament (le ciel) que Saint Paul faisait allusion, sans doute de manière prémonitoire, dans l’Epitre très instructive écrite spécialement aux Hébreux. Elle ne peut être atteinte qu’en entrant dans le corps mystique de Jésus-Christ qu’est l’Eglise universelle, ou Israël spirituel de Dieu. C’est à cette patrie céleste qu’aspiraient les Patriarches (dont les Juifs se réclament) et non à celle d’où ils étaient sortis, ni à la Terre physique dans laquelle se sont fixer les sionistes, et vers laquelle certains Juifs retournent encore.

     Sur tous les continents, la terre matérielle, sera toujours une terre d’exil pour ceux qui ont la foi et se considèrent comme « étrangers et voyageurs sur cette terre. » car leur véritable patrie sera toujours céleste - faisant partie des « choses promises » - en quelque lieu terrestre où ils se trouvent.

« C’est par la foi qu’ils sont tous morts (les patriarches), sans avoir reçu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, confessant qu’ils étaient étrangers  et voyageurs sur cette terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu en vue celle dont ils étaient sorties, ils avaient le temps d’y retourner ; mais ils en désiraient une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler leur Dieu, car il leur a préparé une cité. » (Hébreux XI, 13-16)

     Telle est la vraie ''terre'' des Patriarches, du Juif converti Saint Paul, des vrais convertis juifs et des vrais chrétiens : la ''terre'' céleste du Messie. Telle n’est pas la terre des sionistes, des rabbins antichrists, antichrétiens (2) et de leurs supporters non-juifs laïcs ou religieux qui les confortent dans leur délire. Cette terre d’où, par leur indignité à la conserver en tuant le Messie - le Fils du Propriétaire de cette terre physique - ils furent chassés par un décret divin exécuté par Titus.

     Alors, comment expliquer, ensuite, la non-dissolution de ce peuple parmi les nations et son retour physique en Palestine, cause de bien des drames et d’ignominies dans le monde jusqu’aujourd’hui ? Question très importante pour la vie et la sauvegarde des nations chrétiennes et non juives en général, qui ne peut être écartée d’un revers de main, et surtout pas en faisant l’impasse, quant à la pérennité du peuple juif, sur l’avertissement instructif et inspiré du Livre des Proverbes :

 

« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » (TOB)

 

     Or, bien loin de « périr, succomber ou tomber » ce peuple est visiblement dominateur et aux avant-postes dans tous les secteurs de grande influence sur les gouvernements, l’administration, l’éducation, la santé et l’opinion publique : la finance, la magistrature, l’économie, la presse, le corps médical, les média, l’Université, etc. La Bible, inspirée de Dieu, ne pouvant contenir d’erreur, la question qui se pose, après ce verset 14 des Proverbes, est donc :

« Pendant tous les siècles de leur dispersion depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines, en l’an 70 de notre ère, et bien avant leur retour massif en Israël, à partir de 1948, les Juifs ont-ils toujours eu un gouvernement occulte, un centre de direction, de commandement et une politique pour les maintenir en tant que peuple, en les conseillant sur les comportements et attitudes à adopter parmi les nations, dans les affaires publiques, en utilisant les circonstances offertes ou provoquées selon les opportunités qu’elles permettaient ? »

 

 (A suivre…« Les preuves d’un gouvernement occulte d’Israël »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Galates VI, 16. Dans plusieurs de ses Epîtres Saint Paul distinguera Israël selon la chair (Juifs non convertis) et Israël selon l’Esprit (Juifs convertis et chrétiens).

(2) l’aspiration matérialiste et terrestre des sionistes attestent qu’ils n’en « désirent pas une meilleure, une céleste, comme leurs patriarches : celle qu’ils ont vue et saluée de loin. »

 

Mis sur un autre blogue le 29 septembre 2016

lundi 30 mai 2022

L'adultère et la fornication - 6 : La fornication en théologie, somme théologique


 Le prophète Nathan réprimandant le roi David

après son adultère avec Bethsabée

 

L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 6 

 

LA FORNICATION EN THEOLOGIE, SOMME THEOLOGIQUE

 

     Dans la Somme Théologique de Saint Thomas d’Aquin, en forme de catéchisme pour tous les fidèles, la fornication est traitée sous forme de questions et réponses dans le cadre de la luxure : vice opposé à la chasteté. (Edition 1919, pages 333-335)

- En quoi consiste la luxure ? 

     Le vice de la luxure consiste à user en fait, ou par désir, ou en pensée voulue et complaisante, des choses que la nature a ordonnées à la conservation de l’espèce humaine, en vue de la jouissance qui s’y trouve attachée, contrairement à l’ordre naturel qui règle l’usage de ces choses-là.

     En effet les relations sexuelles ne sont licites que dans le cadre du mariage dont le but est la procréation et l’éducation des enfants.

- Le vice de la luxure a-t-il plusieurs espèces ? 

     Oui, ce vice a autant d’espèces qu’il peut y avoir de désordres distincts dans les choses de la luxure.

- Quels sont ces espèces de désordre dans les choses de la luxure ? 

     Ce sont :

* la simple fornication, qui est directement opposée au bon ordre des choses du mariage en ce qui est de leur fin, savoir le bien et la formation ou l’éducation des enfants à venir ;

     La fornication est uniquement la recherche du plaisir.

* ou, chose de toutes la plus grave dans cet ordre-là, le vice contre nature qui s’oppose directement et totalement à la fin première et essentielle du mariage, savoir la venue même de l’enfant ;

     Opposition à la venue de l’enfant par la pratique de la sodomie, de l’onanisme (1), de la contraception et de l’avortement.

* ou l’inceste, et l’adultère, et le stupre (2), et le rapt, qui portent sur l’abus de personnes proches parentes, ou mariées, ou sous la tutelle de leur père, que l’on trompe ou à qui l’on fait violence ;

* enfin, le sacrilège, qui est l’abus de personnes consacrées à Dieu.

- Le vice de la luxure, en ce qui constitue son fond essentiel, qui se retrouve en chacune de ses espèces, et qui n’est autre chose que la jouissance indue des plaisirs attachées aux choses du mariage, est-il un vice capital ?

     Oui, la luxure est un vice capital, en raison précisément de ce qu’il y a de particulièrement véhément dans son objet, qui fait que les hommes s’y trouvent extrêmement portés.

- Quelles sont les filles de la luxure ? 

     Ce sont : l’aveuglement de l’esprit (aveuglement spirituel), la précipitation ; l’inconsidération ; l’inconstance ; l’amour de soi ; la haine de Dieu ; l’attachement à la vie présente ; l’horreur du siècle à venir.

 

- Ces filles de la luxure n’ont-elles pas toutes un caractère commun et particulièrement grave ?

     Oui, elles ont toutes, bien qu’à des degrés divers, ceci de commun, qu’elles impliquent l’absorption de l’esprit par la chair ; et c’est cela même qui fait la gravité spéciale de chacune d’elles, et de la luxure qui en est la mère : savoir que l’homme déchoit de sa royauté pour tomber au-dessous de la brute ou de l’animal sans raison.

 

(A suivre… « La fornication dans les Saintes Ecritures - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en italique et en gras dans les textes.

 

(1) Onanisme appelé aussi étreinte réservée : nom moderne donné au crime d’Onan puni de mort, dans la Sainte Ecriture. Il est présenté comme une méthode naturelle de limitation des naissances en évitant, par retrait, de répandre la semence permettant la procréation. S’exprimant sur cette question le Saint Office avertissait les écrivains, les pasteurs et les prêtres en ces termes :

« (…) Dans cette affaire si importante qui touche à la sainteté du mariage et au salut des âmes (…) Pie XII, Pape par la divine Providence, avertit les écrivains d’avoir à renoncer à cette façon de faire. Elle exhorte aussi les pasteurs à veiller d’une façon particulière sur ce domaine et à apporter avec soin les remèdes opportuns. Quant aux prêtres, dans le ministère des âmes ou dans la direction des consciences qu’ils ne se risquent jamais, soit de leur propre initiative, soit qu’on les interroge, à parler d’une façon qui laisserait entendre qu’il n’y a rien à objecter de la part de la loi chrétienne contre l’étreinte réservée » (Documentation catholique, 30 juin 1952, LXLIX, c156 6)

(2) La débauche honteuse

jeudi 19 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 6 : Versets sans rapport


La conversion de Saint Paul sur le Chemin de Damas

 

LE SIONISME – 6

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 6

 

ROMAINS XI, 1-5 : VERSETS SANS RAPPORT


« Je dis donc : Est-ce que Dieu a rejeté son peuple ? Loin de là ! Car moi aussi je suis Israélite, né de la race d’Abraham, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a pas rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que dit l’Ecriture au sujet d’Elie ? Comment il interpelle Dieu contre Israël ? Seigneur, ils ont tué vos prophètes, ils ont renversé vos autels ; et moi je suis demeuré seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. Mais que dit la divine réponse ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont pas plié le genou devant Baal. De même donc en ce temps aussi, selon l’élection de la grâce un reste a été sauvé. »

     Ce texte de Saint Paul, adressé à la chrétienté de Rome composée de Juifs et de païens convertis, est inadéquat car son but n’est pas de justifier la fin du temps des nations par un retour des Juifs en Palestine, mais de remettre dans l’espérance les Juifs de Rome en leur enseignant que Dieu n’a pas rejeté la totalité des Juifs, non moins que l’attitude indispensable pour ne pas faire partie des rejetés en étant fidèle à Dieu par la foi au Fils De Dieu, et la nécessité d’une conversion pour les Juifs incrédules envers le Christ pour être de nouveau « entés » sur l’arbre qui les portait, en disant :

« Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveaux ». (Verset 23).

     Pour sortir de cette incrédulité, il leur faut rejeter l’enseignement des rabbins talmudistes et kabbalistes qui les détournent de Moïse en plaçant sa loi en-dessous du Talmud. D’ailleurs Jésus a bien montré que les rabbins, en dépit des apparences et de leurs protestations, ne croyaient pas vraiment en Moïse, en disant :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit. » (St Jean V, 46)

     Répétons-le encore, cette fidélité et cette conversion peuvent se manifester et se produire en n’importe quel lieu de la terre et en quelque milieu que ce soit, et Saint Paul l’illustrera par deux exemples :

     - celui d’Elie et des 7000 Israélites - dans l’Ancien Testament - qui dans un environnement hostile sont restés fidèles à Dieu « ils n’ont pas plié le genou devant Baal » le faux dieu (III Rois XIX, 18 (1)

     - le sien, sa fidélité à Dieu dans un environnement païen et sa foi au Messie promis, par sa conversion à Jésus-Christ et celle d’autres Juifs de son époque « selon l’élection de la grâce » et non selon les œuvres de la Loi mosaïque. Saint Paul mettant en  exergue dans cette Epître, l’erreur de la majorité des Juifs de son temps encore attachés aux prescriptions de la Loi de Moïse, nous permettant de comprendre celle des Sionistes d’aujourd’hui qui pensent se rendre agréable à Dieu par l’œuvre politique de réinstallation en Palestine et le projet de reconstruction du Temple de Jérusalem tout en faisant l’impasse sur Jésus-Christ « Mais si c’est par grâce, ce n’est donc point par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus la grâce (verset 6). Or, il est préjudiciable d’écarter le Christ puisque c’est par Lui que s’obtient cette « élection de la grâce » et d’être, en tant que Juifs, du « reste » qui sera sauvé.

     Le but de ces versets de Saint Paul était de montrer aux chrétiens et aux Juifs de Rome que, depuis la venue du Messie promis, l’homme est justifié par la foi en Jésus-Christ et non par les observances de la Loi de Moïse qui, d’ailleurs, est devenue inférieure à la loi du Talmud suite à l’emprise, sur les Juifs, des rabbins disciples des pharisiens.

     Ce texte, ne confirme pas la fin du temps des nations par le retour des Juifs en Palestine, il souligne la nécessité impérieuse de leur conversion à Jésus-Christ (en quelque lieu que ce soit) depuis leur dispersion au sein des nations.

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

(1) I Rois XIX, 18 dans les Bibles protestantes. La différence de classification s’explique de la façon suivante : les Catholiques regroupent I et II Samuel dans les Livres historiques avec les Livres des Rois. Ainsi, pour les Catholiques, I Samuel devient I Rois ; II Samuel devient II Rois ; ensuite, on a III Rois qui correspond à I Rois des Protestants et IV Rois qui correspond à II Rois des Protestants. Pour leur part, les Protestants classent les deux Livres de Samuel et des deux Livres des Rois dans les Livres prophétiques.

 

Mis sur un autre blogue le 31 mai 2017


 

samedi 14 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 5 : Autres versets bibliques et interprétations : Isaïe et Zacharie



 LE SIONISME - 5

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 5

 

Autres versets bibliques et interprétation : Isaïe et Zacharie

  

ISAÏE LXVI, 8 (De LVIII, 1 à LXVI, 24) :

     Ces versets évoquent la splendeur du peuple de Dieu aux jours messianiques et dans le ciel :

« Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? La terre produit-elle son fruit en un seul jour, un peuple est-il engendré en même temps ? Car Sion, à peine en travail, a enfanté tous ses fils ».

« Les enfants de la stérilité diront à tes oreilles : l’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place pour que j’y habite. Et tu diras dans ton cœur : Qui me les a engendré ? Car j’étais stérile et je n’enfantais point, j’étais exilée et captive. Et qui les a nourris ? Car j’étais seule et abandonnée ; et ceux-ci, où étaient-ils ? ». (XLIX, 20-21)

     1er constat : Ce verset met en évidence une ignorance, celle du comment « ses fils ont été enfantés », puisqu’Israël « était captive et  séparée » de son divin Epoux.

 « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes pas ; chante des cantiques de louanges, et pousse des cris de joie, toi qui n’avais pas d’enfants, car la délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari, dit le Seigneur, élargis l’espace de ta tente (…) tu t’étendras à droite et à gauche ; ta postérité aura les nations pour héritage (…) » (Isaïe LIV, 1 et ss)

     2e constat : Ces versets mettent en évidence deux faits :

     - que les limites frontalières et géographiques d’Israël son trop étroites pour accueillir « les enfants de celle qui était stérile, la délaissée » et,

     - que les « enfants de la délaissée » sont « plus nombreux que celle qui avait un mari ». Cette délaissée, c’est celle qui n’était pas le peuple de l’Alliance initiale de Dieu. C’est l’annonce prophétique de la Nouvelle Sion qu’est l’Eglise, et non celle des sionistes ennemis de cette Eglise et de Jésus-Christ comme leurs pères spirituels les pharisiens.

« Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, et pour convertir les restes d’Israël ; je t’ai établi pour être la lumière des nations, et mon salut jusqu’à l’extrémité de la terre (…) ». (Isaïe XLIX, 6 et ss)

     La portée de ces différents textes d’Ezéchiel s’éclaire en lisant Isaïe XLIX, 20-21 et LIV, 1 et ss). Ce langage interrogatif et de surprise « un peuple est-il engendré en même temps ? » concernant les enfants innombrables de ce peuple méconnu du prophète qui rendent désormais « trop étroit » l’espace géographique de Jacob, ce sont les païens convertis par la « lumière des nations » (verset XLIX, 6) le serviteur de Yahvé, Jésus-Christ. Ce qui nous amène aux temps glorieux du Messie et de l’économie de la grâce. La visée prophétique va donc bien au-delà du retour des Juifs sur la terre physique d’Israël, car elle trouve son véritable accomplissement dans l’universalité de l’Eglise de Jésus-Christ : la Nouvelle Sion composée de Juifs convertis, et de non-Juifs devenus chrétiens : Le vrai Israël de Dieu.

ZACHARIE XII, 3, 8-9

     Ce chapitre concerne les jugements de Dieu sur les peuples et les bénédictions de l’ère messianique, la conversion et la sanctification des Juifs. Il n’a pas de rapport avec le retour organisé des Juifs en Palestine, avec la permission de Dieu, pour qu’ils puissent assister à l’effondrement de leur plan diabolique ourdi contre les peuples en général, et le christianisme en particulier, par leurs rabbins imprégnés de Talmud et de Kabbale, et pour qu’un ‘’reste’’ d’Israël puisse se convertir à Celui que leurs pères firent crucifier, en demandant que Son sang retombe sur eux-mêmes et sur leurs enfants (St Matthieu XXVII, 25).

« En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui la soulèveront seront meurtris, et tous les royaumes s’assembleront contre elle ».

« En ce jour-là, le Seigneur protégera la habitants de Jérusalem ; et le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la maison de David sera comme une maison de Dieu, comme un ange du Seigneur devant eux. En ce jour-là, je chercherai à écraser toutes les nations qui viendront contre Jérusalem ».     

     Tout en conservant l’imagerie géographique et la référence dynastique traditionnelles (Israël, Jérusalem, maison de David) c’est contre l’Israël de Dieu, comme l’appelle Saint Paul, ayant atteint sa perfection et sa plénitude dans l’Eglise de Jésus-Christ composée de Juifs convertis et de chrétiens, que l’assaut qui prélude à la fin des temps est livré, comme le montre le contexte général du Livre de Zacharie.

     Tout le livre de Zacharie est messianique. Il se rapporte directement à la personne et à l’œuvre du Christ. Les principaux passages qui les illustrent sont : germe (III, 8) ; le Messie est roi et prêtre (VI,13) ; annonce d’un triomphe modeste à Jérusalem (IX, 9-10, voir St Matthieu XX1, 4) ; il sera trahi par l’un des siens (XI, 12-13, voir St Matthieu XXVII, 9) ; transpercé par la lance (XII, 10 et ss, voir St Jean XIX, 37) ; abandonné par ses apôtres (XIII, 7, voir St Matthieu XXVI, 31)

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 6 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 - Le percement du côté de Jésus-Christ par le centurion romain Longin ou Longinus (nom latin). C’est lui voyant comment Jésus avait expiré s’écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » (St Marc XV,39). Dans sa carrière militaire, il en avait vu des crucifixions et il savait que les crucifiés n’expiraient pas en poussant « un grand cri » (St Matthieu XXVII,50). Après sa conversion et avoir confessé sa foi en Jésus-Christ, il consomma son martyr en mourant décapité par le glaive : le sort réservé aux citoyens romains.

 

vendredi 13 mai 2022

La Révolution face à la patience chrétienne



 LA REVOLUTION FACE A LA PATIENCE CHRETIENNE

     Après les « Les chrétiens et les manifestations » anciennement « Les mouvements de masse » et « Les appels à la Révolution ou à manifester » et pour ne pas tirer de conclusions erronées, je tiens à préciser que si l’obéissance envers les autorités supérieures est enseignée dans les Saintes Ecritures, cela ne signifie pas, si un individu nous agresse, que nous devons rester les bras ballants. C’est un devoir chrétien de pardonner les offenses personnelles et de prier pour la conversion des pécheurs et des criminels, mais pardonner ne signifie pas faiblesse, ni silence sur la vérité connue et enseignée par l'Eglise.

    Evidemment, obéissance aux autorités supérieures en tout ce qui n’est pas en opposition avec les lois divines ou en contradiction avec le témoignage de la foi chrétienne. Témoignage qui doit être porté, jusqu’à la fin du monde, par ceux qui se réclament du Christ et selon son enseignement très clair, très précis et irréformable par qui que ce soit, à savoir « (…) Je suis la voie, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. » (St Jean XIV, 6). Inutile d’enfumer le discours religieux, en écartant ou en taisant Jésus-Christ pour complaire aux négateurs de sa messianité et de sa divinité. Tout enseignement qui va à l’encontre de cette vérité fondamentale synonyme de salut n’est qu’imposture diabolique, disqualifiant totalement les doctrines religieuses messianiques, politiques et sociales du judaïsme rabbinique talmudiste et kabbaliste et celles de l’islam toutes tendances confondues. Pour le bien éternel des âmes, celle des Juifs et des musulmans eux-mêmes, il faut avoir le courage et la franchise de le dire, et combattre doctrinalement ou philosophiquement ces enseignements corrupteurs de la foi chrétienne, plutôt que se contorsionner politiquement et religieusement en tous sens pour ne pas voir, ou refuser de voir la tragique réalité culturelle, politique et sociale de leurs applications pratiques dans la société française et ailleurs.

     Dans le contexte actuel, l’attrape-nigauds œcuménique du ‘’vivre ensemble’’, (enfourché par des politiques et des religieux) associé au blasphémateur égalitarisme religieux de l’auberge espagnole judéo-maçonnique et des rêveurs conciliaires, est irrecevable de quelque autorité politique ou religieuse qu’il émane. Ce qui signifie en clair que le judaïsme actuel kabbaliste et talmudiste et l’enseignement coranique sont incompatibles avec l’enseignement de Notre-Seigneur et la civilisation chrétienne qui en est issue par l’Evangile. Catholiques ne vous laissez plus berner par les bêlements fraternels, hypocrites et orientés de la fausse fraternité prêchée par les apostats du Vatican, ni intimider par les adeptes de Mahomet dont la vie de pilleur de caravanes, de combats et d’enseignements guerriers contredit, et met à mal, la présentation pacifique, tolérante et miséricordieuse de sa religion, la mettant aux antipodes de  la vie de paix enseignée, vécue et pratiquée sans crainte - en paroles et en actes - par le Christ, face à ses meurtriers juifs (et romains) devenus pères spirituels de ceux qui, depuis, se sont infiltrés dans le corps social de l’Eglise pour œuvrer à la destruction du christianisme et de notre religion. Il faut être aveugle ou complice pour ne pas voir.

     Il ne faut pas confondre ne pas se révolter contre les autorités supérieures, selon les motifs indiqués dans les articles précédents, avec l’agression subie par des particuliers n’ayant aucune autorité sur nous. Dans ce cas, le droit naturel de légitime défense pour protéger sa famille, ou soi-même, n’est pas interdit pour repousser l’agresseur par la force. L’expression évangélique « tendre l’autre joue » est une hyperbole comme l’atteste l’attitude de Saint Paul et de Jésus qui, frappés, n’ont pas présenté l’autre joue. Ceci étant, combien il est affligeant et horrible d’entendre des chrétiens après avoir subi ou vécu certains drames dire : « Jamais je ne pourrai pardonner ! » Paroles et réflexes qui, s'ils peuvent se comprendre sous le coup de l’émotion et de la douleur, ne sauraient être maintenus sans être le fruit d’un christianisme de contrebande à l’opposé des exigences de la Charte du Royaume de Dieu dans laquelle Notre-Seigneur et Maître nous enseigne :

« Aimez vos ennemis et faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient » (St Matthieu V, 44) 

(A suivre…« La Patience chrétienne face aux abominations »… si Dieu veut )


 René Pellegrini 

 

 Mis sur un autre blogue le 6 août 2016

mardi 10 mai 2022

Le communisme est-il mort ? - 1


LE COMMUNISME EST-IL MORT ? - 1

 

     L’article que vous allez lire a été publié en Mars 1995 dans le bulletin dont j’ai parlé par ailleurs. Je le cite tel qu’il fut rédigé à l’époque, hormis les parties en bleues. 

     On entend dire, ici ou là, par des laïcs et des hommes d’Eglise que le communisme, l’un des nombreux masques de la Révolution, et son idéologie totalitaire sont morts avec la chute du mur de Berlin. Il s’agit là, à mon avis, d’une erreur si l’on se réfère au récit des voyants de Fatima, du 13 juillet 1917 - et l’explication de Mgr Gaume (1) - notamment après la vision de l’enfer dans lequel vont aboutir les « âmes des pauvres pêcheurs » et la déclaration qui suit de la Sainte Vierge : 

« Pour les sauver (les âmes des pauvres pêcheurs) le Seigneur veut rétablir dans le monde la dévotion à mon cœur immaculé. »

    C’est donc le « Seigneur » qui, pour faire œuvre de salut, manifeste sa volonté d’établir la dévotion au Cœur Immaculé de sa Sainte Mère. 

   La prérogative divine dans l’établissement de cette nouvelle pratique ayant été précisée, la Sainte Vierge ajoute :

 « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice les premiers samedis. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. (…) »

     Elle devait être faite par le Pape accompagné, en même temps, des évêques du monde entier. Ce qui n'a pas été fait car c'est la consécration du monde qui fut effectuée par les autorités conciliaires, et non celle de la Russie.

     A moins de ne plus savoir ce qu’est, aujourd’hui comme hier, une véritable conversion, il faut, me semble-t-il, une bonne dose de crédulité ou d’inconscience pour croire que le communisme est mort et que la Russie se soit « convertie » suite à sa ''consécration'' et la chute du mur de Berlin. 

     Conversion d’autant moins sérieuse, lorsqu’on considère qu’au lieu des fruits de grâce et de sainteté qui devraient éclore dans ce pays, si tel était le cas, on voit surgir ce qu’engendre inexorablement l’opposé de la conversion : le chaos, le délabrement moral et la criminalité des maffias qui sont le fruit de la chair pécheresse et des tendances non mortifiées. 

     Quant à la « paix » qui aurait dû résulter de cette conversion, l’incessante litanie des massacres dans l’ancienne URSS et dans le reste du monde, qu’ils soient ethniques, terroristes ou guerriers, suffit à la ranger au rayon des farces et attrapes, ou de la considérer comme une galéjade.

     En conséquence, c’est un mensonge éhonté d’affirmer que cette consécration de la Russie a été faite selon la formulation expresse et impérative de la Sainte Vierge à savoir, la demande spécifique de « la consécration de la Russie » et elle seule.

    L’époque post-consécratoire dans laquelle nous serions aux dires de certains – et sans rire – nous situe aux antipodes des désirs de Notre Seigneur et de la Sainte Vierge. Décidément, ces ecclésiastiques ont besoin de collyre pour se frotter les yeux. Débilité intellectuelle ou aveuglement spirituel en punition de quelque péché ?

 

(A suivre...« Le communisme est-il mort ? – 2 »...si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

(1) Voir l’article ‘’Bien comprendre ce qu’est la Révolution’’

- Monseigneur Gaume élevé par S.S. Pie IX, en 1854, à la dignité de protonotaire apostolique, vicaire général de Reims, de Montauban et d’Aquila, docteur en théologie, chevalier de l’Ordre de Saint Sylvestre, directeur général de l’Oeuvre catholique, etc.

« (…) la révolution n’est ni morte ni convertie. (…) elle est toujours la même : l’essence des êtres ne change pas. (…) La Révolution menace également le trône des rois et la borne des champs, le coffre-fort du capitaliste et la caisse d’épargne de l’ouvrier. Pour elle rien n’est sacré : ni l’ordre religieux, ni l’ordre social, ni les droits acquis, ni la conscience, ni la liberté, ni même la vie. Elle hait tout ce qu’elle n’a pas fait, et tout ce qu’elle n’a pas fait elle le détruit. (…) Mais qu’est-ce que la Révolution ? (…) Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : QUI ES-TU ? Elle vous dira : (…) Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu ; en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut. » (Dans son ouvrage en XII volumes : la Révolution, Recherches historiques sur l’origine et la propagation du mal en Europe, depuis la Renaissance jusqu’à nos jours, écrit en 1856-1859)

     Autrement dit pour qu’il y ait conversion effective (pour une nation) il est nécessaire que soit d’abord remis « en haut » ce qui a été mis « en bas » - à savoir Jésus-Christ vrai Dieu et vrai Roi de l’univers - par le communisme (ou tout autre système politique) qui est la fille la plus redoutable de la Révolution. Est-ce le cas de la Russie actuelle (toujours schismatique, c’est-à-dire ennemie et séparée de l’Eglise catholique, dont le président actuel, Vladimir Poutine, est entouré d’oligarques appartenant au courant juif orthodoxe de la secte Hassidique Loubavitch, et lui-même membre de la Super-Loge ou Ur-Lodges Golden Eurasia : que d’illusions chez bon nombre de Catholiques et d’hommes politiques.)


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...