samedi 7 mai 2022

Le recours à la prière


Saint François d’Assise (1181-1226) en prière. Canonisation, en 1230, par le Pape Grégoire IX

LE RECOURS A LA PRIERE  

 

     Il est étrange que Jésus-Christ s’étant si souvent, si solennellement engagé à exaucer tous nos vœux, la plupart des chrétiens se plaigne tous les jours de n’être pas écoutés. Car enfin, on ne peut pas rejeter la stérilité de nos prières sur la nature des biens que nous demandons, puisqu’Il n’a rien excepté dans ses promesses : 

« Tout ce que vous demandez par la prière, croyez que vous l’obtiendrez. » (St Marc XI, 24) (1

     On ne doit pas non plus l’attribuer, cette stérilité, à l’indignité de ceux qui demandent, puisqu’Il a promis sans exception à toutes sortes de personnes : 

« Celui qui demande reçoit » (St Matthieu VII, 8 )

     D’où peut donc venir que tant de prières sont rejetées ? Ne serait-ce point peut-être que, comme la plupart des hommes sont également insatiables et impatients dans leurs désirs, ils font des demandes si excessives ou si pressantes qu’ils lassent, qu’ils rebutent le Seigneur ou par leur indiscrétion ou par leur importunité ? Non, non ; l’unique raison pour laquelle nous obtenons si peu de Dieu, c’est que nous lui demandons trop peu, et avec trop peu d’instances. 

     Jésus-Christ, il est vrai, nous a promis, de la part de son Père, de nous tout accorder et même les plus petites choses ; mais il nous a prescrit un ordre à observer dans tout ce que nous demandons et, sans l’observation de cette règle, en vain espérons-nous de rien obtenir. Il nous dit, dans saint Matthieu : 

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (St Matthieu VI, 33) 

 

(Extrait de : L’abandon confiant à la Providence divine

par le Bienheureux Père la Colombière)

 

(1) D’autres textes ajoutent, pour la demande « avec foi » ou « en mon nom » (St Matthieu XXI, 22 ; St Jean XIV, 13 ; etc…)

 

René Pellegrini


 

Preuves scripturaires de la Royauté du Christ : Nouveau Testament - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 3

 

PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DU CHRIST :

NOUVEAU TESTAMENT - 1

 

1 - Le Message de l'Archange Gabriel à la Vierge Marie

« Il sera grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur lui donnera le trône de David son père, et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (St Luc I, 32,33) 

     Dans ce texte, saint Luc met en évidence la royauté éternelle du Christ. Au passage il indique que la Vierge Marie s’inscrit dans la lignée du roi David puisque Ce qui doit naître de son sein est héritier du trône de David, comme l’avait annoncé les prophètes concernant le Messie.

2 – Le Témoignage du Christ sur sa puissance et sa royauté 

     - Lorsque dans son dernier discours au peuple juif, en évoquant l’accomplissement de son rôle judiciaire au jour du jugement, il parla des récompenses ou des peines réservées pour toujours aux justes et aux pêcheurs. 

« Or, lorsque le fils de l’homme viendra dans sa majesté, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa majesté. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 31-41)

     Comme l’indique les autres versets (34 à 40), c’est sur la base des œuvres de miséricorde, fruit de la charité chrétienne envers Dieu et les hommes que nous serons jugés. Ces œuvres sont des exemples, car, à elles seules, elles ne suffisent pas à faire son salut. Mais elles présupposent d’ordinaire d’autres grandes vertus.

     - Lorsque saisissant l’occasion qui se présentait, il répondit au proconsul romain (Ponce Pilate) qui lui demandait s’il était Roi. 

« Pilate lui dit alors : tu es donc roi ? Jésus répondit : tu le dis, je suis roi. Voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix. » (St Jean XVIII, 37)

     Jésus confirme sa royauté au représentant de l’autorité impériale en Judée. Cette royauté est fondée sur la vérité et non sur l’intrigue ou le complot. Elle ne tire pas son origine des hommes par une acclamation ou un vote populaire, mais de Dieu.

     - Lorsqu’après la résurrection, il commit aux apôtres la charge d’enseigner et de baptiser toutes les nations en déclarant : 

« Et Jésus s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» (St Matthieu XXVIII, 18,19) 

     Après de telles affirmations il faut un orgueil démesuré et ne pas craindre l’imposture pour prétendre à une succession prophétique après la venue du Christ. N'est-ce pas les adeptes de Mahomet ? Aucune société humaine, aucun homme ne peut se soustraire à sa « toute puissance universelle » sans dommage pour son salut éternel, car celle-ci est illimitée « dans le ciel et sur la terre ».

 

(A suivre…« Preuves scripturaires de la royauté du Christ : Nouveau testament –2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 3 janvier 2014

 

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

Traité du Saint-Esprit - 3 : L'avantage du clergé



 TRAITE DU SAINT-ESPTRIT - 3

 

L’AVANTAGE DU CLERGE – MOTIF 2

 

     Le second motif, conséquence du premier, c’est l’avantage du clergé. A lui la mission de faire connaître la troisième Personne de l’adorable Trinité. Mais, dès l’abord, une grave difficulté se présente : la rareté des sources doctrinales. Combien de fois nous avons entendu nos vénérables frères dans le sacerdoce se plaindre de la pénurie d’ouvrages sur le Saint-Esprit ! Leurs plaintes ne sont que trop fondées. D’une part, où est le traité du Saint-Esprit qui ait paru depuis plusieurs siècles ? Nous parlons d’un traité particulier et tant soit peu complet. D’autre part, à quoi se réduit, sur ce dogme fondamental, l’enseignement des théologies classiques, les seules à peu près qu’on étudie ? A quelques pages du Traité de la Trinité, du Symbole (1) et des sacrements (2). De l’aveu de tous, les notions qu’elles renferment sont insuffisantes. Quant aux catéchismes diocésains, nécessairement plus abrégés que les théologies élémentaires, presque tous se contentent de définir.

     Le moyen de combler une si regrettable lacune est de recourir aux Pères de l’Eglise (3) et aux grands théologiens (4du moyen âge. Mais qui a le temps et les moyens de se livrer à cette étude ? De là, pour le prêtre zélé, un extrême embarras, soit à s’instruire lui-même, soit préparer la jeunesse à la confirmation (5), soit à donner aux fidèles une connaissance sérieuse de Celui sans lequel nul ne peut rien dans l’ordre du salut, pas même prononcer le nom de son Sauveur.

« (…) Et personne ne peut dire Seigneur Jésus, que par l’Esprit-Saint » (I Corinthiens XIII, 3b)

     Quelques détails très courts et passablement abstraits, qui fixent dans la mémoire des mots plutôt que des idées, composent l’instruction du premier âge. A l’époque solennelle de la confirmation, les explications, il est vrai, deviennent un peu plus étendues. Mais, d’un côté, la première communion absorbe l’attention des enfants ; d’un autre côté, on continue d’opérer sur le terrain des abstractions. Sous la parole du catéchiste, le Saint-Esprit ne prend pas un corps, en se révélant par une longue série de faits éclatants. Faute de ressources pour parler, comme il convient, de la Personne et des œuvres du Saint-Esprit, on passe à ses dons.

     Purement intérieurs, ces dons ne sont accessibles ni à l’imagination ni aux sens. Grande est la difficulté de les faire connaître, plus grande celle de les faire apprécier. Dans l’enseignement ordinaire, ils ne sont montrés clairement ni dans leur application aux actes de la vie, ni dans leur opposition aux sept péchés capitaux, (6) ni dans leur enchaînement nécessaire pour la déification de l’homme, ni comme le couronnement de l’édifice du salut. Aussi, l’expérience l’apprend, de toutes les parties de la doctrine chrétienne, les dons du Saint-Esprit sont peut-être la moins comprise et la moins estimée. Fournir les moyens de parer à ce grave inconvénient est, à nos yeux, sinon un devoir, du moins un service, dont l’exercice du ministère nous a souvent appris à mesurer l’étendue.

 

(A suivre…« Le besoin des fidèles – Motif 3 »…si Dieu veut)

 

- C'est moi qui mets les notes et en gras dans le texte.

 

(1) Il s’agit du symbole des Apôtres ou Credo (la prière je crois en Dieu)

(2) Il y a sept sacrements dans l’Eglise catholique : le baptême, la confirmation, la pénitence, l’Eucharistie, l’ordre (prêtres, évêques, Pape, diacres, sous-diacres, acolytes, exorcistes, lecteurs, portiers), le mariage et l’extrême onction.

(3) Quelques Pères de l’Eglise : Saint Irénée de Lyon, Saint Athanase, Saint Jérôme, Saint Augustin, Saint Hilaire de Poitiers, etc.

(4) Quelques théologiens catholiques du moyen âge : Saint Albert le Grand, Saint Bernard de Clairvaux, Saint Bonaventure, etc…et le plus grand d’entre tous et recommandé prioritairement par les Papes pour les études théologiques et philosophiques : Saint Thomas d’Aquin, surnommé docteur angélique.

(5) La confirmation constitue la deuxième étape de l’initiation chrétienne. La confirmation est le sacrement qui fait grandir dans la vie de Jésus-Christ reçue au baptême, et elle signifie la plénitude de la grâce de l’Esprit-Saint qui conduit le chrétien à l’âge parfait et l’aide à faire rayonner autour de lui, par la pratique des vertus, la bonne odeur de Jésus-Christ comme dit Saint Paul. (II Corinthiens II, 15)

 (6) Les sept péchés capitaux sont : l’orgueil, l’avarice, la luxure, l’envie, la gourmandise, la colère, la paresse qui se décline en paresse spirituelle et paresse corporelle. On les appelle péchés capitaux car ils sont comme les sources de tous les autres.

 

René Pellegrini


 

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...