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mercredi 16 novembre 2022

Un petit instant pour considérer sa propre vie


 Le retour du fils prodigue

UN PETIT INSTANT POUR CONSIDERER SA PROPRE VIE

      Amis lecteurs, que les articles et les textes mis sur ce site soient pour toi :

 

     Si tu es baptisé(e) une incitation à te rappeler les vœux de ton baptême par lequel tu es devenu(e) chrétien(ne) et disciple de Jésus-Christ pour l’aimer, l’honorer et le servir et, par ce moyen, sauver ton âme. Prends bien le temps d’examiner si ta vie témoigne de ces vœux car n’oublie jamais que c’est en tant que chrétien(ne), caractère qu’a imprimé en toi le sacrement de baptême, que tu seras jugé(e) par Dieu au jour du Jugement Dernier. Souviens-toi que par ton baptême tu as scellé une alliance avec Dieu et que cette alliance ne peut être brisée sans dommage pour ton éternité.

     Si tu es incroyant(e) mais c’est plus un doute occasionné par des lectures fondées sur des hypothèses scientifiques ou des théories pseudo-religieuses à caractère panthéistique, plus que sur une véritable certitude de l’inexistence de Dieu qui t’amène à cette incertitude en un Dieu personnel que Jésus-Christ nous a invité à prier en disant « Notre Père (…) », alors suit son conseil, prie, ne néglige pas ce moyen simple, mais admirable, que Dieu a mis à la portée des créatures humaines pour leur permettre de s’approcher de lui avec confiance comme celle de l’enfant envers ses parents. Ne te lasse pas de prier, soit sincère dans ta prière, laisse parler ton cœur, que chaque jour qui passe soit l’occasion pour toi de demander à Dieu qu’il éclaire ton intelligence, car toi aussi tu voudrais l’aimer, l’honorer et le servir sans réserve. Joins-y des lectures pieuses de saints, d’hommes de foi ayant eux-mêmes connus et éprouvés les doutes, les misères humaines et ils élèveront ton âme, non vers eux, non vers les choses terrestres et charnelles qui asservissent et corrompent, mais vers les choses saintes et pures qui élèvent et libèrent : vers Dieu, Notre-Seigneur et sa sainte Mère.

     Si tu es incroyant(e) irréductible sache toutefois que Dieu ne délaisse personne et, dans le cours d’une existence terrestre, il a frappé plusieurs fois à la porte de ton cœur, en certaines circonstances, attendant une réponse de ta part que tu lui as refusée. Il t’attend toujours tant que le temps de sa bienveillance n’est pas passé. Le Fils prodigue (nous-mêmes) de la parabole de Jésus c’était éloigné de son père (Dieu) voulant vivre sa vie et, après bien des péripéties, comprenant sa méprise, il revint vers son père qui attendait toujours son retour. C’est toujours Dieu qui fait le premier pas comme on le constate dans le Livre de Samuel « Tu m’as appelé : me voici ! » (1) c’est Jésus qui appelle ses apôtres et saint Augustin, après une période de sa vie dans le manichéisme et dans l’immoralité, confessant « Tu ne me chercherais pas, si tu ne m’avais déjà trouvé ».

     Qui que tu sois, ne considère pas ce que tu as lu comme une réprimande ou une certaine suffisance de ma part, mais comme un sage conseil en vue de ton salut éternel et de tous ceux dont tu as éventuellement la charge.

Que Dieu te garde et te bénisse !

 

René Pellegrini

 

(1) I Rois III, 1-10 dans la Vulgate qui s’appuie sur le texte hébreu de la Septante des Juifs d’Alexandrie ; ou I Samuel 3 : 1-10 dans les Bibles protestantes ou catholiques s’appuyant sur le texte hébreu des Massorètes.


 

 

mardi 18 octobre 2022

Le remède contre le modernisme - 1


      Quand Nous prescrivons la philosophie scolastique, ce que Nous entendons surtout par là - ceci est capital - c'est la philosophie que nous a léguée le Docteur angélique (Saint Pie X)

LE REMEDE CONTRE LE MODERNISME - 1

     Le modernisme ayant pénétré « presque aux entrailles de l’Eglise » à l’époque de saint Pie X et qu’il stigmatisait comme « égout collecteur de toutes les hérésies » (Motu Proprio Praestantia – 18 novembre 1907), a, depuis, triomphé dans l’Eglise depuis le sinistre concile Vatican II. Aujourd’hui, le mal qui ronge l’Eglise trouve son origine, prioritairement, dans une fausse philosophie s’unissant à la foi comme le précisera le Pape dans cette même Encyclique Pascendi

« Or, c'est d'une alliance de la fausse philosophie avec la foi qu'est né, pétri d'erreurs, leur système. »

     Les fausses philosophies sont d’inspiration gnostique. Elles sont le fruit des hérésies que furent le manichéisme, les Vaudois et le catharisme. Elles préparèrent le protestantisme dont les doctrines déchirèrent la chrétienté. Le Pape Léon XIII, faisant état de la Réforme protestante déclara :

« C’est de cette hérésie que naquirent, au siècle dernier, et la fausse philosophie, et ce qu’on appelle le droit moderne, et la souveraineté du peuple, et cette licence sans frein en dehors de laquelle beaucoup ne savent plus voir de vraie liberté.» (Encyclique Diuturnum illud, du 29 juin 1881)

     Nous buvons à satiété les conséquences des erreurs doctrinales et sociales protestantes impulsées dans la société, lesquelles s’originent dans les sécrétions gnostiques et kabbalistes qui font le bonheur de la judéo-maçonnerie et le malheur des peuples.

     Le remède indispensable que propose saint Pie X, dans cette Encyclique, pour lutter contre ce mal érigé en « système » qui gangrène toute la société, et comme préalable nécessaire à tout rétablissement théologique sera :

     « Premièrement, en ce qui regarde les études, Nous voulons et ordonnons que la philosophie scolastique soit mise à la base des sciences sacréesIl va sans dire que s'il se rencontre quelque chose chez les docteurs scolastiques que l'on puisse regarder comme excès de subtilitéou qui ne cadre pas avec les découvertes des temps postérieursou qui n'ait enfin aucune espèce de probabilitéil est bien loin de notre esprit de vouloir le proposer à l'imitation des générations présentes. Et quand Nous prescrivons la philosophie scolastique, ce que Nous entendons surtout par là - ceci est capital - c'est la philosophie que nous a léguée le Docteur angélique. Nous déclarons que tout ce qui a été édicté à ce sujet par Notre Prédécesseur reste pleinement en vigueur, et, en tant que de besoin, Nous l'édictons à nouveau et le confirmons, et ordonnons qu'il soit par tous rigoureusement observé. Que, dans les Séminaires où on aurait pu le mettre en oubli, les évêques en imposent et en exigent l'observance : prescriptions qui s'adressent aussi aux Supérieurs des Instituts religieux. Et que les professeurs sachent bien que s'écarter de saint Thomas, surtout dans les questions métaphysiques, ne va pas sans détriment grave. »

     Détriment si grave, qu’il avertissait des conséquences en disant au Père Thomas Pègues :

     « Ceux qui s’éloignent de saint Thomas sont par là même conduits à cette extrémité qu’ils se détachent de l’Eglise » (Lettre Delata Nobis, 17 novembre 1907)

     Et, de nos jours, les résultats de cette attitude d’éloignement sont suffisamment visibles dans l’Eglise catholique au niveau de la foi et de la pratique religieuse.

(A suivre…« Le remède contre le modernisme - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...