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jeudi 2 juin 2022

Nature de la royauté du Christ


 

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 9

 

     Ayant établi le fondement scripturaire de la Royauté de Notre-Seigneur, le Pape se met en devoir de préciser la nature de celle-ci. Pour ce faire, dans un premier temps, il focalisera l’attention sur l’aspect spirituel et l’étendue de cette royauté.

NATURE DE LA ROYAUTE DU CHRIST


     Le Pape déclare « Cette royauté est surtout spirituelle (…) » mais, afin que nous ne tirions pas de fausses conclusions, il s’empresse de faire remarquer

« Toutefois, ce serait une erreur honteuse de dénier au Christ-homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient ; (…) »

     Cette royauté du Christ est présentée comme « surtout spirituelle » mais pas seulement, car le Pape se charge de faire observer que ce serait « une erreur honteuse » de vouloir arbitrairement la circonscrire dans le domaine spécifiquement spirituel car, sa puissance royale s’exerce jusque sur « les choses civiles » Lesquelles ? « Quelles qu’elles soient ». Ainsi, aucune de ces instances civiles ne peut s’y soustraire ou être encouragées à le faire.

     Ce n’est pas parce qu’une société et des élites en état d’apostasie avancée lui refusent cette prérogative en l’excluant des institutions publiques et de la vie sociale par l’irrespectueuse, machiavélique, satanique et mortifère laïcité révolutionnaire (1) – je pèse mes mots - que les Catholiques doivent rester silencieux en s’abstenant de rappeler, jusque dans les Parlements, à tout cet ''aréopage'' de mécréants, cette « puissance » que possède le Christ sur « les choses civiles. »

     Jésus-Christ, étant l’auteur et la fin de toute la création, il a, par le fait-même, un pouvoir qui englobe tout l’univers et s’étend sur tout ce qui constitue le monde visible et invisible, la vie individuelle et la vie sociale.

     Cette royauté est d’abord et « surtout spirituelle » nous dit le Pape, car il va de soi qu’avant de pouvoir s’exercer, sur les individus et sur les sociétés, par ses maximes, ses lois et ses enseignements, elle se doit, en premier lieu, d’avoir pénétré dans les cœurs et dans les intelligences.

     Il en va de même pour toutes les idéologies qui veulent exercer leur pouvoir social et politique car ces deux pouvoirs sont coexistant dans l’ordre temporel. En dehors des cas d’imposition par la tyrannie, elles doivent au préalable s’efforcer de gagner l’adhésion d’une majorité de cœurs et d’intelligences avant de pouvoir concrétiser ce pouvoir dans la société humaine.

     Le Pape va mettre en exergue cette royauté « surtout spirituelle » par différentes citations des Saintes Ecritures, qui la mettront en évidence de deux manières :

     1 – En référence à une erreur d’appréciation chronologique.

     2 – En référence aux caractéristiques de ce royaume ou royauté de Dieu.

     Dans un prochain article nous examinerons le premier aspect : l’erreur d’appréciation chronologique.

 

(A suivre…« Le Royaume de Dieu, où et quand ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Rappelons que la laïcité révolutionnaire dont notre République s’est dotée, est le fruit vénéneux de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat du 9 décembre 1905, condamnée par l’Encyclique Vehementer Nos, du Pape saint Pie X, le 11 février 1906. Bouffie d’orgueil, elle expulse Dieu et sa loi morale du domaine institutionnelle et publique. La nature ayant horreur du vide elle se substitue à Dieu en proposant et encourageant la société, par sa permissivité coupable, la pratique de toutes les dérives d’immoralités dont nous sommes témoins, elle constitue une étape vers le satanisme.

 

Mis sur un autre blogue le 23 décembre 2014

Le retour des Juifs en Palestine - 10 : L'erreur du retour


LE SIONISME - 10

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)

 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 10

L’ERREUR DU RETOUR

     Trois textes pour le confirmer : Celui de Saint Paul aux chrétiens de Rome, celui de Saint Pierre aux chrétiens dispersés dans les provinces d’Asie, tous deux se référant aux promesses prophétiques faites aux Juifs dans le livre d’Osée, trouvant leur plein accomplissement dans la conversion des païens et des Juifs qui ensemble forment le nouveau peuple de Dieu qu’est l’Eglise ou Israël de Dieu. Enfin, celui de St Mathieu sur le voile du Temple, et les références aux avertissements de Jésus-Christ sur le Temple.

ROMAINS IX, 25

« Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les païens, comme il dit dans Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple ; et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée, et objet de miséricorde celle qui n’avait pas obtenu miséricorde. Et il arrivera que dans le lieu où il leur avait été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, là même ils seront appelés les enfants du Dieu vivant ».

     Dans cette lettre aux chrétiens de Rome composés de Juifs et de païens convertis, Saint Paul cite, assez librement, deux passages de la prophétie d‘Osée selon la Septante, qu’il réunit en une seule formulation.

« Je la sèmerai pour moi dans le pays, et je ferai miséricorde à celle qui était sans miséricorde. Et je dirai à Pas mon peuple Tu es mon peuple ; et lui dira : Vous êtes mon peuple » (Osée II, 23 et 24)

« Et, au lieu où on leur disait : Vous n’êtes plus mon peuple, on leur dira : Fils du Dieu vivant ». (Osée I, 10b)

     Au sens littéral, cette prophétie trouve sa première application dans le royaume schismatique des dix tribus qui ont sombré dans l’idolâtrie et auquel Dieu promet le retour de ses faveurs dès qu’il se sera converti. Les Israélites du Nord devenus idolâtres étant envisagés, par le fait même, comme le type des païens. Saint Paul en écrivant aux Romains va étendre la portée de cette prophétie en l’appliquant aux païens non-juifs à l’égard desquels Dieu agira d’une manière identique en faisant « miséricorde » à ceux qui n’étaient « Pas mon peuple » marquant ainsi l’appel des Gentils à la vraie foi par la conversion « dans le lieu » c’est-à-dire sur toute la terre.

I Pierre II, 10

« Vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez pas reçu miséricorde, mais qui maintenant avez reçu miséricorde »

     Citation libre de Saint Pierre de cette même prophétie d’Osée dans laquelle il parlait des Israélites convertis et rentrés en grâce avec Dieu. Saint Pierre, à son tour, étendra l’application plénière de ces paroles aux païens devenus chrétiens et devenus « peuple de Dieu » par la conversion.

SAINT MATHIEU XXVII, 51 

«  Et voici que le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, et la terre trembla, et les pierres se fendirent ».

     Ce voile qui séparait le Saint et le Saint des Saints était le lieu le plus sacré du Temple de Jérusalem. Seul le grand prêtre y avait accès, une fois par an, lors de la fête du Yom Kippour (le grand pardon). En se déchirant d’une manière miraculeuse, à l’heure même de la mort de Jésus, il symbolisait, suivant Origène et les Pères, que désormais tous les hommes pourraient s’approcher librement de Dieu. Ce faisant, il annonçait l’abrogation de l’ancienne alliance c’est-à-dire la fin du judaïsme, et de tous les rites et rituels sacrificiels juifs qui leur permettaient  d’aller à Dieu et de recevoir son pardon (Voir Hébreux IX, 1-8)

     Avant que ces faits ne se produisent Jésus donna quatre sérieux avertissements aux Juifs concernant la destinée du Temple de Jérusalem, avec crescendo dans la solennité des mots (St Luc XIII, 34-35 ; XIX, 41-44 ; St Matthieu XXIII, 37-38 ; XXIV, 2). L’épisode du voile scellera définitivement le sort d’un Israël appuyé sur la première alliance. Le salut des Juifs passent désormais non par la reconstruction d’un Temple à Jérusalem et la reprise des sacrifices sanglants ‘animaux dont ils n’étaient que la figure du vrai sacrifice venu en la Personne de Jésus-Christ, mais par la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, leur conversion et leur entrée dans l’Israël (spirituel) de Dieu qu’est l’Eglise catholique : héritière des Patriarches et de l’ancienne synagogue fidèle.

     Si tous mes articles sur le sionisme considérés principalement au plan spirituel, n’ont pas réussi à vous convaincre, je vous invite à méditer sur les déclarations sans équivoque des deux vrais Papes, ci-dessous, sur la question qui nous occupe, en espérant qu’elles triompheront de votre réticence, en même temps qu’elles vous éclaireront et devraient vous mettre en garde sur les orientations théologiques et politiques opposées et désastreuses, prises par les flûtes de Hamelin vermoulues qui occupent Rome depuis le Concile Vatican II.

     La déclaration de Saint Pie X à Théodore Herzl qui passe pour le fondateur du sionisme, bien que ce soit Moses Hess qui fut le précurseur du mouvement sioniste.

« Nous ne pouvons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre-Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus » (Déclaration du Vatican, le 25 janvier 1904)

     Benoît XV confirmera Saint Pie X en déclarant « Les Juifs n’ont aucun droit de souveraineté sur la Terre sainte ». (Note mentionnée en marge de la Déclaration Balfour, 1917)

     Que ne les a-t-on écoutés ? Bien des tragédies et des torrents de sang eussent été évités au Moyen-Orient. Et mille bravos appuyés aux supplétifs conciliaires de l’étoile à six branches, en compagnie des progénitures du protestantisme et de son formatage spirituel : les diverses sectes et mouvements se réclamant de la mouvance évangélique ou charismatique, les judéo-chrétiens, les Juifs messianiques c’est-à-dire un mélange de christianisme et de pratique religieuse juive (des ronds-carrés), etc.

     Les Juifs qui retournent en Israël, par crainte pour leur vie en France ou ailleurs, commettent une erreur car ils n’y trouveront pas plus de sécurité qu’ailleurs mais bien plus sûrement pour leurs enfants un véritable enfer, si ce n’est déjà pour eux-mêmes, parce qu’il est probable que cette création artificielle d’un foyer national juif devenu l’Etat sioniste d’Israël sera lâché par celle qui l’a aidée (1) et ceux qui l’ont soutenu jusqu’à ce jour. En effet, le fanatisme religieux et les annexions territoriales des nationalistes israéliens rêvant d’un grand Israël deviennent désormais une gêne pour les grands maîtres (2) de la Synagogue de Satan qui - comme ils le font avec les « idiots utiles » non-Juifs et l’appui et la complicité des supplétifs francs-maçons - n’ont cessé de manipuler et d’utiliser les masses juives, leurs coreligionnaires, comme « idiots utiles » les faisant œuvrer contre leurs propres intérêts, voire en les utilisant comme cobayes, car « ceux qui ont le diable pour père » veulent instaurer la religion universelle de l’homme divinisé (Antéchrist).

     Le dessein de la Synagogue infidèle ayant été, avant tout, d’œuvrer et de faire œuvrer « les idiots utiles Juifs et non-Juifs » à la ruine de l’Eglise catholique et du christianisme, il semble donc, maintenant, qu’après l’avoir encouragé et soutenu, qu’une lutte ait été activée - entre les Juifs partisans du sionisme politique et le marranisme religieux - par les hauts dirigeants lucifériens de la Synagogue, dont le but serait d’opérer soit une situation de violence par la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, soit le lâchage pur et simple du sionisme devenu gênant pour leur projet.

     Dans ce cas, on imagine la stupeur et le chaos créés dans le monde et dans cette région, où la moindre étincelle peut engendrer des conséquences mondiales propres à justifier la mise en place d’une gouvernance mondiale soit par un avant-coureur de l’Antéchrist (la Salette), soit par l’homme divinisé (Antéchrist) qui réussira, pour peu de temps, là où le totalitarisme communiste soviétique sous financements, doctrines, influences et gouvernance juives a ‘’échoué’’ mais qui renaît sous le masque du mondialisme proposé comme solution aux problèmes de l’humanité. La domination universelle étant le but ultime de la Synagogue infidèle et déchue comme son dieu Lucifer. Pour sa part le marxisme culturel a insidieusement infesté toutes les institutions, les média et l’éducation.

CONCLUSION :

     La fin du temps des nations marque la fin de l’entrée des païens dans l’Eglise. Il n’est pas en rapport avec le projet politique du retour des Juifs en Israël et la création artificiel d’un Etat soutenu à bout de bras, jusqu’à ce jour, par les Etats-Unis et la haute finance internationale car, depuis 1948 et 1967, des non-Juifs ou gens des nations continuent d’entrer dans l’Eglise par le baptême. Le sionisme est une voie de garage, un chemin qui mène à l’émergence et à l’accueil de l’Antéchrist, à son adoration et à la perdition éternelle. Le salut, pour tous, est en Jésus-Christ, fils d’Abraham, fils de David (St Mathieu I, 1) et Fils de Dieu, et dans l’entrée (ou le retour) dans son unique bercail : l’Eglise catholique romaine et apostolique colonne et soutien de la vérité, n’en déplaise à tous ceux qui s’alimentent, à leur insu ou en conscience, dans les mangeoires de la gnose au nom menteur comme disait saint Irénée, ou celles de la kabbale et du Talmud des rabbins pharisiens de la synagogue apostate.


René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en majuscules dans les textes. 

(1) La Grande Bretagne. 

(2) Ces grands maîtres détiennent la maîtrise des sciences occultes de la Kabbale.

Mis sur un autre blogue le 7 mars 2018 

  

Le joueur de flûte de Hamelin


 

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