LE SIONISME - 10
« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,
jusqu'à ce que les temps des nations
soient accomplis.»
(Luc XXI, 24)
« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les
pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »
(Ezéchiel XXXVI, 26)
LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 10
L’ERREUR DU RETOUR
Trois textes pour le confirmer : Celui de
Saint Paul aux chrétiens de Rome, celui de Saint Pierre aux chrétiens dispersés
dans les provinces d’Asie, tous deux se référant aux promesses prophétiques
faites aux Juifs dans le livre d’Osée, trouvant leur plein accomplissement dans
la conversion des païens et des Juifs qui ensemble forment le nouveau peuple de
Dieu qu’est l’Eglise ou Israël de Dieu. Enfin, celui de St Mathieu sur le voile
du Temple, et les références aux avertissements de Jésus-Christ sur le Temple.
ROMAINS IX, 25
« Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement
d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les païens, comme il dit dans
Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple ;
et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée, et objet de miséricorde
celle qui n’avait pas obtenu miséricorde. Et il arrivera que dans le
lieu où il leur avait été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, là
même ils seront appelés les enfants du Dieu vivant ».
Dans cette lettre aux chrétiens de Rome composés
de Juifs et de païens convertis, Saint Paul cite, assez librement, deux
passages de la prophétie d‘Osée selon la Septante, qu’il réunit en une seule
formulation.
« Je la sèmerai pour moi dans le pays, et
je ferai miséricorde à celle qui était sans miséricorde. Et je dirai à Pas
mon peuple : Tu es mon peuple ; et lui dira :
Vous êtes mon peuple » (Osée II, 23 et 24)
« Et, au lieu où on leur disait :
Vous n’êtes plus mon peuple, on leur dira : Fils du
Dieu vivant ». (Osée I, 10b)
Au sens littéral, cette prophétie trouve sa
première application dans le royaume schismatique des dix tribus qui ont sombré
dans l’idolâtrie et auquel Dieu promet le retour de ses faveurs dès qu’il se
sera converti. Les Israélites du Nord devenus idolâtres étant envisagés, par le
fait même, comme le type des païens. Saint Paul en écrivant aux Romains va
étendre la portée de cette prophétie en l’appliquant aux païens non-juifs à
l’égard desquels Dieu agira d’une manière identique en faisant « miséricorde » à ceux qui n’étaient « Pas mon peuple » marquant ainsi l’appel des Gentils à
la vraie foi par la conversion « dans le
lieu » c’est-à-dire sur toute la terre.
I Pierre II, 10
« Vous qui autrefois n’étiez pas
un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ;
vous qui n’aviez pas reçu miséricorde, mais qui maintenant avez reçu
miséricorde »
Citation libre de Saint Pierre de cette même
prophétie d’Osée dans laquelle il parlait des Israélites convertis et rentrés
en grâce avec Dieu. Saint Pierre, à son tour, étendra l’application plénière de
ces paroles aux païens devenus chrétiens et devenus « peuple de Dieu » par la conversion.
SAINT MATHIEU XXVII, 51
« Et voici que le voile du temple
se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, et la terre trembla, et
les pierres se fendirent ».
Ce voile qui séparait le Saint et le Saint des
Saints était le lieu le plus sacré du Temple de Jérusalem. Seul le
grand prêtre y avait accès, une fois par an, lors de la fête du Yom
Kippour (le grand pardon). En se déchirant d’une manière miraculeuse, à l’heure
même de la mort de Jésus, il symbolisait, suivant Origène et les Pères, que
désormais tous les hommes pourraient s’approcher librement de
Dieu. Ce faisant, il annonçait l’abrogation de l’ancienne alliance c’est-à-dire
la fin du judaïsme, et de tous les rites et rituels sacrificiels juifs qui leur
permettaient d’aller à Dieu et de recevoir son pardon (Voir Hébreux IX,
1-8)
Avant que ces faits ne se produisent Jésus donna
quatre sérieux avertissements aux Juifs concernant la destinée du Temple de
Jérusalem, avec crescendo dans la solennité des mots (St Luc XIII, 34-35 ;
XIX, 41-44 ; St Matthieu XXIII, 37-38 ; XXIV, 2). L’épisode du voile
scellera définitivement le sort d’un Israël appuyé sur la première alliance. Le
salut des Juifs passent désormais non par la reconstruction d’un Temple à
Jérusalem et la reprise des sacrifices sanglants ‘animaux dont ils n’étaient
que la figure du vrai sacrifice venu en la Personne de Jésus-Christ, mais par
la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, leur conversion et leur entrée dans
l’Israël (spirituel) de Dieu qu’est l’Eglise catholique : héritière des
Patriarches et de l’ancienne synagogue fidèle.
Si tous mes articles sur le sionisme considérés principalement
au plan spirituel, n’ont pas réussi à vous convaincre, je vous invite à méditer
sur les déclarations sans équivoque des deux vrais Papes,
ci-dessous, sur la question qui nous occupe, en espérant qu’elles triompheront
de votre réticence, en même temps qu’elles vous éclaireront et devraient vous
mettre en garde sur les orientations théologiques et politiques opposées et
désastreuses, prises par les flûtes de Hamelin vermoulues qui occupent Rome
depuis le Concile Vatican II.
La déclaration de Saint Pie X à Théodore Herzl qui
passe pour le fondateur du sionisme, bien que ce soit Moses Hess qui fut le
précurseur du mouvement sioniste.
« Nous ne pouvons pas empêcher les Juifs
d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y
encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été
sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre-Seigneur et
nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non
possumus » (Déclaration du Vatican, le 25
janvier 1904)
Benoît XV confirmera Saint Pie X en déclarant
« Les Juifs n’ont aucun droit de
souveraineté sur la Terre sainte ». (Note
mentionnée en marge de la Déclaration Balfour, 1917)
Que ne les a-t-on écoutés ? Bien des
tragédies et des torrents de sang eussent été évités au Moyen-Orient. Et mille
bravos appuyés aux supplétifs conciliaires de l’étoile à six branches, en
compagnie des progénitures du protestantisme et de son formatage
spirituel : les diverses sectes et mouvements se réclamant de la mouvance
évangélique ou charismatique, les judéo-chrétiens, les Juifs messianiques
c’est-à-dire un mélange de christianisme et de pratique religieuse juive (des
ronds-carrés), etc.
Les Juifs qui retournent en Israël, par crainte
pour leur vie en France ou ailleurs, commettent une erreur car ils n’y
trouveront pas plus de sécurité qu’ailleurs mais bien plus sûrement pour leurs
enfants un véritable enfer, si ce n’est déjà pour eux-mêmes, parce qu’il est
probable que cette création artificielle d’un foyer national juif devenu l’Etat
sioniste d’Israël sera lâché par celle qui l’a aidée (1) et ceux
qui l’ont soutenu jusqu’à ce jour. En effet, le fanatisme religieux et les
annexions territoriales des nationalistes israéliens rêvant d’un grand Israël deviennent
désormais une gêne pour les grands maîtres (2) de la Synagogue de Satan
qui - comme ils le font avec les « idiots utiles » non-Juifs et
l’appui et la complicité des supplétifs francs-maçons - n’ont cessé de
manipuler et d’utiliser les masses juives, leurs coreligionnaires, comme
« idiots utiles » les faisant œuvrer contre leurs propres intérêts,
voire en les utilisant comme cobayes, car « ceux qui ont
le diable pour père » veulent instaurer la religion
universelle de l’homme divinisé (Antéchrist).
Le dessein de la Synagogue infidèle ayant été,
avant tout, d’œuvrer et de faire œuvrer « les idiots utiles Juifs et
non-Juifs » à la ruine de l’Eglise catholique et du christianisme, il semble
donc, maintenant, qu’après l’avoir encouragé et soutenu, qu’une lutte ait été
activée - entre les Juifs partisans du sionisme politique et le marranisme
religieux - par les hauts dirigeants lucifériens de la Synagogue, dont le but
serait d’opérer soit une situation de violence par la reconnaissance de Jérusalem
comme capitale de l’Etat d’Israël, soit le lâchage pur et simple du sionisme
devenu gênant pour leur projet.
Dans ce cas, on imagine la stupeur et le chaos
créés dans le monde et dans cette région, où la moindre étincelle peut
engendrer des conséquences mondiales propres à justifier la mise en place
d’une gouvernance mondiale soit par un avant-coureur de
l’Antéchrist (la Salette), soit par l’homme divinisé (Antéchrist)
qui réussira, pour peu de temps, là où le totalitarisme communiste soviétique
sous financements, doctrines, influences et gouvernance juives a ‘’échoué’’
mais qui renaît sous le masque du mondialisme proposé comme solution aux
problèmes de l’humanité. La domination universelle étant le but ultime
de la Synagogue infidèle et déchue comme son dieu Lucifer. Pour sa
part le marxisme culturel a insidieusement infesté toutes les institutions, les
média et l’éducation.
CONCLUSION :
La fin du temps des nations
marque la fin de l’entrée des païens dans l’Eglise. Il n’est pas en rapport
avec le projet politique du retour des Juifs en Israël et la création
artificiel d’un Etat soutenu à bout de bras, jusqu’à ce jour, par les Etats-Unis et
la haute finance internationale car, depuis 1948 et 1967, des
non-Juifs ou gens des nations continuent d’entrer dans l’Eglise par le baptême.
Le sionisme est une voie de garage, un chemin qui mène à l’émergence et à
l’accueil de l’Antéchrist, à son adoration et à la perdition éternelle. Le
salut, pour tous, est en Jésus-Christ, fils d’Abraham, fils de David (St
Mathieu I, 1) et Fils de Dieu, et dans l’entrée (ou le retour) dans son unique
bercail : l’Eglise catholique romaine et apostolique colonne et soutien de
la vérité, n’en déplaise à tous ceux qui s’alimentent, à leur insu ou en
conscience, dans les mangeoires de la gnose au nom menteur comme disait saint
Irénée, ou celles de la kabbale et du Talmud des rabbins pharisiens de la
synagogue apostate.
René Pellegrini
- C’est moi qui mets en majuscules dans les textes.
(1) La Grande Bretagne.
(2) Ces grands maîtres détiennent la maîtrise des sciences occultes
de la Kabbale.
Mis sur un autre blogue le 7 mars 2018
Le joueur de flûte de Hamelin