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mercredi 5 octobre 2022

La loi de Sodome - 3 : Que faire maintenant ? - 2


LA LOI DE SODOME - 3 

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? – 2

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » (I Corinthiens I, 26,27)

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? - 2

 

     Désormais, à vue humaine, tout est entre les mains de Dieu pour ce qui est de susciter les moyens (3) pour renverser les structures de subversion sociale mises en place par les divers gouvernements révolutionnaires laïcs (4) de gauche comme de droite (5), et leurs législations iniques, et de préparer le plus possible d’ âmes avant la venue de l’Antéchrist qui doit précéder le retour du Fils de l’homme.

 

     Pour notre part - loin de toute agitation, manifestation et insurrection, en plus de nos prières, ne pas oublier ces avertissements prophétiques et de patienter - il convient, en ces jours très dangereux de notre époque, pour assurer notre fidélité et notre obéissance à Dieu de conserver une double attitude : de vigilance et de confirmation, comme l’exhorte le Livre de l’Apocalypse à l’ange de l’Eglise de Sardes (6) dans laquelle nous sommes encore et qui précède celle de Philadelphie : celle de l’amour des frères  précédant, elle-même, l’Eglise de Laodicée et la venue de l’Antéchrist.

 

« Sois vigilant, et confirme tous les restes qui étaient près de mourir » (Apocalypse III, 2)

 

     La France, « fille aînée de l’Eglise », ayant trahi religieusement et politiquement sa vocation, se trouve plongée dans l’impiété et les abominations. Alors, rappelons-nous aussi, à travers la leçon que constitue l’exemple d’Israël, l’œuvre préparatoire que Dieu ordonne aux anges d’accomplir avant que les châtiments de Dieu ne s’abattent sur un peuple, lorsque l’iniquité engendre et fait proliférer ses désordres religieux, politiques et sociaux.

 

« Passe par le milieu de la cité, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (7) sur les fronts des hommes qui gémissent et qui souffrent de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle ». (Ezéchiel IX, 4)

 

« Et je vis un autre ange qui montait de l’orient et portait le signe du Dieu vivant ; et il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels il a été donné de nuire à la terre et à la mer, disant : « Ne nuisez ni à la terre ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons mis le sceau sur le front des serviteurs de notre Dieu ». (Apocalypse VII, 2,3)

 

René Pellegrini

(3) Désormais, rien de positif pour la France et pour le monde avant l'émergence du Grand Monarque - selon le coeur de Dieu - et du Saint Pape annoncés par de nombreuses révélations privées et des saints « Voir : France, souviens-toi ! sur cette Page ». Toute tentative de révolution sera inexorablement récupérée par d'autres révolutionnaires, car il n'y a plus d'autorité légitime en France. Le système gouvernemental issu de la barbarie de 1789 et qui perdure dans ses héritiers depuis cette date, est un gouvernement d'usurpation, illégitime, de fait et non de droit. Mais attention à une possible tentative de fausse restauration monarchique comme cela c’est déjà produit avec Louis XVIII.

(4) Révolutionnaires de gauche comme de droite car tous ces partis politiques, au nom de cette diabolique laïcité républicaine, ont rejeté Dieu des institutions et de la législation française et, par le fait même, sombrent dans le naturalisme qui, sur le plan particulier, prive de la grâce surnaturelle et dont l’aboutissement est la négation de Dieu et de Jésus-Christ et de leurs commandements.

(5) Ce qui les distingue c’est leur manière d’agir : brutale pour les révolutionnaires de gauche (Urss, Chine, Cambodge), plus douce, plus subtile et plus étalée dans le temps pour les révolutionnaires de droite, par de petites et continuelles modifications de textes législatifs conduisant à la suppression de certaines libertés qui préparent, au bout du compte, la dictature et la tyrannie.

(6) Apocalypse III, 2

 

(7) Le Thau est la dernière lettre de l’alphabet hébreu. Elle était en forme de croix. Elle est une figure de la croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués.

 

Mis sur un autre blogue le 25 août 2014

 

René Pellegrini

lundi 12 septembre 2022

Antilibéralisme - 6 : Le libéralisme est un péché - 6


 Pie XII (1876-1958) Pontificat de 1939 a 1958

ANTILIBERALISME - 6

LE LIBERALISME EST UN PECHE – 6

 

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

 

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 2


LE CATHOLIQUE ENTACHE DE LIBERALISME

     Il se reconnaît à ceci : Homme de bien et de pratiques sincèrement religieuses il exhale néanmoins une odeur de libéralisme par tout ce qu’il dit, écrit, ou tient entre ses mains. Il pourrait dire à sa manière, comme Madame de Sévigné : « Je ne suis pas la rose, mais je m’en suis approché et j’ai pris quelque chose de son parfum. »

     Ce brave homme raisonne, parle et agit comme un libéral sans qu’il s’en doute. Son fort c’est la charité, il est la charité même. De quelle horreur il est rempli pour les exagérations de la presse ultramontaine ! Traiter de méchant l’homme qui répand de mauvaises idées, c’est aux yeux de ce singulier théologien pécher contre le Saint-Esprit. Pour lui il n’y a que des égarés. On ne doit ni résister ni combattre ; ce qu’il faut sans cesse s’efforcer de faire c’est d’attirer. Etouffer le mal sous l’abondance du bien, c’est sa formule favorite, lue un jour par hasard dans Balmès, et la seule chose qu’il ait retenue du grand philosophe catalan.

     De l’Evangile, il cite seulement les textes à saveur de sucre et de miel. Les effrayantes invectives contre le pharisaïsme lui font, on le dirait, l’effet de bizarreries et d’excès de langage chez le divin Sauveur. Ce qui ne l’empêche pas de s’en servir fort bien lui-même, et très durement, contre ces agaçants ultramontains qui compromettent chaque jour par leur défaut de mesure la cause d’une religion toute de paix et d’amour.

     Contre eux ce teinté de libéralisme d’ordinaire si doux se montre acerbe et violent.

     Contre eux son zèle est amer, sa polémique est aigre, sa charité agressive. C’est à lui que s’adressait le Père Félix, dans un discours célèbre où à propos des accusations dont l’éminent Louis Veuillot (1) était l’objet, il s’écriait :

« Messieurs, aimons et respectons jusqu’à nos amis. » Mais non, notre homme à teinte libérale n’agit pas de la sorte. Il garde tous les trésors de sa tolérance et de sa charité pour les ennemis jurés de sa foi ! Quoi de plus naturel, le pauvre homme ne veut-il pas les attirer ? En échange, par exemple, il n’a que sarcasmes et cruelle intolérance pour les plus héroïques défenseurs de cette même foi.

     En résumé, ce teinté de libéralisme n’a jamais pu comprendre l’opposition Per Diametrum dont parle saint Ignace dans les Exercices spirituels. Il ne connaît pas d’autre tactique que celle d’attaquer par le flanc, tactique qui, en religion, peut être la plus commode, mais qui n’est point la plus décisive. Il voudrait bien vaincre, mais à la condition de ne pas blesser l’ennemi, de ne lui causer ni mortification, ni ennui. Le seul mot de guerre lui agace les nerfs et il donne toutes ses préférences à la pacifique discussion. Il est pour les cercles libéraux dans lesquels on pérore et on délibère, et non pour les Associations ultramontaines dans lesquelles on dogmatise et on blâme…En un mot, si on reconnaît le libéral exalté et le libéral modéré à leurs fruits, c’est principalement par ses affections que l’homme à teinte libérale se fait reconnaître.

    Ces traits mal profilés, qui ne vont pas jusqu’au dessin, ni même jusqu’au croquis, encore moins jusqu’à un véritable portrait, suffisent cependant à faire discerner promptement les types de la famille libérale à leurs degrés divers.

     Pour résumer en quelques mots le trait le plus caractéristique de leur respective physionomie, nous dirons que :

- le libéral exalté rugit son libéralisme,

- le libéral modéré le pérore, et que

- le pauvre libéral teinté le soupire et le gémit.

     « Tous sont pires » comme disait de ses parents le coquin du conte populaire. Néanmoins il faut reconnaître que :

- le premier (libéral exalté) est souvent paralysé dans son action par sa propre fureur ;

- le troisième de condition hybride (libéral teinté) est par sa nature stérile et infécond, tandis que

- le deuxième (libéral modéré) est le type satanique par excellence. Il est à notre temps la véritable cause des dévastations libérales.

René Pellegrini

(1) Louis Veuillot (1813-1883) - Journaliste et homme de lettres français, Catholique fervent. Défenseur de l’enseignement privé et de l’infaillibilité pontificale.

lundi 5 septembre 2022

Antilibéralisme - 5 : Le libéralisme est un péché - 5


ANTILIBERALISME – 5


LE LIBERALISME EST UN PECHE – 5

« Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de Pâque, beaucoup crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous. » (Saint Jean II,23,24)

« Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui se fait un bras de chair, et dont le cœur se retire du Seigneur » (Jérémie XVII,5)

COMMENT SE DIRIGER AVEC PLUS DE SÛRETE AUJOURD’HUI ? – 1

     Pour le Catholique la réponse n’est pas difficile : il suffit de se laisser instruire par Rome. Plus précisément par le Pape, représentant Notre-Seigneur ici-bas, s’exprimant par son double magistère : Extraordinaire ou Ex cathedra utilisé pour les définitions dogmatiques, et Ordinaire, celui de tous les jours, utilisé par exemple par les Encycliques, Bulles et autres documents par lesquels il enseigne, dirige et avertit l’Eglise, ne pouvant pas réunir à tout instant un Concile dont les décisions, toutefois, n’ont de valeur que parce qu’elles sont validées par le Pape et non pas l’inverse. Mais aussi, par le Magistère Ordinaire Universel des évêques en union avec Rome.

     Si la chose allait de soi jusqu’au Pape Pie XII pour tous les fidèles conscients de l’infaillibilité pontificale sous ces deux modes d’expression, et de l’obéissance qui lui est due selon l’affirmation de Notre Seigneur « Qui vous écoute m’écoute » (1) la question est devenue beaucoup plus délicate depuis le Concile Vatican II et les changements doctrinaux intervenus depuis, entre autres : la liberté religieuse, la réforme liturgique…Si on y ajoute, pour beaucoup de fidèles, l’ignorance historique de l’insidieux et pervers processus révolutionnaire et les tendances modernistes et progressistes à l’œuvre dans le domaine politique et religieux, ceci secondé - par ignorance, crainte (2) ou dissimulation malveillante d’infiltrée - par l’attitude incompréhensible de censure obstinément pratiquée par certains responsables de groupes catholiques Facebook sur des publications propres à mettre en garde et à éclairer aussi bien sur ces processus subversifs que moralement, voire doctrinalement, sans oublier la propagande médiatique, il y a de quoi avoir la conscience brouillée pour bien des fidèles et, sauf grâce spéciale, bien du mal à s’y retrouver ou à se préserver des voies de garage et des chausse-trappes.

     Alors comment faire ? Comment reconnaître qu’un livre, un journal, un blogue, un site Internet, une œuvre ou une personne est libéral(e) ? C’est très important pour pouvoir exercer son propre jugement et éviter de se fourvoyer.

     Un petit livre intitulé « Le libéralisme est un péché » écrit par un prêtre espagnol du XIXe siècle, Don Sarda y Salvany, lu et approuvé par la Sacré Congrégation de l’Index, va nous aider à discerner quelles genres de personnes nous fréquentons ou côtoyons obligatoirement ou occasionnellement, ou de journaux, ouvrages, sites que nous aimons lire, d’œuvres que nous soutenons. En nous rappelons que Bonum est ex intigritate causa et malum quoque defecta, c’est-à-dire : Le bien procède d’une cause dont tous les éléments doivent être bons, le mal se reconnaît à n’importe quel défaut. Le bon, terme de l’appétit pour une chose, se divise en trois catégories : il s’appelle utile en tant que moyen pour parvenir à une fin, honnête en tant que dernier but recherché pour lui-même, et délectable en tant que repos dans ce but atteint.

     Le libéralisme est un péché qui affecte à des degrés divers pratiquement toutes les personnes croyant(e)s ou incroyant(e)s. Il y a grosso modo trois types de libéraux : exaltés, modérés et entachés de libéralisme.

     Pour cette fois nous examinerons le type psychologique du libéral exalté et modéré :

LIBERAL EXALTE

     Le libéral exalté se reconnaît tout d’abord parce qu’il ne cherche ni à nier ni à cacher sa perversité. Il est l’ennemi déclaré du Pape, des prêtres, et de tout ce qui est ecclésiastique ; il suffit qu’une chose soit sacrée pour qu’elle excite son implacable haine.

     Parmi les journaux il recherche les plus incendiaires ; il vote pour les candidats les plus ouvertement impies, et de son funeste système il accepte jusqu’aux conséquences les plus extrêmes.

     Il se fait gloire de vivre en dehors des pratiques religieuses, et à grand peine il les tolère chez sa femme et ses enfants ; il appartient ordinairement aux sociétés secrètes et meurt presque toujours privé des secours de l’Eglise

LE LIBERAL MODERE

     Il est d’ordinaire aussi mauvais que le précédent ; mais il fait grand soin de ne pas le paraître. Les bonnes manières et les convenances sociales sont tout pour lui ; ce point excepté, le reste lui importe peu.

     Incendier un couvent ne lui paraît pas bien ; s’emparer du sol du couvent incendié lui semble beaucoup plus régulier et tolérable.

     Qu’une misérable feuille de mauvais lieu vende ses blasphèmes en prose, vers ou gravure à deux sous l’exemplaire, c’est un excès qu’il prohiberait, et il se plaint même qu’un gouvernement conservateur ne le prohibe pas ; mais, qu’on dise absolument les mêmes choses en style élégant, dans un livre bien imprimé ou dans un drame aux vers sonores, surtout si l’auteur est un académicien ou quelque chose de ce genre, il n’y voit plus d’inconvénient. Au seul nom de club il est pris de sueurs froides et de fièvre : parce que, dit-il, c’est là qu’on séduit les masses et qu’on bouleverse les fondements de l’ordre social ; mais, selon lui, on peut parfaitement consentir à l’ouverture d’athénées libres (3).

     Qui oserait condamner la discussion scientifique de tous les problèmes sociaux ? En effet, une école sans catéchisme est une insulte à la nation catholique qui la paie ; mais une Université catholique, c’est-à-dire une université entièrement soumise au catéchisme, ou plus exactement au critérium de la foi, n’était bonne qu’aux temps de l’Inquisition.

     Le libéral modéré ne déteste pas le Pape ; seulement il blâme certaines prétentions de la Curie romaine et certaines exagérations de l’ultramontanisme qui ne cadrent pas avec les idées du jour.

     Il aime les prêtres surtout ceux qui sont éclairés, c’est-à-dire ceux qui pensent comme lui à la façon moderne : quant aux ‘’fanatiques’’ et aux réactionnaires il les évite ou les plaint.

     Il va à l’Eglise et parfois même s’approche des sacrements ; mais sa maxime est que dans l’Eglise on doit vivre en chrétien, et que hors de l’Eglise, il convient de vivre selon le siècle où l’on est né, sans s’obstiner à ramer contre le courant. Il navigue ainsi entre deux eaux, meurt d’ordinaire avec un prêtre à ses côtés, et sa bibliothèque pleine de livres défendus.

(A suivre…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Saint Luc X,16

(2) Si c’est par crainte, sachez que le temps approche où vous devrez prendre des décisions beaucoup moins faciles que celles consistant à censurer. Réfléchissez bien à ce que vous faîtes car vous n’êtes pas sans savoir que vous privez certains de vos frères et sœurs de connaissances utiles (sociales, morales, doctrinales) qu’ils ignorent sans doute ou dont ils ne mesuraient pas forcément toute la portée.

(3) c’est-à-dire les collèges, les lycées dans lesquels tout est mis en œuvre pour faire oublier Dieu et sa loi car le but des programmes scolaires de l’école laïque des suppôts de l’enfer est surtout de prendre le fils d’un chrétien pour en faire un païen.

« Une fois le système de l’instruction laïque et obligatoire fonctionnant, on laïcisera les écoles communales, au besoin graduellement. Une fois la dernière école libre fermée, on matérialisera l’enseignement dans les écoles de l’Etat restées seules. » (Grand Orient, 1877)

« L’école laïque n’a pas pour but de faire acquérir à l’enfant des connaissances déterminées ; seule la méthode qui sera suivie restera et servira à l’enfant pour lui permettre d’acquérir plus tard une école de parti, enseignant les doctrines conformes à celles du parti démocratique qui est au pouvoir. » (Convent de la Grande Loge, 1911)

 

Pie XI (1857-1939) Pontificat du 6 février 1922 au 10 février 1939

 


 

lundi 25 juillet 2022

Les caractéristiques du Royaume de Dieu


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 11

     En plus des paraboles sur le Royaume de Dieu, l’aspect spirituel et pratique de la royauté de Jésus-Christ est encore souligné par les actes que réclame ce Royaume pour le manifester extérieurement, s’y préparer et y pénétrer.

LES CARACTERISTIQUES DU ROYAUME DE DIEU 

 Ce Royaume s’oppose à Satan, à la puissance des ténèbres, d’après la description évangélique des actes exigés pour se l’approprier, et qui concernent :

* LES HOMMES EN GENERAL :

     - Ils se préparent à y entrer par la pénitence (repentance) comme l’affirme sans ambiguïté l’exhortation de Notre-Seigneur dès le début de son ministère. Appel à la pénitence déjà lancé par la prédication du précurseur, Saint Jean-Baptiste, mais revêtu d’une force et d’une solennité plus importante dans la bouche du Messie Lui-même :

« (…) Jésus commença à prêcher et à dire : « Faites pénitence, car le royaume des cieux approche ». (St Matthieu IV, 17) (1)

     - Ils n’y pénètrent que par la foi et par le baptême. Ce sont ces deux conditions qui, en règle générale, permettent de bénéficier de la Rédemption et du salut. Le baptême tout en étant un rite extérieur, signifie et produit une régénération intérieure. Cette condition d’accès au Royaume de Dieu étant solennellement annoncée par Jésus après sa Résurrection :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». (St Marc XVI, 16) (2)

* CE QU’IL DEMANDE A SES SUJETS :

     a) De renoncer aux richesses et aux biens terrestres comme Notre-Seigneur le laisse clairement entendre :

     - aux foules faisant route avec Lui :

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce point à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple ». (St Luc XIV, 33) (3)

     - et au jeune homme riche qui affirmait avoir observé tous les commandements, en lui soulignant la nécessité du renoncement total : à lui-même, à ses parents, à ses biens personnels, « à tout » pour répondre à l’appel de Dieu « viens, suis-moi » quand il se fait entendre :

« (…) Jésus lui dit : « Une chose encore te manque : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; viens alors, et suis-moi. Mais lui, ces paroles entendues, fut contristé parce qu’il était fort riche. Or Jésus le voyant devenir triste, dit : Que ceux qui auront des richesses entreront difficilement dans le royaume de Dieu ». (St Luc XVIII, 22-24) (4)

     b) De manifester une grande douceur, comme celle de Notre Roi faisant son entrée triomphale dans Jérusalem. Le caractère de douceur et de paix étant souligné par la monture choisie par Jésus pour son entrée dans Jérusalem : l’âne au lieu du fougueux cheval de bataille des conquérants :

« Dîtes à la fille de Sion : Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur une ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug ». (St Matthieu XXI, 5) (5)

     c) D’avoir faim et soif de justice, comme l’exige la charte du Royaume des cieux divulguée par Jésus dans son Sermon sur la montagne. Il doit s’agir d’un désir profond de justice : celle qui harmonise notre volonté à celle de Dieu et qui vise le bien moral et la sainteté :

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ». (St Matthieu V, 6) (6)

     d) De renoncer à eux-mêmes et de porter leur croix, selon l’exhortation de Notre-Seigneur invitant les chrétiens à l’abnégation, lors de la première annonce officielle de sa Passion :

« Il disait encore à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, et porte sa croix chaque jour, et me suive ». (St Luc IX, 23) (7) 

(A suivre… « Lieu d’exercice de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 à 7) Les références bibliques ne sont pas données par le Pape

dimanche 19 juin 2022

Prière du Notre Père : Pater Noster


 PRIÈRE DU NOTRE PÈRE : PATER NOSTER (1

   « Notre Père, qui êtes aux cieux,

    Que votre nom soit sanctifié ;

    Que votre règne arrive ;

    Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

    Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien ;

    Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;

    Et ne nous laissez pas succomber à la tentation ;

    Mais délivrez-nous du mal.

                  Ainsi soit-il. » (St Matthieu VI, 9-13)


(1) Cette prière enseignée par Jésus à ses apôtres comporte sept demandes : Les trois premières sont relatives à Dieu, appelé Père, et demandant, pour ici-bas, la sanctification de son nom, c’est-à-dire que l’honneur lui soit dû en tous lieux, l’extension et la réalisation universelle de son royaume et l’exécution par les hommes de ses commandements comme ils le sont dans le ciel par les anges. Les quatre autres demandes sont relatives aux hommes, à leurs besoins temporels, à nos péchés et la grâce de ne pas succomber à nouveau dans les tentations.

René Pellegrini

mardi 31 mai 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 1 : La pérennité du peuple juif



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 1

 

LA PERENNITE DU PEUPLE JUIF 

 

 « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » 

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)

 

     La TOB ajoute en note : le mot politique se réfère à l’art de mener les affaires publiques. Ces trois traductions concernent le texte de Proverbes XI, 14, écrit dans sa majeure partie, par Salomon, le troisième roi d’Israël. Ce Livre enseigne les meilleures leçons de sagesse pour tous les âges et toutes les situations de la vie (enfance, adulte, conseiller, roi, etc.)

     A la lecture de ces textes inspirés et des variantes de traduction, on constate un point commun pour chaque traducteur : celui de la direction ou de la gouvernance d’un peuple et la conséquence gravissime, pour celui-ci, d’une absence de direction ou de gouvernement « périr, succomber, tomber » Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent.

     Alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu (Mayas, Olmèques, Nabatéens, etc.) en considérant Israël, fort est de constater que ce peuple n’a pas péri, ni ne s’est dissous malgré toutes les vicissitudes subies au cours de son histoire et sa dispersion au sein des nations occidentales et orientales. Il ne s’est assimilé à AUCUN peuple non-juif. Il a toujours constitué, au sein même des Etats-nations ou des royaumes qui le recevaient, un Etat dans l’Etat, obligeant ceux-ci à se défendre et même à sanctionner. Cela fut déjà perceptible pour les plus perspicaces. De nos jours cela est devenu patent. Comment expliquer ce phénomène de permanence pour ce peuple châtié et dispersé par Dieu, pendant près de 20 siècles, suite à son refus du Messie et au déicide ?

     Beaucoup de biblistes répondront qu’il ne pouvait en être autrement puisque Dieu avait promis par ses prophètes, qu’il ramènerait les Juifs sur leur terre, comme l’enseignent certaines prophéties interprétées selon une lecture vétérotestamentaire, littérale et matérialiste, qui oblitère l’accomplissement eschatologique des prophéties sur Israël dans une perspective et une portée essentiellement messianique et céleste, tout en conservant les images terrestres.  

     C’est vrai que des promesses existent dans l’Ancien Testament d’un retour dans la « terre promise » et, dans cette espérance, les Juifs se sont salués disant « l’an prochain à Jérusalem ! » Aujourd’hui, devenue réalité, cette promesse fait dire à beaucoup : non catholiques, catholiques conciliaires, certains traditionalistes, évangéliques, judéo-chrétiens etc., que ce retour des Juifs en Israël signifie « La fin du temps des nations » ou une « preuve irréfutable de la fin des temps. ». Voir ici : http://christestroi.canalblog.com/archives/2020/10/13/38586071.html

     Cette promesse et ce retour, interprétés littéralement, sont-ils suffisants pour expliquer et valider cette pérennité du peuple juif au sein des nations ? Non, me semble-t-il ! En effet, la portée prophétique de cette promesse n’avait pas pour objectif la formation d’un Etat sioniste politique et expansionniste dans la « terre promise » mais elle concernait la conversion dans le seul et unique Israël que constitue l’Israël de Dieu - Israël spirituel de Dieu ou Eglise universelle du Messie - (1d’une partie des Juifs, par la reconnaissance de Jésus-Christ comme leur Rédempteur et Sauveur. Présentement, et très majoritairement, il n’en est pas ainsi, aussi bien pour les Juifs dispersés dans les nations que pour ceux vivant dans l’Etat sioniste de Palestine.

     C’est à cette Terre promise du Nouveau Testament (le ciel) que Saint Paul faisait allusion, sans doute de manière prémonitoire, dans l’Epitre très instructive écrite spécialement aux Hébreux. Elle ne peut être atteinte qu’en entrant dans le corps mystique de Jésus-Christ qu’est l’Eglise universelle, ou Israël spirituel de Dieu. C’est à cette patrie céleste qu’aspiraient les Patriarches (dont les Juifs se réclament) et non à celle d’où ils étaient sortis, ni à la Terre physique dans laquelle se sont fixer les sionistes, et vers laquelle certains Juifs retournent encore.

     Sur tous les continents, la terre matérielle, sera toujours une terre d’exil pour ceux qui ont la foi et se considèrent comme « étrangers et voyageurs sur cette terre. » car leur véritable patrie sera toujours céleste - faisant partie des « choses promises » - en quelque lieu terrestre où ils se trouvent.

« C’est par la foi qu’ils sont tous morts (les patriarches), sans avoir reçu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, confessant qu’ils étaient étrangers  et voyageurs sur cette terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu en vue celle dont ils étaient sorties, ils avaient le temps d’y retourner ; mais ils en désiraient une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler leur Dieu, car il leur a préparé une cité. » (Hébreux XI, 13-16)

     Telle est la vraie ''terre'' des Patriarches, du Juif converti Saint Paul, des vrais convertis juifs et des vrais chrétiens : la ''terre'' céleste du Messie. Telle n’est pas la terre des sionistes, des rabbins antichrists, antichrétiens (2) et de leurs supporters non-juifs laïcs ou religieux qui les confortent dans leur délire. Cette terre d’où, par leur indignité à la conserver en tuant le Messie - le Fils du Propriétaire de cette terre physique - ils furent chassés par un décret divin exécuté par Titus.

     Alors, comment expliquer, ensuite, la non-dissolution de ce peuple parmi les nations et son retour physique en Palestine, cause de bien des drames et d’ignominies dans le monde jusqu’aujourd’hui ? Question très importante pour la vie et la sauvegarde des nations chrétiennes et non juives en général, qui ne peut être écartée d’un revers de main, et surtout pas en faisant l’impasse, quant à la pérennité du peuple juif, sur l’avertissement instructif et inspiré du Livre des Proverbes :

 

« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » (TOB)

 

     Or, bien loin de « périr, succomber ou tomber » ce peuple est visiblement dominateur et aux avant-postes dans tous les secteurs de grande influence sur les gouvernements, l’administration, l’éducation, la santé et l’opinion publique : la finance, la magistrature, l’économie, la presse, le corps médical, les média, l’Université, etc. La Bible, inspirée de Dieu, ne pouvant contenir d’erreur, la question qui se pose, après ce verset 14 des Proverbes, est donc :

« Pendant tous les siècles de leur dispersion depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines, en l’an 70 de notre ère, et bien avant leur retour massif en Israël, à partir de 1948, les Juifs ont-ils toujours eu un gouvernement occulte, un centre de direction, de commandement et une politique pour les maintenir en tant que peuple, en les conseillant sur les comportements et attitudes à adopter parmi les nations, dans les affaires publiques, en utilisant les circonstances offertes ou provoquées selon les opportunités qu’elles permettaient ? »

 

 (A suivre…« Les preuves d’un gouvernement occulte d’Israël »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Galates VI, 16. Dans plusieurs de ses Epîtres Saint Paul distinguera Israël selon la chair (Juifs non convertis) et Israël selon l’Esprit (Juifs convertis et chrétiens).

(2) l’aspiration matérialiste et terrestre des sionistes attestent qu’ils n’en « désirent pas une meilleure, une céleste, comme leurs patriarches : celle qu’ils ont vue et saluée de loin. »

 

Mis sur un autre blogue le 29 septembre 2016

lundi 30 mai 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 4 : Origines des exercices spirituels


LES EXERCICES SPIRITUELS

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 4

 

ORIGINES DES EXERCICES SPIRITUELS

 

     Parler des Exercices Spirituels de Saint Ignace nous ramène au XVIe siècle. En réalité cette pratique qui consiste à s’isoler, à rechercher le calme pour mieux prier et méditer est beaucoup plus ancienne.

     Le Souverain Pontife Pie XI attire notre attention sur l’ancienneté de la pratique des retraites spirituelles en faisant remarquer que Notre-Seigneur Jésus-Christ l’utilisa pour Lui-même, et pour former les prédicateurs de l’Evangile.

     POUR LUI-MÊME :

    - sa retraite à Nazareth pendant ces trente années d’obscurité qui précéderont sa manifestation publique.

     - ses quarante jours dans le désert pour y être tenté par le diable avant de commencer sa prédication.

« Le divin Maître lui-même ne s’est pas contenté des longues années d’obscurité dans la maison de retraite de Nazareth ; avant de se montrer en pleine lumière aux nations et de prêcher ses leçons célestes, il a voulu passer quarante jours suivis dans le désert le plus solitaire. »

« Jésus, plein de l’Esprit-Saint, revint du Jourdain ; et il était conduit par l’Esprit dans le désert pendant quarante jours, et il était tenté par le diable. » (St Luc IV, 1 et 2) (1)

     POUR SES PREDICATEURS :

     - Le silence de la retraite au milieu des fatigues de la prédication évangélique.

« Venez à l’écart en un lieu désert et vous vous reposerez un peu (…) » (St Marc VI, 31)

     - Les dix jours dans le cénacle de Jérusalem, où Jésus voulut voir ses Apôtres et ses disciples travailler à leur perfection, afin de se rendre dignes de recevoir le Saint-Esprit.

« Et lorsqu’ils furent entrés, ils montèrent dans le cénacle (…) Tous ceux-ci persévéraient unanimement dans la prière (…) » (Actes I, 13,17) (2)

     Et le Saint Père d’ajouter :

« Premiers exercices spirituels ! L’Eglise en est sortie ; elle y a puisé sa vigueur et son inépuisable jeunesse ; c’est là, sous le regard et le patronage de la Vierge Marie, mère de Dieu, que se formèrent, avec les Apôtres, ces premiers disciples que nous pouvons appeler justement les précurseurs de l’Action Catholique. »

 

(A suivre… « L’efficacité des Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Texte non cité par le Pape mais suggéré par le contexte. 

 

(2) Dans le texte des Actes des Apôtres, le Pape cite seulement le verset 14.

 

Mis sur un autre blogue le 4 mai 2015

jeudi 26 mai 2022

L'Adultère et la fornication - 5 : La fornication dans les ouvrages profanes - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 5 


LA FORNICATION DANS LES OUVRAGES PROFANES – 1

 

Dictionnaire Larousse (édition 1985)

- Péché de luxure (religion)

Dictionnaire de la langue française Littré (Tome III, colonne 2575, édition 1994) :

- Sens dogmatique :

Le péché de la chair entre deux personnes qui ne sont ni mariées, ni liées par vœu (1).

« Or, en ce temps-là Israël demeurait à Sittim, et le peuple forniqua avec les filles de Moab. » (Nombres XXV, 1)

- Sens figuré :

Exemple : Infidélité d’un particulier délaissant Dieu pour consulter les magiciens, les devins et, aujourd’hui, les boules de cristal, les cartomanciennes et diseuses de bonne aventure :

« Un homme qui ira vers les magiciens et les devins, et forniquera avec eux, je poserai ma face contre lui, et je l’exterminerai du milieu de son peuple. » (Lévitique XX, 6)

Exemple : Infidélité du peuple juif, suivant l’exemple du roi Joram, abandonnant le vrai Dieu pour les dieux étrangers :

« Et de plus il fît même des hauts lieux dans les villes de Juda, et il fit forniquer tous les habitants de Jérusalem, et prévariquer Juda. » (II Paralipomènes XXI, 11) (2)

 

(A suivre… « La fornication en théologie, Somme théologique »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

(1) En dehors du mariage, c’est toujours un péché.

(2) S’appuyant sur la Septante, traduction par saint Jérôme des livres saints des Juifs d’Alexandrie écrits en langue grecque, les Catholiques appellent Paralipomènes (ou livres des choses omises, selon l’étymologie grecque) ce qui est appelé livres des Chroniques dans les Bibles de la mouvance protestante et certaines Bibles catholiques. Ils ne sont pas simplement un supplément aux livres des Rois, mais ils constituent une œuvre indépendante et originale. Ils ont pour but d’exposer dans un point de vue exclusivement religieux, l’histoire du roi David et de ses descendants les rois de Juda, afin de montrer comment la fidélité à Dieu est source de bonheur, alors que l’infidélité et l’idolâtrie causent la ruine des royaumes. Selon le plus grand nombre des interprètes ils auraient été écrits par Esdras, pour l’édification des Juifs, après la captivité babylonienne. 


dimanche 22 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 7 : Versets contredisant un retour en Israël - 1


Amos, prophète d’Israël entre 825-758 avant Jésus-Christ,

sous les règnes d’Ozias (roi de Juda) et de Jéroboam II (roi d’Israël)

 

LE SIONISME – 7

  

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

  

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 7 

 

VERSET CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL - 1

 

     L’Ancien Testament, par la bouche d’Amos, contredit un nouveau retour en Israël.

Amos 9, 14-15

« Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes désertes, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en boiront le vin ; ils feront des jardins, et ils en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur terre, et je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné, dit le Seigneur ton Dieu ».

     S’appuyer sur ce texte pour prouver et justifier la fin du temps des nations ou le retour en Israël est grotesque pour deux raisons :

     1 - Amos prophétise vers le IXe siècle avant Jésus-Christ. Certains détails ce sont réalisés après la captivité de Babylone. Mais, dans ces versets, Dieu est formel « je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné » Or, après son retour de la captivité babylonienne, le peuple d’Israël a de nouveau été dispersé au sein des nations, jusqu’à nos jours, après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 de notre ère. A moins de faire de Dieu un menteur, ce verset détruit l’interprétation littérale des textes bibliques mentionnant un retour des Juifs sur la terre d’Israël après l’accomplissement déjà réalisé de cet oracle depuis plus de 2500 ans. Faire de ce retour en 1948 ou depuis les événements de 1967, le signe de la fin du temps des nations ou un ‘’signe irréfutable’’, par les magouilles de militants politiques occidentaux et les délires eschatologiques d’auxiliaires du sionisme de la Synagogue de Satan déguisés en disciples de Jésus-Christ est, à mon sens, une erreur théologique.

     2 - Cette prophétie fait état d’un « peuple captif » que la miséricorde de Dieu veut ramener sur ses terres. Cette promesse divine trouva son accomplissement littéral par l’Edit de libération des Juifs, promulgué par Cyrus le Perse, en 538 avant notre ère. Or, depuis la nouvelle dispersion du Ier siècle, peut-on parler raisonnablement d’un ‘’peuple captif’’ lorsqu’au sein des nations il a pu circuler selon ses envies ou ses intérêts ? Est-on ‘’Captif’’ lorsque banni d’un pays pour s’être redu insupportable par la pratique de l’usure et autres exactions, on peut s’installer ailleurs ? Vouloir réutiliser cette prophétie est grotesque car bien loin d’être en captivité depuis leur dispersion en 70 de notre ère, ils n’ont cessé d’influencer les empereurs et les rois, et ce sont eux qui dominent sur bien des peuples et les maintiennent en captivité avec l’or accumulé au cours des siècles, par l’usure pratiquée dans les nations auxquels s’ajoutent, de nos jours, les façonneurs d’opinion publique que sont la presse, les media entre leurs mains, les banques dont ils sont les maîtres et l’influence incontestable qu’ils exercent sur les hommes politiques. Beaucoup de peuples souhaiteraient être ‘’captifs’’ de cette façon.

     Dans le dessein de Dieu les prophéties n’ont pas nécessairement vocation à se figer sur un territoire et un peuple donnés, mais elles servent de figure prophétique en vue d’orienter l’esprit vers une perspective plus universelle dans laquelle « Il n’y a plus ni Juif ni Gentil ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni hommes, ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates III, 28). Perspective qui déborde et transforme largement le cadre étroit du territoire d’Israël et de ses conditions sociales et politiques.

     Ce projet divin universel étant mené à son terme en le plaçant sous la conduite du plus grand que Moïse : Jésus, le Messie promis et venu dans la chair (Hébreux III, 1-3). Celui vers qui convergeaient toutes les prophéties et leur accomplissement. Eu égard à l’affirmation de Dieu sur la belle perspective d’avenir montrant Israël rétabli, goûtant les fruits de ses travaux, elle ne peut convenir qu’au gouvernement et au règne éternel du Messie, à l’Israël spirituel, à l’Eglise du Christ et non à un Israël selon la chair, orgueilleux et entêté, agitateur au Proche Orient comme il le fut, et continue de l’être aussi en Occident, par ses sectes et officines révolutionnaires.

     En fait, par ce retour en Israël, ils ont forcé la main de Dieu concernant le décret de de leur dispersion, après l’assassinat de Notre-Seigneur, mettant en évidence une de leurs caractéristiques : leur entêtement « la nuque dure de ce peuple » dont parlait Moïse (Exode XXXII, 9). Cette opiniâtreté encouragée et entretenue chez les Juifs (croyants ou incroyants) par leur soif inextinguible de domination mondiale - pour ce qu’ils appellent le Grand Israël avec pour capitale Jérusalem - fondée sur une interprétation littérale, matérialiste et totalitaire des Ecritures par les rabbins talmudistes et kabbalistes. Revenus en Israël avec la permission de Dieu et toujours incirconcis de cœur, ils n’ont rien à envier aux non-Juifs dans l’étalage de la mondanité et des mauvaises mœurs. Depuis leur retour, par leurs crimes et leurs péchés, ils souillent Jérusalem autant que les nations souillent leurs propres territoires.

     Cet orgueil et entêtement ataviques constamment manifestés par son refus pertinace d’obéir aux sanctions de l’O.N.U et, s’agissant de l’Etat d’Israël, deux poids et deux mesures de la part de ses supplétifs occidentaux : l’absence de toute véritable contrainte internationale à son égard. Attitude d’impunité qui, pour s’attacher à ce qui n’est plus qu’une funeste illusion de l’orgueil, installe dans cette région du monde un climat permanent de guerres, d’attentats et de représailles, avec répercussions dans les autres nations. Malheureusement, tout cela ne doit rien au hasard, mais est voulu par ceux qui, contrairement à Jésus, ont accepté l’offre du démon proposant la domination sur tous les royaumes du monde et leur gloire en Lui disant : « Je vous donnerai toutes ces choses, si vous prosternant, vous m’adorez. » Et Jésus de répondre qui a seul le droit de recevoir une adoration légitime : « Retire-toi, Satan, car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (St Matthieu IV, 8-10)

     L’égarement du peuple juif par les pharisiens va provoquer leur apostasie, par l’assassinat du Messie, et faire de la Synagogue et du kahal (gouvernement occulte juif) les instruments privilégiés du démon et de sa domination sur les hommes. Leur propagande s’efforce de faire coïncider la fin du temps des nations avec le retour en Israël, et de propager cette idée, en milieu chrétien, avec l’aide d’idiots utiles tels que les ‘’chrétiens’’ judaïsés ou sionisés piochés aussi bien dans le catholicisme que dans les autres religions ou sectes. Le signe irréfutable de la fin du temps des nations sera la conversion pour le salut d’un « reste d’Israël » et son entrée dans l’Eglise, aux jours de l’Antéchrist, après s’être rendu compte de sa méprise en l’accueillant comme le Messie, et non ce retour en Palestine de Juifs sionistes belliqueux et toujours autant ennemis du Christ. Prions pour que Dieu, dans sa miséricorde, daigne ouvrir les yeux du cœur de ce peuple, pour notre plus grande joie et pour leur salut éternel.


(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 8 : Versets contredisant un retour en Israël - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 16 août 2017


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...