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samedi 5 novembre 2022

La conjuration antichrétienne- 4 - 1 : Les deux civilisations - 3 - La recherche du bonheur - 2


Vous serez comme des dieux

LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 4 - 1

 

CHAPITRE I

 

LES DEUX CIVILISATIONS – 3

 

LA RECHERCHE DU BONHEUR – 2

 

     L’homme peut se tromper, et de fait il se trompe bien souvent dans la recherche du bonheur, dans le choix de la voie qui doit l’y mener. « Mettre le bonheur où il est, c’est la source de tout bien, dit encore Bossuet ; et la source de tout mal est de le mettre où il ne faut pas (3). » Cela est aussi vrai pour la société que pour l’homme individuel. L’impulsion vers le bonheur vient du Créateur, et Dieu y ajoute la lumière qui en éclaire le chemin, directement par sa grâce, indirectement par les enseignements de son Eglise. Mais il appartient à l’homme, individu ou société, il appartient au libre arbitre de se diriger, d’aller prendre sa #félicité là où il lui plaît de la mettre, dans ce qui est réellement bon, et, au-dessus de toute bonté, dans le Bien absolu, Dieu : ou dans ce qui n’a que les apparences du bien, ou qui n’est qu’un bien relatif.

 

LE MAUVAIS CHOIX

 

     Dès la création du genre humain, l’homme s’est fourvoyé. Au lieu de croire à la parole de Dieu et d’obéir à son commandement, Adam écouta la voix enchanteresse qui lui disait de mettre sa fin en lui-même, dans la satisfaction de sa sensualité, dans les ambitions de son orgueil. « Vous serez comme des dieu» ; « le fruit de l’arbre était bon à manger, beau à voir, et d’un aspect qui excitait le désir ». Ayant ainsi dévié, dès le premier pas, Adam a entrainé sa race dans la fausse direction qu’il venait de prendre. Elle y marcha, elle s’y avança, elle s’y enfonça durant de longs siècles. L’histoire est là pour dire les maux qu’elle rencontra dans ce long égarement. Dieu eut pitié d’elle. Dans son conseil d’infinie miséricorde et d’infinie sagesse, il résolut de remettre l’homme sur la voie du vrai bonheur. Et afin de rendre son intervention plus efficace, il voulut qu’une Personne divine vint sur la terre et montrer le chemin par sa parole, le frayer par son exemple.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(3)  Méditation sur l’Evangile.

 


 


 

vendredi 5 août 2022

Mon Royaume n'est pas de ce monde - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 14

 

MON ROYAUME N’EST PAS DE CE MONDE – 2


     César et Pilate n’ont rien à craindre de la royauté du Christ car elle ne vient pas du peuple. N’étant pas tributaire, pour sa légitimité et la continuité de son exercice, de l’appui de serviteurs ou de forces militaires, elle n’a donc pas besoin de se rebeller, comme le feront les Juifs, contre l’autorité impériale et Ponce Pilate son représentant actuel en Judée.

     Pilate, surpris par un silence de Jésus, Lui dira en soulignant bien son autorité

« Ignores-tu que j’ai le pouvoir de te crucifier et le pouvoir de te délivrer. » (St Jean XIX, 10) Jésus répondra : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » (Verset 11)

     Jésus se servira de cette observation de Pilate pour lui faire remarquer et lui faire prendre conscience, lui qui, malgré tout, s’efforce de le libérer de la vindicte juive, d’où émane, qu’elle est L’ORIGINE de tout pouvoir, même païen comme le sien : « DONNE D’EN HAUT » c’est-à-dire, de Dieu, de Moi qui me livre entre tes mains, et, ainsi, la propre dépendance à Dieu de Pilate, lui qui croit l’avoir reçu de César qui, en l’occurrence, n’est qu’un instrument entre les mains de Dieu. Ces paroles de Jésus posent la question de L’ORIGINE de tout pouvoir et pas celle du désintérêt de Jésus pour les choses civiles.

     C’est bien conscient de l’origine divine des pouvoirs terrestres et des devoirs des chrétiens envers l’Etat et ses représentants, que Saint Paul, en conformité avec I Pierre II, 11-14 pourra dire, alors que Juifs et chrétiens se trouvent, à cette époque, sous la domination des légions romaines et païennes de César :

« Que toute âme soit soumise aux puissances supérieures, car il n’y a pas de puissance qui ne vienne de Dieu ; et celles qui sont ont été établies de Dieu. C’est pourquoi qui résiste à la puissance résiste à l’ordre de Dieu. » (Romains XIII, 1-2) (1)

     Sois sans crainte Pilate, quoiqu’on ait pu te dire sur mon compte, les caractéristiques de ma royauté font qu’elle ne doit rien à l’usurpation, à une quelconque révolte contre l’autorité impériale que tu représentes, ni à la volonté et aux agissements des hommes conformés à l’image d’Adam; mais elle est gouvernée par la Providence de Dieu et réglée selon sa volonté. Les serviteurs de mon royaume ne se conforment qu’à l’image du Nouvel Adam : Jésus-Christ. Voir les caractéristiques de ceux qui sont appelés à habiter ce royaume, sur cette Page à la date du 22 décembre 2020, La Royauté universelle de Jésus-Christ – 11 : Les caractéristiques du Royaume de Dieu.

     N’accorder qu’une dimension intérieure, circonscrite uniquement dans les âmes, à « Mon royaume n’est pas DE ce monde » comme les Témoins de Jéhovah et les nombreuses légions de catholiques libéraux et modernistes curieusement réunis en la circonstance, pour Lui dénier une royauté sur les choses civiles de ce monde serait insérer l’absurde et la contradiction du Saint-Esprit en de nombreux textes de la Sainte Ecriture et, en même temps, insinuer que l’Eglise catholique se serait trompée sur cette question depuis vingt siècles et faire peu de cas de l’infaillibilité du magistère pontifical en la circonstance : doublement absurde !

     A aucun moment Il n’a voulu dire que cette Royauté ne s’exerce pas sur ce monde ou en ce monde. Ce serait stupide et contraire, de surcroît, à l’affirmation de Jésus, à ses apôtres, avant de remonter au ciel et, précisons-le, avant même de revenir, à la fin du monde, pour châtier définitivement les nations rebelles, et dans laquelle Il déclara solennellement :

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » (St Matthieu XXVIII, 18)

     Le constat douloureux que le monde des hommes se soit placé, très majoritairement, sous l’emprise des lois du démon et sous son règne n’enlève rien au fait que tout se meut, dans les événements qui affectent la terre, selon la Providence de Dieu et pour le salut des élus, et que Jésus règne sur ce monde de droit (de nature et de conquête) à moins de mettre les paroles précitées de Notre-Seigneur, qui ne peut mentir, sur le compte de la vantardise.

     Le Pape Pie XI ne fait que confirmer, dans son Encyclique, les paroles de Jésus-Christ et leur interprétation, en qualifiant d’« erreur honteuse de dénier au Christ-Homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient. » Et que dire de cette même puissance en tant que Dieu ?

     On voit bien à qui profite ce crime de la mise à l’écart et du détrônement de Jésus-Christ sur les sociétés humaines, avec l’aide de ceux qui devraient être ses principaux hérauts : les hommes politiques catholiques et les hommes d’Eglise préférant prêcher les droits de l’homme plutôt que ceux de Dieu. HONTE A EUX !!! 

(A suivre…« La royauté du Christ sur les individus »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans le texte.

(1)   Aucune société humaine ne peut subsister sans une autorité. Par ses paroles, Saint Paul ne vise pas à justifier l’usurpateur et le tyran, mais il fonde l’obligation d’obéir sur Dieu. L’autorité humaine, quelle qu’elle soit, ne peut exister que par la volonté de Dieu. Tout pouvoir humain a en Dieu son origine et sa source. Les gouvernants sont serviteurs de Dieu. Les bons, pour favoriser le bien commun temporel, moral et spirituel de leurs administrés ; les mauvais, comme instruments de la justice divine pour châtier, au temps marqué, les nations ayant apostasié ou rebelles à Dieu.

- Ces explications pour les agités et inconscients sur certains forums catholiques qui, sciemment ou par ignorance, excitent à la Révolution en l’absence de toute autorité politique et religieuse LEGITIMES : c’est-à-dire DE DROIT et non de fait. Malgré tout, si nous sommes chrétiens, nous devons obéir à ces pouvoirs de fait, dans la mesure où leurs lois ne nous mettent pas dans la position d’apostasier ou de violer les commandements de Dieu qui sont imprescriptibles, ou de désobéir aux anathèmes portés par l’Eglise dans ses documents émanant du double exercice de son Magistère infaillible : extraordinaire ou ex cathedra très peu utilisé : lors des dogmes ou définitions solennelles ; et ordinaire pontifical (celui que les besoins et les nécessités de l’Eglise exigent sans qu’il soit nécessaire de réunir un Concile, pouvant être utilisé tous les jours que Dieu fait ou lors de problèmes ponctuels, et dans lequel il est tout aussi véridique).  

- En tant que Catholique s’efforçant de marcher, en actes et en paroles, dans les pas du Christ, il m’est impossible de suivre ceux qui poussent à la haine contre les adeptes d’autres religions ou à la Révolution. Dénoncer, mettre en garde contre leurs fausses doctrines ou philosophies, être sans complaisance envers leurs mauvais agissements est une chose, tenir des propos haineux à leur égard en est une autre, et ce n’est pas la manière d’agir de Jésus-Christ, modèle des chrétiens. Cette distinction pour les orfraies et les imbéciles de toutes catégories sociales, politiques et religieuses, aussi haut placés soient-ils, qui s’empressent d’hurler au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie, etc., dès que vous prenez vos distances avec leurs dogmes laïcs ou leurs réinterprétations religieuses qu’ils doivent probablement considérer comme infaillibles, ou le stupide et dissolvant politiquement et religieusement corrects des supplétifs des Big Satrapes of the Sanhedrin. Je laisse ces pratiques aux traîtres à Dieu, à leur patrie, invertébrés et opportunistes sans honneur, corrompus par l’argent, l’ambition et le sexe, et qui, perversion de l’esprit aidant et toute honte bue, paradent en public, se faisant une gloire avec ce qui constitue leur honte : NE LES SUIVEZ PAS ! TENEZ-VOUS EN GARDE CONTRE EUX ! LEUR VOIE EST UNE VOIE DE MALHEUR ET DE PERDITION. Mais, prions Dieu pour que dans sa miséricorde, Il daigne leur accorder une grâce de repentance et de conversion par les mérites infinis de Jésus-Christ et l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie.

- Tenez-vous aussi en garde contre ceux (prêtres ou laïques) qui vous conseillent d’aller voter pour des personnes (quelles qu’elles soient) qui se soumettent au suffrage universel que le Pape Pie IX qualifiait de mensonge universel. En effet, dans ce genre d’élection les dès sont pipés. Seule la méconnaissance de ce qu’est la Révolution, de ses agents et leurs méthodes de subversion, ou l’ignorance peuvent encore illusionner sur le vote dans un pays qui se soumet à cette funeste mascarade dite démocratique dont tous les prétendants, pour postuler, doivent faire allégeance à la démocratie, la laïcité révolutionnaire et les droits de l’homme : la triple imposture…et pas seulement en France.   

Mis sur un autre blogue le 5 septembre 2015  

René Pellegrini

dimanche 1 mai 2022

La gloire du Saint-Esprit - Motif 1 (suite)



TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 2  


LA GLOIRE DU SAINT-ESPRIT - MOTIF 1 (suite)

 

     En est-il de même pour le Saint-Esprit ? Ses œuvres propres ne sont pas sensibles, comme celles du Père et du Fils. La sanctification qu’il opère dans nos âmes, la vie qu’il répand partout échappe à la vue et au toucher. Il ne s’est pas fait chair comme le Fils. Comme lui, il n’a point habité, sous une forme humaine, parmi les enfants d’Adam. Trois fois seulement il s’est montré sous un emblème sensible, mais passager : colombe au Jourdain, nuée lumineuse au Thabor, langues de feu au Cénacle. Afin de le représenter, les arts n’ont pas, comme pour Notre-Seigneur, la faculté de varier leurs tableaux. Deux symboles : voilà tous les moyens plastiques laissés à la piété, pour redire aux yeux son existence et ses bienfaits. (1)

     Aussi qu’elle connaissance a-t-on du Saint-Esprit dans le monde actuel et même parmi les chrétiens ? Où sont les vœux qu’on lui adresse, le culte qu’on lui rend, la confiance et l’amour qu’on lui témoigne, l’expression sérieuse et soutenue du besoin continuel que nous avons de son assistance ? Son nom même, prononcé dans le signe de la croix, éveille-t-il les mêmes sentiments que celui du Père et du Fils ? Il est triste, mais il est vrai de le dire, la troisième personne de la Trinité dans l’ordre nominal, le Saint-Esprit, est aussi la dernière dans la connaissance et dans les hommages de la plupart des chrétiens. Cet oubli profond, tranchons le mot, cette ingratitude générale, est le calvaire du Saint-Esprit.

     Or, si la passion de la seconde Personne de l’adorable Trinité émeut le chrétien jusque dans les profondeurs de son être, comment voir de sang-froid la passion de la troisième ? Pour être moins accessible à nos sens extérieurs, en est-elle moins douloureuse ? N’est-ce pas le même abandon, le même mépris, trop souvent les mêmes blasphèmes ? De la bouche du divin Esprit ne vous semble-t-il pas entendre la plainte qui tombait des lèvres mourantes de l’Homme des douleurs :

« (…) j’ai attendu avec constance quelqu’un qui prit part à ma tristesse, et nul ne l’a fait ; et quelqu’un qui me consolât, et je n’ai trouvé personne. » (Psaumes LXVIII, 21) (2)

     Consoler le Saint-Esprit, ou du moins, comme Simon de Cyrène le fit pour le Verbe incarné, l’aider à porter sa croix : belle mission ! S’il en fut. Mais, pour de faibles créatures, le moyen de l’accomplir ? Employer tout ce qu’elles ont de vie à glorifier cette très adorable et très aimable Personne de l’auguste Trinité. Comment la glorifier ? En changeant, à son égard, l’ignorance et l’oubli en connaissance et en tendre souvenir ; l’ingratitude, en reconnaissance et en amour ; la révolte, en adoration et en dévouement sans bornes. Inutile de le dire, de tout point, une pareille tâche est au-dessus de nos forces. Aussi nous avons bien moins pour but de la remplir que de l’indiquer.

 

(A suivre… « L’avantage du clergé – Motif 2 »…si Dieu veut)

 

(1) L’Eglise a défendu de représenter le Saint-Esprit autrement que sous la forme d’une colombe ou de langues de feu (Bulle Sollicitudinis de Benoît XIV)

(2) Psaumes 69,21 dans les Bibles protestantes (Segond et autres)

 

René Pellegrini


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...