LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 16
LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES FAMILLES OU SOCIETES
DOMESTIQUES
Jésus-Christ est vraiment roi des familles lorsque celles-ci reposent non sur
l’union libre ou concubinage, le Pacs, et toutes les autres insanités que
déversent régulièrement dans la société la législation républicaine en état de
putréfaction morale. Ces pratiques antichrétiennes et déshonorantes votées par
des législateurs paganisés sont encouragées par des hommes politiques, des
religieux et des particuliers dont l’intelligence se complaît dans la
satisfaction des désirs désinvoltes, les plus bas et la violation des lois
divines.
Lois républicaines pestilentielles qui assurent la damnation du plus grand
nombre car elles sont toutes ensembles, une violation éhontée des lois divines,
un retour et une installation dans le paganisme le plus abject, et des péchés
mortels en tant qu’acte soit de fornication, d’adultère ou de sodomie,
vérifiant ces paroles de l’Ecriture :
« En
disant qu’ils sont sages, ils sont devenus fous. » (Romains I, 22).
Lois iniques élaborées en Loge, promotionnées et impulsées dans la société par
une prêtrise laïque judéo-maçonnique et kabbaliste – confortablement installée
dans la République démocratique et révolutionnaire – haïssant l’Eglise
catholique fidèle aux enseignements des Saintes Ecritures et aux traditions
religieuses de ses Pères. Haine de Dieu et de l’Eglise constamment manifestée
par les coups répétés pour détruire sa morale et son ordre social avec l’aide
de ‘’chrétiens’’ félons, mondains, arrivistes ou opportunistes.
Mais royauté du Christ sur les familles qui concerne les époux, les parents et les enfants.
Royauté lorsque dans le mariage elles prennent pour fondement de leur union
conjugale :
La
sainteté du mariage chrétien dans lequel :
* Les époux gardent inviolable la chasteté de leur
mariage, avec le respect dû à ce qui est sacré comme l’enseignent les
exhortations pressantes de :
SAINT
PAUL car le divorce était une pratique fréquente chez les
Juifs.
« Que le mariage soit honoré en toutes choses, et le lit nuptial sans souillure ;
car les fornicateurs et les adultères, Dieu les jugera. » (Hébreux XIII, 4) (2)
En France, qui depuis longtemps piétine les lois divines, nous devons, comme
par hasard, cette loi inique, du 27 juillet 1884, à un Juif du nom d’Alfred
Naquet (1834-1916)
PIE
XI reprenant le sixième commandement de Dieu de l’Ancient
Testament et le Sermon sur la Montagne de Jésus-Christ, dans sa Lettre
Encyclique « Casti Connubii » du 31 décembre 1930, sur le mariage
chrétien.
« Tu ne commettras
pas d’adultère » (Exode XX, 14)
« Mais moi je vous dis que quiconque aura regardé une femme
pour la convoiter, a déjà commis l’adultère dans son cœur. » (St Matthieu V, 28)
Dans ce Sermon, Jésus perfectionne l’interdiction du Décalogue en l’étendant
jusqu’au regard volontairement coupable, appelé par Saint Jean « Concupiscence de la chair. » (I Jean II, 16)
Inutile de dire que si mon lecteur se trouve dans cet état de déliquescence
morale, il devrait, sans attendre, demander pardon à Dieu pour ses
prévarications et ses iniquités. Mais, cette demande de pardon, faite
directement à Dieu, ne dispense pas d’aller se confesser auprès d’un prêtre –
en laissant choir le frein de l’orgueil et de la honte qui vous retient
maintenant, mais ne vous retenait pas pour pécher – afin de recevoir
l’absolution de vos péchés et accomplir la pénitence réparatrice que le prêtre
vous conseillera.
De Dieu, on ne se moque pas impunément. Si, pour l’homme appelé à la vie et
choisissant la damnation éternelle, le châtiment n’intervient pas en cette
courte vie, il s’accomplira dans l’autre pour l’éternité, sans rémission
possible.
Quant aux nations qui méprisent les lois divines, comme elles n’ont pas la vie
éternelle, c’est dans le cours du temps qu’elles reçoivent le salaire de leurs
iniquités. La France en a déjà fait plusieurs fois l’expérience, sans
changement et conversion de sa part. Mais, se montrant toujours plus méprisante
à l’égard de Dieu et de ses lois, il lui faudra encore comprendre dans le sang
et la douleur le prix de ses forfaitures…avant, comme Saul de Tarse (Saint
Paul) sur le chemin de Damas, de se repentir et d’implorer le pardon de Dieu
comme le prophétisait Saint Pie X.
* La
paternité terrestre, l’autorité parentale se manifeste dans ses obligations
éducatives, comme celle de tout groupe social (famille, tribu, race) est
l’expression de la paternité divine à laquelle elle emprunte son origine et son
nom.
« C’est pour cela que je fléchis les genoux devant le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de qui
toute paternité tire son nom au
ciel et sur la terre. » (Ephésiens III, 14-15) (3)
Dans le The Greek New Testament (Grec du Nouveau Testament) nous avons pour le
mot Père : patera (patera) et pour le mot Paternité : patrιά (patria). Le mot grec patera joue avec
patria. Bien que « patria » ne désigne jamais la paternité, mais
signifie la famille au sens large, la race, la tribu. J’ai conservé la
traduction « paternité » de la Vulgate car il est beaucoup plus
concret pour désigner tout groupe social sur la terre (famille, tribu, race,
peuple) ou au ciel (anges) dont l’origine remonte à Dieu, Père suprême.
* Les enfants se tenant, par un commandement de
Dieu, dans la soumission qu’ils doivent à leurs parents et prenant pour modèle
d’obéissance de l’Enfant Jésus, l’atmosphère familiale est comme baignée du
parfum de sainteté de la Famille de Nazareth.
« Ecoute, mon fils, la discipline de ton
père, et ne rejette pas la loi de ta mère »
(Proverbes I, 8)
« Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur ; car cela est juste. » (Ephésiens VI, 1)
« Il (Jésus
enfant) descendit ensuite avec eux et vint à Nazareth ; et il leur était soumis(…) St Luc II, 51) (4)
Ainsi, c’est un devoir rigoureux pour les enfants de consulter leurs parents,
dans leurs choix où dans leurs engagements, d’écouter leurs remontrances et d’y
obéir autant que la raison le permet, car l’honneur que l’on doit à ses
parents, qui relève de la piété filiale, est un commandement exprès de Dieu, le
quatrième, avec une promesse.
« Honore ton père et ta mère, afin que tu sois d’une longue vie sur la terre que le
Seigneur ton Dieu te donnera. » (Exode
XX, 12) (5)
Saint Grégoire de Nysse enseigne que l’obéissance est la voie de la perfection.
Dans de prochains articles, lorsqu’on abordera les bienfaits de la Royauté du
Christ, on examinera les devoirs selon les états de vie de chacun.
(A suivre… « La
royauté du Christ sur les sociétés civiles – 1 »…si Dieu veut)
René
Pellegrini
(1)
Afin d’assurer la virginité de la Sainte Vierge promise à être la mère du
Rédempteur par la vertu du Saint-Esprit, Dieu choisit Saint Joseph pour assurer
ce merveilleux dessein. Abraham crut à la parole de Dieu lui promettant un fils
contre les lois ordinaires de la nature. Il crut que Dieu pouvait vaincre la
nature. De même, Saint Joseph crut à la parole de Dieu lui ordonnant d’avoir une
épouse pleine de grâces et de vertus. A la différence d’Abraham, avec la grâce
de Dieu, il vainquit lui-même la nature triomphant des lois de la vie. C’est
pourquoi Dieu l’a fait plus grand qu’Abraham qui fut le patriarche des croyants
avant Notre-Seigneur ; Saint Joseph est le patriarche de tous ceux qui ont
cru et qui croiront en son Fils adoptif.
(2, 4, 5)
Ces textes bibliques ne sont pas cités par le Pape. Je les cite pour appuyer
ses commentaires.
(3)
Texte biblique donné par le Pape.
Mis sur un
autre blogue le 23 janvier 2016 23/01/2016