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dimanche 11 décembre 2022

Ô Bonne Mère, je vous supplie


 

Ô BONNE MERE, JE VOUS SUPPLIE

     Ô Bonne Mère, je Vous en supplie par cet Amour dont Vous chérissez votre Fils, de même que vraiment Vous l'aimez et que Vous voulez qu'il soit aimé, accordez que moi aussi vraiment je L'aime.

     Ainsi, je Vous le demande : que s'accomplisse réellement ce qui est de Votre volonté.

     Pourquoi donc ne se ferait pas, à cause de mes péchés, ce qui est cependant en Votre pouvoir ? Ami des hommes, et qui avez pitié d'eux, Vous avez pu aimer, et jusqu'à la mort, vos coupables, et Vous pourriez, à qui vous le demande, refuser l'amour pour Vous et pour votre Mère ?

     Ô Mère de Celui qui nous aime, qui avez mérité de Le porter dans Votre sein et de l'allaiter à Vos mamelles, ne pourrez-Vous pas, ou ne voudrez-Vous point, accorder à qui vous le demande l'amour pour Lui et pour Vous ?

     Que mon esprit, comme Vous en êtes digne, Vous vénère ; que mon cœur, comme il est juste, Vous aime ; que mon âme, comme il lui est avantageux, Vous chérisse ; que ma chair, comme elle le doit, Vous serve ; qu'à cela se consume ma vie, afin que tout mon être Vous chante pendant l'éternité.

     Béni soit le Seigneur éternellement. Ainsi soit-il ! 

Saint Anselme de Canterbury (1033-1109) 

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-chretiens-et-les-manifestations.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-propheties-sur-la-france-2.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/antechrist-1-caracteristiques-de.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-2-les.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/ave-maria-entends-nos-prieres.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-marque-de-lesprit-revolutionnaire-et.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-gloire-du-saint-esprit-motif-1-suite.html

 

samedi 8 octobre 2022

Imitation de Jésus-Christ - 1 : Il faut imiter Jésus-Christ, et mépriser toutes les vanités du monde - 1

 

IMITATION DE JESUS-CHRIST – 1

 

     Un AVIS, utile à méditer pour entrer dans la vie intérieure. Ces avis, extraits du livre « l’Imitation de Jésus-Christ » par Thomas A Kempis.  


LIVRE I-1


     IL FAUT IMITER JESUS-CHRIST, ET MEPRISER TOUTES LES VANITES DU MONDE.

AVIS 1 : Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, dit le Seigneur. 

     Ce sont les paroles de Jésus-Christ, par lesquelles il nous exhorte à imiter sa conduite et sa vie, si nous voulons être vraiment éclairés et délivrés de tout aveuglement du cœur. 

     Que notre principale étude soit donc de méditer la vie de Jésus-Christ.

 

René Pellegrini

mardi 7 juin 2022

Regardez l'étoile, invoquez Marie


REGARDEZ L’ETOILE, INVOQUEZ MARIE


Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l’étoile, invoquez Marie.

Si vous êtes ballottés sur les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la calomnie, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie.

Si la colère, l’avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie.

Dans le péril, l’angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie.

Que son nom ne quitte ni vos lèvres ni vos cœurs !

Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple.

En la suivant, vous ne vous égarerez pas.

En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir.

En pensant à elle, vous éviterez toute erreur.

Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; sous sa conduite vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but.

Ainsi soit-il



Prière de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)

 

René Pellegrini

 


dimanche 29 mai 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 3 : Qu'attendre des Exercices spirituels ?



 LES EXERCICES SPIRITUELS

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 3

 

QU’ATTENDRE DES EXERCICES SPIRITUELS ?

 

     Qui sait si Dieu, justement, ne nous attend pas dans le calme de cette retraite pour nous aider, après beaucoup de légèreté et d’illusions, à prendre enfin conscience de ce qu’est réellement le péché, son extrême gravité et, ce faisant, ne nous incite à remettre notre vie en ordre et à nous retirer de cette fausse sécurité qui consiste à se tranquilliser en croyant toujours bénéficier de la bienveillance divine, simplement parce qu’on croit en Lui et qu’on est bien décidé à Lui consacrer un peu plus de temps, lorsque nous aurons complètement réglé certains problèmes temporels qui nous préoccupent actuellement ?

     Temporisation qui manifeste une grande irrévérence, car nous pensons ainsi qu’il y a dans l’immédiat des choses plus importantes que Dieu et la remise en ordre de notre vie : qu’IL peut bien attendre !!!

     Sécurité terriblement trompeuse, car savons-nous si demain nous serons encore vivants ? Que l’avertissement de Jésus à cet homme satisfait de lui-même, faisant des projets d’avenir, nous fasse sérieusement réfléchir :

« Mais Dieu lui dit : Insensécette nuit-même on te redemandera ton âme ; et ce que tu as amassé, à qui sera-t-il ? » (St Luc XII, 20)

* Quelle joie ! Si atterré par la vision de la masse de nos péchés, le désordre de notre vie, la claire compréhension des graves offenses perpétrées contre la majesté divine, nous réalisons enfin que tous ces crimes, sans la bonté et la patience infinies de Dieu, nous auraient mérité la damnation éternelle. Oui ! Quelle joie, si des larmes de repentir inondent notre visage, de douces larmes de regret et d’amour pour Celui qui nous aura attendu jusqu’à cette heure pour que, enfin revenu de nos égarements, nous retournions à Lui, et, comme le fils prodigue « rentrant en lui-même » nous nous jetions dans ses ‘’bras’’ avec ces simples mots : « Pardon ! Mon Dieu. »

« (…) Rentrant alors en lui-même il dit (…) Mon père, j’ai péché contre le ciel et à vos yeux (…) Mais le père dit à ses serviteurs (…) mon fils que voici était mort, et il revit ; il était perdu, et il est retrouvé. » (St Luc XV, 11-24)

* Quel bonheur ! Si confondu et pressé par l’amour de Dieu et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, notre cœur touché par la grâce, débordant d’amour et de reconnaissance pour Celui qui accepta si généreusement de se livrer à la souffrance et à la mort pour racheter toutes nos iniquités, nous arrivions à la conclusion que désormais, il ne nous est plus possible, devant la manifestation d’un si grand amour, de vivre le reste de notre existence autrement qu’en ayant les mêmes sentiments qui animaient Saint Paul, et si nous pouvions reprendre à notre compte et avec sincérité ces sublimes paroles de l’apôtre.

« Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Galates II, 20)

 

(A suivre…« Origines des Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

samedi 28 mai 2022

La persévérance dans la prière


Jésus guérissant l'aveugle

 

LA PERSEVERANCE DANS LA PRIERE

 

« Jésus, Fils de David, ayez pitié de moi ! » (Saint Luc XVIII, 38)

     Frappé de ces cris répétés, le Sauveur s’arrêta, et ordonna qu’on lui amène l’aveugle. Pourquoi, ô Dieu de clémence, l’avez-vous laissé crier si longtemps ?

     Le but principal de Jésus était de nous instruire, et de nous apprendre à ne pas perdre confiance. La persévérance obtient ce que l’amitié seule n’obtiendrait pas.

     Si l’eau vient à bout de la dureté de la pierre, comment la prière, flèche véritable dirigée contre le cœur si tendre de Dieu, ne finirait-elle pas par le pénétrer et l’ouvrir ?

     Gravez bien ceci dans votre mémoire, mes frères : la persévérance dans la prière est le grand secret de toucher la miséricorde divine.

     Priez donc avec instance ; frappez à coups redoublés à la porte de cette miséricorde ? Et ne doutez pas qu’elle ne s’ouvre à vos désirs.

 

(Vénérable Père Louis de Grenade)

 

René Pellegrini


 

mardi 24 mai 2022

Comment il faut invoquer et bénir Dieu dans l'affliction



 COMMENT IL FAUT INVOQUER ET BENIR DIEU DANS L’AFFLICTION


     Que votre nom soit béni à jamais, Seigneur, qui avez voulu m’éprouver par cette peine et cette tentation.

     Puisque je ne saurais l’éviter, qu’ai-je à faire que de me réfugier vers vous, pour que vous me secouriez, et qu’elle me devienne utile ?

     Seigneur, voilà que je suis dans la tribulation ; mon cœur malade est tourmenté par la passion qui le presse.

     Et maintenant que dirais-je ? O Père plein de tendresse ! Les angoisses m’ont environné. Délivrez-moi de cette heure.

     Mais cette heure est venue pour que vous fassiez éclater votre gloire, en me délivrant après m’avoir humilié profondément.

     Daignez, Seigneur, me secourir ; car, pauvre créature que je suis, que puis-je faire, et où irais-je sans vous ?

     Seigneur, donnez-moi la patience encore cette fois.

     Soutenez-moi, mon Dieu, et je ne craindrai point, quelque pesante que soit cette épreuve.

     Et maintenant que dirai-je encore ? Seigneur, que votre volonté se fasse. J’ai bien mérité de sentir le poids de la tribulation.

     Il faut donc que je le supporte : faites, mon Dieu, que ce soit avec patience, jusqu’à ce que la tempête passe, et que le calme revienne.

     Votre main toute puissante peut éloigner de moi cette tentation et en modérer la violence, afin que je ne succombe pas entièrement, comme vous l’avez déjà tant de fois fait pour moi, ô mon Dieu, ma miséricorde !

     Et autant ce changement m’est difficile, autant il vous l’est peu : c’est l’œuvre de la droite du Très-Haut.

 

(Imitation de Jésus-Christ, Livre III - 29)

 

René Pellegrini

mardi 17 mai 2022

Ô Mère de mon Dieu !


Ô MERE DE MON DIEU !

     Ô Mère de mon Dieu ! Quelle gloire est la Vôtre !

     Vous avez conçu, dans votre sein virginal, l'Auteur même de la vie ;

     Vous avez pressé contre votre Cœur et couvert de vos maternels Embrassements, Votre bien-aimé Jésus ; quoique votre Créateur et votre Maître, Vous l'avez vu petit Enfant s'attacher à Vous, essayer à vos côtés Ses premiers pas et inonder Votre âme d'une ineffable jouissance.

     Ô heureux enfantement ! Vous faites tressaillir d'allégresse les anges, Vous êtes l'attente de tous les saints.

     Enveloppé dans une même réprobation, le genre humain tout entier avait besoin de Vous pour être déchargé du poids de cet anathème.

La Vierge et l'Enfant entre Saint Jérôme et Saint Zénobe

 

samedi 14 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 5 : Autres versets bibliques et interprétations : Isaïe et Zacharie



 LE SIONISME - 5

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 5

 

Autres versets bibliques et interprétation : Isaïe et Zacharie

  

ISAÏE LXVI, 8 (De LVIII, 1 à LXVI, 24) :

     Ces versets évoquent la splendeur du peuple de Dieu aux jours messianiques et dans le ciel :

« Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? La terre produit-elle son fruit en un seul jour, un peuple est-il engendré en même temps ? Car Sion, à peine en travail, a enfanté tous ses fils ».

« Les enfants de la stérilité diront à tes oreilles : l’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place pour que j’y habite. Et tu diras dans ton cœur : Qui me les a engendré ? Car j’étais stérile et je n’enfantais point, j’étais exilée et captive. Et qui les a nourris ? Car j’étais seule et abandonnée ; et ceux-ci, où étaient-ils ? ». (XLIX, 20-21)

     1er constat : Ce verset met en évidence une ignorance, celle du comment « ses fils ont été enfantés », puisqu’Israël « était captive et  séparée » de son divin Epoux.

 « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes pas ; chante des cantiques de louanges, et pousse des cris de joie, toi qui n’avais pas d’enfants, car la délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari, dit le Seigneur, élargis l’espace de ta tente (…) tu t’étendras à droite et à gauche ; ta postérité aura les nations pour héritage (…) » (Isaïe LIV, 1 et ss)

     2e constat : Ces versets mettent en évidence deux faits :

     - que les limites frontalières et géographiques d’Israël son trop étroites pour accueillir « les enfants de celle qui était stérile, la délaissée » et,

     - que les « enfants de la délaissée » sont « plus nombreux que celle qui avait un mari ». Cette délaissée, c’est celle qui n’était pas le peuple de l’Alliance initiale de Dieu. C’est l’annonce prophétique de la Nouvelle Sion qu’est l’Eglise, et non celle des sionistes ennemis de cette Eglise et de Jésus-Christ comme leurs pères spirituels les pharisiens.

« Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, et pour convertir les restes d’Israël ; je t’ai établi pour être la lumière des nations, et mon salut jusqu’à l’extrémité de la terre (…) ». (Isaïe XLIX, 6 et ss)

     La portée de ces différents textes d’Ezéchiel s’éclaire en lisant Isaïe XLIX, 20-21 et LIV, 1 et ss). Ce langage interrogatif et de surprise « un peuple est-il engendré en même temps ? » concernant les enfants innombrables de ce peuple méconnu du prophète qui rendent désormais « trop étroit » l’espace géographique de Jacob, ce sont les païens convertis par la « lumière des nations » (verset XLIX, 6) le serviteur de Yahvé, Jésus-Christ. Ce qui nous amène aux temps glorieux du Messie et de l’économie de la grâce. La visée prophétique va donc bien au-delà du retour des Juifs sur la terre physique d’Israël, car elle trouve son véritable accomplissement dans l’universalité de l’Eglise de Jésus-Christ : la Nouvelle Sion composée de Juifs convertis, et de non-Juifs devenus chrétiens : Le vrai Israël de Dieu.

ZACHARIE XII, 3, 8-9

     Ce chapitre concerne les jugements de Dieu sur les peuples et les bénédictions de l’ère messianique, la conversion et la sanctification des Juifs. Il n’a pas de rapport avec le retour organisé des Juifs en Palestine, avec la permission de Dieu, pour qu’ils puissent assister à l’effondrement de leur plan diabolique ourdi contre les peuples en général, et le christianisme en particulier, par leurs rabbins imprégnés de Talmud et de Kabbale, et pour qu’un ‘’reste’’ d’Israël puisse se convertir à Celui que leurs pères firent crucifier, en demandant que Son sang retombe sur eux-mêmes et sur leurs enfants (St Matthieu XXVII, 25).

« En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui la soulèveront seront meurtris, et tous les royaumes s’assembleront contre elle ».

« En ce jour-là, le Seigneur protégera la habitants de Jérusalem ; et le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la maison de David sera comme une maison de Dieu, comme un ange du Seigneur devant eux. En ce jour-là, je chercherai à écraser toutes les nations qui viendront contre Jérusalem ».     

     Tout en conservant l’imagerie géographique et la référence dynastique traditionnelles (Israël, Jérusalem, maison de David) c’est contre l’Israël de Dieu, comme l’appelle Saint Paul, ayant atteint sa perfection et sa plénitude dans l’Eglise de Jésus-Christ composée de Juifs convertis et de chrétiens, que l’assaut qui prélude à la fin des temps est livré, comme le montre le contexte général du Livre de Zacharie.

     Tout le livre de Zacharie est messianique. Il se rapporte directement à la personne et à l’œuvre du Christ. Les principaux passages qui les illustrent sont : germe (III, 8) ; le Messie est roi et prêtre (VI,13) ; annonce d’un triomphe modeste à Jérusalem (IX, 9-10, voir St Matthieu XX1, 4) ; il sera trahi par l’un des siens (XI, 12-13, voir St Matthieu XXVII, 9) ; transpercé par la lance (XII, 10 et ss, voir St Jean XIX, 37) ; abandonné par ses apôtres (XIII, 7, voir St Matthieu XXVI, 31)

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 6 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 - Le percement du côté de Jésus-Christ par le centurion romain Longin ou Longinus (nom latin). C’est lui voyant comment Jésus avait expiré s’écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » (St Marc XV,39). Dans sa carrière militaire, il en avait vu des crucifixions et il savait que les crucifiés n’expiraient pas en poussant « un grand cri » (St Matthieu XXVII,50). Après sa conversion et avoir confessé sa foi en Jésus-Christ, il consomma son martyr en mourant décapité par le glaive : le sort réservé aux citoyens romains.

 

Prière de Saint François-Xavier



 PRIÈRE DE SAINT FRANCOIS-XAVIER 

 

    Mon Dieu, je vous aime ! 

 Ce n’est pas pour le ciel que je vous aime,

Ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,

Vous les punissez du feu éternel.

A la croix, mon Jésus,

Vous m’avez pressé sur votre cœur.

Vous avez enduré les clous, le coup de lance,

Le comble de la honte,

Des douleurs sans nombre,

La sueur et l’angoisse,

La mort…..tout cela pour moi,

A ma place, pour mes péchés.

Alors, ô Jésus très aimant,

Pourquoi donc ne pas vous aimer

D’un amour désintéressé,

Oubliant le ciel et l’enfer,

Non pour être récompensé,

Mais simplement comme vous m’avez aimé ?

C’est ainsi que je vous aime,

Ainsi que je vous aimerai :

Uniquement parce que vous êtes mon Roi,

Uniquement parce que vous êtes mon Dieu.

 

 René Pellegrini

Principe et fondement


 Intérieur de l'Eglise Saint Ignace de Loyola à Rome

 

PRINCIPE ET FONDEMENT

 

     L’homme est créé pour aimer, louer et servir Dieu, Notre-Seigneur et, par ce moyen, sauver son âme.

     Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l’homme et pour l’aider dans la poursuite de la fin (1) que Dieu lui a marquée en le créant. D’où il suit qu’il doit en faire usage autant qu’elles le conduisent vers sa fin et qu’il doit s’en dégager autant qu’elles l’en détournent.

     Pour cela, il est nécessaire de nous rendre indifférents à l’égard de tous les objets créés, en tout ce qui est laissé au choix de notre libre arbitre et ne lui est pas défendu ; en sorte que, de notre côté, nous ne voulions pas plus la santé que la maladie, les richesses que la pauvreté, l’honneur que le mépris, une longue vie qu’une courte, et ainsi de tout le reste, désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous sommes créés.

 

 (Extrait des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola)

 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous.

 

(1) La fin étant le bien infini et éternel de la vision béatifique et de toutes les choses qu’elle offre, car comme le dit l’apôtre saint Paul « Ce que l’œil n’a point vu, ce que l’oreille n’a point entendu, ce qui n’est point monté dans le cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (I Corinthiens II, 9). Il y a pourtant des choses admirables à voir et à entendre, sur cette terre, mais elles ne sont rien à côté de ce que Dieu réserve à ceux qui lui sont fidèles. Toutes les choses ici-bas, lorsqu'elles s’opposent aux enseignements et aux commandements de Dieu, de Notre-Seigneur et de l’Eglise, ne favorisent pas cette finalité mais en détournent pour notre malheur éternel. Il faut donc s’examiner très sérieusement et voir si nos œuvres journalières sont orientées vers l’amour, l’honneur et le service de Dieu ou si elles sont indifférentes, hostiles ou opposées à son égard.

 

René Pellegrini

 

 

vendredi 6 mai 2022

Les noms de l'Antéchrist



 ANTECHRIST - 2

 

LES NOMS DE L’ANTECHRIST

 

     Dans le Nouveau Testament, l’Antéchrist est déjà suggéré par l’Epître de Saint Paul aux Thessaloniciens qui utilise certains mots différents pour le mentionner :

- le fils de perdition

- l’homme de péché, l’impie.

     Dans cette lettre Saint Paul rassure les chrétiens de Thessalonique troublés par des prophéties, des paroles, des lettres présentées comme venant de l’Apôtre concernant le proche retour du Christ. Saint Paul leur demande de conserver leur bon sens, car deux faits précurseurs devront être accomplis auparavant :

« Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péché, le fils de la perdition (…) Et alors se manifestera cet impie, que le Seigneur tuera par le souffle de sa bouche, et qu’il détruira par l’éclat de son avènement. » (II Thessaloniciens II, 3-8)

1 - L’apostasie, pas n’importe laquelle, l’apostasie par excellence manifestée selon l’article grec (l’) c’est-à-dire l’apostasie religieuse d’un grand nombre de chrétiens qui se sépareront de Jésus-Christ. N’oublions jamais que Jésus a affirmé « Entrez par la porte étroite (…) étroite est la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et qu’il y en a peu qui la trouve ». (St Matthieu VII, 13-14) François, et ses prédécesseurs, font tout ce qu’il faut pour élargir la porte et la voie mettant en grave danger les Catholiques.

2 - La révélation ou la parution de l’homme de péché.

     Tels sont les noms que le Nouveau Testament attribue à l’Antéchrist et qui permettent de mettre en évidence sa personnalité de grand pécheur devant Dieu. Ces noms mettent en exergue son impiété, et font de lui un exemple, un propagandiste de blasphèmes et de vices de toute nature avec comme corollaire final, la perdition ou damnation éternelle. Au passage, ils nous indiquent quel esprit habite et anime réellement ceux qui, dans notre entourage ou chez ceux qui pérorent sur les estrades dans les rassemblements politiques ou ailleurs, donnent l’exemple d’une vie d’impiété et de péché avec son sinistre aboutissement la damnation, sauf à se convertir.

     Personnalité de l’Antéchrist en opposition totale avec celle du Christ donnant l’exemple du respect de Dieu, encourageant et favorisant la pratique de la piété et de toutes les vertus morales, sociales, théologales et religieuses avec comme corollaire final la vie éternelle. Ces vertus que s’efforcent d’imiter ceux qui se font violence pour suivre ses traces, avec l’aide de la grâce et de la prière.

FILS DE PERDITION

     Il s’agit d’un hébraïsme signifiant celui qui s’est perdu et voué à la ruine, ce qui est la conséquence nécessaire du pécheur impénitent : le damné par antonomase (Voir St Jean XVII, 12 où Judas reçoit ce même nom)

« Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en votre nom. Ceux que vous m’avez donnés, je les ai gardés, et aucun d’eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de perdition, afin que l’Ecriture fut accomplie ».

     Paroles à Dieu le Père prononcées par Jésus-Christ pour que ses disciples gardent l’unité parfaite d’esprit, de cœur, de foi et d’amour, et la douleur de ne pas avoir pu garder, dans cette unité, le traître Judas qualifié de « fils de perdition » et prophétisé dans l’Ecriture.

HOMME DE PECHE OU HOMME D’OPPOSITION A LA LOI

     Ce nom « homme de péché » peut s’entendre de deux manières :

- l’homme de péché si on s’appuie sur le texte de la Septante (1) ou

- l’homme d’opposition à la loi si on s’appuie sur le texte grec

     Pour un Catholique, c’est la Septante qui est recommandée (Concile de Trente). Quoi qu’il en soit, ces deux traductions mettent en évidence la désobéissance aux lois de Dieu sous l’aspect « péché » ou « opposition à la loi divine » et présentent l’Antéchrist comme l’incarnation même du péché, organe et promoteur de tout mal moral avec ses conséquences dans les diverses activités de l’ordre temporel.

     Sur le plan religieux, par le biais du faux œcuménisme (2) destructeur de la foi véritable et l’apostasie insidieuse qu’il génère, se prépare l’avènement de l’Antéchrist. Ce « fils de perdition » qui finira, Rome ayant perdu la foi, d’y faire son siège (Message de la Salette, en 1846) lors de sa prise de pouvoir pendant la septième période de l’Eglise appelée dans l’Apocalypse : Eglise de Laodicée (III, 14). Nous n’en sommes pas encore là, même si certains le pensent et l’écrivent.

     Ne vous laissez pas impressionner par le festival de déclarations annonçant, sur Internet, la venue de l’Antéchrist en 2017 (3) - ce qui ne veut pas dire que de très graves événements ne puissent survenir cette année ou après - car ces annonces évacuent deux événements :

- l’un, en cours mais pas encore terminé, celui de la cinquième période de l’Eglise, celle de l’Eglise de Sardes (III, 1) dans laquelle nous sommes actuellement, mais qui touche à sa fin, et

- l’autre, pas encore arrivé, celui de l’Eglise de Philadelphie (III, 7). Le mot Philadelphie selon son étymologie grecque Philadelphia signifie : Eglise de l’amour des frères. Cette période de l’Eglise, la sixième, durera peu de temps. C’est pendant cette courte période qu’aura lieu la restauration de l’Eglise pour la préparer à l’assaut de l’Antéchrist qui aura lieu dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée, après quoi cet homme de péché sera détruit, avec toutes ses œuvres, par le souffle de la bouche de Jésus-Christ (II Thessaloniciens II, 8)

 

(A suivre…« l’Antéchrist ou postérité du Serpent »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) On appelle Septante la traduction grecque de la Bible hébraïque

(2) Le véritable œcuménisme et la condamnation du faux œcuménisme sont parfaitement décrits dans un document magistériel revêtu de l’infaillibilité du Magistère Pontifical ordinaire. (Encyclique Mortalium animos, du 6 janvier 1928, Pape Pie XI)

(3) Comme prévisible, pas d’Antéchrist en 2017 mais esprit antéchristique bien présent, préparant sa venue et se développant planétairement depuis des décennies.

 

Mis sur un autre blogue le 29 mars 2017

jeudi 5 mai 2022

Protection contre l'illuminisme luciférien en milieu catholique - 2 : Les avertissements de Saint Jean de la Croix - 1


PROTECTION CONTRE L’ILLUMINISME LUCIFERIEN 

EN MILIEU CATHOLIQUE - 2

 

LES AVERTISSEMENTS DE SAINT JEAN DE LA CROIX - 1 

 

     Quoi qu’il en soit des motivations réelles ou des états d’âme des ‘’messagers’’ concernant la réception ou la recherche de communications extraordinaires, voici ce qu’il dit dans ses œuvres spirituelles « la Montée du Carmel » : 

« Tout d’abord, la perfection de la foi qui doit régir l’âme est amoindrie, et c’est déroger grandement à ses lois que d’adhérer aux manifestations extraordinaires qui se produisent dans les sens ; comme nous l’avons dit la foi est au-dessus de tous les sens. Voilà pourquoi l’âme qui ne ferme pas les yeux à tout ce qui lui vient par les sens s’éloigne du moyen qui la conduisait à l’union divine (…) Ces communications sont un obstacle pour l’esprit si on ne les rejette pascar l’âme s’y arrête et l’esprit ne prend pas son essor vers l’invisible (…) L’âme apporte peu à peu un sentiment de propriété à ces communications ; elle ne marche pas dans la voie du renoncement et du dénuement spirituel (…) L’âme perd insensiblement l’effet spirituel que ces manifestations causent dans son sens intérieur; elle s’attache à ce qu’elles ont de sensibles, à ce qu’il y a de moins importants (…) » 

     Loin d’être une marque, un gage de haute spiritualité, l’adhésion à ces diverses communications extraordinaires sont un « amoindrissement de la perfection de la foi » car la foi véritable est une vertu théologale, une vertu surnaturelle. La voie sécurisée d’accès à Dieu étant celle « du renoncement et du dénuement spirituel »

     La foi est donc au-dessus de tous les sens humains tels que la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher qui relèvent du sensible, de la nature.

     Elle ne s’appuie ni sur l’évidence qui frappe les sens comme peut le faire la force d’une démonstration en science, ni sur le raisonnement propre de l’homme. 

     Elle s’appuie uniquement sur la confiance au témoignage d’une personne : la Personne de Jésus-Christ. Elle est donc, avant toute autre chose, l’adhésion surnaturelle de l’intelligence à la Vérité de Dieu révélée par Jésus-Christ : Dieu fait homme.

     Elle ne doit surtout pas être confondue avec « le sentiment religieux aveugle émergeant de la subconscience sous la pression du coeur (…) » comme l’enseigne le Pape Saint Pie X dans son Motu proprio Sacrorum antistitum, du 1er septembre 1910, appelé « Serment antimoderniste » concernant la foi, et destiné à combattre le modernisme dans l’Eglise, que tous les clercs ont dû prononcer lors de leur ordination et avant d'être de futurs ''papes'' : Serment qu'ils ont tous trahis, depuis Vatican II, par leurs actes et leurs enseignements. 

« Je tiens très certainement et professe sincèrement que la foi n'est pas un sentiment religieux aveugle qui émerge des ténèbres du subconscient sous la pression du cœur et l'inclination de la volonté moralement informée, mais qu'elle est un véritable assentiment de l'intelligence à la vérité reçue du dehors, de l'écoute, par lequel nous croyons vrai, à cause de l'autorité de Dieu souverainement véridique, ce qui a été dit, attesté et révélé par le Dieu personnel, notre Créateur et notre Seigneur. » 

   A comparer avec le fondement non catholique de la foi de Jean Paul II :

 « Je n’ai jamais considéré ma foi comme traditionnelle (…) A considérer en toute objectivité ma propre foi, j’ai toujours constaté qu’elle n’avait rien à voir avec un quelconque conformisme, qu’elle était née dans les profondeurs de mon propre moi, qu’elle était aussi le fruit des efforts de mon esprit cherchant une réponse aux mystères de l’homme et du monde. » (in André Frossard : N’ayez pas peur, Paris 1982, p.40-41). 

   Le Serment antimoderniste que nous confirmons quant à sa source et sa réception, en récitant « l’Acte de foi » dans la prière du matin :

« Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et que vous nous enseignez par votre Eglise, parce que, étant la Vérité même, vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper. »

     Dans la foi ce n’est pas le cœur mais l’intelligence qui intervient parce que comme le dit Saint Pie X, elle est « adhésion (ou assentiment) surnaturelle de l’intelligence à la vérité révélée et reçue par l’enseignement donné par l’Eglise » car elle nécessite, comme le dit le Pape, d’être « reçue du dehors, par l’écoute » par ceux qui sont les interprètes et les dispensateurs de cette vérité révélée, et non « des profondeurs de mon propre moi (…) le fruit des efforts de mon esprit » de Jean Paul II.

     D’où la nécessité, afin de ne pas errer, pour tous les dispensateurs de ‘’Messages célestes’’ et ceux qui les écoutent et les propagent, de ne pas sortir de cette définition de la foi enseignée par le Magistère infaillible de l’Eglise. Et surtout, ne pas vouloir agir indépendamment des conseils ou des avertissements de ceux qui ont reçu grâce d’état en ce domaine, pour vouloir se conformer et se fier opiniâtrement à sa volonté propre en cette matière où il est si facile de tomber dans l’illusion. 

                  (A suivre…« Les avertissements de Saint Jean de la Croix – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 


 

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