LE NATIONAL-SOCIALISME OU NAZISME
Le
mot nazisme habituellement utilisé pour désigner
l’idéologie politique d’Hitler, tend à faire disparaître et à camoufler son
origine, ainsi qu’un mot (socialisme) qui
résonnerait mal aux oreilles de ceux qui passent pour les grands défenseurs de
la cause prolétarienne et du genre humain. La vraie appellation est :
National-Socialisme, une des diverses sécrétions mortifères
qu’à produite la Révolution dans ses différents courants de la gauche
révolutionnaire.
Cette idéologie n’était qu’un socialisme
d’Etat à caractère militariste. De par son origine, elle
n’a jamais été d’extrême droite, pas plus qu’elle n’aurait de compatibilité
avec un parti catholique qui, d’ailleurs, n’existe pas sur l’échiquier
politique. Si parti catholique il devait y avoir, il n’aurait pas plus à voir
avec les partis dits de droite qui s’agitent sur la scène de l’embrouille et du
fractionnement idéologique national, car ils sont tous révolutionnaires,
à des degrés divers.
C’est un ignoble mensonge que
d’amalgamer les chrétiens traditionalistes avec le Front National ou
Rassemblement National, pour pouvoir lui appliquer les mots qui se veulent
infamant d’extrême droite dans laquelle ils ne se reconnaissent absolument pas,
même si certains d’entre eux s’illusionnent et s’y égarent, encouragés parfois
par des prêtres courts de philosophie et d’esprit d’obéissance à l’Eglise.
Si un parti catholique devait exister il ne pourrait
être que traditionaliste, antilibéral, contre-révolutionnaire et monarchiste (1) :
telle est la vraie droite catholique et française, car pour un tel parti tout
pouvoir émane de Dieu (Romains XIII, 1) et non de la versatilité et du mensonge
du peuple dit ''souverain''.
Les Catholiques traditionalistes
n’attendent rien du système démocratique sans Dieu et des idéologies et
courants politiques en place. Ils attendent TOUT des promesses de Dieu, et des
moyens qu’il utilisera pour sauver l’Eglise et la France de la trahison de ses
‘’élites’’ tout en travaillant, dans le calme, sans inciter leur prochain à la
révolte contre les autorités existantes, qui ne sont que des instruments de
Dieu pour, en tant que causes secondes, et dans leur aveuglement, favoriser et
œuvrer au châtiment des nombreuses et incessantes infidélités de la France et
de l’Eglise conciliaire.
En attendant l’heure de Dieu et de
ses rétributions, ils accomplissent leur devoir de chrétien en s’attelant à la
réforme morale, doctrinale, intellectuelle et spirituelle de ceux qui,
abandonnant les promesses vaines et mensongères des candidats à l’élection, ont
suffisamment de foi et d’amour pour la terre de leurs pères (la patrie) pour
espérer en Dieu qui ne peut mentir : il n’y a donc aucun
amalgame à faire avec le Front National ou Rassemblement
national qui, avec les autres partis de droite et la gauche politique, ne sont
que deux des principales mâchoires de la tenaille mise au service de
l’avancement de la dialectique révolutionnaire, du mondialisme et de la
perdition des âmes.
Au-delà du fractionnement
idéologique et social créé par la kyrielle des partis et des micro-partis politiques, il n’y a, dans la
réalité, que deux camps en présence : la Révolution satanique (avec l’enfumage de ses diverses
composantes politiques) et la
Contre-Révolution catholique qui,
loin de toute agitation et ambition politiques, ne met sa confiance
qu’en Dieu Notre-Seigneur et dans les instruments qu’ils s’est choisis,
et qu’il manifestera au temps convenable, et en la Sainte Vierge Marie,
pour solutionner les drames que vivent la France et le monde.
Désormais, il n’est plus temps de
tergiverser, il faut mettre sa confiance en Dieu, le prier de nous accorder sa
grâce afin de vivre en chrétien dans un monde appelé à être de plus en plus
hostile au nom chrétien, en imitant les exemples et les vertus du Christ, afin
de tenir ferme dans la foi catholique, nourri de l’Evangile, des enseignements
de l’Eglise et des Saints pour affronter les temps difficiles et douloureux qui
s’annoncent.
Il n’y a que deux camps ennemis
assumant deux postérités différentes et irréductibles (Genèse
III, 15) : il faut donc bien choisir son camp et en assumer les
conséquences temporelles et éternelles.
(1) Aucune forme
gouvernementale n’est parfaite, mais la monarchie est celle qui s’adapte le
mieux au génie propre de la France, à ses traditions et à ses coutumes (Voir
l’Encyclique Diuturnum illud, de Léon XIII, du 29 juin 1881)