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lundi 14 novembre 2022

Le National-socialisme ou nazisme


LE NATIONAL-SOCIALISME OU NAZISME

 

     Le mot nazisme habituellement utilisé pour désigner l’idéologie politique d’Hitler, tend à faire disparaître et à camoufler son origine, ainsi qu’un mot (socialisme) qui résonnerait mal aux oreilles de ceux qui passent pour les grands défenseurs de la cause prolétarienne et du genre humain. La vraie appellation est : National-Socialisme, une des diverses sécrétions mortifères qu’à produite la Révolution dans ses différents courants de la gauche révolutionnaire.

 

     Cette idéologie n’était qu’un socialisme d’Etat à caractère militariste. De par son origine, elle n’a jamais été d’extrême droite, pas plus qu’elle n’aurait de compatibilité avec un parti catholique qui, d’ailleurs, n’existe pas sur l’échiquier politique. Si parti catholique il devait y avoir, il n’aurait pas plus à voir avec les partis dits de droite qui s’agitent sur la scène de l’embrouille et du fractionnement idéologique national, car ils sont tous révolutionnaires, à des degrés divers.

 

     C’est un ignoble mensonge que d’amalgamer les chrétiens traditionalistes avec le Front National ou Rassemblement National, pour pouvoir lui appliquer les mots qui se veulent infamant d’extrême droite dans laquelle ils ne se reconnaissent absolument pas, même si certains d’entre eux s’illusionnent et s’y égarent, encouragés parfois par des prêtres courts de philosophie et d’esprit d’obéissance à l’Eglise. Si un parti catholique devait exister il ne pourrait être que traditionalisteantilibéralcontre-révolutionnaire et monarchiste (1) : telle est la vraie droite catholique et française, car pour un tel parti tout pouvoir émane de Dieu (Romains XIII, 1) et non de la versatilité et du mensonge du peuple dit ''souverain''.

 

     Les Catholiques traditionalistes n’attendent rien du système démocratique sans Dieu et des idéologies et courants politiques en place. Ils attendent TOUT des promesses de Dieu, et des moyens qu’il utilisera pour sauver l’Eglise et la France de la trahison de ses ‘’élites’’ tout en travaillant, dans le calme, sans inciter leur prochain à la révolte contre les autorités existantes, qui ne sont que des instruments de Dieu pour, en tant que causes secondes, et dans leur aveuglement, favoriser et œuvrer au châtiment des nombreuses et incessantes infidélités de la France et de l’Eglise conciliaire.

 

     En attendant l’heure de Dieu et de ses rétributions, ils accomplissent leur devoir de chrétien en s’attelant à la réforme morale, doctrinale, intellectuelle et spirituelle de ceux qui, abandonnant les promesses vaines et mensongères des candidats à l’élection, ont suffisamment de foi et d’amour pour la terre de leurs pères (la patrie) pour espérer en Dieu qui ne peut mentir : il n’y a donc aucun amalgame à faire avec le Front National ou Rassemblement national qui, avec les autres partis de droite et la gauche politique, ne sont que deux des principales mâchoires de la tenaille mise au service de l’avancement de la dialectique révolutionnaire, du mondialisme et de la perdition des âmes.

 

     Au-delà du fractionnement idéologique et social créé par la kyrielle des partis et des  micro-partis politiques, il n’y a, dans la réalité, que deux camps en présence : la Révolution satanique (avec l’enfumage de ses diverses composantes politiques) et la Contre-Révolution catholique qui, loin de toute agitation et ambition politiques, ne met sa confiance qu’en Dieu Notre-Seigneur et dans les instruments qu’ils s’est choisis, et qu’il manifestera au temps convenable, et en la Sainte Vierge Marie, pour solutionner les drames que vivent la France et le monde.

 

     Désormais, il n’est plus temps de tergiverser, il faut mettre sa confiance en Dieu, le prier de nous accorder sa grâce afin de vivre en chrétien dans un monde appelé à être de plus en plus hostile au nom chrétien, en imitant les exemples et les vertus du Christ, afin de tenir ferme dans la foi catholique, nourri de l’Evangile, des enseignements de l’Eglise et des Saints pour affronter les temps difficiles et douloureux qui s’annoncent.

 

       Il n’y a que deux camps ennemis assumant deux postérités différentes et irréductibles (Genèse III, 15) : il faut donc bien choisir son camp et en assumer les conséquences temporelles et éternelles.

 

René Pellegrini

 

(1)  Aucune forme gouvernementale n’est parfaite, mais la monarchie est celle qui s’adapte le mieux au génie propre de la France, à ses traditions et à ses coutumes (Voir l’Encyclique Diuturnum illud, de Léon XIII, du 29 juin 1881)

 

mardi 4 octobre 2022

Histoire des Patriarches - 1 : Introduction



 Saint Jérôme de Stridon (vers 347-420)

       INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 1

 

          Si Dieu le permet, car j’avance en âge, je publierai régulièrement des textes de l’Histoire Sainte sur quelques Patriarches de l’Ancien Testament (Abraham, Isaac, Jacob et Joseph) tels que nous les a livrés le moine bénédictin Dom Jean de Monléon (O.S.B) dont l’exégèse biblique aide grandement pour la formation doctrinale, selon la pensée traditionnelle de l’Eglise, en s’appuyant sur la Vulgate. Par son commentaire moral et mystique, il apporte une nourriture solide aux âmes, tout en redonnant confiance à l’authenticité de l’exégèse traditionnelle, face à la littérature pseudo-religieuse et pseudo-savante visant à faire douter de la grandeur et de la sublimité de la foi catholique.

     Ne vous laissez pas duper par la ‘’haute critique’’ qui préfère la vérité hébraïque à la Vulgate recommandée pourtant par les Papes. En effet, nous n’avons aucun écrits originaux du texte hébreu de Moïse et des Prophètes, car la seule version que possède les Juifs, celle des ‘’Massorètes’’ ne remonte pas au-delà du VIe siècle après Jésus-Christ. La fidélité de ces textes est contestable, car les rédacteurs juifs Massorètes ont trahi, chaque fois que cela était possible, le texte original, en effaçant tout ce qui apportait la preuve de la messianité de Jésus.

     Quant à Saint Jérôme, auteur de la Vulgate, il avait à sa disposition des documents de première valeur, disparus depuis, à savoir :

- Le rouleau de la Synagogue de Bethléem qu’il avait copié de sa main, et

- les célèbres Exaples d’Origène, où il avait reproduit, sur six colonnes parallèles, le texte hébreux et les cinq principales traductions grecques qui en existaient alors, oeuvre gigantesque de critique et d’érudition dont la perte est considérée par les vrais savants comme irréparable. (Jean Vaquié)

     La Vulgate, version latine de la Bible est donc plus ancienne que le texte massorétique et Saint Jérôme, génie littéraire, à utilisé toutes les ressources de son intelligence et de sa rigueur scientifique, pour nous restituer, avec les documents en sa possession, la Parole de Dieu dans sa teneur authentique, et déclarée canonique par le Concile de Trente.

     Dans une prochaine publication, avant d’aborder l’histoire de la vie des Patriarches, une assez longue introduction, en espérant que la foi et la spiritualité de ces hommes vous soient utiles

(A suivre…si Dieu veut) 

René Pellegrini


 

 

 

dimanche 2 octobre 2022

Le combat contre le modernisme - 2


 Saint Pie Pie X (1835-1914) Pontificat 1903-1914

LE COMBAT CONTRE LE MODERNISME - 2

 

     Cette hérésie moderniste, déjà à l’œuvre du temps de saint Pie X, lui faisait dire :

« Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c’est que les artisans d’erreurs, il n’y a pas à les chercher aujourd’hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent, et c’est un sujet d’appréhension et d’angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l’Eglise, ennemis d’autant plus redoutables qu’ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables frères, d’un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d’amour de l’Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu’aux moelles d’un venin d’erreur puisé chez les adversaires de l’Eglise, se posent,

au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Eglise ; qui, en phalanges serrés, donnent audacieusement l’assaut à tout ce qu’il y a de plus sacré dans l’œuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu’ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu’à la simple et pure humanité (….) Ennemis de l’Eglise, certes ils le sont, et à dire qu’elle n’en a pas de pire on ne s’écarte pas du vrai. Ce n’est pas du dehors, en effet, on l’a déjà noté, c’est du dedans qu’ils trament sa ruine ; le danger est aujourd’hui presque aux entrailles de l’Eglise : leurs coups sont d’autant plus sûrs qu’ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n’est point aux rameaux ou aux rejetons qu’ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c’est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes. Puis, cette racine d’immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l’arbre : nulle partie de la foi catholique qui reste à l’abri de leur main, nulle qu’ils ne fassent tout pour corrompre. Et tandis qu’ils poursuivent par mille et un chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique : amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d’habileté qu’ils abusent facilement les esprits mal avertis. D’ailleurs, consommés en témérité, il n’est sorte de conséquences qui les fasse reculer, ou plutôt qu’ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement. Avec cela, et chose très propre à donner le changeune vie toute d’activité, une assiduité et une ardeur singulières à tous les genres d’études, des mœurs recommandables d’ordinaire pour leur sévérité. Enfin, et ceci paraît ôter tout espoir de remède, leurs doctrines leur ont tellement perverti l’âme qu’ils en sont devenus contempteurs de toute autorité, impatients de tout frein : prenant assiette sur une conscience faussée, ils font tout pour qu’on attribue au pur zèle de la vérité ce qui est œuvre uniquement d’opiniâtreté et d’orgueil. Certes, Nous avions espéré qu’ils se raviseraient quelque jour ; et, pour cela, Nous avions usé avec eux d’abord, de douceur, comme avec des fils, puis de sévérité ; enfin, et bien à contre cœur, de réprimandes publiques. Vous n’ignorez pas, Vénérables frères, la stérilité de Nos efforts ; ils courbent un moment la tête, pour la relever aussitôt plus orgueilleuse. Ah ! S’il n’était question que d’eux, Nous pourrions peut-être dissimuler ; mais c’est la religion catholique, sa sécurité qui sont en jeu. Trêve donc au silence, qui désormais serait un crime ! Il est temps de lever le masque à ces hommes-là et de les montrer à l’Eglise universelle tels qu’ils sont.

     Et comme une tactique des modernistes ainsi les appelle-t-on communément et avec beaucoup de raisons, tactique en vérité fort insidieuse, est de ne jamais exposer leurs doctrines méthodiquement et dans leur ensemble, mais de les fragmenter en quelque sorte et de les éparpiller çà et làce qui prête à les faire juger ondoyants et indécisquand leurs idées, au contraire, sont parfaitement arrêtées et consistantes ; il importe ici et avant tout de présenter ces mêmes doctrines sous une seule vue, et de montrer le lien logique qui les rattache entre elles. Nous Nous réservons d’indiquer ensuite les causes des erreurs et de prescrire les remèdes propres à retrancher le mal. » (Encyclique Pascendi Dominici Gregis – 8 septembre 1907)

     Le Saint Père développera ensuite le modernisme sous toutes ses facettes : théologique, philosophique, historique, croyant moderniste, apologétique, rénovateur moderniste.

     Les Catholiques doivent donc se montrer très vigilants sur les idées ou enseignements « théologique, philosophique, historique, apologétique » de croyants modernistes et rénovateurs, émis par des laïcs catholiques, comme par des ecclésiastiques, aussi bien dans l’Eglise que sur les différents supports de diffusion d’Internet. En effet, nous sommes avertis par un saint Pape (Pie X) que les ennemis de l’Eglise ne sont pas seulement à l’extérieur de l’Eglise mais dissimulés en son sein. Il faut donc bien peser les mots du Pape et la manière dont procèdent les « modernistes et rénovateurs » qu’ils dénoncent. 

(A suivre…« Le combat contre le modernisme – 3 »...Si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 


 

vendredi 16 septembre 2022

Exhortations et avertissements des Papes : La foi est un combat


EXHORTATIONS ET #AVERTISSEMENTS DES PAPES

LA FOI EST UN COMBAT

« Combats le bon combat de la foi ; remporte la victoire éternelle, à laquelle tu as été appelé ayant si glorieusement confessé la foi devant un grand nombre de témoins. »

(I Timothée VI, 12)

« Il en est qui pensent qu’il n’est pas opportun de résister de front à l’#iniquité puissante et dominante, de peur, disent-ils, que la lutte n’exaspère davantage les #méchants. De tels hommes sont-ils pour ou contre l’Eglise ? On ne saurait le dire. Car, d’une par, ils se donnent pour professer la #foi#catholique, mais, en même temps, ils voudraient que l’Eglise laissât libre cours à certaines théories qui lui sont contraires. Ils gémissent de la perte de la foi et de la #perversion des #moeurs, mais, à de tels maux ils n’ont souci d’apporter aucun remède et même il n’est pas rare qu’ils en augmentent l’intensité, soit par une indulgence excessive, soit par une pernicieuse dissimulation. Ils ne permettent à personne d’élever des doutes sur leur dévouement au #Siège#Apostolique : mais ils ont toujours quelques reproches à formuler contre le Pontife romain. Rien n’est plus impropre à diminuer les maux qu’une semblable #prudence (…) Ceux qui aiment « la prudence de la chair » (Saint Paul) et qui font semblant d’ignorer que tout #chrétien doit être un vaillant #soldat#du#Christ, ceux qui prétendent obtenir les récompenses promises aux vainqueurs en vivant comme des lâches et en s’abstenant de prendre part au #combat, ceux-là, non seulement ne sont pas capables d’arrêter l’invasion de l’armée des #méchants, mais ils secondent ses progrès. » (Léon XIII, Lettre #Encyclique #Sapientae #christianae, le 10 janvier 1890) »

     Comme l’enseigne le Pape #Léon#XIII, dans cet extrait, il est impossible pour un chrétien de rester silencieux face « à l’iniquité puissante et dominante » qui s’est installée dans la société et, aujourd’hui, se trouve favoriser par des ‘’élites’’ corrompues d’entendement, ayant perdu tout sens moral, inscrivant avec arrogance, dans l’enseignement et dans les lois, des pratiques condamnées par Dieu dans sa #Sainte #Ecriture (#avortement, #concubinage, #contraception, #divorce, #homosexualité) non moins que des « théories qui lui sont contraires » (#Evolution, #sexualité, #PMA, etc.)

   Cette « prudence de la chair » dont parle le Pape, c’est le caractère de la prudence libérale qui, in fine, se révèle comme un prétexte d’abandon, de paralysie, de #lâcheté et d’#apostasie sociale, en face des ennemis de la foi. C’est le don de #piété qui servira d’antidote à cette fausse prudence.    

     Saint Paul met en garde contre la dangerosité de ce type de prudence :

« Or la prudence de la chair est mort, mais la prudence de l'esprit est vie et paix. » (Romains VIII, 6) 

     Le combat pour la foi concerne aussi bien la #vie #privée que la #vie #publique. Dieu, Notre-Seigneur, n’est pas le roi des seules sacristies et Eglises, mais de tous les hommes croyants ou non, de toutes les sociétés humaines : sa #royauté est universelle. 

     Les ennemis de la foi dupent constamment les #Catholiques avec cette funeste imposture appelée #laïcité censée maintenir la religion hors des questions politiques. Dîtes-moi, d’où proviennent, pour les chantres surexcités de cette mortifère laïcité, les sources d’inspirations des systèmes politiques libéraux et révolutionnaires qui hantent leur #Assemblée#Nationale, les lois et théories iniques qu’ils défendent avec la dernière énergie, sinon de systèmes philosophico-religieux païens et propagés par cette armée de supplétifs de #Lucifer que constitue la #gnose protéiforme, la #Franc#maçonnerie et la #Kabbale et le #Talmud juifs et toutes les #sectes qui leurs sont apparentées et dont ils sont les géniteurs ?    

     Pas de #religion en #politique ? Mon œil ! Sauf si elle porte, en elle-même, des vestiges ou scories des systèmes philosophico-religieux du #paganisme issus de la #tradition de #Caïn. Car, ne nous abusons pas, les organisations et systèmes politiques, sociaux et religieux qui se sont succédés dans le cours de l’histoire ont pour origine la transmission, l’adaptation et la mise en place, dans les sociétés humaines des enseignements reçus, de l’une des deux seules traditions originelles de l’humanité : celle d’#Abel ou de Caïn. 

     Vous êtes Catholique ? Vous voulez faire, ou vous faites de la politique ? Soit ! Cependant, à moins de rêver, soyez persuadé qu’en l’état actuel de filtrage et de verrouillage #judéo#maçonnique du système, il vous sera impossible d’oeuvrer pour le bien commun véritable. Mais, au moins, ne soyez pas des lâches et défendez à l’Assemblée Nationale, sans honte aucune, vos convictions religieuses catholiques et les lois morales et sociales de Dieu et de l’Eglise qui vont avec, comme les autres défendent âprement les insanités païennes qu’ils déversent ensuite dans la société. Le Pape #Pie #XI ne vous disait-il pas dans son Encyclique #Quas#Primas du 11 décembre 1925 :

« Dans les conférences internationales et dans les #Parlements, on couvre d’un lourd silence le nom très doux de notre #Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales. »

     Que recherchez-vous, votre propre gloire ou celle de Dieu ? Cessez par vos silences coupables qui font office de négation de Dieu et de privation pour vos semblables de l’Être nécessaire en toutes choses. Cessez par votre mutisme de vous faire complice de ces insultes répétitives envers Dieu. Ce comportement de timoré n’est pas d’aujourd’hui, comme on peut le constater par ces propos du député catholique Emile Keller, le 15 juin 1891, avec pour conséquence, une société qui ne cesse de récolter les fruits amers économiques, politiques et sociaux de ce « lourd silence » 

«  La mollesse est grande non seulement parmi les #partis#politiques qui ne font courir aucun danger au #Gouvernement, mais aussi parmi les catholiques qui sont trop disposés à courber la tête devant l'orage. Le moment ne serait-il pas venu de les réveiller pour le bon combat » (Emile Keller par Gustave Gautherot, 1922, page 321) (1)

       Ressaisissez-vous ! Abandonnez cette mollesse, ou cette lâcheté, décidés à être des #témoins et des hérauts du #Christ et de son Eglise dans les Parlements, vous comprendrez alors vos illusions sur ceux qui vous entourent, et vous ferez vite le compte de ceux qui sont vos vrais amis et, ce qu’est combattre réellement pour la foi, c’est-à-dire combattre, ici et maintenant, non seulement pour le #salut de notre #âme et celle des autres, mais aussi pour un programme politique et social qui soit représentatif de la sainteté de la tradition d’Abel, de la #Cité#de#Dieu ou de l’Eglise, en vous dressant courageusement contre les propagateurs des perversités politiques et sociales de la tradition de Caïn, de la #cité#du#Diable ou #cité#du#monde. Ne les craignez pas !

     Adeptes de l’escroquerie intellectuelle qu’est la neutralité religieuse, taillée sur mesure pour les ennemis de la foi catholique et de l’Eglise, ouvrez vos oreilles et comprenez les conséquences de cet avertissement solennel de Jésus-Christ :

« Car qui aura rougi de moi et de mes parolesle #Fils #de #l’homme rougira de lui, lorsqu’il viendra dans sa majesté et dans celle du Père et de ses saints anges. » (St Luc IX, 26)

     Pour ce qui me concerne, ma devise est :

« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas #serviteur#de#Christ ? » (Galates I,10)

 

René Pellegrini

 

(1) Gustave Gautherot, Docteur ès lettres, Professeur aux Facultés libres de Paris.

samedi 21 mai 2022

Le pouvoir législatif de Jésus-Christ



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 7

 

LE POUVOIR LEGISLATIF DE JESUS-CHRIST

 

     Ayant établi le fondement scripturaire des droits de la Royauté du Christ à la domination universelle, le Saint Père met ensuite en exergue le triple pouvoir (législatif, judiciaire et exécutif), sur les hommes de toutes cultures, de toutes races et de tous continents, que Lui confère sa dignité de Roi universel. Pour aujourd’hui, le pouvoir législatif.

     En s’appuyant sur le Concile de Trente, le Pape affirme comme devant être reçu de foi catholique :

« Le Christ a été donné comme législateur auquel ils doivent obéissance » (Session VI, canon 1,2)

     Par cette double prérogative du christ – de droit et de conquête – sur le genre humain, l’homme se trouve être responsable de ses actes devant Dieu : fin dernière et législateur suprême de la loi morale et des consciences. Parler des lois de Jésus-Christ, c’est parler des lois du Sacré-Cœur, car les lois du cœur de Jésus sont les mêmes que celles de Jésus législateur. Ce sont des lois qui reflètent son amour pour le bonheur du genre humain.

     Notre-Seigneur déclare Lui-même ce qui résulte nécessairement de la prise en compte et de l’observation de ses préceptes, de sa législation :

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime (…) Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole (…) » (St Jean XIV, 21,23)

     Notre-Seigneur se faisant l’écho de Deutéronome VI, 5 nous dit Lui-même comment nous devons l’aimer :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœurde toute ton âme et de tout ton esprit. C’est le premier et le plus grand commandement. » (St Matthieu XXII, 37) (1)

     Il s’agit donc d’un amour au plus haut degré, d’un amour qui envahit tout l’être intérieur de l’homme.

     - La confirmation que l’on demeure dans son amour :

« Si vous gardez mes commandementsvous demeurerez dans mon amour ; comme moi-même j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (St Jean XV, 10)

     On ne peut véritablement « demeurer dans l’amour de Jésus-Christ » que si l’on « garde ses commandements » et, pour souligner davantage cette obéissance à ses préceptes, il l’illustre par son propre exemple vis-à-vis de son Père « comme j’ai gardé les commandements de mon Père. »

     Le pouvoir législatif de Jésus-Christ s’étendant sur l’univers entiersur toutes choses, tous les êtres humains étant concernés par ce devoir d’obéissance qu’elles que soient leurs titres ou leurs responsabilités, il est totalement absurde et incohérent pour un chrétien, et un catholique de surcroît, de prétendre aimer le Christ en opérant dans son comportement une distinctionune dislocation entre vie publique et vie privée. Une telle attitude est en conformité avec l’esprit libéral insufflé à outrance dans les sociétés humaines par son géniteur gnostique et judaïsé : la Franc-Maçonnerie – appelée aussi la Contre-Eglise ou la Synagogue de Satan – aidée par le catholicisme libéral toujours prêt à se faire le convoyeur d’idées ou de théories nuisibles à l’Eglise, mais ce comportement est incompatible pour un esprit véritablement chrétien.

 

(A suivre… « Les pouvoirs judiciaire et exécutif de Jésus-Christ »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Aujourd’hui, il faut être vigilant et clair dans l’usage et la réception du mot « amour » car, à notre époque, il est très galvaudé en étant appliqué à des comportements qui n’en sont que la grossière caricature par des dégénérés et des pervers. L’amour dont il est question ici, est synonyme de charité, vertu surnaturelle qui nous pousse à aimer Dieu plus que tout, et même plus que nous-mêmes. Cet amour étant en relation étroite avec l’amour du prochain pour l’amour de Dieu et, pas seulement de manière horizontale, selon l’optique humaniste, c’est-à-dire parce que c’est un être humain comme nous.

(2) Ce texte n’est pas cité par le Pape.

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...