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samedi 19 novembre 2022

Prière à Marie pour la Sainte Eglise


PRIERE A MARIE POUR LA SAINTE EGLISE

 

     O Reine du Ciel, Marie, votre immense amour pour Dieu vous fait aimer immensément son Eglise.

     Ah ! nous nous en supplions, secourez-là au milieu des maux où elle se trouve actuellement plongée, combattue comme elle l’est par ses propres enfants.

     Vos prières, étant celles d’une mère, obtiennent tout de Dieu qui vous aime si tendrement.

     Priez donc, priez pour l’Eglise : demandez des lumières pout tant d’incrédules qui la persécutent, et obtenez aux âmes fidèles la force nécessaire pour ne pas se prendre aux pièges des impies qui les entraîneraient avec eux dans une ruine éternelle.

(Saint Alphonse de Liguori)

 

René Pellegrini

mercredi 17 août 2022

Quelle attitude en temps et de privation de sacrements ? - 4 : L'Eucharistie et l'Extrême-Onction


QUELLE ATTITUDE EN TEMPS DE PERSECUTION 

ET DE PRIVATION DE SACREMENTS ? – 4

L’EUCHARISTIE ET L’EXTREME-ONCTION SANS MINISTRE DU SEIGNEUR 

     L’Eucharistie, le sacrement d’amour, avait pour vous bien des douceurs et des avantages quand vous pouviez y participer ; mais maintenant que vous en êtes privés, pour être les défenseurs de la vérité et de la justice, vos avantages sont les mêmes ; car, qui aurait osé approcher de cette table si Jésus-Christ ne nous en eût pas fait un précepte et si l’Eglise, qui désire que nous nous fortifions par ce pain de vie, ne nous eût invités à le manger par la voix de ses ministres qui nous revêtaient de la robe nuptiale ? Mais si nous comparons l’obéissance pour laquelle nous en sommes privés à celle qui nous y conduisait, il sera aisé de juger du mérite.

     Abraham obéit en immolant son fils et en ne l’immolant pas : mais son obéissance fut bien plus grande quand il mit la main à l’épée que quand il remit son épée dans le fourreau.

     Nous obéissons en nous approchant de l’Eucharistie, mais en nous retirons de ce sacrifice, nous nous immolons nous-mêmes. Altérés de la soif de la justice, et nous privant du sang de l’Agneau, qui seul peut l’étancher, nous sacrifions notre propre vie autant qu’il est en nous. Le sacrifice d’Abraham fut d’un instant, un ange arrêta le glaive, le nôtre est journalier et se renouvelle toutes les fois que nous adorons avec soumission la main de Dieu qui nous éloigne de ses autels, et ce sacrifice est volontaire.

     C’est être avantageusement privés de l’Eucharistie que d’élever l’étendard de la croix pour cause de Jésus-Christ et la gloire de son Eglise. Observez, mes enfants, que Jésus-Christ, après avoir donné son corps, ne fit aucune difficulté de mourir pour nous. Voilà la conduite du chrétien dans ses persécutions : la croix succède à l’Eucharistie. Que l’amour de l’Eucharistie ne nous éloigne donc pas de la croix ! C’est montrer et faire un glorieux progrès dans la gloire de l’Evangile que de sortir du cénacle pour monter au Calvaire. Oui, je ne crains pas de le dire, quand l’orage de la malice des hommes gronde contre la vérité et la justice, il est plus avantageux aux fidèles de souffrir pour Jésus-Christ que de participer à son corps sacré par la communion.

     Il me semble entendre le Sauveur nous dire : « Ah ! ne craignez pas d’être séparés de ma table pour la confession de mon nom ! C’est une grâce que je vous fais, qui est bien rare ; réparez par cette humiliation, privation qui me glorifie, toutes les communions qui me déshonoraient. Sentez cette grâce vous ne pouvez rien faire sans moi, et je mets entre vos mains un moyen de faire ce que j’ai fait pour vous, et de me rendre avec magnificence ce que je vous ai donné de plus grand ! Je vous l’ai donné : lorsque vous vous en êtes séparés pour être fidèles à mon service, vous rendez à ma vérité ce que vous aviez reçu de ma charité. Je n’ai rien pu donner de plus grand. Votre reconnaissance égale, par la grâce que je vous ai faite, la grandeur du don que je vous ai fait. Consolez-vous si je ne vous appelle pas à verser votre sang comme les martyrs : Voilà le mien pour y suppléer ; toutes les fois qu’on vous empêchera de le boire, je vous en tiendrai le même compte que si vous aviez répandu le vôtre, et le mien est infiniment plus précieux »

     C’’est ainsi que nous trouvons l’Eucharistie dans la privation même de l’Eucharistie ; d’un autre côté, qui peut nous séparer de Jésus-Christ et de son Eglise dans la communion, en nous approchant par la foi de ses autels d’une manière d’autant plus efficace qu’elle est plus spirituelle et plus éloignée des sens ?

     C’est ce que j’appelle communier spirituellement en s’unissant aux fidèles qui peuvent le faire dans les divers lieux de la terre.

     Cette communion vous était familière dans le temps où vous pouviez vous approcher de la Sainte Table : vous en connaissez les avantages et la manière ; c’est pourquoi je ne vous en entretiens pas.

     Je vais vous exposer ce que l’Ecriture Sainte et les Annales de l’Eglise m’offrent de réflexions sur la privation de la messe et la nécessité d’un sacrifice perpétuel pour les fidèles, dans les temps de persécution, et cela brièvement. Donnez, mes enfants, une attention particulière aux principes que je vais rappeler, ils tiennent à votre édification.

     Rien n’arrive sans la volonté de Dieu : que nous ayons un culte qui nous permette d’assister à la messe ou que nous en soyons privés, nous devons être également soumis à sa volonté sainte et, dans toutes les circonstances, soyons dignes du Dieu que nous servons.

     Le culte que nous devons à Jésus-Christ est fondé sur l’assistance qu’il nous donne et sur la nécessité que nous avons de son secours. Ce culte nous trace des devoirs comme fidèles isolés, ainsi qu’il nous en traçait autrefois dans l’exercice public de notre sainte religion.

     Comme enfants de Dieu, selon le témoignage de saint Pierre et de saint Jean, nous participons au sacerdoce de Jésus-Christ pour offrir des prières et des vœux ; si nous n’avons pas le caractère de l’ordre pour sacrifier sur les autels visibles, nous ne sommes pas sans hosties, puisque nous pouvons l’offrir dans le culte de notre amour en sacrifiant nous-mêmes Jésus-Christ à son Père sur l’autel de nos cœurs. Fidèles à ce principe, nous recueillerons toutes les grâces que nous aurions pu recueillir si nous eussions assisté au saint sacrifice de la messe. La charité nous unit à tous les fidèles de l’univers qui offrent ce divin sacrifice ou qui y assistent. Si l’autel matériel ou les espèces sensibles nous manquent, il n’y en a pas non plus dans le ciel, où Jésus-Christ est offert de la manière la plus parfaite.

     Oui, mes enfants, les fidèles qui sans prêtres étant eux-mêmes prêtres et rois, selon saint Pierre, offrent leurs sacrifices sans temple, sans ministère et sans rien de sensible ; il n’est besoin que de Jésus-Christ pour l’offrir, pour le sacrifice du cœur, où la victime doit être consumée par le feu de l’amour du Saint-Esprit, c’est être uni à Jésus-Christ, dit saint Clément d’Alexandrie, par les paroles, par les actes et par le cœur.

     Nous lui sommes unis par nos paroles quand elles sont vraies, par nos actions quand elles sont justes et par nos cœurs quand la charité les enflamme. Ainsi, disons la vérité, n’aimons que la vérité, alors nous rendrons è Dieu la gloire qui Lui est due. Quand nous sommes vrais dans nos paroles, justes dans nos actions, soumis à Dieu dans nos désirs et nos pensées, en ne parlant que de Lui seul, en Le louant de ses dons et en nous humilions de nos infidélités, nous offrons un sacrifice agréable à Dieu, qui ne peut nous être ôté. Le sacrifice que Dieu demande est un esprit pénétré de douleur, dit le saint roi David ; vous ne méprisez pas, ô mon Dieu, un cœur contrit et humilié. (Psaumes L, 19) (1)

     Il me reste à considérer l’Eucharistie comme viatique, vous pouvez en être privés à la mort ; je dois vous éclairer et vous prémunir contre une privation si sensible. Dieu, qui nous aime et nous protège, a voulu nous donner son corps aux approches de la mort pour nous fortifier dans ce dangereux passage.

     Lorsque vous portez vos regards sur l’avenir, que vous vous voyez dans votre agonie, sans victime, sans extrême-onction, et sans aucune assistance de la part des ministres du Seigneur, vous vous regardez comme dans l’abandon le plus triste et le plus affligeant !

     Consolez-vous, mes enfants, dans la confiance que vous devez à Dieu ; ce père tendre répandra sur vous ses grâces, ses bénédictions et ses miséricordes, dans ces moments terribles que vous redoutez, avec plus d’abondance que si vous pouviez être assistés par ses ministres, dont vous n’êtes privés que parce que vous n’avez pas voulu L’abandonner Lui-même.

     L’abandon et le délaissement où nous redoutons de nous trouver ressemble à celui du Sauveur sur la croix, lorsqu’il disait à son Père : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? » - Ah ! que ces paroles sont instructives : vos peines et vos délaissements vous conduisent à vos glorieuses destinées en terminant votre carrière comme Jésus-Christ termina la sienne. Jésus, dans les souffrances, dans son abandon et sa mort, était dans l’union la plus intime avec son Père. Dans vos peines et vos délaissements, soyez Lui de même unis, et que votre dernier soupir soit comme le sien : que la volonté de Dieu s’accomplisse.

     Ce que j’ai dit de la privation du viatique à la mort, je le dirai aussi de l’Extrême-Onction. Si je meurs entre les mains de personne qui, non seulement ne m’assistent pas, mais qui m’insultent, je serai d’autant plus heureux que ma mort aura plus de conformité avec celle de Jésus-Christ qui fut un spectacle d’opprobres à toute la terre !...Crucifié par les mains de ses ennemis, Il est traité comme un voleur et meurt entre deux larrons ! Il était la sagesse même, Il passe pour un insensé ; Il était la vérité, et Il passe pour un fourbe et un séducteur ! Les pharisiens et les scribes ont triomphé de Lui et en Sa présence ! Enfin, ils se sont rassasiés de son sang ! Jésus-Christ est mort dans l’infamie du supplice le plus honteux et dans les douleurs les plus sensibles ! Chrétiens, si votre agonie et votre mort sont à vos ennemis une occasion de vous insulter et de vous traiter avec opprobre, quelle fut celle de Jésus-Christ ? Je ne sais si l’ange qui fut envoyé pour suppléer à la dureté et à l’insensibilité des hommes ne fut point pour nous apprendre que dans une telle rencontre nous recevons la consolation du ciel quand celles de la terre nous manquent. Ce ne fut point sans un dessein particulier de Dieu que les apôtres, qui eussent dû consoler Jésus-Christ, demeurèrent dans un assoupissement profond.

     Que le fidèle ne s’étonne pas de se retrouver sans prêtre à sa dernière heure. Jésus-Christ fait des reproches à ses apôtres de ce qu’ils dormaient, mais il ne leur en fait point de ce qu’ils Le laissèrent sans consolation, pour nous apprendre que, si nous entrons dans le jardin des Oliviers, si nous montons au calvaire, si nous expirons seuls et sans secours humains, Dieu veille sur nous, nous console et suffit à tous nos besoins. Fidèles qui craignez les suites du moment actuel, portez vos regards sur Jésus : fixez-Le, contemplez-Le, il est votre modèle ; je n’ai rien à vous dire de plus sur ce sujet.

     Après l’avoir contemplé, craindrez-vous encore la privation des prières et des cérémonies que l’Eglise a établies pour honorer votre agonie, votre mort et votre sépulcre ? Pensez que la cause pour laquelle vous souffrez et mourrez rend cette privation une nouvelle gloire et vous donne le mérite du dernier trait de ressemblance que vous pouvez avoir avec Jésus-Christ. La Providence a permis et voulu, pour notre instruction, que les pharisiens missent des gardes au sépulcre pour garder le corps de Jésus crucifié ; elle a voulu qu’après la mort même, son corps restât entre les mains de ses ennemis pour nous apprendre que quelque longue que soit la domination de nos ennemis, nous devons le souffrir avec patience et prier pour eux.

     Saint Ignace martyr, qui avait tant d’ardeur pour être dévoré par les bêtes, ne préféra-t-il pas les avoir pour sépulcre au plus beau mausolée ? Les premiers Chrétiens que l’on livrait aux bourreaux, se sont-ils jamais mis en peine de leur agonie et de leur sépulcre ? Tous étaient sans inquiétude de ce qu’on ferait de leur corps. Oui, mes enfants, quand on se fie à Jésus-Christ pendant la vie, on se fie à lui après sa mort.

     Jésus sur la croix et près d’expirer vit les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée qui se tenaient éloignées, sa Mère, Marie-Madeleine el le disciple bien-aimé étaient auprès de la croix dans l’abattement, le silence et la douleur !...Voilà, mes enfants, l’image de ce que vous verrez : la plupart des chrétiens plaignent ceux des fidèles qui sont livrés à la persécution, mais ils se tiennent éloignés ; quelques-uns, comme la mère de Jésus, approchent de la victime innocente que l’iniquité immole.

     Je remarque avec Saint Ambroise, que la mère de Jésus, au pied de la croix, savait que son fils mourait pour la rédemption des hommes et que, désirant d’expirer avec lui pour l’accomplissement de cette grande œuvre, elle ne craignait point d’irriter les Juifs par sa présence et de mourir avec son divin fils. Quand vous verrez, mes chers enfants, mourir quelqu’un dans le délaissement ou sous le glaive de la persécution, imitez la mère de Jésus, et non les femmes qui l’avaient suivi de Galilée. Soyez pénétrés de cette vérité : que le temps de mourir le plus glorieux et le plus salutaire est lorsque la vertu est la plus forte dans notre cœur ; on ne doit pas craindre pour le membre de Jésus-Christ quand il est dans la souffrance ! Assistons-le, ne fût-ce que par nos regards et par nos larmes.

     Voilà, mes enfants, ce que j’ai cru devoir vous dire : Je le crois suffisant pour répondre à vos demandes et tranquilliser votre piété ; j’ai posé les principes sans entrer dans aucun détail ; ils me paraissent inutiles. Vos fermes réflexions y suppléeront aisément et vos conversations, si jamais la Providence le permet, auront de nouveaux désirs. Je dois ajouter, mes enfants que vous ne devez point vous affliger du spectacle étonnant dont nous sommes témoins. La foi ne s’allie point à ses terreurs ; le nombre des élus est toujours fort petit. Craignez seulement que Dieu ne vous reproche votre peu de foi et de n’avoir pu veiller une heure avec Lui. Je vous avouerai cependant que l’humanité peut s’affliger, mais en vous faisant cet aveu, je dirai que la foi doit se réjouir.

LES EXHORTATIONS DE DAMARIS AUX FIDELES

     Dieu fait bien toutes choses ; portez ce jugement, mes enfants, il est le seul qui soit digne de vous. Les fidèles eux-mêmes le portaient lorsque le Sauveur faisait des guérisons miraculeuses. Ce qu’il fait à présent est bien plus grand : dans sa vie mortelle, il guérissait les corps ; actuellement, il guérit les âmes et complète par la tribulation le petit nombre des élus.

     Quels que soient les desseins de Dieu sur nous, adorons la profondeur de ses jugements et mettons en lui toute notre confiance. S’il veut nous délivrer, le moment est proche. Tous s’élèvent contre nous : nos amis nous oppriment, nos parents nous traitent en étrangers ! Les fidèles qui participent aux saints mystères avec nous sont détournés par le seul regard. On craint de dire non seulement que, comme nous, on est fidèle à sa patrie, soumis à ses lois, mais fidèles à Dieu ; on craint de dire que l’on nous chérit, et même qu’on nous connaît. Si nous sommes sans secours du côté des hommes, nous voilà du côté de Dieu, qui, selon le prophète-roi, délivrera le pauvre du puissant et le faible qui n’avait aucun secours. L’univers est l’ouvrage de Dieu ; il le régit, et tout ce qui arrive est dans les desseins de sa Providence. Quand nous croyons que la désertion va être générale, nous oublions qu’il suffit d’un peu de foi pour rendre la foi à la famille de Jésus-Christ, comme un peu de levain fait fermenter la pâte.

     Ces événements extraordinaires, où la multitude lève la hache pour saper l’ouvrage de Dieu, servent merveilleusement à manifester sa toute puissance.

     Dans tous les siècles, on verra ce que vit le peuple de Dieu quand le Seigneur voulut, par Gédéon, manifester sa toute puissance contre les Madianites. Il lui fit renvoyer presque toute son armée. Trois cents hommes seulement furent conservés, et encore sans armes, afin que la victoire fut visiblement reconnue venir de Dieu. Ce petit nombre de soldats de Gédéon est la figure du petit nombre des élus vivants dans ce siècle. Vous avez vu, mes enfants, avec l’étonnement le plus douloureux, que la multitude de ceux qui étaient appelés (puisque toute la France était chrétienne) le plus grand nombre, comme dans l’armée de Gédéon, est demeuré faible, timide, craignant de perdre leur intérêt temporel. Dieu les renvoie. Dieu ne veut se servir, dans sa justice, que de ceux qui se donnent entièrement à Lui. Ne nous étonnons donc pas du grand nombre de ceux qui Le quittent ; la vérité triomphe, quelque petit que soit le nombre de ceux qui L’aiment et Lui restent attachés. Pour moi, je ne forme qu’un vœu : c’est le désir de Saint Paul. Comme enfant de l’Eglise, je souhaite la paix de l’Eglise ; comme soldat de Jésus-Christ, je souhaite de mourir sous ses étendards.

     Si vous avez les ouvrages de Saint Cyprien, lisez-les, mes chers enfants, c’est surtout aux premiers siècles de l’Eglise qu’il faut remonter pour trouver des exemples dignes de nous servir de modèles. C’est dans les livres saints et dans ceux des premiers défenseurs de la foi qu’il faut se former une idée précise de l’objet du martyre et de la confession du nom de Jésus-Christ : c’est la vérité et la justice, ce sont les objets augustes et immuables de la foi qu’il faut confesser. C’est l’Evangile, car les instructions humaines, quelles qu’elles soient, sont variables et temporelles ; mais l’Evangile et la loi de Dieu tiennent à l’éternité. C’est en méditant cette distinction que vous verrez clairement ce qui est de Dieu et ce qui est à César, car, à l’exemple de Jésus-Christ, vous devez rendre avec respect, à l’un et è l’autre, ce que vous leur devez.

     Toutes les églises et tous les siècles sont d’accord : il ne peut y avoir rien de si saint et de si glorieux que de confesser le nom de Jésus-Christ. Mais rappelez-vous, mes enfants, que pour le confesser d’une manière digne de la couronne que nous désirons, c’est dans le temps où l’on souffre davantage qu’il faut faire paraître une plus grande sainteté. On ne trouve rien de si beau que ces paroles de Saint Cyprien lorsqu’il loue toutes les vertus chrétiennes dans les confesseurs de Jésus-Christ : « Vous avez toujours observé, leur dit-il, le commandement du Seigneur avec une vigueur digne de votre fermeté ; vous avez conservé la simplicité, l’innocence, la charité, la concorde, la modestie et l’humilité ; vous vous êtes acquittés de votre ministère avec beaucoup de soin et d’exactitude ; vous avez fait paraître de la vigilance pour aider ceux qui avaient besoin de secours ; de la compassion pour les pauvres ; de la constance pour défendre la vertu ; de courage pour maintenir la sévérité de la discipline, et enfin qu’il ne manquât rien à ces grands exemples de vertu que vous avez donnés, voilà que par une confession et des souffrances généreuses, vous animez hautement vos frères au martyre et leur tracez le chemin. »

     J’espère, mes chers enfants, quoique Dieu ne vous appelle pas au martyre, ni à aucune confession douloureuse de son nom, pouvoir un jour vous parler comme il parlait aux confesseurs Célerin et Aurèle, et louer en vous plus votre humilité que votre constance, et vous glorifier plus de la sainteté de vos mœurs que de vos peines et de vos plaies…

     En attendant cet heureux moment profitez de mes conseils et soutenez-vous vous-même par mon exemple. Dieu veille sur vous. Notre espérance est fondée ; elle nous montre ou la persécution qui finit ou la persécution qui nous couronne. Dans l’alternative de l’une ou de l’autre, je vois l’accomplissement de notre destinée.

     Que la volonté de Dieu soit faite, puisque de quelque manière qu’il nous délivre, ses miséricordes éternelles se répandent sur nous.

     Je finis, mes chers enfants, en vous embrassant et en priant Dieu pour vous ; priez-Le pour moi et recevez ma bénédiction paternelle, comme le gage de ma tendresse envers vous, de ma foi et de ma résignation à n’avoir pas d’autre volonté que celle de Dieu.

                                                                                            DEMARIS

QUELQUES REFLEXIONS PERSONNELLES

     Ainsi se termine la lettre adressée par ce prêtre exilé, pour sa foi en Jésus-Christ, et destinée à consoler et réconforter les fidèles privés des sacrements. Elle invite, à l’exemple de Jésus-Christ et des premiers chrétiens, à nous soumettre à la volonté de Dieu en TOUT ce qu’il permet ou est voulu par Lui, car rien n’arrive par hasard, rien n’échappe à la vue de Dieu. La Sainte Ecriture nous affirme que « toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28) Oui, « TOUTES CHOSES » (les privations, les souffrances) sont pour notre « BIEN » car tel est le « DECRET DE DIEU » pour ceux qui « SONT APPELES SAINTS ». Soumettons-nous donc comme Jésus-Christ s’est soumis à son Père jusqu’à la mort et à toutes les souffrances qui l’ont précédée, Lui qui pouvait, en toutes circonstances, faire appel à plus de douze légions d’anges pour le délivrer de toutes ses épreuves (St Matthieu XXVI, 53)

     Les empêchements à la vie chrétienne nous mettent à l’épreuve non pour nous rebeller contre ceux qui font obstruction (laïques ou religieux), mais pour exercer la sincérité de notre amour pour Dieu et notre sainte obéissance à ce qu’Il permet.

     La privation des sacrements et des lumières des ministres de Dieu, permise par Dieu, ne pourra jamais nous séparer de Lui si nous l’aimons car c’est la promesse formelle de Jésus-Christ « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors » (St Jean VI, 37).

     Dans la perturbation de notre pratique habituelle et tranquille, voire routinière de la piété, je considère cette privation comme une grande miséricorde de Dieu pour nous avertir et nous préparer, par cette simple privation, à faire face à de plus grandes épreuves alliant privation et persécution dans lesquelles nous serons privés de tout secours humain, et, dans une telle situation, sans autre possibilité que de nous en remettre entièrement à la miséricorde de Dieu, notre seul recours. Que cette privation nous donne à réfléchir.

     Aujourd’hui, nous avons peut-être beaucoup d’amis (Internet ou autres) qu’en sera-t-il demain lorsque l’orage grondera véritablement ? Jésus-Christ nous instruit encore : Après vous avoir flatté, voire loué, se tiendront-ils à distance, comme les Juifs avec Jésus après l’avoir accueilli comme un roi ?

    Soyez prudent avec ceux qui font consister leur piété à la saupoudrer d’injures, de grossièretés, d’images ou de propos obscènes, ou, sincère dans leur piété mais désireux de solutionner un problème en vous invitant à manifester ou à pétitionner, dont le seul véritable intérêt sera de vous signaler aux Renseignements Généraux. Mais refuser l’obéissance à l’autorité parce qu’on veut vous obliger à désobéir à un commandement positif de Dieu est légitime : dans un tel cas nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes V, 29)

René Pellegrini

 

(1) Lire 51, 19 dans les Bibles protestantes


 

vendredi 1 juillet 2022

A propos de l'Immaculée Conception


A PROPOS DE L’IMMACULEE CONCEPTION


« Anne et Joachim s’embrassèrent dans un mouvement de sainte allégresse…

    Il me fut alors montré que la Conception de Marie avait été, par grâce, aussi pure que l’eût été, sans la chute originelle, toute conception humaine. La Sainte Vierge fut engendrée dans une pureté parfaite, et sous l’unique impulsion de la sainte obéissance (…) Je compris en même temps qu’elle immense influence la pureté, la chasteté, et la réserve des parents, exercent sur la sainteté de leurs enfants, et combien la continence des époux, après la conception, détourne du fruit conçu les germes des mauvaises passions.

     Je vis toujours, dans l’incontinence, et dans l’excès, la racine de la difformité du péché. »

(Sœur Anne-Catherine Emmerich)

vendredi 3 juin 2022

Souvenez-vous O Notre Dame de la Salette


 SOUVENEZ-VOUS O NOTRE DAME DE LA SALETTE

     Souvenez-Vous, ô Notre Dame de la Salette, Notre vraie Mère de douleurs, des larmes que Vous avez versées pour nous sur le Calvaire ;

     Souvenez-vous aussi du soin que Vous avez eu sans cesse de nous soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour vos enfants, Vous pouvez les abandonner.

     Réconfortés par cette pensée consolante, nonobstant nos infidélités et nos ingratitudes, nous nous prosternons à vos pieds.

     Ne repoussez pas nos prières, ô Vierge réconciliatrice et convertissez-nous ;

     Faites-nous cette grâce insigne d’aimer Jésus par-dessus tout et de nous consoler, Vous aussi, par la sainteté de notre vie afin de pouvoir un jour Vous contemplez au Ciel.

     Ainsi soit-il.


vendredi 20 mai 2022

Prière à la Très Sainte Vierge pour les petits enfants



 PRIERE A LA TRES SAINTE VIERGE POUR LES PETITS ENFANTS

O Marie !  

O Mère Immaculée, je vous en conjure par la joie que vous avez éprouvée

à la naissance de Jésus votre divin Fils,  

prenez sous votre maternelle protection tous les petits enfants

qui doivent naître aujourd’hui dans le monde entier,

obtenez-leur la grâce du Saint Baptême,

protégez-les sans cesse,

et qu’au jour ou pour la première fois  ils recevront le Dieu d’Amour,

leur cœur encore pur et innocent comprenne les battements

du Cœur Eucharistique de Jésus et s’attache à Lui pour jamais.

Ainsi soit-il. 

René Pellegrini

samedi 14 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 5 : Autres versets bibliques et interprétations : Isaïe et Zacharie



 LE SIONISME - 5

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 5

 

Autres versets bibliques et interprétation : Isaïe et Zacharie

  

ISAÏE LXVI, 8 (De LVIII, 1 à LXVI, 24) :

     Ces versets évoquent la splendeur du peuple de Dieu aux jours messianiques et dans le ciel :

« Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? La terre produit-elle son fruit en un seul jour, un peuple est-il engendré en même temps ? Car Sion, à peine en travail, a enfanté tous ses fils ».

« Les enfants de la stérilité diront à tes oreilles : l’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place pour que j’y habite. Et tu diras dans ton cœur : Qui me les a engendré ? Car j’étais stérile et je n’enfantais point, j’étais exilée et captive. Et qui les a nourris ? Car j’étais seule et abandonnée ; et ceux-ci, où étaient-ils ? ». (XLIX, 20-21)

     1er constat : Ce verset met en évidence une ignorance, celle du comment « ses fils ont été enfantés », puisqu’Israël « était captive et  séparée » de son divin Epoux.

 « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes pas ; chante des cantiques de louanges, et pousse des cris de joie, toi qui n’avais pas d’enfants, car la délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari, dit le Seigneur, élargis l’espace de ta tente (…) tu t’étendras à droite et à gauche ; ta postérité aura les nations pour héritage (…) » (Isaïe LIV, 1 et ss)

     2e constat : Ces versets mettent en évidence deux faits :

     - que les limites frontalières et géographiques d’Israël son trop étroites pour accueillir « les enfants de celle qui était stérile, la délaissée » et,

     - que les « enfants de la délaissée » sont « plus nombreux que celle qui avait un mari ». Cette délaissée, c’est celle qui n’était pas le peuple de l’Alliance initiale de Dieu. C’est l’annonce prophétique de la Nouvelle Sion qu’est l’Eglise, et non celle des sionistes ennemis de cette Eglise et de Jésus-Christ comme leurs pères spirituels les pharisiens.

« Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, et pour convertir les restes d’Israël ; je t’ai établi pour être la lumière des nations, et mon salut jusqu’à l’extrémité de la terre (…) ». (Isaïe XLIX, 6 et ss)

     La portée de ces différents textes d’Ezéchiel s’éclaire en lisant Isaïe XLIX, 20-21 et LIV, 1 et ss). Ce langage interrogatif et de surprise « un peuple est-il engendré en même temps ? » concernant les enfants innombrables de ce peuple méconnu du prophète qui rendent désormais « trop étroit » l’espace géographique de Jacob, ce sont les païens convertis par la « lumière des nations » (verset XLIX, 6) le serviteur de Yahvé, Jésus-Christ. Ce qui nous amène aux temps glorieux du Messie et de l’économie de la grâce. La visée prophétique va donc bien au-delà du retour des Juifs sur la terre physique d’Israël, car elle trouve son véritable accomplissement dans l’universalité de l’Eglise de Jésus-Christ : la Nouvelle Sion composée de Juifs convertis, et de non-Juifs devenus chrétiens : Le vrai Israël de Dieu.

ZACHARIE XII, 3, 8-9

     Ce chapitre concerne les jugements de Dieu sur les peuples et les bénédictions de l’ère messianique, la conversion et la sanctification des Juifs. Il n’a pas de rapport avec le retour organisé des Juifs en Palestine, avec la permission de Dieu, pour qu’ils puissent assister à l’effondrement de leur plan diabolique ourdi contre les peuples en général, et le christianisme en particulier, par leurs rabbins imprégnés de Talmud et de Kabbale, et pour qu’un ‘’reste’’ d’Israël puisse se convertir à Celui que leurs pères firent crucifier, en demandant que Son sang retombe sur eux-mêmes et sur leurs enfants (St Matthieu XXVII, 25).

« En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui la soulèveront seront meurtris, et tous les royaumes s’assembleront contre elle ».

« En ce jour-là, le Seigneur protégera la habitants de Jérusalem ; et le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la maison de David sera comme une maison de Dieu, comme un ange du Seigneur devant eux. En ce jour-là, je chercherai à écraser toutes les nations qui viendront contre Jérusalem ».     

     Tout en conservant l’imagerie géographique et la référence dynastique traditionnelles (Israël, Jérusalem, maison de David) c’est contre l’Israël de Dieu, comme l’appelle Saint Paul, ayant atteint sa perfection et sa plénitude dans l’Eglise de Jésus-Christ composée de Juifs convertis et de chrétiens, que l’assaut qui prélude à la fin des temps est livré, comme le montre le contexte général du Livre de Zacharie.

     Tout le livre de Zacharie est messianique. Il se rapporte directement à la personne et à l’œuvre du Christ. Les principaux passages qui les illustrent sont : germe (III, 8) ; le Messie est roi et prêtre (VI,13) ; annonce d’un triomphe modeste à Jérusalem (IX, 9-10, voir St Matthieu XX1, 4) ; il sera trahi par l’un des siens (XI, 12-13, voir St Matthieu XXVII, 9) ; transpercé par la lance (XII, 10 et ss, voir St Jean XIX, 37) ; abandonné par ses apôtres (XIII, 7, voir St Matthieu XXVI, 31)

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 6 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 - Le percement du côté de Jésus-Christ par le centurion romain Longin ou Longinus (nom latin). C’est lui voyant comment Jésus avait expiré s’écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » (St Marc XV,39). Dans sa carrière militaire, il en avait vu des crucifixions et il savait que les crucifiés n’expiraient pas en poussant « un grand cri » (St Matthieu XXVII,50). Après sa conversion et avoir confessé sa foi en Jésus-Christ, il consomma son martyr en mourant décapité par le glaive : le sort réservé aux citoyens romains.

 

mercredi 4 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 2 : Les versets habituels et significatifs

 



LE SIONISME - 2

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)


« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 2

 

     Après la mise au point et les précisions de l’article précédent, revenons à l’objet de cet article et aux textes bibliques invoqués pour justifier l’interprétation d’être entré, depuis 1948 ou 1967, dans « la fin du temps des nations » ou d’être un ‘’signe irréfutable’’ de la fin des temps.    

 

     Les prophéties de l’Ancien Testament sont de deux sortes : conditionnelles ou inconditionnelles. Elles ont, en outre, ceci de particulier : elles décrivent des événements qui s’accomplissent de façon littérale soit pendant la vie du prophète, soit après ; mais, tout en conservant les images de leur première application elles étirent ou  télescopent souvent sous une même figure, ayant quelque rapport avec elle, des événements beaucoup plus lointains devant s’accomplir dans un contexte tout différent : celui du Nouveau Testament, de la manifestation du Messie (Notre-Seigneur) et de l’Eglise. Par exemple, le regroupement sous l’unique figure d’Israël des juifs convertis et des chrétiens : Israël selon l’esprit ou Israël de Dieu (L’Eglise).

 

« Car dans le Christ Jésus, ce n’est pas la circoncision qui sert à quelque chose, ni l’incirconcision, mais la nouvelle créature. Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 15,16)

 

     Ici, « La nouvelle créature » concerne tous les hommes (circoncis ou incirconcis) qui se laissent façonnés selon les préceptes évangéliques de Jésus-Christ qui récapitule en deux commandements, pour le pharisien qui l’interroge, le Décalogue donné par Dieu à Moïse :

 

« (…) Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit. C’est le plus grand et le premier commandement. Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements sont renfermés la loi et les prophètes. » (St Matthieu XXII, 37-39)

 

     L’articulation des articles sera la suivante :

 

- Les versets habituels et significatifs

- Autres versets bibliques et interprétations

- Un verset biblique sans rapport

- Les versets bibliques négatifs et conclusion

- Le sionisme politique

 

LES VERSETS HABITUELS ET SIGNIFICATIFS

 

Deutéronome XXX, 1-5

 

     Il s’agit de la première mention des Ecritures sur le retour en Israël :

« Lors donc que tout ce que je viens de dire vous sera arrivé, et que les bénédictions ou les malédictions que je viens de vous représenter seront venues sur vous, et qu’ étant touchés de repentir au fond du cœur, parmi les nations chez lesquelles le Seigneur votre Dieu vous aura dispersés, vous reviendrez à lui avec vos enfants, et que vous obéirez à ses commandements de tout votre cœur et de toute votre âme, selon que je vous l’ordonne aujourd’hui, le Seigneur vous fera revenir de votre captivité, il aura pitié de vous, et il vous rassemblera encore en vous retirant du milieu de tous les peuples où il vous avait auparavant dispersés. Quand vous auriez été dispersés jusqu’aux extrémités du monde, le Seigneur votre Dieu vous en retirera ; il vous reprendra à lui, et il vous ramènera dans le pays que vos pères auront possédé, et vous le posséderez de nouveau ; et, vous bénissant, il vous fera croître en plus grand nombre que n’avaient été vos pères ».

 

    Dans ce texte, Moïse avertit les Israélites sur les bénédictions ou les malédictions auxquelles ils seront confrontés, selon leur comportement, au cours du déroulement de leur histoire. La dispersion sera pour Israël un châtiment, et toujours le fruit de sa désobéissance aux prescriptions divines.

 

     Qu’apprenons-nous et que retenir de significatif dans ces paroles ?

 

     Pour le retour vers la terre des pères (Israël) nous apprenons que Dieu ne s’oblige à respecter sa promesse qu’à des conditions très précises être « Touchés de repentir » et « obéir à ses commandements » dans le lieu d’exil « parmi les nations », non de façon superficielle mais « de tout votre cœur et de toute votre âme » : telles seront les conditions irréfragables, dans le cours des âges, pour que Dieu accomplisse sa promesse envers le peuple d’Israël de le ramener sur sa terre.

 

     Ces précisions et avertissements donnés par Dieu, avant l’entrée d’Israël dans la Terre promise, devront toujours être présents à notre esprit pour bien appréhender si, après son inique participation au meurtre de Jésus-Christ, le retour des Juifs sur sa terre, à notre époque, est le fruit pour le peuple juif dispersé parmi les nations «  d’un repentir de tout son cœur et de toute son âme » avec désir « d’obéir aux commandements de Dieu » (récapitulés par Jésus en deux préceptes) permettant d’induire la fin du temps des nations, ou un ''signe irréfutable'' de la fin des temps.

 

     Pour qui ne veut pas mettre un voile épais devant ses yeux pour ne pas voir, les œuvres  continuelles de déchristianisation (1) accomplies dans les pays d’accueil, par les élites de la nation juive et leur fidèles, bien avant et après 1948 ou 1967, s’inscrivent en faux contre une telle interprétation et permettent de répondre par la négative.

 

(A suivre…« Autres versets bibliques et interprétations »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) C’est-à-dire la corruption des institutions chrétiennes de  la société française fondées sur les préceptes moraux et doctrinaux enseignés par Jésus-Christ, en les remplaçant par les enseignements et les doctrines de la mystique luciférienne judéo-maçonnique, fondements d’une science sociale issue des anciennes traditions spirites de l’idolâtrie et de la magie kabbalistique que des rabbins rapportèrent de Babylone et intégrèrent à leurs propres traditions. Cette mystique qui anime en politique, à des degrés différents, tous les partis qui finissent par se rejoindre sur leur commune référence à l’égalité révolutionnaire (destructrice de tout ordre social) et à la laïcité républicaine qui n’est rien d’autre que l’expulsion de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, des institutions françaises. Belle unanimité politique dans le scandaleux irrespect de Dieu !


samedi 30 avril 2022

Prière pour obtenir la grâce d'une bonne mort


 
PRIERE POUR OBTENIR LA GRÂCE D’UNE BONNE MORT

 

     Prosterné devant le trône de votre adorable majesté, je viens vous demander, ô mon Dieu, la dernière de toutes les #grâces, la grâce d’une bonne mort. Quelque mauvais usage que j’ai fait de la vie que vous m’avez donnée, accordez-moi de la bien finir et de mourir dans votre amour.

     Pardonnez-moi, ô mon Dieu, tout le mal que j’ai fait, et ayez pour agréable le bien que vous m’avez aidé à faire. Pardonnez-moi, car je me repens de mes fautes, et je les déteste par le seul motif de votre infinie bonté. Pardonnez-moi car je pardonne de tout mon cœur à ceux qui ont pu m’offenser.

     Je crois, mon Dieu, tout ce que vous avez pu révéler à votre #Eglise. J’espère en vous, fondé sur vos promesses et sur vos mérites infinis, divin Sauveur, vous qui ne voulez pas que je périsse, et qui êtes mort pour moi. Je vous aime, ô mon Dieu, de toute l’étendue de mon âme et de toutes les affections de mon cœur.

     Je vous adore avec une humble soumission ; je vous remercie de toutes les grâces que vous m’avez faites en cette vie, et surtout de ce que vous me donnez le moyen de me préparer à la mort.

Je l’accepte en esprit de #pénitence, en union de celle de mon Sauveur, et par #obéissance à vos adorables volontés.

     Père saint, ayez pitié de moi, faites-moi #miséricorde : je remets mon âme entre vos mains. Jésus, soyez-moi Jésus, maintenant et à l’heure de ma mort.

     Sainte Marie, mère de miséricorde, montrez dans ce dernier moment de ma vie que vous me regardez comme un de vos enfants ; intercédez pour moi.

     Heureux saint Joseph qui êtes mort entre les bras de #Jésus et de Marie, obtenez-moi la grâce de mourir en prédestiné.

     Ange du ciel, fidèle gardien de mon âme, grands Saints que Dieu m’a donnés pour protecteurs pendant ma vie, ne m’abandonnez pas à l’heure de ma mort.

     Ainsi soit-il.

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...