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dimanche 22 janvier 2023

Qui aime Jésus-Christ n'a point d'ambition en dehors de Jésus-Christ


      Jésus disant à Saint Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » (Saint Jean XXI, 15)


QUI AIME JESUS-CHRIST N’A POINT D’AMBITION 

EN DEHORS DE JESUS-CHRIST

 

     L’âme qui aime dieu ne se met en quête ni de l’estime ni de l’amour des hommes : son seul désir est de gagner le coeur de Dieu, unique objet de son amour.

« Les honneurs du monde, observe saint Hilaire, font l’affaire du démon. » En effet, c’est bien pour l’enfer que travaille notre ennemi quand il fait entrer dans une âme tous ces désirs d’être estimé : car, l’humilité une fois perdue, il n’est point de précipice où l’on ne risque de tomber. D’après saint Jacques, Dieu, dans la distribution de ses grâces, ouvre largement sa main aux humbles, mais il la ferme aux orgueilleux et leur résiste. « Il résiste aux superbes et donne sa grâce aux humbles. » (St Jacques V, 6). Il leur résiste, ce qui revient à dire : il n’écoute même pas leurs prières. Et c’est faire acte d’orgueil, certes, que d’ambitionner l’estime et de tirer vanité des honneurs reçus.

     A ce sujet, bien effrayante est l’histoire du frère Justin, de l’Ordre de saint François. Il était parvenu à un degré éminent de contemplation. Mais peut-être, ou plutôt certainement, nourrissait-il en son cœur un certain désir d’être estimé du monde ; or, voici ce qui lui arriva. Un jour, sur sa réputation de sainteté, il fut mandé par le pape Eugène IV, lequel le combla d’honneurs, l’embrassa et le fit asseoir à ses côtés. Après une telle faveur, frère Justin conçut une haute opinion de lui-même, ce qui lui valut des avertissements de saint Jean de Capistran : « Oh ! Frère Justin, ange vous êtes parti, et vous êtes revenu démon. » De fait, son orgueil grandit de jour en jour avec ses prétentions d’être traité suivant son mérite. Il finit par tuer d’un coup de couteau un de ses confrères ; il abandonna son ordre et s’enfuit à Naples, où, après une série de crimes, il mourut en prison, impénitent.

     Aussi, fort sage est cette réflexion d’un serviteur de Dieu :

« Quand nous entendons raconter la chute d’un Salomon, d’un Tertullien, d’un Osius, vrais cèdres du Liban, qui étaient en grande réputation de sainteté, nous devons y voir la preuve que leur donation à Dieu n’était pas entière, et qu’ils avaient entretenu dans leur cœur des sentiments d’orgueil : d’où leur prévarication. »

     Tremblons, lorsque nous voyons s’élever en nous quelque ambition de paraître ou d’être estimés. Le monde nous entoure-t-il d’honneurs, gardons-nous de toute vaine complaisance : elle pourrait amener notre ruine.

     Gardons-nous particulièrement d’être attachés au point d’honneur. Sainte Thérèse disait : « S’il y a des points d’honneur, on n’avancera jamais beaucoup. »

     Bien des personnes font profession de piété, mais restent idolâtres de leur propre estime. Elles ont bien certaines vertus de surface, mais elles y joignent la prétention d’être louées dans tous leurs faits et gestes. Si personne ne s’en charge, elles y suppléent elles-mêmes. En somme, leur préoccupation est d’être jugées meilleures que les autres. Et, si jamais elles se sentent touchées en ce point délicat, elles perdent la paix, laissent la communion, abandonnent leurs dévotions : elles ne retrouvent le calme qu’une fois persuadées qu’elles ont retrouvé tout leur ancien crédit. Telle n’est pas la conduite des vrais amis de Dieu. Attentifs à éviter la moindre parole qui les fasse valoir, éloignés de toute complaisance dans les éloges qu’on leur décerne, ils vont plus loin encore : la louange les attriste et ils se réjouissent de la mauvaise opinion qu’on pourrait avoir à leur endroit.

     Ah ! Saint François d’Assise avait bien raison de dire : « Je ne suis, en réalité, que ce que je suis devant Dieu. » A quoi bon être en grande estime auprès des hommes, si aux yeux de Dieu nous sommes vils et méprisables ? Par contre, qu’importent les mépris du monde, si Dieu nous regarde avec amour et complaisance ? Saint Augustin écrivait :

« Les éloges ne guérissent pas une conscience mauvaise, les blâmes ne nuisent pas à une bonne conscience. » Les éloges ne nous préserveront pas du châtiment mérité, les blâmes ne nous enlèveront pas notre juste récompense. « Que nous importe, s’écriait sainte Thérèse, d’être condamnés par les créatures, si à votre jugement, Seigneur, nous sommes innocents ? » Les saints souhaitaient de vivre inconnus et d’être très bas dans l’estime des hommes. « Quel tort nous fait-on, demande saint François de Sales, quand on a mauvaise opinion de nous ? Ne la devons-nous pas avoir telle de nous-mêmes ? »

     Peut-être que, nous sachons fort mauvais, nous voudrions néanmoins passer pour bons ? Ah ! Dans la vie cachée, quelle sécurité pour ceux qui veulent aimer cordialement Jésus-Christ ! Jésus lui-même nous en donna l’exemple. Trente années durant, il vécut obscur et dédaigné dans une échoppe d’artisan. A leur tour, les saints, pour être ignorés des hommes, sont allés habiter les déserts et les cavernes. Selon Saint Vincent de Paul, l’envie de paraître, de faire parler de soi avec honneur, de s’attirer les louanges par sa conduite, de passer pour avoir beaucoup de succès et opérer des merveilles, est un mal qui, nous faisant oublier Dieu, infecte nos actions les plus saintes, et nuit plus que tout autre vice à notre progrès dans la vie spirituelle.

     Celui qui veut progresser dans l’amour de Jésus-Christ, doit donc tuer en lui-même l’attachement à l’estime. Pour lui donner la mort, suivons le conseil de sainte Marie-Madeleine de Pazzi :

« Ce qui entretient cet appétit de l’estime, c’est la bonne opinion que l’on a de nous : se cacher pour être ignoré de tous sera donc lui donner la mort. Et tant que l’on n’arrive pas à cette mort, on ne sera pas un vrai serviteur de Dieu. »

     Ainsi, pour être agréables aux yeux de Dieu, il faut nous garder de l’envie de paraître et d’attirer les bonnes grâces de nos semblables. Combien plus nous devons tenir loin de nous l’ambitieuse pensée de dominer les autres. Sainte Thérèse écrivait pour ses religieuses :

« S’il se formait de petites coteries, des désirs de s’élever plus haut, il faudrait y apporter remède sur le champ. A la seule pensée que cela pourrait arriver un jour, il me semble que mon sang se glace dans mes veines. Quant à la religieuse qu’on verra être la cause du désordre, qu’on la fasse passer dans un autre monastère…Chassez loin de vous cette peste. Il vaut beaucoup mieux qu’on l’enferme pour toujours dans une prison que de la voir communiquer à toutes les autres une contagion aussi incurable. Oh ! Que ce mal est grand ! Quant à moi, j’aimerais mieux voir entrer dans ce monastère un feu qui nous consumât toutes. »

« Occuper la toute dernière place et avoir en horreur d’être préférée aux autres, voilà dit sainte Marie-Madeleine de Pazzi, l’honneur d’une âme adonnée à la perfection. »

     L’ambition d’une âme qui aime Dieu est d’être la première en humilité, suivant la recommandation de l’Apôtre : « Que chacun, en toute humilité, estime les autres comme lui étant supérieurs. » (Philippiens II, 3)

     En résumé, pour qui aime Jésus-Christ, il n’y a qu’un objet d’ambition, et c’est Dieu. (c’est moi qui met en gras)

(Extrait de « La pratique de l’amour envers Jésus-Christ » - Chapitre X)

- Saint Alphonse de Liguori -

René Pellegrini

- Certains lecteurs m’avaient écrit pour demander comment recevoir l’estime des hommes (et même pour devenir riches) cet extrait de Saint Alphonse de Liguori invite à méditer sur l’essentiel. 

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lundi 26 décembre 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 9 :Certitudes - 9


11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 9

CERTITUDE  9

     L’ANTECHRIST SE FERA PASSER LUI-MÊME POUR DIEU,

IL VOUDRA ÊTRE ADORE LUI SEUL

     Dans sa lettre aux chrétiens de Thessalonique, Saint Paul met en évidence l’orgueil fou qui animera l’Antéchrist :

« L’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu. » (II Thessaloniciens II,4)

     De tels propos tenus par un homme sont stupéfiants. En fait, il va au-delà des prétentions de Lucifer qui voulait être adoré, sans pour autant exclure Dieu, mais voulant seulement « être semblable au Très-Haut »

« Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, toi qui te levais si brillant le matin ? Comment as-tu été renversé sur la terre, toi qui frappais les nations ? qui disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’établirai mon trône au-dessus des astres de Dieu, je m’assiérai sur la montagne de l’alliance, aux côtés de l’aquilon ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut ? » (Isaïe XIV,12-14)

     Les Saints Pères ont fait l’application spirituelle de ces versets d’Isaïe au prince des démons : Lucifer, en se servant de l’orgueil et de la chute du roi de Babylone

     L’Antéchrist nous est présenté comme « Adversaire » donc contradicteur de Dieu ou de Jésus-Christ auxquels il s’opposera de différentes manières. Il sera donc, de manière absolu, l’ennemi de Dieu et de Jésus-Christ, voulant lui-même occuper la place de Dieu et être adoré par les hommes.

     « Le temple de Dieu » dont il est question, doit être pris dans un sens général. Il ne désigne pas le temple de Jérusalem, mais, soit toute l’Eglise chrétienne envisagée comme un temple mystique (St Jean Chrysostome, Théodoret, St Jérôme), soit l’ensemble des édifices consacrés au vrai Dieu qu’il s’appropriera pour recevoir les honneurs divins.

     « Il s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré ». Ainsi, il ne livrera pas seulement une guerre acharnée au vrai Dieu et à la vraie religion, mais à tous les cultes existants. Il se supportera pas même les fausses divinités, voulant un culte seulement pour « lui-même » comme le prince impie du Livre de Daniel qui offre bien des ressemblances avec l’Antéchrist :

« Le roi fera ce qu’il voudra ; il s’élèvera et se grandira contre tout dieu ; il parlera insolemment contre le Dieu des dieux ; il réussira jusqu’à ce que la colère soit accomplie, car il a été ainsi arrêté. Il n’aura aucun égard au Dieu de ses pères, et il sera dans la passion des femmes ; il ne se souciera d’aucun des dieux, car il s’élèvera contre toutes choses. » (Daniel, XI,36-37)

     Cette prophétie de Daniel concerne la tyrannie qu’exercera Antiochus Epiphane sur le peuple juif au IIe siècle avant Jésus-Christ, méprisant aussi bien le Dieu d’Israël, que les hommes et les dieux du paganisme. Son orgueil lui fit inscrire Dieu sur ses monnaies.

     En tant que préfiguration du règne de l’Antéchrist, son édit sur la religion en Israël, par l’abbé Lemann, est très instructif pour l’avenir du catholicisme et du christianisme, et permet de constater que déjà certaines pratiques sont supprimés ou atténués par l’Etat laïc et l’Eglise elle-même :

- Défense d’offrir dans le temple de Dieu des holocaustes, des sacrifices d’actions de grâces et des sacrifices expiatoires. (certaines Eglises conciliaires sont interdites d’accès ou avec difficultés à des traditionnalistes catholiques, et les interdictions étatiques sur les crèches de Noël)

- Défense de célébrer le Sabbat et les fêtes solennelles. (un avant-goût de restriction avec la fausse ‘’peste’’ 2019-2021 )

- On souillera les lieux saints et le peuple saint d’Israël.(sacrilège avec l’Introduction d’idoles Pachamama et la statue de l’excommunié Luther au Vatican ; sacrilège à la Cathédrale de Metz avec défilé de mode en tenue de sport, et en tenues de soirées très légères )

- On bâtira des autels et des temples aux idoles, et on sacrifiera devant elles de la chair de pourceau et des bêtes immondes. (Aujourd’hui les autels sur lesquels on sacrifie de manière non sanglante Notre-Seigneur-Jésus-Christ font office de décor, puisque depuis Vatican II, tout se déroule sur une table comme pour un repas ; ou encore la construction de la nouvelle Eglise-temple maçonnique de Padergnone (Italie), ou l’architecture de la cathédrale d’Evry.

- On ne pratiquera plus la circoncision.

- On flétrira l’âme des enfants par toutes sortes de souillures et d’abominations, en sorte qu’ils oublient la loi et en changent toutes les ordonnances. (l’école laïque et certains dessins animés s’en chargent par l’éducation sexuelle et la théorie du genre)

- Et quiconque n’agira pas selon la volonté du roi Antiochus sera puni de mort. (I Macchabées I,46-52)

    Pour qui aime l’Eglise et la vérité, garder le silence sur ces quelques faits non exhaustifs, serait pure lâcheté. Ce ne fut pas la manière d’agir de Jésus qui eut le courage de ferrailler avec les pharisiens, les scribes, les docteurs de la loi et les pontifes juifs, sinon il serait mort dans un lit.

(A suivre…si Dieu veut)

 

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vendredi 23 décembre 2022

Judaïsme talmudique - 1 : Ennemis de tous les hommes


JUDAISME TALMUDIQUE - 1

 

ENNEMIS DE TOUS LES HOMMES

 

« Car, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu, qui, en Judée, sont à Jésus-Christ, puisque vous avez souffert, vous aussi, de la part de vos concitoyens, les mêmes choses qu’elles ont souffertes aussi de la part des Juifsqui ont même tué le Seigneur Jésus, et les prophètes, et qui nous ont persécutés à notre tour ; qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes»

 (I Thessaloniciens II, 14-15)

 

     Paroles sans équivoque de Saint Paul sur l’esprit qui anime les Juifs influencés par l’enseignement antichrist des pharisiens depuis l’origine du christianisme. Cette haine meurtrière contre Jésus et ses disciples s’est poursuivie, dans le cours de l’histoire, sous la conduite du faux judaïsme des rabbins nourris de traditions pharisiennes, lesquelles sont consignées dans le Talmud. Ils continuèrent, à travers les siècles, l’œuvre de calomnies contre le Christ et sa Sainte Mère, et de persécutions contre les chrétiens.

 

     Ces paroles de Saint Paul disqualifient l’attitude complaisante, voire justificatrice d’un certain clergé et de bon nombre de laïcs catholiques bisounours, envers les ennemis séculaires de l’Eglise, mais, griffes acérées, voire mépris, contre ceux qui refusent ce faux dialogue œcuménique, destructeur avéré de la foi catholique traditionnelle. Ces paroissiens qui, pour complaire, se contorsionnent en tous sens pour tenter de disculper les Juifs du meurtre de Jésus-Christ, au mépris des textes inspirés affirmant et désignant, sous la garantie du Saint-Esprit, les vrais coupables de ce meurtre et, compte tenu de la nature et de la dignité de la Personne mise à mort, ce qui constitue, non seulement un déicide, mais aussi un crime contre l’humanité commis en sa personne la plus parfaite et la plus représentative. Que les Juifs soient responsables, Saint Pierre ne dira pas autre chose :

 

« Que toute la maison d’Israël sache donc très certainement que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes II, 36 ; IV, 10)

 

     Ainsi, le texte inspiré, par un double témoignage, celui de l’Apôtre des nations, et celui du premier Pape, Saint Pierre nous présente, sans équivoque possible, les Juifs comme « ennemis de tous les hommes » et responsables « de la crucifixion et du meurtre de Jésus »  Ce sont des paroles fortes, voire dures, mais ce sont celles du Saint-Esprit. Or qu’est-ce qu’un ennemi ? C’est quelqu’un qui cherche à vous nuire, vous veut du mal. Comment le fait-il ? Lui-même, si cela lui est possible, ou selon les circonstances politiques plus ou moins favorables offertes par le lieu, l’espace et le temps. Donc, malheur aux peuples qui finissent par tomber sous sa domination en lui accordant des droits régaliens, car il deviendra votre juge et votre maître sans égard à l’hospitalité que vous lui avez accordé lors de sa déchéance !

 

     La question est donc : Saint Paul et Saint Pierre exagèrent-t-ils ? Serait-ce pure calomnie de leur part ? L’histoire profane et religieuse confirme-t-elle une telle accusation ? Tel sera le but des articles qui constitueront ce sujet.

 

     En écrivant ce texte et ce qui suivra, pour que tout soit bien clair à l’intention des histrions patentés prêts à hurler en chœur, et comme des imbéciles, à l’antisémitisme et au racisme, commençons par dire, cela va de soi mais ça ira mieux en le disant :

 

 1 - Je m’inscris en faux contre ceux qui utiliseraient mes écrits pour inciter à la haine contre les Juifs. Je ne mange pas de ce pain-là ! Je m’en suis déjà expliqué par ailleurs. Le journalisme papier ou télévision ressemblant, de plus en plus, à un métier de prostitués, en étant, d’une part, aux mains de fortunes juives et tributaires des subventions de l’Etat judéo-maçonnique et, d’autre part, soucieux d’assurer la gamelle, ils ne peuvent être que silencieux, complaisants ou laudateurs à leur égard. Agir autrement pointerait vers la porte ou la disette économique. Comme je n’attends rien sur cette question de la presse officielle et des grands média, à part leur soporifique et stupide « Théorie du complot » (1) mon but est de montrer, afin que l’histoire ne soit pas continuellement à charge contre les chrétiens, ce qu’ils ont fait dans la chrétienté comme à l’extérieur, par l’enseignement dispensé par leurs rabbins déicides et leurs successeurs.

 

     Histoire juive qui est loin d’être glorieuse à bien des égards, afin que, faisant leur propre introspection, ils finissent, peut-être, par tirer la conclusion qu’ils ont souvent été, eux-mêmes, ou par les manigances intéressées de leurs élites, les détonateurs des incompréhensions et persécutions subies, étant formatés pendant des siècles religieusement et civilement par des rabbins s’appuyant sur un odieux enseignement talmudique qui érige le vice et le meurtre en vertus, et les applications qu’ils en firent dans leur vie au sein des nations. Des rabbins tout aussi aveugles et hypocrites qu’à l’époque de Jésus-Christ avec comme conséquence pour les Juifs, à terme, d’adorer l’Antéchrist en prenant sa venue pour celle du Christ. Juste châtiment de leur séculaire iniquité. Des rabbins rétrogradés au rang de laïcs, mais qui, aujourd’hui, méritent tout autant que leurs pères spirituels du premier siècle, les apostrophes sévères de Jésus « Serpents, races de vipères. » (St Matthieu XXIII, 33) car, par la judaïsation de l’esprit chrétien consécutive à la propagation de vos enseignements antichrétiens « vous faites de lui un fils de la géhenne deux fois pire que vous » (St Matthieu XXX, 15)

 

     2 -Je m’inscris en faux contre les crétins (Comment les appeler autrement ?) qui n’ont que le mot antisémite ou raciste à prononcer dès qu’il s’agit de propos raisonnés mais jugés déplaisants sur les Juifs. Ces mots sont utilisés en sachant bien l’effet produit sur des esprits façonnés par des média aux ordres, et valant condamnation dans l’opinion publique. Je conçois que ces vocables sont moins contraignants et beaucoup moins douloureux que d’examiner ses propres actes dans le cours de l’histoire, et, beaucoup plus profitable et gratifiant pour noircir continuellement les autres, en falsifiant l’histoire si besoin, sans toutefois oublier : « on peut tromper tout le monde, un certain temps, et certains, tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ! »

 

     L’homme intelligent s’efforce de convaincre les contradicteurs et les dubitatifs par des arguments décisifs. Il ne récuse pas les documents présentés sans un examen sérieux, les démontant publiquement le cas échéant. Attitude intellectuellement beaucoup plus honnête que celle consistant à prouver sa raison en faisant voter des lois agrémentées de lourdes menaces et sanctions, pour interdire toute discussion sur tel ou tel sujet devenu tabou. Cette précision pour les adeptes intéressés de la chape de plomb ou de la poussière sous le tapis : ceux qui s’empressent d’ériger en dogmes des sujets relevant de la recherche historique qui sont toujours tributaires de nouveaux documents mis à jour, inexploités ou volontairement ignorés.

 

     Soyons sérieux ! Les Juifs seraient-ils si droits, si purs, que rien ne puissent leur être reprochés ? Qu’elle serait cette maladie mentale qui ferait des Juifs des intouchables ou n’auraient aucune casserole à leurs pieds ? Dire cela à un cheval de bois c’est prendre le risque d’en recevoir une ruade ! Leur propre histoire témoigne du contraire. Non, ils ne sont pas purs parce qu’ils mangent casher car, comme le fait remarquer Jésus aux pharisiens hypocrites, ce n’est pas ce qui entre par la bouche qui souille un homme mais ce qui vient du cœur (St Matthieu VII, 21 ; XV, 17-18). Comme cela sera démontré en usant de leurs propres écrits, en examinant le Juif sous l’angle des propos du cœur, selon les préceptes qu’il a reçus, l’effet produit sera comme se coiffer avec un pétard.  

      

     N’oublions jamais que l’histoire de France est une histoire qui s’écrit et se lit dans la perspective révolutionnaire des instigateurs de 1789 : Les Francs-maçons, les Juifs et ceux qui leur firent allégeance. Les historiens qui pourraient apporter des éléments historiques de nature à modifier ou à nuancer certains faits sont ignorés : il ne faut pas porter atteinte aux ‘’Grands Ancêtres’’ ni au mythe fondateur de ce qui se révèle être la mise en branle programmée de l’entreprise de démolition et de subversion de la France et de l’Eglise catholique. Au besoin, même la justice se fera complice par omissions, voire par parti pris : les attendus de l’affaire Pétain, par exemple, sali à outrance par des spécialistes de la défiguration de l’histoire. C’est la même chose dans la recherche scientifique devenue dogmatique. Qui cela peut-il encore surprendre aujourd’hui ? 

 

     En système démocratique ou révolutionnaire, inutile de vous agiter en matière politique contre tel ou tel parti, en voulant ignorer les passerelles qui existent entre eux, car leurs dirigeants sont les disciples des géniteurs des diverses idéologies propagées par les divers mouvements politiques de gauche et de droite. Ces mouvements opposés sur la scène publique, sont cornaqués et orientés en sous-mains par des individus dont les finalités sont concordantes, celles de détruire la France moralement (c’est devenu Sodome, et même un peu plus) et politiquement, en la crantant sur un régime politique se voulant démocratique et revendiqué par tous les partis, sans exception, mais dont la constitution est hors, et à rebours, de la véritable nature constitutionnelle de la France.

 

     Dans un système démocratique et révolutionnaire l’imposture est de taille, car tous les projets et programmes présentés au Parlement, par les diverses composantes politiques, ont fait l’objet de réunions et de décisions préalables dans des groupes restreints, sous influence de noyaux dirigeants judéo-maçonniques et mondialistes. Ces décisions ayant comme objectif, selon le degré d’avancement de leur projet, de poser de nouveaux jalons destinées à lui faire franchir une nouvelle étape, en utilisant et articulant les différentes idéologies existantes, suscitées par la judéo-maçonnerie, et qu’elle contrôle : le libéralisme, le socialisme, le communisme et sa mouture moderne le mondialisme cosmopolite.

 

     Ces diverses idéologies qui font la spécificité des partis politiques concourent, chacune à leur manière, tous appuyés sur les faux principes ‘’ liberté égalité fraternité’’ à maintenir un régime pompeusement appelé démocratique alors qu’en réalité, il n’est qu’une ébauche destinée à propulser vers son objectif final, avec l’aide des idiots utiles, de plus ou moins bonne foi, ce qui était contenu dans ses gènes : le mondialisme multiculturelle, à caractère totalitaire - ce à quoi nous assistons actuellement - sous domination théologique juive, c’est-à-dire le fruit d’une conception kabbaliste et talmudique. En l’état actuel de pourrissement spirituel et social, ce ne sont pas les partis politiques démocratiques et révolutionnaires, issus de ce bouillon de culture, qui rétabliront les choses : c’est Dieu, par ses moyens surnaturels qui, à son heure, réglera non seulement le problème politique, mais aussi la grave crise de l’Eglise catholique généré par l’ouverture au monde et le faux œcuménisme du Concile Vatican II.

 

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


- En rouge ce qui a été ajouté

 

(1) Malheureusement pour la France comme pour l’Eglise catholique ce n’est pas une théorie mais un fait, et ce, depuis bien longtemps. Léon XIII dans son Encyclique, Au milieu des sollicitudes, 1892, affirmera qu’il s’agit bien d’un complot, disant : 


« En pénétrant à fond, à l’heure présente encore, la portée du vaste complot que certains hommes ont formé d’anéantir en France le christianisme (…) »


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Mis sur un autre blogue le 20 septembre 2017

 

 

mercredi 21 décembre 2022

Introduction à l'histoire des Patriarches - 7 : Le départ du pays natal - 1


 Départ d’Abraham de Ur

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 7


LE DEPART DU PAYS NATAL – 1

 

(Genèse, XI, 27 – XII, 5)

 

     Abraham, ou plutôt Abram – car ce fut la première forme du nom que porta le Patriarche – appartenait à la race de Sem, et descendait en droite ligne d’Heber, l’ancêtre éponyme du peuple hébreu (1). Il naquit deux mille ans environ avant notre ère (2), à Ur en Chaldée, ou Ur Kasalim. La Chaldée, que l’on ne doit pas confondre avec la Mésopotamie, est proprement la région du Bas-Euphrate, qui s’étend en bordure du golfe Persique. Elle est appelée dans la Genèse : pays de Sennaar. Le peuple dont elle tire son nom et qui l’occupait alors, n’était pas autochtone. Venu d’une origine inconnue, il avait supplanté sur ce territoire une nation déjà civilisée, d’origine Kouschite ou louranienne, à laquelle il emprunta une partie de sa culture, et surout l’usage de l’écriture cunéiforme.

     Quant à la ville d’Ur, les savants modernes sont d’accord pour en voir les vestiges dans un bourg situé à trois kilomètres de l’Euphrate, vers l’extrémité orientale du « Croissant fertile », et qui se nomme Moghéir. Ce n’est plus aujourd’hui qu’un assemblage de ruines, juché sur un monticule, que parfois les débordements du fleuve enveloppent d’eau et transforment en île. Mais il n’en était pas ainsi au temps du Patriarche : Ur pouvait alors rivaliser d’importance avec Babylone, sa voisine.

     C’était la capitale du pays de Sumer, ou Basse-Chaldée. Les fouilles sérieuses entreprises sur cet emplacement depuis 1922, ont permis de mettre à jour des restes de monuments et des objets d’art qui révèlent une civilisation incroyablement avancée. On a retrouvé les fondements de plusieurs temples, dont l’un, colossal, à quatre étages, la Ziggurat, servait en même temps de citadelle à la ville. Il était dédié à Nannar, le « dieu-lune », qui était à la fois le dieu et le roi d’Ur.

     Dans les ruines abondent les briques couvertes de caractères cunéiformes, qui constituaient les bibliothèques et les archives de ce temps lointain. Leur présence atteste qu’il y avait là un centre de culture intellectuelle et de haute science. Les Chaldéens, nous l’avons dit plus haut, se distinguaient particulièrement par leurs connaissances en astronomie.

     Au temps d’Abraham, les maisons d’habitation étaient déjà de solides petits bâtiments, construites en briques, parce que la pierre fait défaut dans cette région du Bas-Euphrate, et toutes à peu près sur le même plan, elles ressemblaient beaucoup aux demeures arabes modernes que l’on peut voir à Bassorah ou à Bagdad. Chacune d’elles s’élevait sur une plate-forme, au milieu d’un jardin planté d’arbres. Les murs, ornés de motifs décoratifs, en étaient massifs, les fenêtres hautes et petites, afin de protéger les habitants contre les ardeurs d’un soleil implacable.

     Ces maisons, écrit sir Marston, avaient deux étages et ne comptaient pas moins de douze pièces et davantage, groupées autour d’une cour centrale, pavée. (Leur) intérieur rappelle celui de nos maisons modernes. L’escalier qui menait à l’étage supérieur était fait de briques plutôt que de bois. Le cabinet de toilette se trouvait placé sous cet escalier. Il y avait aussi la cuisine avec son foyer. La salle de réception avec ses portes plus larges que les autres, l’office et la chapelle familiale pour le culte…Sous le plancher de la chapelle, un tombeau voûté s’ouvrait , où les membres de la famille étaient inhumés (3).

     Le pays environnant était un vrai paradis terrestre : aujourd’hui ce n’est plus qu’un marécage à la merci des inondations, parce que les canaux qui régularisaient le cours de l’Euphrate ont été détruits. Mais, alors, ils constituaient un système d’irrigation agencé avec un art consommé et assuraient au pays une fertilité merveilleuse. Les palmiers poussaient en telle abondance qu’ils formaient de vraies forêts, et leurs dattes passaient pour être bien supérieures à celles d’Egypte ou d’Afrique. Le blé rendait deux cents, et même trois cents pour un ; les plantes fourragères montaient à des hauteurs inconnues dans les autres pays.

(A suivre…si Dieu veut)

Don Jean de Monléon

(1) Si nous en croyons une tradition qui a pour elle l’autorité de saint Augustin (Cité de Dieu, I. XCI, 11), de saint Ephrem et de bien d’autres, Heber n’aurait pas pris part à la construction de la tour de Babel. A cause de cela, lui et les siens conservèrent la langue originelle de l’humanité, - qui, au sentiment des anciens, était la langue hébraïque – et méritèrent de devenir le peuple choisi de Dieu.

(2) Les calculs qui semblent les plus sérieux, établis à la fois d’après la Bible et d’après les résultats des fouilles de Jéricho donnent pour la naissance du Patriarche l’année 2160 avant Jésus-Christ. (Marston, op.cit., p. 111)

(3) Op. cit., p. 109

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dimanche 4 décembre 2022

Introduction à l'histoire des Patriarches - 6 : Histoire des Patriarches - 5


 Isaac figure de Jésus-Christ

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 6

HISTOIRE DES PATRIARCHES – 5

 

     Cependant, si grands que soient les patriarches, si efficaces que soient les exemples qu’ils nous ont laissés et que le Saint-Esprit a choisis lui-même pour éclairer nos consciences et stimuler nos volontés, le but dernier de l’Ecriture n’est pas de nous parler d’eux. La Bible ne nous raconte pas leurs faits mémorables et ceux des Juges ou des Rois d’Israël, à la manière de l’Iliade, l’Enéide, ou la chanson de Roland rapportent les « gestes » de leurs héros. Ce n’est pas leur grandeur morale, ce ne sont pas leurs vertus, qu’elle veut en dernier ressort nous faire connaître et proposer à notre admiration. Elle est ordonnée tout entière, depuis les premiers mots de la Genèse jusqu’au dernier verset de l’Apocalypse, à l’histoire d’un seul homme, à celle de Jésus-Christ. C’est de moi, dira t-il lui-même, qu’ont parlé Moïse et les prophètes (19) ».

« Et il leur dit : C’est ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait  que s’accomplit tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes. »

     Sous la trame des événements dont elle est tissée, court le fleuve d’eau vive que saint Jean vit jaillir du trône de Dieu et de l’Agneau (20).

« Et il me montra un fleuve d’eau vive, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. »

     Ce fleuve, c’est le sens mystique ou spirituel, qui fait de l’Ecriture un livre tout à fait à part. En vertu de dispositions que seule la Sagesse divine, aidée de la Toute-Puissance, pouvait combiner, les personnages et les événements qu’elle présente ont une signification prophétique. Ils dessinent, non seulement dans ses grandes lignes, mais même dans ses détails, le mystère de la Rédemption, tel que Jésus-Christ devait un jour le réaliser. Ils ont comme jalonné à l’avance, par des signes que seuls des yeux exercés pourront reconnaître, le chemin que, bien des siècles plus tard, le Sauveur devait suivre, quand il descendrait sur la terre. Personne n’ignore, par exemple, qu’Isaac portant le bois du bûcher sur lequel il va être attaché, est la figure du Christ portant sa croix. Par ce geste, le fils d’Abraham représentait prophétiquement – sans le savoir, notons-le bien, mais sous l’action invisible du Saint-Esprit – un trait de la Passion. Cette relation secrète qui existe entre les faits historiques rapportées dans les Livres saints, et les mystères de la religion chrétiennes ; ce réseau d’allusions continuelles, quoique voilées, à la vie et à la mort du Christ, à la personne de sa très sainte Mère, qui lui est inséparablement unie dans l’œuvre de la Rédemption ; à l’Eglise qu’il a fondée et qui le continue ; à son action secrète dans les âmes, au Royaume qu’il nous a acquis par son sang : c’est là ce qui constitue proprement le sens mystique de l’Ecriture. Ce sens ne peut se découvrir par les seuls moyens de la raison humaine. Il faut, pour le déchiffrer, faire appel à une lumière plus haute, celle de la Tradition, et se mettre à l’école des hommes qui ont reçu de Dieu la mission spéciale de l’enseigner : les Pères de l’Eglise. Ce n’est pas sans appréhension que nous avons essayé d’en exposer quelques éléments, dans cet ouvrage : il est tombé aujourd’hui dans un tel discrédit, auprès des maîtres de la science biblique officielle, qu’il semble que sa carrière soit finie et sa valeur à jamais périmée. Et cependant, nous pensons, quant à nous, que sans la Bible sans lui est un corps sans âme, qu’un des plus grands malheurs de notre siècle est de l’ignorer et qu’il convient de lui appliquer au premier chef ce que disait S.S. le Pape Pie XII, dans l’Encyclique Divina Afflante : « Il faut gémir (dolendum est) de ce que ces précieux trésors de l’antiquité chrétienne soient si peu connus de maints écrivains de notre temps (21)… » Oui, en vérité, il faut en gémir…

     Nous avons donc repris dans ce livre la méthode qui fut celle des Pères et des grands commentateurs du Moyen-Age, l’explication alternée du sens littéral et du sens spirituel de l’Ecriture. On trouvera dans chaque chapitre, d’abord, l’exposé historique du récit de la Genèse ; puis, un commentaire moral et mystique emprunté, quelquefois dans sa forme et toujours dans son fond, aux grands maîtres de la Science spirituelle. Ces commentaires ont été imprimés en caractères plus petits, afin de ne pas risquer d’être confondus avec le récit biblique lui-même. Nous sommes assurés, cependant, que quiconque voudra les aborder avec un esprit de foi, avec cette âme d’enfant à laquelle le Christ a promis la révélation de ses secrets, en goûtera la saveur et qu’il comprendra mieux, en les lisant, quel trésor, quelle mine inépuisable de lumière, la Sagesse divine a donné aux hommes en écrivant, pour eux, les Livres saints.

 (A suivre...si Dieu veut)

Dom Jean de Monléon (O.S.B)

FIN DE L’INTRODUCTION 

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René Pellegrini

samedi 3 décembre 2022

La conjuration antichrétienne - 5 : Les deux civilisations - 5


LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 5

 

CHAPITRE I

 

LES DEUX CIVILISATIONS – 5

 

     Du Ier au XIIIe siècle, les peuples devinrent de plus en plus attentifs à ce discours, et le nombre de ceux qui en firent la lumière et la règle de leur vie se trouva de plus en plus grand. Sans doute, il y avait des défaillances, défaillances des nations et défaillances des âmes.

     Mais la conception nouvelle de la vie restait la loi de tous, la loi que les égarements ne faisaient point perdre de vue et à laquelle tous savaient, tous sentaient qu’il fallait revenir dès qu’ils s’en étaient écartés. Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec son Nouveau-Testament, était le docteur écouté, le guide suivi, le roi obéi. Sa royauté était avouée à ce point par les princes et par les peuples, qu’ils la proclamaient jusque sur leurs monnaies. Sur toutes étaient gravée la croix, l’auguste signe de l’idée que le christianisme avait introduite dans le monde, qui était le principe de la civilisation nouvelle, de la civilisation chrétienne, qui devait le régir, l’esprit de sacrifice opposé à l’idée païenne, l’esprit de jouissance qui avait fait la civilisation antique, la civilisation païenne.

     A mesure que l’esprit chrétien pénétrait les âmes et les peuples, âmes et peuples montaient dans la lumière et dans le bien, ils s’élevaient par cela seul qu’ils voyaient leur félicité en haut et qu’ils s’y portaient. Les cœurs devenaient plus purs, les esprits plus intelligents. Les intelligents et les purs introduisaient dans la société un ordre plus harmonieux, celui que Bossuet nous a décrit dans le sermon sur l’éminente dignité des pauvres. L’ordre plus parfait rendait la paix plus générale et plus profonde ; la paix et l’ordre engendrait la prospérité, et toutes ces choses donnaient ouverture aux arts et aux sciences, ces reflets de la lumière et de la beauté des cieux.

(A suivre…si Dieu veut)

 Mgr Henri Delassus

 

René Pellegrini 

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dimanche 27 novembre 2022

Imitation de Jésus-Christ - 5 : Il faut imiter Jésus-Christ, et mépriser toutes les vanités du monde


Se détacher des choses visibles 
en tournant fréquemment son âme vers Dieu.

     Un AVIS, utile à méditer pour entrer dans la vie intérieure. Ces avis, extraits du livre « l’Imitation de Jésus-Christ » par Thomas A Kempis, continueront d’être mis avec chaque publication, si les visites sont jugées suffisantes.  

LIVRE I-1

IL FAUT IMITER JESUS-CHRIST,

ET MEPRISER TOUTES LES VANITES DU MONDE.

AVIS 5 : Rappelez-vous souvent cette parole du Sage. L’œil n’est pas rassasié de ce qu’il voit, ni l’oreille remplie de ce qu’elle entend. (1)

Appliquez-vous donc à détacher votre cœur de l’amour des choses visibles, pour le porter tout entier vers les invisibles, car ceux qui suivent l’attrait de leurs sens souillent leur âme et perdent la grâce de Dieu.

René Pellegrini 

(1) « L’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. » (Ecclésiaste I-8 )

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samedi 12 novembre 2022

Le modernisme - 5 : Pour combattre la Révolution et le modernisme


POUR COMBATTRE LA REVOLUTION ET LE MODERNISME :

LES 24 THESES THOMISTES

     Pour combattre efficacement les fondements doctrinaux de la Révolution et le raz de marée de l’hérésie moderniste sur le plan intellectuel et justifier la pertinence du combat pour la foi : les vingt-quatre thèses philosophiques de Saint Thomas d’Aquin. Face à l’étude de la philosophie deux attitudes sont à proscrire:

1 - Celle qui consiste à penser que faute d’étude nous n’avons pas les moyens intellectuels pour l’entreprendre. Cela peut être vrai dans certains cas mais, souvent, c’est la paresse intellectuelle qui nous fait trouver des prétextes pour reculer devant les efforts et les conséquences d’une telle étude : soumettre son intelligence à la vérité. Soumission d’autant plus coûteuse que la société actuelle, idolâtrant la liberté, manifeste dans le domaine de la pensée un esprit d’insubordination qui le rend esclave d’erreurs dans différents domaines : politiques, scientifiques, sociaux, etc…dont les conséquences se révèlent néfastes pour la société et le monde.

     Or, comme le soulignait le Cardinal Villeneuve, si on abdique face à cet effort de subordination de l’intelligence :

« Dans le domaine où la raison peut et doit parvenir à l’évidence intrinsèque par recours aux principes premiers, c’est l’atrophie de la raison qui en résulte, son engourdissement, son abdication. L’homme en vient à se dispenser du regard de l’esprit ; toutes les assertions restent sur le même plan, celui d’une persuasion neutre, qui vient de la rumeur commune »

2 -  Se garder, si nous sommes croyant, d’un certain dédain pour la philosophie (par exemple, les témoins de Jéhovah) jugé, à priori, comme inutile, voire néfaste, pour le progrès intérieur de l’âme vers Dieu, et même lui faisant obstacle. C’est une erreur courante de nos jours provoquée par l’indifférentisme religieux : fruit empoisonné de la libre pensée.

    Il y a erreur à penser que Dieu puisse être honoré par une fausse conception doctrinale et théologique de sa Personne et de ses œuvres. De même, il est tout aussi erroné que l’on puisse se diriger correctement vers quelqu’un qu’on ne connaît pas ou dont mésestime la vraie nature, lors-même que Notre Seigneur affirme :

« Or la vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissentvous le seul vrai Dieuet celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ » (saint Jean XVII, 3).

     Connaître Jésus-Christ, implique davantage que d’entendre la sonorité de son nom. On mesure ici le fruit empoisonné et mortifère que constitue l’œcuménisme à la mode Vatican II avec « les parcelles de vérité des autres religions » les dites « Parcelles » véhiculant, soit une image fausse et différente du « seul vrai Dieu », soit, pour ne pas déplaire aux autres religions sur la divinité de Jésus-Christ, faire silence sur Notre Seigneur qu’il est pourtant impératif de connaître pour « la vie éternelle ».

     La théologie scolastique qui fait l’objet de cette rubrique n’est en rien inférieure à la théologie positive (ou spiritualité) car elle ''dissèque'' les vérités éternelles. La théologie positive est au service de la théologie scolastique et c’est bien ce que disait le Pape Pie XI dans ses félicitations au Père Hugon pour l’ensemble de son œuvre :

« Vous avez mis la théologie positive au service de la scolastique, de telle sorte que celle-ci, comme il convenait, occupa le premier rang » (25 février 1923)

     Il est donc faux de croire que la philosophie scolastique, préalable obligé à la théologie (les vérités du catéchisme n’étant rien d’autre que de la théologie) serait frappée de stérilité pour le progrès de notre vie intérieure, surtout si l’on se souvient que la vraie philosophie c’est : « l’amour de la sagesse ». Ecoutons, saint Louis Marie Grignon de Montfort un maître en spiritualité :

« Elle (la Sagesse éternelle, Notre Seigneur) communique à l'homme la grande science des saints et les autres sciences naturelles, même les plus secrètes, quand elles lui sont convenables » (L’amour de la Sagesse éternelle, N°93)

« C'est dans cette source infinie de lumières (la Sagesse incréée, Notre Seigneur) que les plus grands Docteurs de l'Église, entre autres saint Thomas d'Aquin, comme il l'avoue lui-même, ont puisé ces admirables connaissances qui les ont rendus recommandables. Et vous remarquerez que les lumières et les connaissances que donne la Sagesse ne sont pas des connaissances sèches, stériles et indévotes, mais des connaissances lumineuses, onctueuses, opérantes et pieuses, qui touchent et contentent le cœur en éclairant l'esprit. » (N°94) (1)

     Et pour nous encourager à faire cet effort, ce qu’écrivait le Pape Benoît XV à l’occasion du quinzième centenaire de la mort de Saint Jérôme, qui passa sa vie à étudier :

« La sainteté sans la science ne profite qu’à elle-même, autant elle édifie l’Eglise du Christ par une vie vertueuse, autant elle lui nuit si elle ne repousse pas les attaques des contradicteurs (…) Daniel à la fin de sa très sainte vision, dit que les justes brillent comme des étoiles, et les intelligents – c’est-à-dire les savants – comme le firmament. Vois-tu, dit Saint Jérôme à Saint Paulin, quelle distance sépare la sainteté sans la science et la science doublée de sainteté ? La première nous rend pareils aux étoiles, la seconde au ciel lui-même » Et, en une autre circonstance, en s’adressant à Marcella, il raille « la vertu sans la science » de certains clercs « Cette ignorance leur tient lieu de sainteté, et ils se déclarent les disciples des pécheurs, comme s’ils faisaient consister leur sainteté à ne rien savoir » (Encyclique Spiritus Paraclitus, 15 septembre 1920, en anglais et en espagnol)

     Munis de ces encouragements, dans le prochain article nous aborderons l’étude de la thèse N°1 des 24 thèses thomistes.

(A suivre…« L’étude des 24 thèses : Thèse N° 1 »…si Dieu veut)

(1) Certains sites Internet tronquent le texte avant le N°93

 René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...