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mercredi 5 octobre 2022

La loi de Sodome - 3 : Que faire maintenant ? - 2


LA LOI DE SODOME - 3 

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? – 2

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » (I Corinthiens I, 26,27)

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? - 2

 

     Désormais, à vue humaine, tout est entre les mains de Dieu pour ce qui est de susciter les moyens (3) pour renverser les structures de subversion sociale mises en place par les divers gouvernements révolutionnaires laïcs (4) de gauche comme de droite (5), et leurs législations iniques, et de préparer le plus possible d’ âmes avant la venue de l’Antéchrist qui doit précéder le retour du Fils de l’homme.

 

     Pour notre part - loin de toute agitation, manifestation et insurrection, en plus de nos prières, ne pas oublier ces avertissements prophétiques et de patienter - il convient, en ces jours très dangereux de notre époque, pour assurer notre fidélité et notre obéissance à Dieu de conserver une double attitude : de vigilance et de confirmation, comme l’exhorte le Livre de l’Apocalypse à l’ange de l’Eglise de Sardes (6) dans laquelle nous sommes encore et qui précède celle de Philadelphie : celle de l’amour des frères  précédant, elle-même, l’Eglise de Laodicée et la venue de l’Antéchrist.

 

« Sois vigilant, et confirme tous les restes qui étaient près de mourir » (Apocalypse III, 2)

 

     La France, « fille aînée de l’Eglise », ayant trahi religieusement et politiquement sa vocation, se trouve plongée dans l’impiété et les abominations. Alors, rappelons-nous aussi, à travers la leçon que constitue l’exemple d’Israël, l’œuvre préparatoire que Dieu ordonne aux anges d’accomplir avant que les châtiments de Dieu ne s’abattent sur un peuple, lorsque l’iniquité engendre et fait proliférer ses désordres religieux, politiques et sociaux.

 

« Passe par le milieu de la cité, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (7) sur les fronts des hommes qui gémissent et qui souffrent de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle ». (Ezéchiel IX, 4)

 

« Et je vis un autre ange qui montait de l’orient et portait le signe du Dieu vivant ; et il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels il a été donné de nuire à la terre et à la mer, disant : « Ne nuisez ni à la terre ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons mis le sceau sur le front des serviteurs de notre Dieu ». (Apocalypse VII, 2,3)

 

René Pellegrini

(3) Désormais, rien de positif pour la France et pour le monde avant l'émergence du Grand Monarque - selon le coeur de Dieu - et du Saint Pape annoncés par de nombreuses révélations privées et des saints « Voir : France, souviens-toi ! sur cette Page ». Toute tentative de révolution sera inexorablement récupérée par d'autres révolutionnaires, car il n'y a plus d'autorité légitime en France. Le système gouvernemental issu de la barbarie de 1789 et qui perdure dans ses héritiers depuis cette date, est un gouvernement d'usurpation, illégitime, de fait et non de droit. Mais attention à une possible tentative de fausse restauration monarchique comme cela c’est déjà produit avec Louis XVIII.

(4) Révolutionnaires de gauche comme de droite car tous ces partis politiques, au nom de cette diabolique laïcité républicaine, ont rejeté Dieu des institutions et de la législation française et, par le fait même, sombrent dans le naturalisme qui, sur le plan particulier, prive de la grâce surnaturelle et dont l’aboutissement est la négation de Dieu et de Jésus-Christ et de leurs commandements.

(5) Ce qui les distingue c’est leur manière d’agir : brutale pour les révolutionnaires de gauche (Urss, Chine, Cambodge), plus douce, plus subtile et plus étalée dans le temps pour les révolutionnaires de droite, par de petites et continuelles modifications de textes législatifs conduisant à la suppression de certaines libertés qui préparent, au bout du compte, la dictature et la tyrannie.

(6) Apocalypse III, 2

 

(7) Le Thau est la dernière lettre de l’alphabet hébreu. Elle était en forme de croix. Elle est une figure de la croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués.

 

Mis sur un autre blogue le 25 août 2014

 

René Pellegrini

samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


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