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vendredi 16 septembre 2022

Exhortations et avertissements des Papes : La foi est un combat


EXHORTATIONS ET #AVERTISSEMENTS DES PAPES

LA FOI EST UN COMBAT

« Combats le bon combat de la foi ; remporte la victoire éternelle, à laquelle tu as été appelé ayant si glorieusement confessé la foi devant un grand nombre de témoins. »

(I Timothée VI, 12)

« Il en est qui pensent qu’il n’est pas opportun de résister de front à l’#iniquité puissante et dominante, de peur, disent-ils, que la lutte n’exaspère davantage les #méchants. De tels hommes sont-ils pour ou contre l’Eglise ? On ne saurait le dire. Car, d’une par, ils se donnent pour professer la #foi#catholique, mais, en même temps, ils voudraient que l’Eglise laissât libre cours à certaines théories qui lui sont contraires. Ils gémissent de la perte de la foi et de la #perversion des #moeurs, mais, à de tels maux ils n’ont souci d’apporter aucun remède et même il n’est pas rare qu’ils en augmentent l’intensité, soit par une indulgence excessive, soit par une pernicieuse dissimulation. Ils ne permettent à personne d’élever des doutes sur leur dévouement au #Siège#Apostolique : mais ils ont toujours quelques reproches à formuler contre le Pontife romain. Rien n’est plus impropre à diminuer les maux qu’une semblable #prudence (…) Ceux qui aiment « la prudence de la chair » (Saint Paul) et qui font semblant d’ignorer que tout #chrétien doit être un vaillant #soldat#du#Christ, ceux qui prétendent obtenir les récompenses promises aux vainqueurs en vivant comme des lâches et en s’abstenant de prendre part au #combat, ceux-là, non seulement ne sont pas capables d’arrêter l’invasion de l’armée des #méchants, mais ils secondent ses progrès. » (Léon XIII, Lettre #Encyclique #Sapientae #christianae, le 10 janvier 1890) »

     Comme l’enseigne le Pape #Léon#XIII, dans cet extrait, il est impossible pour un chrétien de rester silencieux face « à l’iniquité puissante et dominante » qui s’est installée dans la société et, aujourd’hui, se trouve favoriser par des ‘’élites’’ corrompues d’entendement, ayant perdu tout sens moral, inscrivant avec arrogance, dans l’enseignement et dans les lois, des pratiques condamnées par Dieu dans sa #Sainte #Ecriture (#avortement, #concubinage, #contraception, #divorce, #homosexualité) non moins que des « théories qui lui sont contraires » (#Evolution, #sexualité, #PMA, etc.)

   Cette « prudence de la chair » dont parle le Pape, c’est le caractère de la prudence libérale qui, in fine, se révèle comme un prétexte d’abandon, de paralysie, de #lâcheté et d’#apostasie sociale, en face des ennemis de la foi. C’est le don de #piété qui servira d’antidote à cette fausse prudence.    

     Saint Paul met en garde contre la dangerosité de ce type de prudence :

« Or la prudence de la chair est mort, mais la prudence de l'esprit est vie et paix. » (Romains VIII, 6) 

     Le combat pour la foi concerne aussi bien la #vie #privée que la #vie #publique. Dieu, Notre-Seigneur, n’est pas le roi des seules sacristies et Eglises, mais de tous les hommes croyants ou non, de toutes les sociétés humaines : sa #royauté est universelle. 

     Les ennemis de la foi dupent constamment les #Catholiques avec cette funeste imposture appelée #laïcité censée maintenir la religion hors des questions politiques. Dîtes-moi, d’où proviennent, pour les chantres surexcités de cette mortifère laïcité, les sources d’inspirations des systèmes politiques libéraux et révolutionnaires qui hantent leur #Assemblée#Nationale, les lois et théories iniques qu’ils défendent avec la dernière énergie, sinon de systèmes philosophico-religieux païens et propagés par cette armée de supplétifs de #Lucifer que constitue la #gnose protéiforme, la #Franc#maçonnerie et la #Kabbale et le #Talmud juifs et toutes les #sectes qui leurs sont apparentées et dont ils sont les géniteurs ?    

     Pas de #religion en #politique ? Mon œil ! Sauf si elle porte, en elle-même, des vestiges ou scories des systèmes philosophico-religieux du #paganisme issus de la #tradition de #Caïn. Car, ne nous abusons pas, les organisations et systèmes politiques, sociaux et religieux qui se sont succédés dans le cours de l’histoire ont pour origine la transmission, l’adaptation et la mise en place, dans les sociétés humaines des enseignements reçus, de l’une des deux seules traditions originelles de l’humanité : celle d’#Abel ou de Caïn. 

     Vous êtes Catholique ? Vous voulez faire, ou vous faites de la politique ? Soit ! Cependant, à moins de rêver, soyez persuadé qu’en l’état actuel de filtrage et de verrouillage #judéo#maçonnique du système, il vous sera impossible d’oeuvrer pour le bien commun véritable. Mais, au moins, ne soyez pas des lâches et défendez à l’Assemblée Nationale, sans honte aucune, vos convictions religieuses catholiques et les lois morales et sociales de Dieu et de l’Eglise qui vont avec, comme les autres défendent âprement les insanités païennes qu’ils déversent ensuite dans la société. Le Pape #Pie #XI ne vous disait-il pas dans son Encyclique #Quas#Primas du 11 décembre 1925 :

« Dans les conférences internationales et dans les #Parlements, on couvre d’un lourd silence le nom très doux de notre #Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales. »

     Que recherchez-vous, votre propre gloire ou celle de Dieu ? Cessez par vos silences coupables qui font office de négation de Dieu et de privation pour vos semblables de l’Être nécessaire en toutes choses. Cessez par votre mutisme de vous faire complice de ces insultes répétitives envers Dieu. Ce comportement de timoré n’est pas d’aujourd’hui, comme on peut le constater par ces propos du député catholique Emile Keller, le 15 juin 1891, avec pour conséquence, une société qui ne cesse de récolter les fruits amers économiques, politiques et sociaux de ce « lourd silence » 

«  La mollesse est grande non seulement parmi les #partis#politiques qui ne font courir aucun danger au #Gouvernement, mais aussi parmi les catholiques qui sont trop disposés à courber la tête devant l'orage. Le moment ne serait-il pas venu de les réveiller pour le bon combat » (Emile Keller par Gustave Gautherot, 1922, page 321) (1)

       Ressaisissez-vous ! Abandonnez cette mollesse, ou cette lâcheté, décidés à être des #témoins et des hérauts du #Christ et de son Eglise dans les Parlements, vous comprendrez alors vos illusions sur ceux qui vous entourent, et vous ferez vite le compte de ceux qui sont vos vrais amis et, ce qu’est combattre réellement pour la foi, c’est-à-dire combattre, ici et maintenant, non seulement pour le #salut de notre #âme et celle des autres, mais aussi pour un programme politique et social qui soit représentatif de la sainteté de la tradition d’Abel, de la #Cité#de#Dieu ou de l’Eglise, en vous dressant courageusement contre les propagateurs des perversités politiques et sociales de la tradition de Caïn, de la #cité#du#Diable ou #cité#du#monde. Ne les craignez pas !

     Adeptes de l’escroquerie intellectuelle qu’est la neutralité religieuse, taillée sur mesure pour les ennemis de la foi catholique et de l’Eglise, ouvrez vos oreilles et comprenez les conséquences de cet avertissement solennel de Jésus-Christ :

« Car qui aura rougi de moi et de mes parolesle #Fils #de #l’homme rougira de lui, lorsqu’il viendra dans sa majesté et dans celle du Père et de ses saints anges. » (St Luc IX, 26)

     Pour ce qui me concerne, ma devise est :

« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas #serviteur#de#Christ ? » (Galates I,10)

 

René Pellegrini

 

(1) Gustave Gautherot, Docteur ès lettres, Professeur aux Facultés libres de Paris.

dimanche 15 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 2 : Les exigences de la nature ou de la raison



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 2

Réfutation doctrinale 

LES EXIGENCES DE LA NATURE OU DE LA RAISON

 

     Pour bien expliquer le précepte du Sabbat, il faut tenir compte de deux considérations :

- Ce en quoi il diffère des autres commandements

- Ce qu’il a de commun avec les autres commandements du Décalogue.

     Précisions tout d’abord que les neuf autres commandements sont tous fondés la nature des choses ou la loi naturelle :

     - ce qui est dû en tout temps et en tous lieux à Dieu, c’est-à-dire les deux premiers préceptes, et

     - ce qui est dû aux hommes, en tout temps et en tous lieux, c’est-à-dire les sept autres : commandement 4 à 10.

     Ils sont donc invariables et ne peuvent être changés pour aucun prétexte. Ceci étant précisé, il convient concernant le jour du Sabbat (3e commandement) de montrer par rapport aux autres préceptes

CE EN QUOI IL DIFFERE :

     Considéré par rapport au septième jour et contrairement à tous les autres, le troisième précepte du Décalogue qui invite à sanctifier le jour du Sabbat n’est pas fondé, ni n’a sa raison d’être dans la nature des choses, il n’est donc pas immuable. De ce fait la nature des choses ou la loi naturelle ne nous oblige en aucune manière à choisir un jour plutôt qu’un autre pour rendre à Dieu un culte extérieur et public.

    Remarquons bien que le peuple d’Israël ne commença à sanctifier le jour du Sabbat, par ordre de Dieu, qu’après avoir été libéré de la servitude égyptienne.

     Etant, sous le rapport de la désignation du septième jour une loi cérémonielle, ce précepte devait être aboli lorsque toutes les autres lois cérémonielles hébraïques allaient être rejetées : ce qui fut fait à la mort de Jésus-Christ. C’est pourquoi Saint Paul se permettait de reprendre les Galates qui restaient attachés aux cérémonies de la Loi et leur disait :

« Vous observez certains jours, certains mois, certains temps, et certaines annéesJe crains pour vous d’avoir en vain travaillé pour vous. » (Galates IV, 10,11)

     Toujours en rapport avec le problème posé par l’observance des lois cérémonielles judaïques, et pour rassurer ceux qui les pratiquent encore, il tient une fois de plus, le même langage aux chrétiens de l’Eglise de Colosses en disant :

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, (1ou des, ou des sabbats » (Colossiens II, 16)

     Et pourquoi donc les chrétiens ne doivent-ils plus se préoccuper de ces observances ? Saint Paul va nous fournir la haute raison théologique.

« Choses qui sont l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps. » Colossiens II, 17)

     Voilà ! Tout est dit ! Ces lois cérémonielles n’étaient qu’une « ombre » qui devait disparaître, car destinée à attirer l’attention sur « un corps » qui n’est autre que la réalité tant attendue, cette lumière de la vérité qui devait venir, et qui, maintenant est venue : « Jésus-Christ. »

CE QU’IL A DE COMMUN :

     Cependant, considéré non plus sous le rapport du septième jour, mais sous le rapport du culte qu’ici-bas tout homme doit à son Créateur, il appartient, cette fois-ci, à la loi morale, aux mœurs et, seulement sous ce rapport précis il est semblable aux autres commandements et dérive donc de la loi naturelle. En effet, c’est une exigence liée à la nature des choses que nous employions quelques heures aux choses qui regardent le culte de Dieu.

     Résumons ce qui vient d’être dit. C’est donc seulement à l’obligation de culte (loi morale immuable) que contraint le troisième commandement et non à l’observance d’un jour précis tel que le Sabbat (lié aux lois cérémonielles qui peuvent changer comme l’a très bien montré Saint Paul dans ses exhortations ci-dessus.

(A suivre… « Qu’est-ce que Dieu nous demande ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Néoménie, c’est-à-dire nouvelle lune.

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...