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mardi 27 septembre 2022

La Contre-Révolution qu'est-ce à dire ? - 8 : But et Moyens - 2


 « Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)


LA CONTRE-REVOLUTION QU’EST-CE A DIRE ? - 8 :

BUT ET MOYENS – 2

 

« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)

 

     Je suis toujours sidéré lorsque je lis sur des sites catholiques des messages ponctués par des appels à la Révolution. Pour qui travaillent ces gens-là ? Que penser de ces administrateurs de forums, de blogues qui laissent de tels inconscients agiter ce genre de propagande ? Ces personnes sont-elles Catholiques ? Catholiques libérales ou entachées de libéralisme certainement. Catholiques, j’en doute, car s’ils l’étaient vraiment ils sauraient que la Contre-Révolution - pas la Révolution fruit de l’ignorance et de l’orgueil  dont on connaît l’inspirateur satanique - n’est possible et victorieuse qu’avec des autorités légitimes : temporelle et religieuse de droit pour la diriger, et non de fait. Ce qui n’est pas le cas présentement. Ce qui veut dire que cette tentative de renversement serait vouée à l’échec et, encore et toujours, à l’avantage de cette tumeur mortifère qu’est la Révolution, qu’on se proposait justement d’éliminer.

     Il est illusoire de vouloir renverser sans autorités légitimes, un système qui depuis plus de deux siècles a soigneusement filtré et verrouillé les modalités d’accès aux postes stratégiques et vitaux pour sa survie et, de plus, expert en noyautage destiné à faire dériver tout mouvement politique et syndical façonné par le broyage et le recyclage sociologique de mai 1968. De même, pour toutes manifestations jugées réellement hostiles à ses plans. A ces inconscients on rappellera, par charité chrétienne, ce que disait déjà à son époque le Cardinal Pie, et ô combien factuel :

« Malgré leurs vains efforts pour se hausser et se grandir, les hommes continuent de descendre et chacun des sauveurs qui apparaît à l’horizon ne tarde pas à tomber au-dessous de celui qui l’a précédé ; c’est comme une compétition et une rivalité d’impuissance. » (Homélie lors de la solennité du couronnement de Notre-Dame de Lourdes, 3 juillet 1876 – Œuvres IX, 345-346) (1)

     Actuellement, il n’y a plus – pas même Marine Le Pen (2) – d’hommes politiques capables de guérir la société de sa laïcité insultante à l’égard de Dieu et de sa fièvre révolutionnaire aux visages multiples générés par les faux et mortifères principes de la Révolution de 1789, et d’arrêter le châtiment des sociétés humaines ayant rejeté Notre-Seigneur par leur apostasie. Nous savons que toute apostasie généralisée reçoit son châtiment par Dieu, comme toute l’histoire nationale et religieuse d’Israël nous l’enseigne, et comme l’atteste toutes les tragédies déjà vécues par la France et l’Europe, aux mains des cercles politiques et mondialistes judéo-maçonniques et leurs supplétifs, et soumises à leurs influences antichrétiennes depuis plus de deux siècles.

     La France, livrée aux mains de ses ennemis politiques et religieux, arrachant avec frénésie les racines de ce qui l’a construite pendant treize siècles, se rue vers sa servitude. Humainement parlant tout est perdu comme le montre, à l’évidence, la trajectoire législative foncièrement antichrétienne et dissolvante élaborée par les divers gouvernements français de droite et de gauche, ainsi que l’histoire des tentatives de restauration monarchique avortée : les mouvements monarchiques étant eux-mêmes divisés, noyautés, et inexorablement dérivés, comme c’est encore le cas aujourd’hui.

     La Contre-Révolution sera possible et victorieuse lorsque paraîtront les autorités légitimes que sont le Saint Pape et le Grand Monarque annoncés, dans le cours des siècles, par une longue suite de prophéties privées. Voir ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-propheties-sur-la-france-2.html Les hauts dirigeants illuminés de la secte judéo-maçonnique donneraient cher pour pouvoir identifier, aujourd’hui ou demain, ce Grand Monarque, instrument de leur défaite, et lui faire un mauvais sort. Ils n’ont aucune illusion à se faire. Il est, ou sera (comme Sainte Jeanne d’Arc) dans la main de Dieu pour l’heure qu’Il s’est choisi pour détruire, de fond en comble, le cloaque des Républiques démocratiques pourvoyeuses d’impiétés et de vices. Pour ce Monarque, Dieu n’aura nul besoin de cette double escroquerie intellectuelle et morale du suffrage universel et du ‘’peuple souverain’’ pour les faire apparaître, pas plus qu’il n’eût besoin de ce procédé pour accomplir ses grandes œuvres du passé.

     En attendant, avec patience, dans la pénitence et la prière, plutôt que nous agiter en tous sens suite aux harangues d’un inconscient (peut-être de bonne foi) n’ayant aucune autorité légitime, et que, tant qu’à parler de bête, je cite, tel quel :

« QUELS SONT DONC LES VALEUREUX FRANÇAIS CHRETIENS QUI IRONT CONTRE MANIFESTER CONTRE LA RFID ET LES PUCES IMPLANTABLES (= MARQUE DE LA BETE) ??? » ou, pour d’autres, d’en appeler au nombre (imitation de la démocratie) du genre « Venez nombreux ! » à notre rassemblement protestataire X ou Y, alors que Dieu, dans un environnement hostile, à l’habitude de faire de grandes choses avec ce qui est jugé insignifiant et sans force par le monde. Et ce, pour confondre ce qui est plus fort (David et Goliath, Gédéon et les Madianites, Sainte Jeanne d’Arc et les Anglais) afin que personne ne puisse, avec évidence, s’en attribuer le mérite et que toute gloire soit rendue à Dieu.

     Alors, plutôt que s’appuyer illusoirement sur le nombre, sur des rassemblements et des foules hétéroclites, aux intérêts divergents, commençons par réformer nos intelligences, soyons vigilants, et travaillons au sauvetage spirituel du « reste » comme le recommande l’ange de l’Eglise de Sardes, période de l’Eglise dans laquelle nous sommes encore, pour peu de temps, semble-t-il :

« Sois vigilant, et affermis ce qui reste et qui est près de mourir (…) » (Apocalypse III, 2)

     Inutile de s’agiter dans l’activisme politique, mais se souvenir lorsqu’on veut bien dépasser l’analyse purement matérielle et ponctuelle des choses pour les jauger au plan surnaturel :

« Nous savons que toutes choses (même les mauvaises) coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28)

     En effet, les actes mauvais commis contre les chrétiens, avec la permission de Dieu, sont ordonnés à leur sanctification comme l’enseigne l’Eglise, et comme l’enseigne l’exemple et la conduite de Jésus-Christ avec les méchants et ses ennemis.

     Laissons au Bon Dieu la prérogative d’assurer le salut de ceux qui l’aiment à la manière qu’il jugera la plus convenable et profitable pour eux, aux milieux des tribulations de toutes sortes

     Tel est le décret éternel de Dieu pour ceux qui reflètent en eux-mêmes l’image de Jésus-Christ, comme Lui-même reflète l’image du Père qui est dans les cieux.

     Dans ces temps d’apostasie généralisée et de grands dangers pour les âmes, en dépassant l’aspect visible des luttes et vicissitudes mondiales, se souvenir que deux puissances sont en lutte : la Révolution d’inspiration satanique et la Révélation de Dieu. Pour ce combat dont les implications dépassent la sphère terrestre, dans l’attente des moyens prévus par Dieu pour faire éclater sa gloire et sa justice, seules les armes divines seront efficaces pour notre salut. Méditez et imprégnez-vous des versets 28 à 39 du chapitre VIII de l’Epître aux Romains soulignant la qualité morale qui donne ce privilège de voir « tout coopérer à notre bien » à savoir « notre amour pour Dieu » et dès lors plus RIEN « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » ce qui, au-delà de tous les aléas de la vie, est le plus essentiel pour notre salut éternel.

« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)

 

FIN

René Pellegrini

 

(1) C’est moi qui mets en gras dans le texte.

(2) Comme tous les autres prétendants, Marine le Pen n’a pas l’envergure morale ni la puissance politique nécessaires pour renverser ce qui relève du surnaturel ou, pour le dire comme Saint Paul, : « Ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à lutter (…) mais contre les esprits de malice des régions célestes. » (Ephésiens VI,12) à savoir : le mystère d’iniquité – et son noyau dirigeant - qui hypnotise, ensorcelle et fait déraisonner toutes les sociétés humaines. Le croire possible s’est enfoncer dans une nouvelle et cruelle illusion. La solution aux problèmes français et mondiaux ne relève plus des moyens naturels et institutionnels issus de l’imposture révolutionnaire, de son mantra fétichiste et mystificateur Liberté-Egalité-Fraternité, ni de la promotion de la République universelle et démocratique, ou pour le dire à la manière de Blanc de Saint Bonnet « Ils veulent remettre le navire à flot avec une partie des moyens qui le retiennent dans la vase » (3). Certainement pas de cette façon, mais par la mise en œuvre des moyens prévus par Dieu et dont le terme nous a été donnée il y a plus de 170 ans : « Par un acte de sa justice Dieu commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. » (Message de La Salette, 1846). Tant que nous sommes en vie, profitons de ce temps de la bienveillance de Dieu pour nous réconcilier avec Dieu, avant que n’arrive le temps de sa justice où chacun reçoit selon ses œuvres, faites selon la volonté Dieu ou contre Lui. (Aujourd’hui, on peut y ajouter Eric Zemmour)

(3) Antoine-Joseph-Elisée-Adolphe Blanc de Saint Bonnet (1815-1880) est un philosophe et sociologue catholique, contre-révolutionnaire, antilibéral et légitimiste. Il est un des meilleurs critiques de la Révolution française. Quasiment inconnu de nos jours, la bête immonde sait bien ceux qu’il faut laisser dans l’oubli et ceux dont ils faut faire la promotion aussi dépravés soient-ils.)

 

Mis sur un autre blogue le 20 juin 2015

 

samedi 27 août 2022

Laïcité révolutionnaire et séparation de l'Eglise et de l'Etat


LAICÏTE REVOLUTIONNAIRE ET SEPARATION DE L’EGLISE ET DE L’ETAT

 

« Ote ! Ote ! crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César »

(St Jean XIX, 15)

 

    C’est une publication de 2017. Sauf imprévu, par exemple, l’annulation des élections pour cause de grave attentat ou affaire judiciaire en cours permettant de laisser en place M. Hollande, nous aurons bientôt droit après l’attrape-nigauds des primaires de droite et de gauche à la grande comédie médiatique de l’élection présidentielle destinée à nous fournir le futur Président des Ecuries d’Augias, dont l’odeur devient de plus en plus nauséabonde, cette mascarade proposée à tous ceux qui ne sont pas encore guéris de l’escroquerie morale et intellectuelle du suffrage universel : « mensonge universel » comme disait le Pape Pie IX au XIXe siècle. Affirmation qui devient de plus en plus acceptable pour bien des sceptiques d’autrefois. Pour les autres, nous les laisserons continuer de rêver en attendant, et en espérant, qu’ils finissent par devenir adultes pas seulement par la taille.

 

     Si les programmes seront plus ou moins différents selon les idéologies politiques destinées à les mettre en œuvre, ils auront tous un point commun - sauf séisme de magnitude 10 sur l’échelle de Richter de 9 - le silence assourdissant sur Dieu fait Homme, Notre-Seigneur Jésus-Christ remplacé par un vague humanisme naturaliste et, à contrario, le grand tapage sur le sésame qui permet de participer à l’aventure politique : l’inévitable et indispensable déclaration d’amour à la laïcité révolutionnaire propre à perpétuer le gloussement de plaisir des ennemis de Dieu. Si cela peut se comprendre, sans toutefois les excuser, pour des hommes et des partis politiques athées, libéraux, libertaires ou agnostiques, ça l’est beaucoup moins pour tout candidat à la présidence de la République qui se proclame chrétien et catholique de surcroît. N’est-ce pas MM Fillon, Juppé et consorts ? On me répondra certainement : nous sommes en République et celle-ci est laïque. Cela ne m’avait pas échappé.

 

     Dire nous sommes en République laïque pour justifier et faire l’impasse sur le Christ et la religion n’est pas, et ne sera jamais, un argument recevable pour un Catholique digne de ce nom. Chez un chrétien le fait de s’armer et de brandir le bouclier de la laïcité pour valider ses pathétiques contorsions destinées à permettre la pratique de ses mœurs coupables ou ses reculades sur sa foi ne fait que démontrer sa lâcheté à défendre les droits et les lois de Notre-Seigneur : Celui dont il se prétend le disciple et au nom duquel il a été baptisé, non pour l’exclure des lieux où s’élaborent les décisions qui conditionneront la vie morale, sociale et politique de la cité et de son pays, mais pour rappeler et défendre son Evangile et ses commandements, partout où ses compétences et ses fonctions l’appellent à se manifester socialement et politiquement. Mieux vaut disparaître de la scène politique si c’est pour cautionner ou faire silence sur des outrages perpétuels à la Majesté divine.

 

INACCEPTABILITE DE LA LAICÏTE JUDEO-MACONNIQUE 

ET REVOLUTIONNAIRE

 

     La laïcité judéo-maçonnique sépare le religieux et l’Etat.

 

« La laïcité suppose la séparation de l’Etat et des organisations religieuses » (Citation)    

 

     Cette proposition n’est pas plus recevable que la précédente pour un chrétien catholique. Accepter le fait, ou prendre acte, d’être dans une République laïque est une chose, valider les considérants de cette proposition en est une autre. C’est inacceptable et condamnable pour diverses raisons :

 

     1 - Parce que l’Eglise catholique n’est pas, et n’a jamais été, une théocratie comme peut l’être la religion musulmane qui fusionne le spirituel et le temporel. Il y a deux piliers dans l’Eglise : le clergé et le laïcat. Elle reconnaît, et à toujours reconnu, le principe posé par son Seigneur et Maître « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (St Matthieu XXII, 21) (1) et la force de la doctrine qu’il manifeste. Mais elle n’entend pas stupidement cette maxime de Jésus-Christ, comme se plaisent à vouloir l’interpréter certaines sectes, les gens et les hommes politiques en général, incités en cela par un clergé beaucoup plus gallican, voire marxiste, que catholique. Nous savons pertinemment à qui profite ce genre d’interprétation, tout comme celle de « Mon royaume n’est pas de ce monde » (St Jean XVIII, 36) (2) visant, l’une et l’autre, à écarter l’enseignement de Notre-Seigneur et la morale chrétienne dans l’Etat et les organes de direction nationale, avec les résultats ignobles que l’on sait.

     

     2 - En considération de ce qui a été constitutif de la matrice fondatrice et formatrice de la France : sa culture et ses traditions chrétiennes séculaires et pour être plus précis catholiques, et dont les restes spirituels l’empêchent encore, pour le moment,   mais de moins en moins, de sombrer totalement dans l’anarchie. La religion en France est catholique et celle d’un Etat catholique. Elle retournera à sa véritable Constitution, à l’heure de Dieu, n’en déplaise aux révolutionnaires et anticatholiques de tous poils et, probablement, lorsqu’elle aura touché le fond du fond, Dieu estimant suffisante l’expiation de ses innombrables crimes commis depuis deux siècles. Les autres « organisations religieuses » étant tolérées. Cette France, n’a rien à voir avec les pratiques et les enseignements utopiques des sauvages et massacreurs de femmes et d’enfants français, des coupeurs de têtes de 1789-1794 (3), et ceux qui célèbrent, année après année, cette ignominie qui relève davantage de l’exécration que du festif.

 

      3  Quoi qu’en dise la secte judéo-maçonnique du prêt à penser et du formatage dans le politiquement et le religieusement ''correct'', il est inacceptable de parler de « séparation de l’Eglise et de l’Etat » là où il ne doit y avoir que distinction de ces deux composantes que sont l’Etat et la religion catholique car, tous deux, ont à faire avec des individus qui appartiennent, en même temps, à la société civile et temporelle et à la société religieuse, avec des compétences dans des domaines différents. L’homme chrétien appartient de corps et d’âme à ladite société contribuant à son bon fonctionnement temporel et à sa prospérité par ses compétences professionnelles, le paiement de ses impôts et taxes diverses, etc. Il n’a donc aucune raison de se dédoubler et, sous cette qualité de Catholique, il se doit de défendre la foi qui alimente son âme, certes, dans  un milieu visiblement indifférent ou hostile, mais au même titre que l’Etat républicain et ses thuriféraires défendent, bec et ongles, dans leur impéritie et leur aveuglement spirituel, leur croyance en la laïcité athée avec son panier garni de turpitudes, même si celle-ci prépare et ouvre un boulevard à la guerre civile, à l’anarchie et au totalitarisme.

 

     Demander à un catholique de taire, dans les assemblées parlementaires, ses convictions sociales et politiques c’est, en quelque sorte, l’écarteler, vouloir le faire vivre en contradiction permanente avec sa conscience et son devoir de témoigner, à temps et à contretemps, sur les valeurs morales et temporelles bienfaisantes enseignées par l’Evangile et utiles pour la société, ainsi que sur la souveraineté du Christ sur les institutions de quelque nature qu’elles soient. Le Christ, quoiqu’en pense ses ennemis et les chrétiens tièdes, n’est pas équivoque sur la question de sa souveraineté. Les députés et sénateurs catholiques l’ont misérablement oubliée. Mais la vraie question paraît plus dramatique : ont-ils encore la foi ?

 

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc enseignez toutes les nations (…) » (St Matthieu XXVIII, 18)

 

     Si un chrétien, selon l’affirmation de Saint Paul (Romains XIII, 1-2), doit se montrer obéissant envers les autorités supérieures de l’Etat lorsque celui-ci se veut païen et fonctionner selon des lois immorales et païennes, cette obéissance lui est due seulement si cette soumission ne l’oblige pas à devoir agir contre sa conscience en violant les lois divines, ou lorsque cet Etat veut l’empêcher de mettre en garde contre leurs violations qui affectent le salut des âmes. Un chrétien dans la cité temporelle règle sa vie privée et publique de citoyen en tant que serviteur et témoin de Dieu, de ses commandements et enseignements, et non selon les délires corrupteurs, lubriques et destructeurs des enseignements révolutionnaires républicains qui coopèrent ensemble à la damnation du plus grand nombre.

 

     4 - Parce que l’Eglise, pas celle sécularisée qui prêche urbi et orbi l’utopie sanglante des Droits de l’homme – qui ne peuvent conduire qu’au désordre social, Dieu étant écarté ou tu – mais qui prêche beaucoup moins, voire pas du tout, les Droits de Dieu. Répétons-le, encore et encore, les Droits de l’homme ne seront jamais mieux respectés qu’en consentant, vraiment, à respecter les Droits de Dieu. Le décalogue selon l’agencement prioritaire de ses commandements, et les enseignements du Christ, ne sont pas des propos irresponsables, ils n’ont pas été écrits pour nuire.

 

     Non ! Pas cette Eglise conciliaire qui, sous ses sourires et ses embrassades, dénature et saccage ce qui est saint en propageant le venin du relativisme religieux dès le plus jeune âge. Non ! Pas cette Eglise dans laquelle on cherche vainement l’image conjointe du Christ et de ses propos sans équivoque devant les enseignements nuisibles au salut des âmes, mais celle qui s’exprime par la bouche du Pape Pie XI dans l’Encyclique Quas Primas, du 11 décembre 1925 qui confie la mission suivante aux Catholiques :

 

     « DANS LES CONFERENCES INTERNATIONALES ET DANS LES PARLEMENTS, ON COUVRE D’UN LOURD SILENCE LE NOM TRES DOUX DE NOTRE REDEMPTEUR ; PLUS CETTE CONDUITE EST INDIGNE ET PLUS HAUT DOIVENT MONTER NOS ACCLAMATIONS, PLUS DOIT ÊTRE PROPAGEE LA DECLARATION DES DROITS QUE CONFERENT AU CHRIST SA DIGNITE ET SON AUTORITE ROYALES. »

 

     Telle est la mission confiée aux Catholiques par un Pape digne de ce nom. Cette mission est donc publique. Elle doit pénétrer jusque dans les assemblées parlementaires. Les hommes politiques chrétiens, depuis bien longtemps, et pour le malheur de la France, sont frappés de surdité et de mutisme pour ce qui est de témoigner du Christ et de ses enseignements. Honte à vous, hommes politiques catholiques qui faîtes silence sur cette royauté du Christ, mais qui vous empressez d’adopter, de vous amouracher et de colporter la laïcité judéo-maçonnique et révolutionnaire car c’est tout un ! Par votre silence et la diffusion de la laïcité avec l’esprit qui lui est inhérent, vous bafouez sa « dignité royale » et vous devenez, selon cet extrait, aussi « indigne » que les autres. A votre manière, par votre comportement, vous perpétuez, en creux, ce cri des princes des prêtres à Pilate « Ote-le ! Ote-le ! Crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César ». Il

est donc urgent de vous remémorer cet avertissement non équivoque de Jésus-Christ :

 

« Car si quelqu’un rougit de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme rougira aussi de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père, avec les anges saints. » (St Marc VIII,38)

 

« Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi moi-même devant mon Père qui est dans les cieux. » (St Matthieu X, 33)

 

     Quant à l’Eglise voici ce qu’elle enseigne sans langue de bois, par la bouche du Pape Léon XIII, sur cette laïcité que vous chérissez tant :

 

« Toutes les fois que par laïcité on entend un sentiment ou une intention contraire ou étranger à Dieu et à la religion, nous reprouvons entièrement cette laïcité et nous déclarons qu’elle doit être réprouvée. » (Encyclique Immortale Dei, 1er Novembre 1885)

 

     Hommes politiques catholiques, par votre silence, non seulement vous n’êtes plus crédible même si vous avez une grande capacité à donner le change, mais en plus, en voulant redresser le pays sans vous placer sous l’étendard et la soumission au Christ qui est le roi légitime de la France vous êtes, à l’image d’un certain clergé, des conducteurs d’aveugles et de dangereux rêveurs ! Quand allez-vous enfin porter haut et fort « Le nom très doux de notre Rédempteur » comme vous y invite le Pape Pie XI, et revêtir les vrais habits de votre Seigneur et de la foi chrétienne, en délaissant ceux outrageants du « silence » que vous impose votre traîtreuse adhésion à la laïcité révolutionnaire ? Ce silence voulu, et pour cause, par les ennemis du Christ affublés du tablier maçonnique et de l’Etoile de David et leurs adeptes conscients ou inconscients.

 

LE FONDEMENT MENSONGER DE LA LAÏCITE REVOLUTIONNAIRE

 

     La laïcité révolutionnaire telle que décrite par Léon XIII, est une escroquerie intellectuelle lorsqu’elle prétend séparer le religieux et l’Etat. En effet, elle est, elle-même, la religion de l’Etat républicain, c’est-à-dire celle de la judéo-maçonnerie - fortement imprégnée de Kabbale, de Talmud et de pseudo-science - derrière lequel elle se camoufle pour tout réduire à l’idéologie officielle et dogmatique des ''Droits de l’Homme'' qui ne sont autres qu’un rejet de Dieu et de ses lois, et leur remplacement par un culte rendu à la nature, à l’homme et à ses vices, en définitive à Lucifer. Cette fausse religion laïque, dont le but est d’anéantir le christianisme, opère en dépendance avec une métaphysique évolutionniste, en conséquence matérialiste.

 

     La laïcité révolutionnaire, fruit de la fausse philosophie dite des Lumières, est une tromperie permettant à des personnes sans aucune légitime autorité spirituelle de gouverner, en s’accaparant le pouvoir moral et spirituel de légiférer sur le bien et le mal, le légal et l’illégal, en se fabriquant une autorité intellectuelle prenant appui sur des théories ou hypothèses scientifiques présentées 

comme des vérités devant être enseignées et diffusées tous azimuts, combien même elles sont démenties par les faits expérimentaux dont une certaine ‘’science’’ occupant les postes-clés - faiseur ou défaiseur de carrière scientifique - imbue d’elle-même, délétère et orgueilleuse n’a que faire, puisqu’ils infirment leurs théories ou hypothèses, leur crédibilité et leur notoriété.

 

     Par exemple, les datations de fossiles devenues ubuesques, le transformisme ou théorie évolutionniste faisant fi des expériences scientifiques les contredisant, et le Big Bang qui a de plus en plus de plomb dans l’aile mais dont il faut, à tous prix, sauver la mission idéologique en lui fournissant deux béquilles : la « matière noire » et « l’énergie noire ». Ces fausses théories généreront une conception erronée de l’homme, de la morale, du monde, de la société et de l’organisation sociale aux conséquences dramatiques. Malheur aux vrais scientifiques qui ne veulent pas s’inscrire dans la ligne officielle, mais s’appuyer uniquement sur ce qui constitue et mérite le nom de vraie science : les faits ! Pour ceux-là, crédits bloqués pour leurs recherches, leurs articles refusés dans les grandes revues scientifiques, ou carrément écartés. Les débats scientifiques se font sans eux. On discute entre soi. Telle est la science moderne attachée aux théories et aux hypothèses présentées et enseignées comme s’il s’agissait de vérités.

 

LE TOTALITARISME AU BOUT DE LA LAÏCITE REVOLUTIONNAIRE

 

     Ce totalitarisme est déjà perceptible dans l’enseignement dispensé et imposé, dans le politiquement et le religieusement correct et dans le développement de l’idéologie mondialiste qui pénètre toutes les sphères décisionnelles de la société. La laïcité révolutionnaire tout comme le communisme et l’islamisme sont issus d’une mystique infernale qui veut éliminer toute religion qui se pose contre eux, par l’absorption du spirituel dans le temporel ou du temporel dans le spirituel avec, pour aboutissement, soit le totalitarisme démocratique propagé par les divers libéralismes que sont le socialisme, le communisme et la laïcité judéo-maçonnique, soit le totalitarisme théocratique avec l’Islam. On ne s’étonnera donc pas des collusions politiques et géopolitiques qui peuvent exister entre ces fausses religions compte tenu de la parenté mystique qui les inspire.

 

     Il n’y a pas d’avenir pour la laïcité révolutionnaire inspirée par l’enfer, et propagée par ses serviteurs judéo-maçons qui sévissent dans les différents partis politiques, au sein même des gouvernements successifs et pour ceux qui la soutiennent, sinon de créer toujours plus de confusion, de désordres et de tragédies. Jésus-Christ est, et demeure, le vrai et légitime Roi de notre patrie, ce qui fut rappelé au roi Charles VII par Jeanne d’Arc. Quant au souverain régnant, son lieutenant (le tenant lieu) il se doit de ne jamais l’oublier. Dans l’ordre temporel, la volonté de Notre-Seigneur pour la France est qu’elle soit un royaume chrétien comme il l’a enseigné à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, en 1689, lui affirmant « Je régnerai malgré mes ennemis » et en Lui manifestant le désir d’être peint sur les étendards de Louis XIV et gravé sur ses armes pour triompher des ennemis de l’Eglise, dont le roi de France doit être le protecteur temporel.  

 

     Un siècle plus tard, malgré les mises en garde, les demandes de Jésus-Christ n’étant toujours pas satisfaites, la France chrétienne et monarchique fut renversée par ses ennemis qui complotaient sa ruine dans les salons philosophiques : les meneurs révolutionnaires de 1789. Depuis lors, elle en subit les conséquences désastreuses dans les domaines éducatifs, moraux, sociaux et politiques, en guise d’expiation de ses péchés et iniquités. L’œuvre de restauration et de résurrection de la France chrétienne et monarchique sera accomplie par le Grand Monarque et le Saint Pape. La profondeur du mal est telle dans la société française que ce sera une œuvre miraculeuse - pour qu’aucun homme ne puisse se glorifier - l’œuvre de Dieu, lorsque tout semblera perdu, comme celle de la résurrection de Lazare qui était dans le tombeau depuis quatre jours et qui sentait déjà (St Jean XI, 39)

 

     Cette œuvre miraculeuse de Dieu ne sera pas celle des compromissions, des pétitions pour telle ou telle personne, des sondages, des  manifs et des révolutions en tous genres, y compris la Révolution numérique proposée par le produit marketing qu’est l’illuminé Emmanuel Macron parachuté depuis chez Rothschild comme socialiste mondialiste « En Marche ! » vers le nouveau bonheur de la robotique et de l’uberisation, ni celle des changements numérologiques de République, ni celle des ectoplasmes gouvernementaux estampillés laïques - bêlant pathétiquement leur amour du nœud coulant qu’est la laïcité révolutionnaire qui les étrangle de plus en plus - parvenus au pouvoir avec ou sans primaire à droite ou à gauche, et jugés aptes à compétitionner après passage obligatoire par le filtre électorale judéo-maçonnique et leurs chevaliers servants et complices sans vergogne : les grands média subventionnés avec l’argent de nos impôts pour désinformer sur l’essentiel.

 

(A suivre, si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1 et 2) Deux publications sur ces paroles de Jésus-Christ sont prévues par la suite, si Dieu veut.

 

(3) Ces massacreurs qui manifestèrent, par leurs actes ignobles, jusqu’à quel niveau de barbarie sont capables de descendre des hommes fanatisés par une idéologie de haine contre la religion catholique et, dont on sent déjà, de nos jours, l’odeur abject et la pratique nauséabonde manifestés par l’adoption de certaines lois criminelles qui ne reçoivent leur caractère de civilisées qu’à l’aune de la pourriture de l’esprit et des artifices de langage de ceux qui les promeuvent. Cette Barbarie révolutionnaire à l’encontre d’enfants, de femmes et de vieillards français qui, une fois retirée de dessous la chape de plomb du silence et de l’oubli volontaires, n’a rien à envier aux atrocités islamistes. Un exemple parmi d’autres : En 1794, le massacre des Lucs-sur-Boulogne, en Vendée, de 110 enfants de moins de 7 ans (sans doute de dangereux terroristes) par les Colonnes infernales révolutionnaires sous les ordres du général Cordellier, et ordonné par le général-en-chef Turreau.

 

MERCI A CEUX QUI VOUDRONT BIEN ENVOYER CET ARTICLE

A LEURS AMIS ET CONNAISSANCES POLITIQUES OU PAS.

 

René Pellegrini


Mis sur un autre blogue le 15 février 2017

vendredi 19 août 2022

La Royauté du Christ sur les sociétés civiles


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 17

 

LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES SOCIETES CIVILES

 

     Bien que cette royauté du Christ puisse être refusée individuellement, familialement et socialement, elle concerne, par droit de conquête et de nature de Jésus-Christ, toutes les nations qu’elles soient chrétiennes ou non chrétiennes.

 

     Les sociétés civiles rendent manifeste l’acceptation, sur elles-mêmes, de cette royauté lorsqu’elles :

 

     * Rendent à Dieu l’hommage suprême qui lui est du.

 

« Offrez au Seigneur, familles des nations, offrez au Seigneur la gloire et l’honneur ; offrez au Seigneur la gloire due à son nom (…) » (Psaumes XCV, 7-8 ; 96, 7-8 dans les Bibles protestantes)

 

     La France, en particulier, répond-elle à cette exhortation de rendre gloire et honneur à Dieu lorsqu’elle le découronne en lui refusant, par la laïcité et l’apostasie qui l’accompagne, de le voir régner sur la société française ? Lorsqu’elle piétine allègrement ses lois morales, s’en fait une gloire en proposant des mœurs païennes et révoltantes comme des avancées sociétales ? Lorsqu’elle permet le blasphème en paroles et en actes dans la littérature, les chansons, la peinture, la sculpture, le cinéma, etc. ?

 

     Comment le pourrait-elle lorsque le peuple, majoritairement ‘’chrétien’’, remet le pouvoir politique entre des mains judéo-maçonniques ou révolutionnaires (c’est tout comme), ennemis du Christ et de sa Royauté ? Aujourd’hui, dire :

 

« Nous sommes en République ! » équivaut à dire : « Nous sommes en judéo-maçonnerie ! » puisqu’elle est sa fille.

 

     * Font remonter jusqu’à lui l’origine première :

 

      - de leur autorité assurée qu’elles sont de sauvegarder ainsi les garanties du commandement en haut,

 

      - de leurs droits avec les sentiments de soumission et de dignité chez ceux qui doivent obéir.

 

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures : car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été instituées par Dieu. C’est pourquoi celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ; et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes ». (Romains XIII, 1,2)

 

     Concernant la Tribu de Juda de la Nouvelle Alliance qu’est la France, dont l’alliance avec Dieu remonte à 496, au Baptistère de Reims, dont la vocation et la mission divine est de défendre l’Eglise romaine, il faut se poser simplement cette question qui est capitale pour la destinée immédiate de notre pays : parmi les prétendant(e)s à la présidence de la France :

 

     - Lequel ou laquelle, par son programme politique est de nature à poser la France sur un fondement permettant de « rendre à Dieu l‘hommage suprême qui lui est du » alors que tous se réclament de la laïcité qui n’est autre que l’exclusion de Dieu de la vie sociale et politique de notre pays, et des Droits de l’homme qui sont la négation des Droits de Dieu comme le démontre à l’évidence les lois de notre pays ?

 

      - Lequel ou laquelle fait ou ferait « remonter jusqu’à Dieu  l’origine première de son autorité » lorsque nous les voyons tous jouer des coudes pour la recevoir de l’escroquerie intellectuelle et morale du ''peuple souverain'' ?

 

     Pour aimer la France, une conception purement naturaliste et nationaliste est très insuffisante. On aime vraiment ce pays lorsqu’on le considère AUSSI sur le plan surnaturel, selon le fondement sur lequel il a été posé, et la mission divine qui lui a été confiée de « protéger la foi catholique et la liberté religieuse ». Il est donc important et urgent, afin de ne pas se fourvoyer dans de faux combats et s’illusionner sur de fausses et illusoires promesses, de peser les prérogatives de la France et ce qu’elle représente aux yeux de Dieu en lisant ce qu’écrivit le Pape Grégoire IX :

 

« Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi ici-bas des royaumes différents, suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l’accomplissement de Ses desseins. Et comme autrefois Il préféra la tribu de Juda à celles des autres fils de Jacob et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi il choisit la France, de préférence à toutes les autres nations de la terre, pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, la France est le Royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ ». (Lettre de 1239, au roi Louis IX ou Saint Louis)

 

     Tel a été le choix de Dieu parmi toutes les nations, avant que vous et moi nous ne soyons nés. En chassant, par la laïcité, Jésus-Christ des institutions françaises, on se constitue « ennemi du Christ » et ce faisant « ennemis de la France ». Il n’est donc pas difficile de reconnaître qui se révèle ennemi du Christ et de la France, déjà dans sa patrie.

 

     Eu égard au fondement qui a été posé, l’ennemi de ce peuple sera aussi, qu’elles que soient ses dénégations, toujours reconnaissable à ceci : son attitude face à la mission divine de la France et la place dévolue à Jésus-Christ dans ce pays. La France révolutionnaire de 1789, sous ses différents masques politiques, s’inscrit en totale opposition avec la France issue de Clovis et patiemment façonnée par la monarchie catholique au cours des siècles qui suivirent.  

 

     Sans ces deux conditions « rendre à Dieu l‘hommage suprême qui lui est du » et « faire remonter jusqu’à Dieu l’origine première de son autorité et de ses droits » il est indécent, mensonger et malhonnête,  pour tout(e) candidat(e) à l’élection présidentielle, de promettre un avenir meilleur pour la France.

 

     Il n’est pas douteux qu’en l’absence de dispositions et de lois sérieuses pour restaurer les droits de Notre-Seigneur sur la société, tous les prétendant(e)s qui se veulent nationalistes ou patriotes ne sont, en dépit de certaines apparences, pas moins révolutionnaires que tous ceux qui les accompagnent sur l’échiquier politique. Un(e) français(e) s’inscrivant dans la tradition chrétienne qui a façonné la France est, avant tout, un défenseur de l’Eglise, un chrétien au service du Christ et patriote, fidèle à la foi de ses Pères en obéissance au quatrième commandement de Dieu

 

« Honorez votre père et votre mère (…) » (Exode XX, 12) (1)

 

     Donc, prudence avec la foison de blogues ou de sites dits nationalistes ou patriotes. Afin de ne pas être entraîné sur une voie de garage, considérez bien la solidité des appuis sur lesquels ils se fondent, ou la priorité de leurs motivations. Ne pas oublier que la France, de part la nature de sa fondation et de sa vocation repose sur deux piliers (2) : le Pape légitime, c’est-à-dire non soumis à la collégialité des évêques qui est une doctrine d’inspiration gallicane, et le Roi très chrétien ou catholique. Nous n’avons ni l’un ni l’autre pour l’instant. C’est Dieu Lui-même qui nous les donnera. Ce sera un miracle, une œuvre divine afin que nul homme ne se glorifie, comme autrefois il suscita le jeune berger David pour abattre le redoutable géant philistin Goliath, le juge Gédéon et ses 300 soldats pour mettre en fuite 135000 Madianites, et la jeune bergère Jeanne d’Arc pour chasser les troupes anglaises hors de France.

 

     La France reposant sur deux piliers, c’est la raison pour laquelle la judeo-maçonnerie s’est d’abord attelée à détruire les monarchies catholiques (bouclier de l’Eglise romaine) pour pouvoir ensuite atteindre et infiltrer plus facilement l’Eglise et la détruire si possible (3) ou la faire dériver par influence, en lui apportant les changements nécessaires pour la faire entrer dans un processus œcuménique, afin de la faire œuvrer à une fausse unité ecclésiale, en contradiction avec l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928)  

 

(A suivre…« L’étendue de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 

(1) Dans ce commandement, honorer veut dire : aimer, obéir, assister.

(2) Le Pape porte le glaive spirituel, le Roi le glaive temporel (Doctrine des deux glaives du Pape Boniface VIII dans sa Bulle Unam Sanctam, 18 novembre 1302)

(3) La destruction de l’Eglise catholique fut suggérée par les Grands Satrapes et Rabbins de Babylone au XVIe siècle, par une lettre à Chamor, rabbin des Juifs d’Arles (France) « (…) faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. »  (mis sur cette page le 24 mars 2020). C’est ce qui s’est fait sans oublier les Francs-Maçons, mais c’est peine perdue car les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle, c’est la promesse formelle de Jésus-Christ (St Matthieu XVI, 18 ). Cependant, ils pourront en faire apostasier beaucoup.

 

samedi 13 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 4 : Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 4


LA RELIGION JUIVE RABBINIQUE OU JUDAÏSME RABBINIQUE

 

ANTIJUDAÏSME RABBINIQUE, POURQUOI ?

 

     Si des chrétiens mettent les Juifs en cause, ce n’est pas parce qu’ils sont de race sémite, ce serait absurde, mais pour l’inoculation et la mise en pratique de leurs principes moraux, sociaux et politiques issus de leur judaïsme rabbinique kabbaliste et talmudique dans les pays qu’ils vampirisent en compagnie de tous ceux qui les secondent, dans leurs œuvres iniques, par appât de l’argent, intérêt, opportunisme, arrivisme ou haine de la France chrétienne et de l’Eglise. En définitive des personnes déchristianisées dont l’esprit s’est plus ou moins judaïsé, par l’adhésion à des principes mortels de vie sociale et politique contraires à l’essence même de ce qui est constitutif de la France et du christianisme : principes qui ne peuvent que leur nuire et les détruire. Si nous n’avions les promesses réitérées de Dieu, des Papes, des Saints et des grands auteurs ecclésiastiques sur notre pays, la France ne pourrait que disparaître dans une République universelle anti-christique, après dissolution dans une République européenne.

     Dans cette affaire le mot convenable pour ce qui me concerne est « antijudaïsme » et c’est une toute autre chose qu’antisémitisme (voir les articles précédents de la rubrique : Antisémitisme et antijudaïsme) car c’est l’aspect religieux qui est en cause et non l’aspect racial. En tant que chrétien non subjugué par le délire œcuménique des ennemis plus ou moins conscients de l’Eglise, de l’apostasie en actes du Concile Vatican II, et du gros bobard sur l’interprétation du Concile à la lumière de la Tradition (sérieusement amochée pour la circonstance), c’est un devoir de mettre en garde contre le faux judaïsme des pharisiens véhiculé par les rabbins.

ANTIJUDAÏSME PHARISIEN : UN DEVOIR, MAIS SANS HAINE

     *  J’ai le droit et le devoir de combattre ce Judaïsme ennemis du Christ et de ses enseignements fondateurs de la France chrétienne née, en 496, au Baptistère de Reims, par la conversion et le baptême de Clovis et de sa tribu franque, à la prédestination et la vocation particulière que Dieu a conférée, à cette époque, à notre nation par rapport aux autres nations, à savoir : défendre l’Eglise romaine et être prospère en étant fidèle à Dieu et rudement châtiée pour ses infidélités, selon la mise en garde de Saint Rémy :

« Apprenez mon fils que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ (…) Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la Foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » (Flodoard, Historia Ecclesiae Remensis) 

     L’Etat actuel de déliquescence de la France jacobine dirigée, depuis plus de deux siècles, par une compétition entre irresponsables de tous bords, favorisant ou pratiquant eux-mêmes l’immoralité, l’impiété, le blasphème et le sacrilège, ou de traîtres indignes d’être français vendant ou soumettant leur pays à des puissances étrangères rêvant de domination mondiale. Ceci, témoignant de ce qui attend notre pauvre pays infidèle avant que Dieu, à son heure, n’accomplisse ses promesses pour la France.

     Il y a bientôt six siècles, il y avait grande misère et grand découragement au Royaume de France avant que Sainte Jeanne d’Arc ne soit envoyée par Dieu pour reprendre aux armées anglaises la partie française qu’ils occupaient, et la restituer à son roi Charles VII : Préfiguration de la future libération de notre patrie de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

     * J’ai le droit et le devoir de combattre ce judaïsme qui n’a rien à voir avec celui de Moïse, si ce n’est un Moïse revu et corrigé par le Talmud car, en réalité, ils ne croyaient pas en lui. C’est Jésus Lui-même qui l’affirme. En effet, si les pharisiens étaient véritablement dirigés par l’esprit de Moïse ils n’auraient jamais fait exécuter leur Messie, pour leur propre malheur :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit » (St Jean V, 46)

     Les livres de Moïse (Le Pentateuque (1) écrivaient sur le Christ à venir, ils prophétisaient aussi une inimitié historique entre deux postérités et le moyen de la Rédemption et du salut, en Genèse III, 15. Ils annonçaient aussi, le prophète comme Moïse dans Deutéronome XVIII, 15,18 et aussi, à travers les sacrifices, les cérémonies symboliques du culte qui dirigeaient et trouvaient leur accomplissement véritable et définitif dans le futur libérateur du peuple de Dieu.

     S’ils croyaient en Moïse et aux prophètes, ils n’auraient pas façonné le peuple d’Israël en « annulant le commandement de Dieu » par leur « tradition » que Jésus condamnera en reprenant à son compte le reproche « d’hypocrisie » du prophète Isaïe :

« Ainsi, vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (St Matthieu XV, 6-8).

     * J’ai le droit et le devoir, comme Catholique et chrétien, de combattre les fausses doctrines pharisiennes des rabbins kabbalistes et talmudistes avec leurs incidences sur  la vie morale, économique, financière, politique et sociale des peuples en général, et de la France en particulier, tout comme Jésus dénonça les faux enseignements des pharisiens et des scribes ennemis de la vérité de Dieu, qui le firent mettre à mort et dont les successeurs continuent de le crucifier en donnant leur assentiment au déicide de leurs pères. De même, à leur époque, les apôtres, les martyrs, les Pères de l’Eglise et les saints dénoncèrent les fausses doctrines des rabbins imbus d’enseignements pharisiens, en mettant en garde leurs fidèles, ce que ne fait plus, à sa grande honte, le clergé apostat, tétanisé, moderniste et manipulateur d’aujourd’hui.

     * J’ai le droit et le devoir, sauf à renier ma foi et celle de la France chrétienne, de combattre le judaïsme rabbinique dont l’arme principale est le mensonge, car le levain qu’il contenait à l’époque de Jésus-Christ n’est pas moins dangereux pour les âmes d’aujourd’hui, même si les rabbins kabbalistes talmudistes orthodoxes ou modernisés, sans autel, sans temple, sans prêtre et sans sacrifice, ne sont plus que des personnes ravalées au rang de simples laïcs. L’état de la France et de l’Europe, autrefois chrétienne et désormais sous domination judéo-maçonnique, est de nature à manifester l’impressionnante culbute morale engendrée par les principes nauséabonds véhiculés par le judaïsme politico-religieux et leurs auxiliaires Francs-maçons, et leurs répercussions dévastatrices dans le domaine moral, familial, politique, économique, financier, philosophique et social.

     Que l’antisémitisme et l’antijudaïsme ne peuvent être synonymes, les Juifs le savent très bien.  Mais, comme les orgueilleux qu’ils sont, et n’étant pas handicapés dans l’usage des idées tordues, il leur est nécessaire de se fabriquer un moyen pour qu’aucune critique sérieuse ne puisse se formuler contre eux, et qu’il devienne toujours plus difficile, voire impossible, de leur arracher le masque dont ils s’affublent, tout comme leurs supplétifs temporaires Francs-maçons. Munis de cette parade et de son imposition avec menaces, les gens pourront continuer à larmoyer dans les chaumières, les plaindre inlassablement comme victimes perpétuels, sans se poser les vraies questions des tenants et des aboutissants sur ce point et, ainsi, toujours paraître, comme Jésus disait de leurs pères spirituels « Au dehors, Vous paraissez justes aux hommes » pour dire ensuite, en dépassant les apparences de justice « mais au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (St Matthieu XXIII, 28). L’histoire, tant profane que religieuse, témoigne amplement de cela, ainsi que leurs propres livres.

     Non ! La religion juive des rabbins pharisiens, qui est celle de la Synagogue infidèle, n’est pas la sœur ainée de l’Eglise, et les Juifs qui suivent leurs enseignements ou combattent contre les doctrines chrétiennes ne sont pas, malheureusement, nos « frères aînés » mais, en l’état, des ennemis redoutables non seulement pour les chrétiens, mais pour la France elle-même, quels que soient les artifices utilisés pour donner le change. Comment pourraient-ils être nos « frères aînés » en suivant les enseignements de ceux qui « ont le diable pour père » et veulent « accomplir ses désirs » au sein des nations ? Retenons bien ce que Jésus a déclaré concernant leurs pères spirituels « Si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit ».

NOS FRERES AÎNES, MAIS SEULEMENT EN JESUS-CHRIST

     Ils seront nos frères aînés lorsque, se rattachant aux enseignements de la Synagogue fidèle, ils deviendront de véritables enfants d’Abraham non selon la chair, mais selon l’esprit, en acceptant le Christ comme leur Messie et leur Roi, en se nourrissant par la foi de la chair et du sang de Jésus-Christ, fils de David et fils d’Abraham (voir la généalogie de St Mathieu I, 1). Nos véritables frères aînés ce sont les Patriarches, les prophètes et tous les vrais croyants de l’ancienne synagogue fidèle depuis Moïse, et non ceux de la Synagogue infidèle et apostate des rabbins pharisiens.

     En attendant ce jour béni pour eux-mêmes et pour notre plus grande joie, ils se présentent à nous sous deux aspects différents et complémentaires, ou en les cumulant, pour ce qui est de leur capacité de nuisance dans une société d’essence chrétienne :

     * Soit, ils pratiquent une fausse religion, un judaïsme gnostique kabbaliste et talmudique déjà à l’œuvre chez les pharisiens, ennemie du Christ et des chrétiens, et ils travaillent à la destruction de l’Eglise catholique et du christianisme par noyautage de ses institutions et l’injection en leur sein du venin moderniste et naturaliste.

     * Soit, engagés politiquement dans des mouvements libéraux ou révolutionnaires de droite ou de gauche, ils participent à la destruction de ce qui revêt encore un caractère véritablement chrétien dans la société. Il n’y a plus que les aveugles spirituels, les indifférents chroniques et les décérébrés par la propagande ecclésiastique et celle des media révolutionnaires pour ne pas s’en rendre compte.

     Inutile d’entrer dans le déni et les contorsions théologiques pour justifier un faux œcuménisme et un Israël à part. Prions plutôt pour leur conversion et aidant-les à s’extraire de l’esclavage des traditions pharisiennes, au lieu de les installer dans une fausse sécurité par une complaisance coupable et lâche, ou une charité qui, en la circonstance relève, non de la vertu, mais du frelatée, et de non-assistance à personne en danger au plan de leur salut éternel.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) On appelle Pentateuque les cinq premiers livres de la Bible écrits par Moïse : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

Mis sur un autre blogue le 18 avril 2018

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