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samedi 10 décembre 2022

Le service de Dieu


 Abraham au service de Dieu

LE SERVICE DE DIEU

     Il faut remarquer qu’il est meilleur et plus sûr d’agir dans le but de faire la volonté de Dieu que dans le but d’accroître sa gloire ; car c’est le moyen d’éviter les pièges de l’amour-propre : bien souvent, sous le prétexte de la gloire de Dieu nous faisons notre volonté ; mais si nous nous attachons à exécuter la volonté de Dieu, et à faire ce qui lui est le plus agréable, nous ne pouvons jamais nous tromper.

     Et soyons persuadés que faire la volonté de Dieu, c’est la plus grande gloire que nous puissions lui procurer. Ainsi a toujours agi notre divin Sauveur…

     « Ego, quae placita sunt ei, facio semper » : Je fais toujours ce qui lui plaît (st Jean VIII, 29b)

     Et si vous avez été assez heureux pour faire quelque chose qui plaît à Dieu, quelle récompense plus grande que celle-là prétendez-vous ? Vous semble-t-il que ce soit peu pour vous, misérable petite créature, de pouvoir faire plaisir à Dieu ?

(Saint Alphonse de Liguori) 

René Pellegrini 

Anciens articles à voir ou à revoir :

 https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-propheties-sur-la-france-2.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/antechrist-1-caracteristiques-de.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-2-les.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/ave-maria-entends-nos-prieres.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-marque-de-lesprit-revolutionnaire-et.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-gloire-du-saint-esprit-motif-1-suite.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/lordre-de-dieu.html

 

 


lundi 4 juillet 2022

La communion spirituelle


LA COMMUNION SPIRITUELLE

  

     O Jésus, mon aimable Sauveur, que je voudrais en ce moment, m’approcher de votre Table sainte, plein de confiance, non en mes propres mérites, mais en votre infinie bonté !

     Que je voudrais aller à Vous, Source de miséricorde ; être guéri par Vous, divin Médecin de mon âme ; chercher en Vous mon appui, en Vous, Seigneur, qui serez un jour mon Juge, mais qui ne voulez être, maintenant, que mon Sauveur ! 

     Je vous aime, ô Jésus, Agneau divin, innocente Victime, immolée par amour sur la Croix, pour moi et pour le salut du genre humain.

     O mon Dieu, souvenez-vous de votre humble créature, rachetée de votre Sang ! Je me repens de vous avoir offensé, et je désire réparer mes fautes par les efforts que je ferai pour obéir à votre sainte volonté.  

     O bon Jésus, qui, par votre grâce toute-puissante, me fortifiez contre les ennemis de mon âme et de mon corps, faîtes que bientôt, purifié de toute souillure, j’aie le bonheur de vous recevoir dans la Sainte Eucharistie, afin de travailler avec une constante générosité, à l’œuvre de mon salut. Ainsi soit-il. 

NOTA BENE :

     Si vous ne communiez pas sacramentellement, faites au moins la communion spirituelle. Elle consiste à désirer, avec foi et amour, recevoir Notre-Seigneur, dans le Sacrement de l’Eucharistie.

     Si vous avez le malheur d’être en état de péché mortel, implorez d’abord la miséricorde divine par un acte de contrition.

     Pour cette communion spirituelle, vous pouvez, par exemple, réciter lentement les actes ci-dessus, essayant d’avoir les sentiments qu’ils expriment.  


Prière extraite de mon Livre des Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola

 

René Pellegrini


A méditer par les adeptes de l’Eucharistie libérale


 


mardi 24 mai 2022

Comment il faut invoquer et bénir Dieu dans l'affliction



 COMMENT IL FAUT INVOQUER ET BENIR DIEU DANS L’AFFLICTION


     Que votre nom soit béni à jamais, Seigneur, qui avez voulu m’éprouver par cette peine et cette tentation.

     Puisque je ne saurais l’éviter, qu’ai-je à faire que de me réfugier vers vous, pour que vous me secouriez, et qu’elle me devienne utile ?

     Seigneur, voilà que je suis dans la tribulation ; mon cœur malade est tourmenté par la passion qui le presse.

     Et maintenant que dirais-je ? O Père plein de tendresse ! Les angoisses m’ont environné. Délivrez-moi de cette heure.

     Mais cette heure est venue pour que vous fassiez éclater votre gloire, en me délivrant après m’avoir humilié profondément.

     Daignez, Seigneur, me secourir ; car, pauvre créature que je suis, que puis-je faire, et où irais-je sans vous ?

     Seigneur, donnez-moi la patience encore cette fois.

     Soutenez-moi, mon Dieu, et je ne craindrai point, quelque pesante que soit cette épreuve.

     Et maintenant que dirai-je encore ? Seigneur, que votre volonté se fasse. J’ai bien mérité de sentir le poids de la tribulation.

     Il faut donc que je le supporte : faites, mon Dieu, que ce soit avec patience, jusqu’à ce que la tempête passe, et que le calme revienne.

     Votre main toute puissante peut éloigner de moi cette tentation et en modérer la violence, afin que je ne succombe pas entièrement, comme vous l’avez déjà tant de fois fait pour moi, ô mon Dieu, ma miséricorde !

     Et autant ce changement m’est difficile, autant il vous l’est peu : c’est l’œuvre de la droite du Très-Haut.

 

(Imitation de Jésus-Christ, Livre III - 29)

 

René Pellegrini

mardi 10 mai 2022

Les appels à la Révolution ou à manifester



 LES APPELS A LA REVOLUTION OU A MANIFESTER

     L'article « Les chrétiens et les manifestations » rédigé sur un autre blogue, le 13 juin 2016 avec le titre « Les manifestations de masse » m'avait valu, à l'époque, la réflexion suivante d'un abonné à ma Newsletter :

« Je m'interroge sur la validité de la posture selon laquelle il ne faut pas se rebeller contre les autorités »

     Je ne reviens pas sur ce qui a déjà écrit précédemment et consultable ici : 7 mars 2020

     Cette interrogation me permet d’apporter des compléments à l’article précédent qui s’appuyait sur l’enseignement formel de Saint Paul aux Romains XIII, 1-2, et sur l’exemple des premiers chrétiens préférant mourir plutôt que se rebeller contre des empereurs païens et sanguinaires. Pour eux, ces paroles de Saint Paul « celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ; et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes » n’étaient pas facultatives ou soumises à des subtilités de langage.

     Leur attitude est digne d’exemple puisque l’Eglise les a canonisés et portés sur les autels.

     J’y ajoute, et je pourrai citer d'autres textes de la Sainte Ecriture et de Papes, l’enseignement de Saint Pierre, le premier Pape de la chrétienté :

« Soyez donc soumis à toute créature humaine, à cause de Dieu : soit au roi, comme au souverain» (I Pierre II, 13)

     Avec quel motif supérieur ? « Car c’est là la volonté de Dieu » Avec quel objectif ? « Faire le bien et réduire au silence l’ignorance des hommes insensés » (verset 15)

     Saint Pierre n’appelle pas les chrétiens à la révolte même lorsqu’ils souffrent en faisant le bien :

« Si en faisant le bien, vous souffrez avec patience, voilà qui est une grâce devant Dieu. Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exempleafin que vous suiviez ses traces. » (versets 20,21)

     Saint Pierre exhorte donc les chrétiens à mettre leurs pas dans ceux du Sauveur car il nous donna l’exemple, en supportant des souffrances injustes sans se révolter.

     Quant à Saint Thomas d’Aquin, il nous enseigne concernant l’usurpateur et, en traitant de la sédition contre un gouvernement tyrannique :

« Nous ne sommes obligés d’obéir aux princes du siècle autant que dans les limites de la justice. Si donc ce pouvoir est usurpé (c’est le cas de notre République révolutionnaire), ou ce qu’il commande est injuste, on ne doit pas lui obéir, excepté, peut-être, en certains cas, pour éviter un scandale ou un danger. » (IIa-IIae, question 104, article 3)

     Ainsi, on n’obéit pas à ce qui est injuste mais cela n’implique pas la révolte contre l’usurpateur ou dirigeant illégitime. Par exemple, Obéir à une loi juste d’un usurpateur ce n’est pas pour autant reconnaître sa légitimité. Pas plus qu’adhérer à une parole sage ou de bon sens sortis de la bouche d’un athée serait reconnaître la légitimité de l’athéisme.

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’il n’a pas pour but le bien général, mais le bien particulier de celui qui gouverne. C’est pourquoi, quand on trouble ce gouvernement on n’excite pas réellement une sédition, à moins qu’en troublant le gouvernement d’un tyran en agisse d’une manière si déréglée, que le peuple qui lui était soumis ait plus à souffrir du trouble qu’on a excité que du despotisme du tyran lui-même. » (IIa-IIae, question XLII, article 2, conclusion 3)

     Tout le problème est là : « l’action déréglée » manifeste dans la furie révolutionnaire, bafouant toutes les règles en libérant des instincts barbares, meurtriers et vengeurs lorsqu’il n’y a plus d’autorité légitime. Et, l’histoire des diverses révolutions, est là pour nous instruire que celles-ci engendrent « plus de souffrances et de troubles que le tyran lui-même » comme après notre propre histoire, nous le vérifions actuellement en Libye, en Syrie, etc.

     A l’époque de Saint Thomas, XIIIe siècle, la société était chrétienne et défendait ses valeurs. Des chefs chrétiens laïcs et légitimes étaient plus faciles à trouver pour renverser un éventuel usurpateur ou despote. Aujourd’hui, dans une société déchristianisée, il n’y a plus guère, comme possibilité d’autorité légitime, que quelques officiers militaires catholiques, ou chrétiens, soucieux de rétablir le bien commun général selon la doctrine morale et sociale de l’Eglise, pour pouvoir tenter de renverser un gouvernement délétère. Quoi qu’il en soit, cela paraît difficile et très dangereux pour les dits officiers, car l’armée est noyautée depuis longtemps (déjà avant 1789) par des loges militaires judéo-maçonniques et, depuis, le pouvoir révolutionnaire n’est pas si sot que de mettre à des postes stratégiques ceux qui pourraient lui être hostiles : ce qui nous ramène à des points soulevés dans l’article précédent, et aux autorités légitimes que seront le Grand Monarque et le Saint Pape pour entreprendre le rétablissement de la France.   

« J’ajoute, aujourd’hui 21 novembre 2018, quelques jours après la manifestation des gilets jaunes, ces paroles du Pape Pie XI, l’autorité suprême dans l’Eglise, prises dans l’Encyclique Quas Primas, pour ceux et c’est leur droit - mais que je suivrai pas sur ce terrain - qui veulent minimiser les paroles de Saint Paul ou les remarques de Saint Thomas d’Aquin concernant le degré ou les conditions d’obéissance que nous devons aux autorités de l’Etat :

« (…) Voyant dans le prince et tous les autres chefs de l’Etat des hommes semblables à lui par leur nature ou mêmes indignes (incapableset blâmables pour quelque motif, le citoyen ne récusera point pour ce fait leur autorité, puisqu’il considérera dans leur personne l’image et l’autorité du Christ Dieu, et homme»

(A suivre…« La Révolution face à la patience chrétienne »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C'est moi qui mets en gras dans les citations

 

Mis sur un autre blogue le 13 juin 2016

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...