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jeudi 1 décembre 2022

La prière de l'Angelus


LA PRIÈRE DE L’ANGELUS (1)

 

L’Ange du Seigneur fit l’annonce à Marie.

Et elle a conçu du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie………..


Voici la servante du Seigneur.

Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie……….

 

Et le verbe s’est fait chair.

Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie……….

 

Priez pour nous, sainte Mère de Dieu.

     Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

      Prions.

     Seigneur, nous vous supplions de répandre votre grâce dans nos âmes,

afin qu’ayant connu par la voix de l’Ange l’Incarnation de Jésus-Christ, votre Fils,

nous arrivions par sa Passion et sa Croix, à la gloire de la résurrection.

Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.   

 

(1) L’Angelus se récite trois fois par jour. Si possible le matin à 7hà midiet le soir à 19h, pour honorer l’Incarnation du Fils de Dieu et glorifier sa très Sainte Mère.

René Pellegrini

Anciens articles à voir ou à revoir :

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https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/les-propheties-sur-la-france-1.html

mercredi 14 septembre 2022

Comment faire une bonne méditation ?


COMMENT FAIRE UNE BONNE MEDITATION ?

     Cette publication sur la méditation suite à plusieurs sollicitations sur ce thème.

     Méditer c’est réfléchir avec une certaine intensité sur une idée qui nous préoccupe et que l’on veut réaliser. Difficulté : effort pour discipliner son esprit et l’obliger à réfléchir sur le sujet précis qui a été choisi.

     Méditer est une chose très nécessaire car : « Le monde entier est plein de désolation, parce que personne ne réfléchit dans son cœur ». (Jérémie XII, 11)

LES TROIS PHASES D’UNE BONNE MEDITATION :

I - AVANT L’EXERCICE :

     Ai-je observé le SILENCE et le RECUEILLEMENT INTERIEUR, si nécessaire pour être préparé ?

     Avant de commencer, ai-je considéré DIEU PRESENT et fait, de tout mon cœur l’ACTE D’ADORATION.

II - DURANT L’EXERCICE (les 3 actes nécessaires) 

Ai-je fait :

1 – l’ORAISON PREPARATOIRE ?

     Elle consiste à demander à Dieu Notre-Seigneur, que toutes mes intentions, toutes mes actions et toutes mes opérations soient dirigées uniquement au service et à la louange de sa divine Majesté. Par exemple :

« Mon Dieu, je vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore par un effet de votre bonté que je vois ce jour ; je veux aussi l’employer uniquement à vous servir. Je vous en consacre toutes les pensées, les paroles, les actions et les peines. Bénissez-les, Seigneur, afin qu’il n’y en ait aucune qui ne soit animée de votre amour, et qui, ne tende à votre plus grande gloire. »

2 – LA COMPOSITION DE LIEU OU PREMIER PRELUDE.

     Si le sujet de la méditation ou de la contemplation est une chose visible, comme les mystères de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce prélude consistera à me représenter, à l’aide de l’imagination, LE LIEU MATERIEL où se trouve l’objet que je veux méditer ou contempler : par exemple, le temple, la montagne où est Jésus, le Golgotha, ou Notre- Dame à Nazareth.

     Si le sujet de la méditation est une chose invisible, comme les péchés, la composition de lieu sera de voir des yeux de l’imagination et de considérer mon âme emprisonnée dans ce corps mortel et moi-même, c’est-à-dire mon corps et mon âme, dans cette vallée de larmes, comme exilés parmi les animaux sans raison, c’est-à-dire nos passions.

- Composition de lieu : une image pour fixer l’attention et aide à nous remémorer (mémoire) les points, les idées, les faits sur lesquels on veut réfléchir, méditer.

3 – LA DEMANDE OU SECOND PRELUDE ?

     Il s’agit de demander à Dieu, Notre-Seigneur, ce que je veux et ce que je désir en faisant cette méditation.

     Cette demande doit être conforme au sujet de la méditation. S’il s’agit de la Résurrection, par exemple, je demanderai la grâce de participer à la joie ineffable de Jésus-Christ glorieux. S’il s’agit de la Passion, je demanderai la douleur, les larmes, les souffrances, avec Jésus-Christ dans les tourments.

     COLLOQUE EN FIN DE MEDITATION

     Si le sujet de méditation fut la Passion, me représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ en croix devant moi, je lui demanderai dans un colloque comment, étant le Créateur de toutes choses, il en est venu jusqu’à se faire homme ; comment, possédant la vie éternelle, il a daigné accepter une mort temporelle et la subir réellement pour mes péchés. Puis, me considérant moi-même, je me demanderai ce que j’ai fait pour Jésus-Christ, ce que je dois faire pour Jésus-Christ. Et, le voyant ainsi attaché à la croix, je ferai les réflexions qui se présenteront à moi.

     Durant cet exercice de Méditation trois facultés de l’âme (mémoire, intelligence et volonté) devront être sollicité.

COMMENT AI-JE EXERCE MA MEMOIRE :

1 – Me suis-je rappelé ce que j’avais à méditer ?

2 – Ai-je écarté le souvenir de toute chose étrangère ?

COMMENT AI-JE EXERCE MON INTELLIGENCE ? (ENTENDEMENT)

1 - En utilisant le raisonnement : l’intelligence réfléchie sur le fait, sur l’idée choisie pour en comprendre : le sens, l’importance, la répercussion dans notre vie.

2 – Ai-je pris soin de tirer les conséquences pratiques ? Ai-je reçu quelque lumière spéciale ? Faudrait-il que j’en écrive quelques petites choses à mon usage ?

COMMENT AI-JE EXERCE MA VOLONTE ?

1 - Ai-je excité en moi les affections que la vérité devait éveiller ?

2 - Ai-je pris des résolutions pratiques, concrètes, lesquelles ? Comment pourrai-je les accomplir ? Que faut-il que j’en écrive ?

3 – Durant la méditation, lorsque je me suis intérieurement porté à m’adresser à Dieu ou à la Sainte Vierge, aux Anges, aux Saints, me suis-je laissé aller à ces saintes impulsions, leur parlant avec foi, respect et confiance ?

     Ai-je pris la position du corps la plus à propos pour pouvoir bien méditer ? Dans les colloques, ai-je pris une attitude de plus grand respect ?

     En terminant, ai-je pris soin de résumer tout cela, et d’adresser au ciel mes remerciements

III – APRES L’EXERCICE DE MEDITATION

     Ai-je examiné la manière dont j’ai fait la méditation en la repassant brièvement ?

     A-t-elle été bonne ? J’en remercierai Dieu ? Mauvaise ?...Pourquoi ? Comment y remédier ? Je prendrai la résolution d’y pourvoir. Est-ce par ma faute ?... J’en demanderai pardon et m’en corrigerai.

NOTA :

     Lorsqu’il s’agit de la méditation du matin, voir si le soir avant de m’endormir, j’ai réfléchi un petit moment pour décider à quelle heure je me lèverai le lendemain et si j’ai résumé en mon esprit la méditation à faire. Et de même si dès le levé, j’ai occupé ma pensée du sujet de la méditation.

     Ne pas se décourager si, surtout les premiers jours, la méditation paraît aride. Le bon Dieu voit vos efforts.

DUREE DE LA MEDITATION : Elle devrait être d’une heure, et pas inférieure à une demi-heure si possible (Annotation 12 du Livre des Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola)

René Pellegrini

mardi 5 juillet 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 11 : Immutabilité de Dieu dans sa nature


 

FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 11

 

Réfutation doctrinale

     Après avoir considéré l’immutabilité de Dieu dans sa nature, il reste à la considérer dans sa moralité.

IMMUTABILITE DE DIEU DANS SA MORALITE

Considéré dans sa moralité Dieu est immuable pour deux raisons :

     * Il ne peut changer dans ses décrets car un tel changement supposerait :

     . Une déficience intellectuelle puisqu’il se révèlerait incapable de tout prévoir dès le début ou,

     . Une imperfection dans la volonté qui, sans raison suffisante, se proposerait tantôt un but, tantôt un autre. Or ni le défaut d’intelligence, ni l’imperfection de volonté ne conviennent à l’Être infini.

     * Il ne peut acquérir de nouvelles relations, au moins réelles. En effet, la relation réelle ajoute à l’être une nouvelle entité. Or, on ne peut ajouter à l’Acte pur (Dieu) aucune entité réelle, mais seulement aux créatures qui reçoivent de Dieu l’existence.

     C’est pourquoi, et sans qu’il y ait en Lui aucun changement ou relations rajoutées, Dieu entretient avec sa création des relations de Créateur, de Maître, de Providence, etc., de la même manière qu’une statue immobile se trouve tantôt à gauche, tantôt à droite de l’observateur qui seul change de position.

     De ce qui précède, il est donc parfaitement exact de conclure que « Dieu ne change pas » et, de plus, c’est ce qu’enseigne la Bible en deux endroits :

MALACHIE III, 6 :

« Car je suis le Seigneur, et je ne change pas ; et vous enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »

     Ce verset biblique souligne l’immutabilité de Dieu dans ses promesses. En effet, il aurait pu anéantir son peuple rebelle mais, fidèles aux promesses faites autrefois aux fils de Jacob, il châtiera les Juifs prévaricateurs sans les exterminer.

     Toutefois, il ne faut pas confondre l’immutabilité ou l’absence de changement avec l’inactivité et l’infécondité car l’Acte pur – qui est Dieu – est l’activité suprême et, sans le moindre changement, son opération est indéfectible.

SAINT JACQUES I, 17 :

« Toute grâce excellente et tout don parfait vient d’en haut, et descend du Père des lumièreschez qui il n’y a pas de variation, ni d’ombre, ni de changement. »

     Dans la Somme Théologique III, question 61, article 4, saint Thomas, commentant ce verset et constatant la différence existant entre les sacrements de la Loi ancienne et ceux de la Loi nouvelle, non moins que leur nécessité, se pose la question suivante :

« Mais la volonté divine n’a-t-elle pas changé si elle offre maintenant, sous le climat de la grâce, des sacrements différents de ceux qu’elle proposait avant le Christ pour la sanctification des hommes ? »

     Et il répond :

« On n’accuse pas un maître de maison d’être capricieux parce qu’il donne à ses gens des ordres différents suivant les saisons. De même après la venue du Christ, Dieu institue des sacrements différents de ceux qui existaient sous la Loi, cela ne met en Lui aucun changement, car les uns convenaient à une grâce qu’il s’agissait de préfigurer, les autres conviennent à une grâce qu’il faut montrer comme présente. »

     Les changements opérés par Dieu dans le cours du temps sont donc affaire ‘’de saisons’’ où, si l’on préfère :

     * De circonstances modifiées, par exemple :

     . L’abandon des châtiments projetés contre les Ninivites, après leur pénitence collective suite à la prédication de Jonas :

« La parole du Seigneur fut adressée une seconde fois à Jonas, en ces termes : Lève-toi, et vas à Ninive, la grande ville, et prêches-y la prédication que je t’ordonne (…) et Jonas commença à entrer dans la ville pendant un jour de marche ; et il cria, en disant : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite. Les Ninivites crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se couvrirent de sacs, depuis le plus grand jusqu’au plus petit. La chose parvint au roi de Ninive ; et il se leva de son trône, ôta son vêtement, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre. Il fit crier et publier dans Ninive cet ordre (…) que chacun revienne de sa voie mauvaise et de l’iniquité qui est dans ses mains (…) Dieu vit leurs œuvres, il vit qu’ils étaient revenus de leur voie mauvaise et il se repentit du mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas. » (Jonas III, 1-10)

     . celle de la circoncision de la chair et des sacrifices d’animaux de la Loi de Moïse à une autre, celle de l’économie de la foi ou la grâce en Jésus-Christ (le plus grand que Moïse) avec la circoncision du cœur et les sacrifices d’action de grâces.

     Que ces modifications n’aient opéré aucun changement, ni ne manifeste aucune inconstance morale en Dieu, c’est ce que révèle et confirme le Saint-Esprit.

« Ainsi la loi a été notre précepteur dans le Christ, pour que nous fussions justifiés par la foi. Mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus soumis au précepteur. » (Galates III, 24-25)

« Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Christ (…) Il a renversé le mur de séparation, l’inimitié dans sa chair ; il a aboli la loi des ordonnances avec ses prescriptions (…) » (Ephésiens II, 13-15)

     Le commandement du Sabbat, donné sous l’économie de la Loi ancienne, établi pour les motifs inventoriés dans les articles 4 à 9, était lié principalement au souvenir de la création du monde. Il était, sous le rapport du septième jourune loi cérémonielle, et, sous cet aspect, non immuable. Il pouvait donc être aboli et il fut logiquement remplacé par l’événement majeur survenu dans l’histoire humaine que fut la résurrection de Jésus-Christ qui, eut lieu un dimanche et ouvrit sur une nouvelle économie : la nouvelle création en Jésus-Christ sans que l’aspect moral et immuable de ce précepte s’en trouve annulé, à savoir : le culte obligatoire qui doit être rendu à Dieu qui, Lui, demeure éternellement.

FIN DE L’ARTICLE SUR LE SABBAT

René Pellegrini

- « En effet, la fin de la loi, c’est le Christ, pour la justification de tous ceux qui croient. » (Romains X,4 dans la Vulgate de Saint Jérôme)

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...