Affichage des articles dont le libellé est crucifixion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est crucifixion. Afficher tous les articles

lundi 29 août 2022

Avis et Maximes - 8 : Prendre soin de son âme


AVIS ET MAXISMES - 8

 

PRENDRE SOIN DE SON ÂME


Celui qui étant seul vient à tomber, reste seul par terre.

Il fait bien peu de cas de son âme,

puisqu’il ne se fie qu’à lui seul.

 

- Les Avis Et Maximes sont tirés des œuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix.

COMMENTAIRE PERSONNEL:

     Comment prendre bien soin de son âme : en lui donnant le meilleur Compagnon qui soit, afin de ne pas la laissée affamée et assoiffée, mais en la nourrissant spirituellement des paroles de Notre-Seigneur.

« Comme le cerf soupire après les sources des eaux, ainsi mon âme soupire vers vous mon Dieu. Mon âme à soif du Dieu fort et vivant (…) » (Psaumes XLI, 2-3 (1)

     Les étapes de la vie de Jésus-Christ, telles que les relate l’Evangile depuis l’enfance jusqu’à la crucifixion, sont autant de leçons qu’Il donne par ses exemples en actes et en paroles pour nous tracer la voie droite, et nous  aider à prendre soin de notre âme dans ce pèlerinage terrestre afin qu’elle puisse atteindre sa demeure céleste.

     Les lectures pieuses de saint(e)s sont aussi très utiles pour la l’entretien de la vie spirituelle de notre âme. Ne négligez pas ces lectures.

 

(1) 42, 2-3 dans les Bibles protestantes

 

René Pellegrini

Mon blogue : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-recherche-de-dieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/preuves-scripturaires-de-la-royaute-de.html

samedi 28 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 9 : Versets contredisant un retour en Israël - 3

« Voici que votre maison vous sera laissé déserte »

 

LE SIONISME – 9

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 9

 

   VERSETS CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL – 3

 

LUC XIII, 35

     Ce verset de Saint Luc peut aussi se lire en rapport avec la parabole des vignerons homicides traitée ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-8.html

« Voici que votre maison vous sera laissé déserte. Je vous le dit, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vienne le moment que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Saint Luc XIII, 35)

     Cette affirmation de Jésus se retrouve aussi dans Saint Matthieu XXIII, 38.

     Une remarque concernant ce verset. Dans les deux textes évangéliques le mot « déserte » est omis dans de nombreux manuscrits. Ceci fait dire à beaucoup de critiques que ce mot n’est pas authentique. Dans ce cas la phrase deviendrait « votre maison (la cité de Jérusalem, le Temple ou la nation) vous sera laissée »  c’est-à-dire : elle restera votre propriété, et non, celle de Dieu qui ne se chargera plus de la défendre. Ce qui s’est vérifiée quelques années après la crucifixion de Notre-Seigneur. Pendant combien de temps cette « maison laissée…déserte » ?... « Jusqu’à » ce que les Juifs disent : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

     Deux interprétations de ce verset extraites de la Chaîne d’or, de Saint Thomas d’Aquin :

Saint Basile :

« (…) Vous serez comme un poussin qui a besoin de protection et de secours, et une fois privé de votre mère qui s’envolera, vous serez arraché de votre nid, incapable de vous défendre et trop faible pour prendre la fuite. C’est ce qu’il prédit en ces termes : « Voilà que votre maison va demeurer déserte. »

Théophyle :

« Ou bien encore, votre maison, c’est-à-dire votre temple, et tel est le sens de ces paroles : Tant que la vertu a été en honneur parmi vous, ce temple était le mien ; mais depuis que vous en avez fait une caverne de voleurs, ce n’est plus ma maison, c’est la vôtre. Ou bien enfin, cette maison, c’est toute la nation des Juifs, selon ces paroles du Psalmiste : « Maison de Jacob, bénissez le Seigneur, et il leur prouve ainsi que c’est lui qui les gouvernait, et qui les délivrait des mains de leurs ennemis. »

     Si redevenir possesseur de la terre d’Israël devait marquer la fin de cette « maison laissée…ou déserte » Ils auraient dû remercier le Christ, l’aimer, l’honorer, le louer et le servir par ces mots « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Est-ce cela qu’ils ont dit en 1948 en récupérant la terre d’Israël ? En 1967 en défendant cette même terre ? Depuis lors, c’est-à-dire 50 ans après ? Non ! La cité terrestre de Jérusalem est à nouveau leur propriété et les Juifs de nouveau en Israël...mais le Seigneur qui leur fit cette prophétie, ils le méprisent et le combattent toujours autant.

     A moins de faire mentir Notre-Seigneur, ces paroles montrent que la portée prophétique concernant « la maison laissée…ou déserte » n’est pas en relation - après un laps de temps « jusqu’à » - avec un retour en possession de la terre d’Israël dont ils ont été chassés par la volonté de Dieu, mais avec un acte de repentance que Jésus attend de ceux qui, où ils se trouvent, poursuivent les œuvres mauvaises de leurs prédécesseurs qui l’ont blasphémé et crucifié : qu’ils Le reconnaissent et disent enfin « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

     Lorsqu’ils diront cela, ce sera pour devenir non plus les habitants d’une cité terrestre, mais des habitants de la Jérusalem céleste fondée sur les Apôtres de Jésus-Christ. (Apocalypse de Saint Jean XXI, 9-27)

     Ce refus continuel par les Juifs de reconnaître Jésus-Christ comme leur Messie, leur Rédempteur et Sauveur, et de le « bénir », montre que ce « jusqu’à » est toujours en cours et que « le temps des nations » n’est pas encore achevé.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 27 décembre 2017



 

vendredi 20 mai 2022

Catholiques, attention ! - 1



 CATHOLIQUES, ATTENTION ! - 1


« Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maîtreS’ils m’ont persécutéils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. » 

(St Jean XV, 20-22)

     Telles furent les paroles que Notre-Seigneur adressa à ses disciples après avoir célébré le dernier repas pascal. Paroles qu’aucun chrétien et serviteur de Jésus-Christ, à toutes les époques, n’a pu ou ne peut se permettre d’oublier ou de sous-estimer sans grave dommage pour l’intégrité de sa foi et la sauvegarde morale, intellectuelle et religieuse de sa patrie.

     Avertissement sérieux de Jésus et vérifié dans les faits car les Juifs, après avoir persécuté et fait exécuté leur Messie par les Romains, se tourneront ensuite contre ses disciples comme l’histoire religieuse et profane le confirmeront.

     Pourquoi cette mise en garde et sur quels fondements s’appuie-t-elle ? Pour rester uniquement sur ce texte biblique : parce que « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. » avec comme motivation théologique pour cette persécution « à cause de mon nom » et comme cause spirituelle « parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

     Curieux comportement et destin que celui de ces descendants d’Hébreux choisis par Dieu pour être son peuple élu. Peuple qui, depuis des siècles, attendait la venue du Messie promis par les prophètes et, lorsqu’il paraît, est méprisé et crucifié. Comment est-ce possible ?

     La réponse est dans les paroles terribles prononcées par Celui qui est la Vérité et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude (I Pierre II, 23), dans lesquelles il affirme que ceux qui ont reçu la Loi et les prophètes « ne connaissent pas Dieu » Ainsi, la pierre de touche et d’achoppement qui se répercutera de siècles en siècles est « à cause de mon nom » conséquence « d’une méconnaissance de Dieu » faisant suite à leur adhésion à de fausses traditions condamnées par Jésus (St Marc VII, 8-13)

     Oui ! Paroles terribles car ils persistent, jusqu’à nos jours, dans leur refus et le blasphème contre Jésus-Christ confirmant aujourd’hui comme hier « qu’ils ne connaissent pas Dieu ». L’avertissement de Jésus-Christ conserve tout son sens pour ceux qui sont ses disciples, à notre époque, car il désigne sans équivoque possible qui seront leurs persécuteurs : Les Juifs (directement ou indirectement par utilisation d’agents extérieurs)

     La haine des chefs religieux juifs contre le Christ se propagera jusque dans le peuple qui finira par demander son exécution par Ponce Pilate. Mais, la crucifixion du Christ n’apaisera pas cette animosité inextinguible. Elle se tournera ensuite contre les disciples, contre l’Eglise naissante, contre ceux qui continueront de porter le nom de Jésus dans le monde « Souvenez-vous (…) à cause de mon nom » avait dit Jésus, et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours sous des formes diverses, selon les forces ou les faiblesses que les opportunités du temps et les circonstances politiques leur permettaient.

     Ce qui a changé depuis, c’est qu’actuellement les Juifs n’ont plus à quémander l’autorisation de mise à mort ou de persécution, puisque ce sont eux qui tiennent les gouvernements qu’ils ont d’ailleurs noyautés et rendus dépendants avec leur or et leur système financier destructeur que l’on peut qualifier de diabolique.

     De nos jours, les Juifs ne sont pas devenus meilleurs parce que M. Valls (1), les média et tous les opportunistes les encensent ou leur servent outrageusement la soupe. Le problème juif était théologique. Aujourd’hui encore il est, et demeure théologique avec ses inévitables répercussions politiques, et autres domaines de la vie. Le nom de Jésus-Christ est la pierre d’achoppement. Ce qu’ils ont fait à l’époque de Jésus et à ses disciples, ils le feront de nouveau à notre époque « souvenez-vous » contre ceux qui voudront rester fidèles à ses enseignements.

 

     Essayons de discerner comment les choses pourraient se passer à notre époque.

 

(A suivre…« Catholiques, attention ! – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) L’allusion à Manuel Valls est en rapport avec la date de rédaction de cet article, le 24 août 2016, et à sa déclaration d'amour à Israël.

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...