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dimanche 25 décembre 2022

La conjuration antichrétienne - 7 : Les deux civilisations - 7

Le sermon sur la montagne

LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 7 (PRET)

 

CHAPITRE I

LES DEUX CIVILISATIONS – 7

CHERCHEZ D’ABORD LE ROYAUME DE DIEU ET SA LUSTICE

 

     Notre-Seigneur n’avait-il pas dit lui-même :

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, le reste vous serez donné par surcroit.(2

     Ce n’était point-là une promesse d’ordre surnaturel, mais l’annonce des conséquences qui devaient sortir logiquement de la nouvelle orientation donnée au genre humain.

     De fait, ne voit-on pas que l’esprit de pauvreté et la pureté du cœur dominent les passions, sources de toutes les tortures de l’âme et de tous les troubles sociaux. La mansuétude, la pacification et la miséricorde produisent la concorde, font régner la paix entre les citoyens et dans la cité. L’amour de la justice, même traversé par la persécution et la souffrance, élève l’âme, ennoblit le cœur et lui procure les plus saines jouissances ; en même temps il élève le niveau moral de la société.

     Quelle société que celle où les Béatitudes évangéliques seraient placées sous les yeux de tous, comme but à poursuivre, et où seraient offerts à tous les moyens d’atteindre à la perfection et à la béatitude marquée par le sermon sur la montagne :

     Heureux ceux qui ont l’esprit de pauvreté !

     Heureux ceux qui sont doux !

     Heureux ceux qui pleurent !

     Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice !

     Heureux ceux qui sont miséricordieux !

     Heureux ceux qui ont le cœur pur !

     Heureux les pacifiques !

     Heureux ceux qui souffrent persécution pour la justice !

     L’ascension, je ne dirai point des âmes saintes, mais des nations, eut son point culminant au XIIIe siècle. Saint François d’Assise et saint Dominique, avec leurs disciples saint Louis de France et sainte Elisabeth de Hongrie, accompagnés et suivis de tant d’autres, maintinrent quelque temps le niveau qui avait été atteint par l’émulation qu’avaient excitée dans les âmes les exemples de détachement des choses de ce monde, de charité pour le prochain et d’amour de Dieu qu’avaient donnés tant d’autres saints. Mais tandis que ces nobles âmes atteignaient les plus hauts sommets de la sainteté, beaucoup d’autres se refroidissaient dans leur élan vers Dieu ; et vers la fin du XIVe siècle, se manifesta ouvertement le mouvement de recul qui emporta la société et qui a amené la situation actuelle, c’est-à-dire le triomphe prochain, le règne imminent du socialisme, terme obligé de la civilisation moderne. Car tandis que la civilisation chrétienne élevait les âmes et tendait à donner aux peuples la paix sociale et la prospérité même temporelle, le levain de la civilisation païenne, tend à produire ses derniers effets ; la poursuite par tous de toutes les jouissances, la guerre, pour se les procurer, d’homme à homme, de classe à classe, de peuple à peuple ; guerre qui ne pourrait se terminer que par l’anéantissement du genre humain.  

(A suivre…si Dieu veut)

 Mgr Henri Delassus (1836-1921)

 (2) Saint Matthieu VI,33

René Pellegrini

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samedi 26 novembre 2022

La Franc-Maçonnerie, Synagogue de Satan - 4


 La cité de Dieu

LA FRANC-MACONNERIE, SYNAGOGUE DE SATAN -4

QU’EST-CE QUE LA FRANC-MACONNERIE ? – 2

     Pour développer et aider à la bonne compréhension de cette société secrète (au niveau de sa véritable finalité), d’éviter les pièces et les tactiques subversives de cet ennemie irréductible du catholicisme et du christianisme, je m’appuierai de temps, en temps : 

-Sur les avertissements des papes qui devraient être prioritaires pour un Catholique.

-Sur les déclarations de Francs-Maçons et les documents maçonniques publiés par la secte elle-même, ou tombés aux mains de certains gouvernements qui les livrèrent au public.

-Sur les révélations d’anciens Francs-Maçons.

DEUX ROYAUMES ENNEMIS

     Pour nous découvrir à quelle tâche réelle s’est attelée la secte maçonnique, quels moyens elle utilise et met en oeuvre pour la réaliser, où s’origine la filiation spirituelle qui l’anime – au-delà de sa façade affichée de « philanthropie’’, perfectionnement intellectuel et social… », le Saint Père va, pour introduire son Encyclique sur la Franc-Maçonnerie, remonter très haut dans l’histoire humaine.

1 – D’une part, jusqu’à l’origine du genre humain pour mettre en évidence comment « l’homme va par la jalousie du démon »

a)    Se séparer de Dieu auquel il est redevable dès sa création :

- de son existence

- des dons surnaturels de sainteté et de justice originelles

     b) Se partager en deux camps ennemis ne cessant de combattre :

I – le premier, pour le Royaume de Dieu sur la terre, c’est-à-dire, la véritable Eglise de Jésus-Christ dont les membres, s’ils veulent lui appartenir du fond du cœur et de manière à opérer leur salut, doivent nécessairement servir Dieu et son Fils unique, de toute leur âme, de toute leur volonté et combattre :

- Pour la vérité et la vertu.

II – le second, le Royaume de Satan, sous l’empire et la puissance duquel se trouvent, suivant les funestes exemples de leur chef et de nos premiers parents

- Tous ceux qui refusent d’obéir à la loi divine, et multiplient leurs efforts, ici, pour se passer de Dieu, là, pour agir directement contre Dieu.

2 – D’autre part, le Pape, va s’appuyer sur Saint Augustin qui a vu et décrit avec une grande perspicacité ces deux royaumes sous la forme :

     A – de deux cités opposées soit :

           - par les lois qui les régissent

           - par l’idéal qu’elles poursuivent.

     B -du principe constitutif de chacune d’elles

       - pour la Cité de Dieu ou cité céleste : l’amour de Dieu poussé jusqu’au mépris de soi-même.

       - pour la Cité du Diable ou cité terrestre, l’amour de soi poussé jusqu’au mépris de Dieu.

     Résumons brièvement les caractéristiques essentielles de ces deux royaumes antagonistes.

LE ROYAUME DE DIEU : ses membres doivent nécessairement :

- combattre pour la vérité et la vertu.

- servir Dieu et son Fils unique de toute leur âme et de toute leur volonté

- aimer Dieu jusqu’au mépris d’eux-mêmes.

LE ROYAUME DE SATAN : ses membres doivent nécessairement soit :

- combattre pour tout ce qui est contraire à la vertu et à la vérité.

- refuser d’obéir à la loi divine.

- multiplier leurs efforts pour se passer de Dieu pour agir directement contre Lui.

- s’aimer soi-même jusqu’au mépris de Dieu.

     Un examen honnête et sérieux de ces différentes caractéristiques doit nous permettre non seulement de définir objectivement, et sans aucune complaisance, pour quel Royaume nous combattons loyalement et acceptons fidèlement de souffrir présentement ; mais aussi de constater dans quel camp se trouve rangée la société actuelle, toutes classes sociales confondues, et d’en tirer rapidement toutes les conséquences utiles pour notre salut éternel, en faisant nôtre cette devise désormais célèbre : « Dieu premier servi ! » de Sainte Jeanne d’Arc, l’exemplaire combattante pour la Royauté du Christ.

ORGANIGRAMME DE LA PYRAMIDE 2 :

LA PYRAMIDE DE MAMMON : HAUTE FINANCE INTERNATIONALE

1 – Les maîtres de l’or et du jeu monétaire international

2 – Federal Reserve Systeme = La FED américaine

3 – Les Banques Centrales

4 – La Banque Mondiale

5 – Les Grands Trusts Internationaux

6 – Les Grandes Banques Internationales

     - Rockefeller (Steinhauer) : Chase Manhattan banque, etc.

     - Rothschild

     - Lazard, etc.

7 – Les Banques Nationales

     Dans la prochaine publication nous détaillerons la Pyramide Mondialiste politico-financière.

     Troisième liste de quelques noms de membres étrangers, connus ou assez connus, des Super-Loges Internationales (SLI), vivants ou décédés.

SLI – Membres BABEL TOWER

-Mario Monti (Italie) ; Carlo Secchi (Italie) ; George Osbourne (GB) ; Reinhilde veugelers (Belgique) ; Bruno Van Pottelsberghe (Belgique) ; Luc Coene (Belgique) ; Etienne Davignon (Belgique) ; Herman van Rompuy (Belgique) ; Olli Rehn (Finlande) ; Leszek Balcerowicz (Pologne) ; Lucas Papademos (Grèce) ; Mario Draghi (Italie)

 

René Pellegrini

 Anciens articles à voir ou à revoir :

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https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/bien-comprendre-ce-quest-la-revolution.html

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https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/protection-contre-lilluminisme.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-recherche-de-dieu.html


mercredi 12 octobre 2022

Le seul succès


 La Pietà Martinengo de Giovanni Bellini (1430-1516)

LE SEUL SUCCES

 

     Dans les défaites les plus complètes il y a toujours quelque chose qui rappelle le triomphe ; car c’est un triomphe positif que d’avoir résisté et combattu pour Dieu. En un mot, jamais un homme qui vit pour Dieu n’est trompé dans son attente, et au contraire tous ceux-là seront déçus qui vivent pour quelque autre fin. Si quelqu’un remarque dans son caractère la triste disposition de se trouver très affecté par l’échec, il doit y voir pour lui une raison particulière de remplir ses devoirs religieux : car la piété (1) est le seul succès satisfaisant et vrai, et qui ne fasse jamais défaut.

     Dans l’atmosphère de la mort toutes les lumières s’éteignent, mais la lumière de la foi demeure.

(Père Frédérick William Faber)

- A notre époque, il n’y aura de paix dans le monde que par la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, effectuée par le Pape en union avec tous les évêques du monde. Consécration demandée depuis 1929, par Notre-Dame, et toujours pas effectuée selon les demandes précises de la Sainte Vierge.

(1) La piété est une vertu annexe à la justice, elle consiste à rendre à Dieu ce qui lui est dû : l’aimer, le louer et le servir par des actes intérieurs : dévotion (prière) et des actes extérieurs : adoration, sacrifice, dons, vœu, serment, etc. Elle concerne aussi, en tant que piété filiale, les devoirs envers les parents (respect, déférence, obéissance) lorsqu’on vit sous leur autorité, et l’assistance en cas de besoin). Enfin, elle concerne les devoirs envers la patrie : l’obéissance aux lois, le don de soi jusqu’à sacrifier sa propre vie en cas de guerre juste contre ses ennemis. Par guerre juste on entend, pour se défendre contre l’injustice d’un agresseur et, ce faisant, procurer un bien ou éviter un mal. A propos de celui qui exerce l’autorité dans une guerre juste, voici ce que dit la Sainte Ecriture :

« Car elle (l’autorité) est le ministre de Dieu pour le bien. Que si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas sans motif qu’elle porte le glaive, puisqu’elle est le ministre de Dieu dans sa colère contre celui qui fait le mal. » (Romains XIII, 4) 

 

René Pellegrini

lundi 10 octobre 2022

Excellence de la philosophie chrétienne - 2 : Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 2


Pape Urbain V. Pontificat 1362-1370

EXCELLENCE DE LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE - 2

 

POURQUOI LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE ? – 2

     La haute considération de l’Eglise pour la philosophie de Saint Thomas d’Aquin se vérifie par diverses déclarations des Papes comme les citations - non exhaustives - ci-dessous.  Notamment, les paroles du Pape Alexandre IV :

« Bien vive a été notre satisfaction d’apprendre avec quel zèle et quelle vigilance vous prenez les intérêts de la piété et de la justice. C’est ainsi que récemment, avant même d’avoir reçu nos lettres, vous avez accordé la licence à Frère Thomas d’Aquin, de l’Ordre des Prêcheurs, homme également illustre par la noblesse de sa race, la pureté de sa vie, et le trésor de science et de doctrine que la grâce de Dieu lui a déjà fait acquérir. » (Bref à Emeric, chancelier de l’Eglise de Paris, en 1256)

     Celle du bienheureux Urbain V à l'université de Toulouse :

« Nous voulons et, par la teneur des présentes, Nous vous enjoignons de suivre la doctrine du bienheureux Thomascomme étant véridique et catholique, et de vous appliquer de toutes vos forces à la développer » (Cons. V. ad cancell. Univ. Tolos., 1368)

     A l'exemple d'Urbain V, Innocent XII impose les mêmes prescriptions à l'université de Louvain, et Benoît XIV au collège dionysien de Grenade. Pour couronner ces jugements portés par les Pontifes suprêmes sur saint Thomas d'Aquin, Nous ajoutons ce témoignage d'Innocent VI 

« La doctrine de saint Thomas a, plus que toutes les autres, le droit canon excepté, l'avantage de la propriété des termes, de la mesure dans l'expression, de la vérité des propositions, de telle sorte que ceux qui la possèdent ne sont jamais surpris hors du sentier de la vérité, et que quiconque l'a combattue a toujours été suspect d'erreur. » ( Sermo de S. Thoma).

     Plus près de nous :

LEON XIII dans l’Encyclique Aeterni Patris, 4 août 1879

« Mais entre tous les docteurs scolastiquesbrille, d'un éclat sans pareil leur prince et maître à tousThomas d'Aquinlequel, ainsi que le remarque Cajetan, pour avoir profondément vénéré les Saints Docteurs qui l'ont précédé, a hérité en quelque sorte de l'intelligence de tous. Thomas recueillit leurs doctrines, comme les membres dispersés d'un même corps; il les réunit, les classa dans un ordre admirable, et les enrichit tellement, qu'on le considère lui-même, à juste titre, comme le défenseur spécial et l'honneur de l'EgliseD'un esprit ouvert et pénétrant, d'une mémoire facile et sûre, d'une intégrité parfaite de mœurs, n'ayant d'autre amour que celui de la vérité, très riche de science tant divine qu'humaine, justement comparé au soleil, il réchauffa la terre par le rayonnement de ses vertus, et la remplit de la splendeur de sa doctrine. Il n'est aucune partie de la philosophie qu'il n'ait traitée avec autant de pénétration que de solidité : les lois du raisonnement, Dieu et les substances incorporelles, l'homme et les autres créatures sensibles, les actes humains et leurs principes, font tour à tour l'objet des thèses qu'il soutient, dans lesquelles rien ne manque, ni l'abondante moisson des recherches, ni l'harmonieuse ordonnance des parties, ni une excellente manière de procéder, ni la solidité des principes ou la force des arguments, ni la clarté du style ou la propriété de l'expression, ni la profondeur et la souplesse avec lesquelles il résout les points les plus obscurs. »

     Dans cette même Encyclique :

«  Nous Vous exhortons, Vénérables Frères, de la manière la plus pressante, et cela pour la défense et l'honneur de la foi catholique, pour le bien de la société, pour l'avancement de toutes les sciences, à remettre en vigueur et à propager le plus possible la précieuse doctrine de saint Thomas. »

SAINT PIE X dans l’Encyclique Pascendi Dominici Gregis, 8 septembre 1907

« Quand Nous prescrivons la philosophie scolastique, ce que Nous entendons surtout par là - ceci est capital - c'est la philosophie que nous a léguée le Docteur angélique. Nous déclarons que tout ce qui a été édicté à ce sujet par Notre Prédécesseur reste pleinement en vigueur, et, en tant que de besoin, Nous l'édictons à nouveau et le confirmons, et ordonnons qu'il soit par tous rigoureusement observé. Que, dans les Séminaires où on aurait pu le mettre en oubli, les évêques en imposent et en exigent l'observance: prescriptions qui s'adressent aussi aux Supérieurs des Instituts religieux. Et que les professeurs sachent bien que s'écarter de saint Thomas, surtout dans les questions métaphysiques, ne va pas sans détriment grave.»

PIE XI dans l’Encyclique Studorium Ducem, 29 juin 1923

« Pour dissiper les erreurs qui sont la source et l'origine de toutes les misères actuelles, il faut s'attacher plus religieusement que jamais aux doctrines de saint Thomas. Il réfute à fond tous les mensonges modernistes: en philosophie, par la valeur et puissance qu'il reconnaît à l'esprit humain et les arguments très solides qu'il donne de l'existence de Dieu ; en dogmatiquepar la distinction qu'il établit entre l'ordre surnaturel et l'ordre naturel et l'explication qu'il donne des raisons de croire et des dogmes à croire ; en théologiepar l'affirmation que les articles de foi ne sont pas de simples opinions, mais des vérités, et des vérités immuables ; en Écriture Sainte, par la vraie notion de l'inspiration ; en moraleen sociologieen droitpar la formule exacte des principes de justice légale ou sociale, commutative ou distributive, et l'explication des rapports entre la justice et la charité; en ascétique, par les règles de la perfection chrétienne et la défense des Ordres religieux de son époque contre leurs adversaires. Enfin, contre la prétendue autonomie de la raison humaine, il revendique les droits et l'autorité sur nous du Dieu Souverain. On voit assez pourquoi, entre tous les Docteurs de l'Église, aucun n'est plus redoutable aux modernistes que Thomas d'Aquin. »

     Ces piqûres de rappel ne sont pas inutiles aussi bien pour les études théologiques et philosophiques des séminaristes que pour la formation intellectuelle des laïcs. En effet, si les dérives théologiques et philosophiques du modernisme ont pu s’introduire et triompher – pour un temps - dans l’Eglise, c’est à cause de l’abandon ou de l’ignorance des doctrines du Docteur angélique.

     Soyons donc attentifs, prudents et en alerte lorsque nous entendons des clercs et des laïcs catholiques écartant, minimisant ou combattant l’enseignement théologique et philosophique de Saint Thomas.

  

(A suivre… « Qu’est-ce que la philosophie ? »…si Dieu veut)

René Pellegrini


samedi 18 juin 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 10 : Comprendre l'immutabilité de Dieu - 1


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 10

 

COMPRENDRE L’IMMUTABILITE DE DIEU - 1


     Retour sur la remarque de ma lectrice adventiste mentionnée dans mon premier article, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-1.html

« (…) de plus, on dit que Dieu ne change pas, donc si il écrit lui-même de sa main ces 10 commandements, à mon avis ils sont éternels (…) »

     Le changement ou le mouvement est la caractéristique des êtres ayant la capacité de passer d’un mode d’être à un autre mode. Qu’en est-il pour Dieu ?

     Dire que Dieu ne change pas signifie qu’Il est immuable. Cela amène à parler de son immutabilité. Il y a deux sortes d’immutabilité en Dieu :

- L’une ‘’physique’’ dans sa nature

- L’autre morale, dans les décisions de sa volonté, par exemple : « Dieu ne change pas ».

     Aujourd’hui :

IMMUTABILITE DE DIEU DANS SA NATURE :

     Considéré dans sa nature, Dieu ne peut changer à un triple point de vue :

     * Dans son existence car :

         - Il ne peut passer de la non-existence à l’existence, puisqu’Il ne dépend pas d’une autre cause que Lui-même ;

         - Il ne peut pas plus passer de l’existence à la non-existence, puisqu’Il est l’Être nécessaire duquel dépendent tous les autres êtres.

     * Dans son essence car son essence n’est pas moins nécessaire que son existence. De plus, il ne peut y avoir transformation ou changement substantiel que dans les êtres composés de matière et de forme (l’homme, les animaux, etc.) et pas l’Etre sans aucune composition, c’est-à-dire l’Etre simple qu’est Dieu.

     * Dans ses attributs, puisqu’ils se confondent avec son essence et que, d’ailleurs, Dieu est l’Acte pur qui n’évolue pas. Il n’y a pas en Lui du plus ou du moins – ce qui supposerait une imperfection, comme chez les êtres humains par exemple – mais il possède une égale perfection dans tous ses attributs (amour, bonté, charité, miséricorde, justice, etc.)

 

(A suivre… « Immutabilité de Dieu dans sa morale »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

dimanche 29 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 7 : La non-célébration du Sabbat - Motif 4

FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 7

Réfutation doctrinale

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 4

 

     * Pour que l’homme ravive en lui l’amour de Dieu. La nature pécheresse de l’homme l’entraîne vers le bas, vers les choses terrestres. C’est ce qu’enseigne le Livre de la Sagesse IX, 15 :

« Car le corps qui se corrompt, appesantit l’âme ; et cette demeure terrestre accable l’esprit aux pensées multiples » (1)

     Ce verset met en évidence l’influence pernicieuse du corps sur l’âme. Il faut donc que l’homme combatte, se fasse violence pour s’obliger à s’élever au-dessus des tendances et des aspirations de la chair. Pour cela :

« Il faut (nous dit Saint Thomas d’Aquin) disposer d’un temps déterminé pour se détourner ainsi des choses terrestres. C’est pourquoi certains hommes s’y efforcent en tout temps. »

     Pour confirmer ses paroles, Saint Thomas cite deux textes :

« Je bénirai le Seigneur en tout temps : toujours sa louange sera dans ma bouche. » (Psaumes XXXIII, 2 ou 34, 2 dans les Bibles protestantes)

« Priez sans cesse. » (I Thessaloniciens V, 17)

     Ce quatrième motif et le moyen d’y correspondre se traduit de diverses manières selon les individus. Saint Thomas nous permet d’en distinguer trois catégories.

     * Ceux qui appliquent à la lettre l’exhortation de Saint Paul ci-dessus.

« Ceux-ci, dit Saint Thomas, vivent un sabbat continuel

     * Ceux qui accomplissent cette œuvre de louanges divines à certains moments de la journée.

« Sept fois le jour, j’ai dit votre louange, au sujet des jugements de votre justice. » (Psaumes CXVIII, 164 ou 119, 164 B.P)

     Sept fois, c’est-à-dire très souvent. Sept était le chiffre de la perfection chez les Hébreux.

     * Ceux qui :

« Afin de ne pas vivre tout à fait étranger à Dieu, il a fallu qu’ils possédassent quelque jour déterminé (pour vaquer à Dieu) de peur que ne s’attiédisse démesurément en eux l’amour de Dieu. »

« Si tu éloignes ton pied du sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon jour saint ; si tu appelles le sabbat tes délices, et le jour saint et glorieux du Seigneur ; si tu l’honores, en ne suivant pas tes voies, en ne faisant pas ta volonté, et en ne disant pas des paroles vaines : alors tu te réjouiras dans le Seigneur, je t’élèverai au-dessus des hauteurs de la terre, et je te donnerai pour nourriture l’héritage de Jacob ton père ; car le bouche du Seigneur a parlé. » (Isaïe LVIII, 13,14)

     Il ressort de ce texte, que le sabbat (le dimanche pour les chrétiens) n’a pas été établi par Dieu pour que l’homme l’emploi tout entier à se divertir, à satisfaire sa volonté propre, mais pour qu’il puisse prier et louer Dieu : récompense de tous ceux qui le cherche.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 5 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Le Livre de la Sagesse est contenu dans la Bible des Septante (1a) destinée aux Juifs hellénistes mais ne fait pas partie de la Bible hébraïque. De ce fait, il n’est pas reconnu comme canonique par l’ensemble du protestantisme. Les écrivains du Nouveau Testament, pour leur part, y font souvent et clairement allusion (Evangiles et Epîtres), ce qui montre qu’ils ne le tenaient pas pour profane et apocryphe. Plusieurs rationalistes ont reconnu ce fait. L’auteur de ce Livre est probablement un Juif d’Alexandrie, mais son nom est inconnu.

(1a) En rigueur de terme, je devrais plutôt dire la Vulgate de Saint Jérôme à partir des meilleurs manuscrits grecs du Nouveau Testament, et des manuscrits hébreux et de la version grecque des Septante pour l’Ancien Testament.  C’est d’ailleurs le mot Vulgate que j’utiliserai désormais car c’est elle que l’Eglise a déclarée comme authentique, au Concile de Trente, en disant :

« Si quelqu’un ne reçoit pas ces livres dans leur intégrité, avec toutes leurs parties, pour sacrés et canoniques, comme on a coutume de le lire dans l’Eglise catholique et tels qu’on les trouve dans l’ancienne version latine de la Vulgate ; s’il méprise de propos délibéré les traditions susdites qu’il soit anathème » (session IV, 8 avril 1546 – Denzinger 784 ou FC 150-152) (1b)

« (Le saint Concile) statue et déclare que l’ancienne version de la Vulgate, approuvée dans l’Eglise par le long usage de tant de siècles, doit être tenue pour authentique dans les leçons publiques, les discussions, les prédications et les explications, et que personne ne doit avoir l’audace ou la présomption de la rejeter sous quelque prétexte que ce soit. » (Ibidem, Denzinger 795 ou FC 557, Editions de l’Orante, 1961)

Quant à Pie XII, s’exprimant sur ce sujet il déclara qu’elle était : « absolument exempte de toute erreur en ce qui concerne la foi et les mœurs ». (Encyclique Divino afflante Spiritu, 30 septembre 1943 – Denzinger 2292 ou FC 197)

(1b) Denzinger ou Enchiridion Symbolorum : Recueil des principaux documents du Magistère de l’Eglise catholique. Depuis 1963 ce recueil a été modifié dans ses textes et sa numérotation, et influencé par la nouvelle théologie.

(1b) FC : La Foi Catholique, textes doctrinaux du Magistère de l’Eglise, traduits du latin et présentés par Gervais Dumeige, S.J 

A bon entendeur, salut ! Notamment, aux traducteurs de versions dites modernes ou plus savantes.

 

Mis sur un autre blogue le 26 mai 2016

 

mercredi 25 mai 2022

Le pouvoir judiciaire et exécutif de Jésus-Christ



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 8

 

LE POUVOIR JUDICIAIRE ET EXECUTIF DE JESUS-CHRIST

 

I - LE POUVOIR JUDICIAIRE DE JESUS-CHRIST

     Concernant ce pouvoir, deux remarques sont faites par le Pape : 

1 – D’abord, « C’est Jésus Lui-même qui L’affirme aux Juifs qui l’accusaient d’avoir violé le repos du sabbat par la guérison miraculeuse d’un paralytique » 

« Le Père ne juge, en effet, personne, mais il a donné tout jugement au Fils »

(St Jean V, 22) 

     Notre-Seigneur a donc été établi par son Père, comme juge suprême. Il rendra à chacun selon ses œuvres. Ce droit de juger est une des œuvres suprêmes de Jésus-Christ. Dans ce texte, le verbe « juger » a le sens de condamner. 

2 – Ensuite, « Dans ce pouvoir, il faut aussi comprendre – car la chose ne peut se séparer du jugement – la faculté de récompenser ou de punir de son plein droit les hommes, même durant leur vie» 

« Alors le roi dira (…) Venez, les bénis de mon Père, posséder le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde (…) Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges (…) » (St Matthieu XXV, 34,41) 

    Comme le montre le verset c’est en qualité de « Roi », investi de son triple pouvoir, que Notre-Seigneur Jésus-Christ exerce son pouvoir judiciaire sur Les hommes. On remarquera les paroles accueillantes, aimables et douces de Jésus aux « bénis de Dieu le Père » et, par contraste, les paroles effrayantes « retirez-vous de moi » sur les réprouvés « maudits » repoussés loin de Dieu, la source de tout bonheur. « Et il nous a ordonné de prêcher et d’attester au peuple que c’est Lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts » (Actes X, 42) (1)

     Le rôle de « juge » confié à Jésus-Christ par Dieu faisait aussi partie de la prédication confiée aux apôtres. Il s’agissait d’un « ordre » du Seigneur.

II - LE POUVOIR EXECUTIF DE JESUS-CHRIST

     Sur ce point, le Pape est très bref :

« Le pouvoir exécutif doit être attribué au Christ puisque tous doivent obéir à son commandement » 

     Dans l’ordre naturel, le pouvoir de châtier les coupables revient de droit à celui qui possède la légitimité pour exercer cette prérogative. Or, comme cela a été établi par les articles précédents, Notre-Seigneur possède les titres de la plus haute légitimité qui soit (droit de nature et droit de conquête) pour exercer la justice sur les rebelles à ses commandements.

 

(A suivre…« Nature de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce texte n’est pas cité par le Pape.

 

Mis sur un autre blogue le 30 septembre 2014

samedi 7 mai 2022

Le recours à la prière


Saint François d’Assise (1181-1226) en prière. Canonisation, en 1230, par le Pape Grégoire IX

LE RECOURS A LA PRIERE  

 

     Il est étrange que Jésus-Christ s’étant si souvent, si solennellement engagé à exaucer tous nos vœux, la plupart des chrétiens se plaigne tous les jours de n’être pas écoutés. Car enfin, on ne peut pas rejeter la stérilité de nos prières sur la nature des biens que nous demandons, puisqu’Il n’a rien excepté dans ses promesses : 

« Tout ce que vous demandez par la prière, croyez que vous l’obtiendrez. » (St Marc XI, 24) (1

     On ne doit pas non plus l’attribuer, cette stérilité, à l’indignité de ceux qui demandent, puisqu’Il a promis sans exception à toutes sortes de personnes : 

« Celui qui demande reçoit » (St Matthieu VII, 8 )

     D’où peut donc venir que tant de prières sont rejetées ? Ne serait-ce point peut-être que, comme la plupart des hommes sont également insatiables et impatients dans leurs désirs, ils font des demandes si excessives ou si pressantes qu’ils lassent, qu’ils rebutent le Seigneur ou par leur indiscrétion ou par leur importunité ? Non, non ; l’unique raison pour laquelle nous obtenons si peu de Dieu, c’est que nous lui demandons trop peu, et avec trop peu d’instances. 

     Jésus-Christ, il est vrai, nous a promis, de la part de son Père, de nous tout accorder et même les plus petites choses ; mais il nous a prescrit un ordre à observer dans tout ce que nous demandons et, sans l’observation de cette règle, en vain espérons-nous de rien obtenir. Il nous dit, dans saint Matthieu : 

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (St Matthieu VI, 33) 

 

(Extrait de : L’abandon confiant à la Providence divine

par le Bienheureux Père la Colombière)

 

(1) D’autres textes ajoutent, pour la demande « avec foi » ou « en mon nom » (St Matthieu XXI, 22 ; St Jean XIV, 13 ; etc…)

 

René Pellegrini


 

samedi 30 avril 2022

Preuves scripturaires de la royauté de Jésus-Christ - 1 : Ancien Testament - 1



 PREUVES SCRIPTURAIRES DE LA ROYAUTE DE JESUS-CHRIST - 1 :

ANCIEN TESTAMENT - 1

 

 « (….) Et moij’ai établi mon roi sur Sion, sa montagne sainte (….) demande, je te donnerai les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la terre (….) Et moi, je t’ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte (….) » (Psaumes II,6 et 8 ) 

    En disant « moi », c’est avec vigueur que Dieu proclame le décret instaurant la royauté de son Fils Jésus-Christ sur toutes les nations. Dieu étant créateur et maître de l’univers, s’attaquer à Jésus, le Messie, en tant que Fils de Dieu et héritier, ou lui refuser cette domination universelle, c’est s’attaquer à Dieu Lui-même.

     « Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours ; le sceptre de la royauté est un sceptre de droiture. » (Psaumes XLIV, 7) (1)

     Pour dissimuler la divinité de Jésus-Christ, les Témoins de Jéhovah, ces champions de la ‘’vérité’’ modulable, en adéquation avec l’exégèse purement rationaliste, n’hésitent pas à falsifier ce texte de la Sainte Ecriture en l’écrivant ainsi « Dieu est ton trône jusqu’à des temps indéfinis, oui, pour toujours ; le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture » (2)

     Falsification en même temps qu’irrévérence à l’égard de Dieu : Jésus-Christ s’asseyant sur son Père. Evidence de cette forfaiture car Saint Paul reprenant les paroles du Psaume XLIV, 7) (3), applique ce verset, indiquant la qualité divine du Fils de Dieu, à Jésus-Christ.

« A la vérité, l’Ecriture dit touchant les anges : « qui fait de ses anges des vents, et de ses ministres une flamme de feu ; mais au Fils : « Votre trône, ô Dieu, est dans les siècles des siècles ; un sceptre d’équité est le sceptre de votre empire ». (Hébreux I, 8 )

     Autre texte établissant la divinité de Jésus-Christ :

« Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’empire a été posé sur ses épaules, et on le nomme, Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père éternelPrince de la paix. Son empire s’étendra et la paix n’aura point de fin ; il siégera sur le trône de David et possédera son royaume, il l’établira et l’affirmera par le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. » (Isaïe IX, 6-7)

     Les mots formels que la prophétie utilise pour décrire ce nouveau-né « Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père éternel, Prince de la paix » et dont la vie devra manifester et réaliser pleinement la signification, ne  laisse aucun doute sur la divinité de la personne désignée : Jésus, le Messie.

 

(A suivre...« Preuves scripturaires de la Royauté universelle de Jésus-Christ : Ancien Testament - 2 »...si Dieu veut)

 

(1) Dans la Bible des Témoins de Jéhovah appelée : Les Saintes Ecritures traduction du monde nouveau. Edition de 1974, et traduite d’après le texte révisé de l’édition anglaise de 1971.

(2)  Pour ceux qui ne posséderaient qu’une Bible protestante, il faut lire Psaumes XLV, 7 car du Psaumes IX au Psaumes CXLVI (146) inclusivement, les bibles catholiques reprenant la numération des LXX (Septante) qui diffère pour la coupure de quelques Psaumes, sont ordinairement en retard d’un chiffre sur les bibles protestantes qui suivent, pour leur part, l’hébreu de la bible massorétique

     Rappelons que la numération fondée sur les Septante (3e siècle avant J.C) est plus ancienne. Celle s’appuyant sur le texte massorétique est relativement récente et n’a été introduite qu’aux premiers siècles de l’ère chrétienne. Le plus ancien témoignage du texte hébreu ne remonte pas au-delà du IXe siècle de notre ère. Il s’agit d’un manuscrit copié en 895 par Moïse ben Asher ; et qui se voit aujourd’hui dans la synagogue karaïte du Caire (Dictionnaire Apologétique de la Foi Catholique de A. d’Ales, 1928 – fascicule XXIV, colonne 1958) 

(3) 45, 7 dans les Bibles protestantes.

 

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...