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mardi 9 août 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 5 : La hiérarchie - 1


LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 5 : LA HIERARCHIE -1

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la mensongère égalité révolutionnaire. Cette égalité, fonds de commerce des partis politiques, faisait dire à un humoriste disparu « il y en a qui sont plus égaux que d’autres » ce qu’atteste chaque jour qui passe. De plus, au- delà du droit juridique, elle est en accord avec la réalité humaine où l’on observe des différences certaines entre individus, dans tous les domaines.

     La hiérarchie, à quelque niveau où elle se situe, n’est pas un problème lorsque celui qui se voit investi d’une autorité, en quelque secteur d’activité que ce soit, l’assume dans le respect et le souci du bien temporel et spirituel de ses subordonnés. Lorsqu’elle ne les considère pas comme des sujets corvéables et pressurisables à merci, comme objets jetables ou à écraser pour se maintenir ou parvenir.

     Si, comme indiqué dans les articles précédents, la Vérité et la Charité sont l’essence de la Contre-Révolution catholique, il reste à la mettre en acte, c’est-à-dire lui donner l’existence : c’est la Hiérarchie, le troisième volet du triptyque, qui va le permettre.

     Sans entrer dans une explication métaphysique des notions d’essence et d’existence, qui déborderait le cadre de ce sujet précisant, toutefois, que si en Dieu l’essence et l’existence sont identiques, il n’en va pas de même dans l’ordre du créé dans lequel l’essence et l’existence sont distincts. Ainsi, dans l’institution contre-révolutionnaire si la Vérité et la Charité constituent l’essence de la Contre-révolution catholique, c’est la Hiérarchie qui mettra en acte, ou donnera l’acte d’exister à la contre-révolution. Il est donc tout à fait inopportun d’inciter à une action Contre-révolutionnaire, et encore moins à une Révolution, en l’absence de toute hiérarchie légitime (religieuse ou politique).

     Il est inconcevable pour un chrétien de défendre, de promouvoir, de voter pour des partis politiques, des mouvements ou groupes religieux, des institutions ou organismes sociaux se façonnant sur le mécanisme révolutionnaire de l’égalitarisme démocratique dont l’organisation et la structure sociale qu’il génère ne sont que l’application pratique, non moins que la continuation, du cri de révolte satanique de 1789 contre Dieu « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous » (St Luc XIX, 14,27) permis par Dieu, en châtiment des péché, des prévarications et de la surdité française aux nombreuses mises en garde de l’Eglise.

    C’est encore inconcevable, si ce sont bien les enseignements de Dieu et de l’Eglise qui façonnent et dirigent son existence chrétienne, car il sait, ou devrait savoir, que l’égalité démocratique (ou des égaux délibérants) n’a pas sa place dans le ciel de Dieu. A moins d’estimer, ô irrévérence, que Dieu est incompétent en matière d’organisation sociale.

     Alors, il lui faut être cohérent avec la prière du Notre Père qu’il récite chaque jour :

 « Que votre règne vienne sur la terre comme au ciel »

     Il ne peut donc concevoir, vouloir et militer durant son pèlerinage terrestre que pour une société se construisant et s’organisant selon les principes hiérarchiques que Dieu a posé comme modèle pour que ce « règne vienne sur la terre » : celle qui se conforme le mieux possible à la société céleste qui, elle-même, est hiérarchisée puisque composée de trois hiérarchies et neuf chœurs d’anges :

- La première hiérarchie  : Le chœur des Séraphins, des Chérubins et des Trônes.

- La deuxième hiérarchie : Le chœur des Dominations, des Vertus et des Puissances.

- la troisième hiérarchie  : Le chœur des Principautés, des Archanges et des Anges.

     Ces différentes dénominations sont disséminées dans divers textes des Saintes

Ecritures : Genèse III, 24 ; Isaïe VI, 2 ; Ezéchiel X, 3 : I Thessaloniciens IV, 16 ; Colossiens I, 16 ; Ephésiens 1, 21 ; I Pierre III, 32 (liste non exhaustive)

     Cette société humaine conforme aux trois hiérarchies célestes que la chrétienté avait progressivement mise en place, est figurées par la triple couronne du Pape (1) symbolisant les trois pouvoirs de Jésus-Christ (législatif, judiciaire et exécutif) et leur traduction dans l’organisation de la société chrétienne par :

- le pouvoir spirituel du Pape gouvernant l’Eglise c’est-à-dire les évêques, les curés, les religieux, les fidèles et qui assure la doctrine et les sacrements.

- le pouvoir temporel ou politique délégué par le Pape au roi ou à l’empereur qu’il désigne lui-même.

- le pouvoir économique et social des fidèles qui revient aux familles et aux entreprises et pas aux marchés financiers, ni aux hedge funds.

     Le Pape restant le maître de l’enseignement de la doctrine concernant ces trois pouvoirs.  

(A suivre…« La Contre-Révolution, qu’est-ce à dire – 6 : La hiérarchie - 2 »…si Dieu veut) 

René Pellegrini

 

(1) Tiare pontificale abandonnée et déposée par Paul VI, le 23 novembre 1964, geste qui s’apparente au découronnement de Jésus-Christ. La tiare signe par excellence du Pouvoir Pontifical et de son caractère monarchique.

Mis sur un autre blogue le 17 décembre 2014

lundi 11 juillet 2022

Le libéralisme est un péché - 1

Saint Pie X, Pape antimoderniste et antilibéral.

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 1

     Le mot « antilibéral » par son préfixe « anti » signifie, dans son acception la plus simple, contre le libéralisme. Ce terme « antilibéral » recouvre, selon les époques, des vocables tels que : ultramontanisme, cléricalisme, réactionnaire. J’ai écarté le mot conservateur car, aujourd’hui, il ne reflète que très rarement sa véritable signification. En effet, il est bien connu que ceux qui s’affublent ou sont affublés de cette étiquette ne conservent plus rien à part, et avec la dernière énergie, leur ministère, leur portefeuille, leur siège et leurs privilèges. Ce sont, au mieux, des illusionnés et des illusionnistes pathétiques, au pire, des masques dissimulant de parfaits démagogues, voire des opportunistes sans scrupules. Le vrai conservateur ne se divise pas hypocritement en deux (vie privée et vie publique), pas plus qu’il ne divise la double nature de Jésus-Christ - humaine et divine - en deux personnes, veut de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, conserver Dieu, Jésus-Christ et l’Eglise, non seulement pour lui-même et sa famille, mais aussi au sein de la société et dans toutes ses institutions, et travaille en ce sens.

     Aujourd'hui, pour les gens en général, on parlera plus volontiers de traditionaliste selon qu’on sera perçu en phase avec les orientations du concile Vatican II après ralliement, voire en discussion sur celles-ci, ou comme ''intégriste'' en cas d’opposition radicale et militante, ce qui, à proprement parler, constitue le véritable antilibéralisme. Être antilibéral c’est donc s’opposer au libéralisme, à tout ce qui a un caractère libéral, que celui-ci soit véhiculé oralement par des particuliers, des hommes politiques et des ecclésiastiques, ou qu’il se propage par des supports littéraires, médiatiques ou artistiques utilisés à cette fin. Pour être antilibéral il n’est pas nécessaire d’être intégriste ou d’être qualifié de ce nom par d’autres. Le mot Catholique est suffisant, si celui qui le revendique est intègre vis-à-vis des commandements de Dieu, de l’Eglise, des dogmes, des Encycliques et les documents du Magistère de l’Eglise.

UNE MISE EN GARDE !

« Être croyant ne garantit pas l’absence d’esprit libéral car celui-ci se décline grosso-modo en trois caractères spécifiques : libéral exalté, libéral modéré, entaché de libéralisme. C’est l’adhésion à tout ou partie des doctrines professées par le libéralisme qui fait de nous un libéral et nous range dans l’une ou l’autre de ces trois catégories. Il faut toutefois noter, ne pouvant m’étendre sur ce point pour ne pas faire trop long, bien que ces trois types de libéralisme soient mauvais, le deuxième « libéral modéré » est de type satanique par excellence car le plus insidieux. »

     Dans l’étude d’un objet, ici le « libéralisme », de quelque nature qu’il soit, deux questions se posent :

. Celui de son existence « an est ? » Existe-t-il ?

. Celui de son essence « quid est ? » Qu’est-ce que c’est ?

C’est donc la seconde question, celle de son essence, qui permettra d’expliciter ce qu’est le libéralisme et pourquoi ce blogue s’y oppose en étant antilibéral.

Le libéralisme s’examine selon deux ordres d’analyse : celui des idées ou des doctrines, et celui des faits ou dans sa pratique.

I – DANS L’ORDRE DES IDEES OU DES DOCTRINES :

Sous cet angle, le libéralisme est :

- un ensemble d’idées fausses appelées principes libéraux avec les conséquences qui en découlent : Le rationalisme individuel, politique et social avec :

- La souveraineté totale de l’individu par son indépendance par rapport à Dieu et à son autorité.

- La souveraineté absolue de la société par son indépendance totale par rapport à tout ce qui ne procède pas d’elle-même.

- La souveraineté nationale, le droit reconnu au peuple de faire des lois et de se gouverner en dehors de toute référence à Dieu, par sa volonté propre, par le suffrage universel et la majorité parlementaire. Ce qui permet de légiférer et de se fabriquer des lois propres à satisfaire les appétits les plus infâmes et les plus dégradants : tournez manège !

- La liberté de penser sans frein en politique, en morale, en religion.

- La liberté de la presse quasiment sans limite.

     Maintenant que l’objectif du libéralisme - issu de l’esprit et de la machinerie révolutionnaires d’essence satanique - a été atteint et consistait, PRIORITAIREMENT, à donner libre cours et à mettre en branle tout ce qui pouvait nuire au catholicisme, à l’ordre moral et social catholiques, à les marginaliser dans l’esprit des catholiques eux-mêmes, certaines de ces libertés (penser, presse), afin de poursuivre le processus révolutionnaire, tendent à se réduire ou à être supprimées à propos de certains sujets érigés en ''dogmes infaillibles'', car déclarés ''non contestables'', par des groupes de pression et des législateurs chantres de l’antidogmatisme et de la liberté de penser. Désormais, pour tout ce qui n’a pas été érigé en ''dogme infaillible'' (en évitant de prononcer ces mots, bien entendu) ou revêtu du nihil obstat (1) et de l’imprimatur (2) du religieusement, politiquement et sanitairement corrects, par la ‘’prêtrise’’ laïque des députés et des sénateurs, licence la plus totale est accordée pour publier. Ce qui amène à penser que l’infaillibilité s’est déplacée, sans crier gare, du Vatican au Parlement, aux groupes de pression et aux lobbys.

(A suivre…« Le libéralisme est un péché – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) Nihil Obstat c’est-à-dire « rien n’empêche » : l’autorisation donnée par l’autorité ecclésiastique compétente (évêque du lieu) d’imprimer un livre après vérification, ne contenant rien de contraire à la foi ou aux mœurs.

(2) Imprimatur c’est-à-dire « qu’il soit imprimé » : l’autorisation d’imprimer donnée par l’Eglise

mercredi 29 juin 2022

La Contre-révolution, qu'est-ce à dire ? - 2


LA CONTRE-REVOLUTION QU’EST-CE A DIRE ?  - 2 


     Prenons bien garde que la contre-révolution catholique n’est pas une révolution à l’envers - du genre œil pour œil, dent pour dent - mais le contraire de la Révolution. Il faut donc que sa forme constitutive, ou essence, soit celle d’une société chrétienne se substituant à la forme révolutionnaire. 

     Cette forme ou essence révolutionnaire sur laquelle s’appuie la Révolution qui, depuis 1789, fait massivement déraisonner les hommes (1) est constituée par ce qui est pompeusement appelé '' les Immortels principes de 1789 '', à savoir : les faux principes maçonniques de « Liberté Egalité Fraternité » fondés : 

- d’une part sur le refus, voire la haine, de l’ordre social chrétien, de la culture chrétienne, de la structure sociale et familiale chrétiennes et son remplacement par la mise en place de processus ''éducatifs'', culturels et politiques judéo-maçonniques destinés à corrompre et à subvertir tout ce qui revêt un caractère catholique, pour empêcher toute tentative de restauration chrétienne et, 

- d’autre part, sur le déploiement de l’immoralité et l’immodestie entretenues journellement par tous les supports qu’offrent les milieux de la mode, de la presse, de la télévision, des variétés, du cinéma, théâtre, etc., à laquelle s’ajoute la pratique du mensonge socialisé. 

     Cette animosité antichrétienne attestée, depuis l’origine, par les horreurs et les inhumanités de ses premiers agissements contre une population bien ciblée, sa continuité avec les guerres révolutionnaires exportatrices de ces faux principes, les conflits sociaux permanents entre classes sociales, la progressive dégénérescence morale de la société et, aboutissement logique de ce satanique et perpétuel esprit d’agitation et de révolte, les conséquences désastreuses actuelles, et pourtant provisoires, car n’ayant pas encore atteint la plénitude de leur ignoble application pratique : celles-ci se dissimulant toujours, et subtilement, derrière les mots mobilisateurs à la sonorité agréable, mais trompeuse, des faux principes républicains.

     Il faut bien comprendre et insister sur cette vérité : la nature d’une chose lui est donnée par sa forme (sens métaphysique du terme) ou essence. Pour l’institution révolutionnaire cette forme est constituée par : « Liberté, égalité, fraternité ». 

     En utilisant le triptyque révolutionnaire, la Révolution posera la liberté et l’égalité pour qu’elles se substituent à la hiérarchie sur laquelle sont fondés l’ordre social chrétien et la contre-révolution catholique, pour les renverser et les détruire. Celles-ci étant posées (liberté, égalité) pour mettre en acte la Révolution, lui donner l’existence, il faut lui ajouter la fraternité qui s’opposera à l’essence de l’ordre catholique : la vérité (remplacée par l’opinion) et la charité (remplacée par la solidarité). De façon opposée, pour acter ou donner l’existence à la contre-révolution et à l’ordre catholique, il faut ajouter la hiérarchie à la vérité et la charité. 

     Toute association, institution ou œuvre – monarchique, politique, sociale ou syndicale – fondée (ou revendiquant) le triptyque « Liberté, égalité, fraternité » est d’essence révolutionnaire. Tous les mouvements de l’échiquier politique, sans exception, sont tombés dans ce travers et rejette donc l’ordre constitutif d’une société chrétienne qu’ils aillent fleurir la statue de Sainte Jeanne d’Arc ou accole au mot chrétien un qualificatif tel que, par exemple, démocrate ou libéral, pour se promotionner en tant que démocrate- chrétien ou chrétien libéral, des qualificatifs qui véhiculent des principes ennemis du christianisme : cohabitation de principes contraires.

     Il en va de même pour tout mouvement qui se voudrait contre-révolutionnaire en adoptant ce triptyque. Ce mouvement pourrait s’afficher avec des bannières ou des cocardes à l’effigie du Christ-roi, du Cœur sacré de Jésus et ne tolérer en son sein que des Catholiques, la forme adoptée en ferait néanmoins un mouvement révolutionnaire car, il faut le répéter, la nature d’une chose lui est conférée par sa forme. D’où la grande prudence que doivent manifester les Catholiques sur les principes structurels d’une association, d’une œuvre, d’un mouvement catholique avant de s’y engager, ou d’obéir à ses mots d’ordre, car le chant des Alléluia et les Je vous salue Marie enflammés n’y changeront rien.

     Pour combattre l’hérésie politique et sociale qu’est la Révolution, et sa trilogie satanique issue de la complicité des synagogues et des loges maçonniques contre la société chrétienne, il faut avoir le courage de rompre avec ce qui lui permet d’exister : la fraternité révolutionnaire fondé sur l’opinion et la solidarité, et lui opposer la forme de la contre-révolution « Vérité, charité, hiérarchie » en lui soumettant notre intelligence et notre volonté. Ce n’est que cette forme qui est véritablement catholique et contre-révolutionnaire. Hors d’elle, et de ce courage, c’est l’échec assuré et œuvrer, encore et toujours, pour la Révolution et comme le disait Blanc de Saint Bonnet (2) :

« (…) ils espèrent mettre le navire à flot avec une partie des moyens qui le retiennent dans la vase ! »

     Dans les prochains articles nous examinerons chacun des termes de la trilogie contre- révolutionnaire, en commençant par la Vérité.

(A suivre…« La contre-révolution, qu’est-ce à dire ? – 3 : La vérité »…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Les hommes (les personnes) constituent la ''matière'' nécessaire en acceptant de se faire imposer cette forme révolutionnaire.

(2) Antoine Blanc de Saint-Bonnet (1815-1880) monarchiste catholique, grand sociologue et philosophe du XIXe siècle.

 

samedi 18 juin 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 10 : Comprendre l'immutabilité de Dieu - 1


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? – 10

 

COMPRENDRE L’IMMUTABILITE DE DIEU - 1


     Retour sur la remarque de ma lectrice adventiste mentionnée dans mon premier article, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-1.html

« (…) de plus, on dit que Dieu ne change pas, donc si il écrit lui-même de sa main ces 10 commandements, à mon avis ils sont éternels (…) »

     Le changement ou le mouvement est la caractéristique des êtres ayant la capacité de passer d’un mode d’être à un autre mode. Qu’en est-il pour Dieu ?

     Dire que Dieu ne change pas signifie qu’Il est immuable. Cela amène à parler de son immutabilité. Il y a deux sortes d’immutabilité en Dieu :

- L’une ‘’physique’’ dans sa nature

- L’autre morale, dans les décisions de sa volonté, par exemple : « Dieu ne change pas ».

     Aujourd’hui :

IMMUTABILITE DE DIEU DANS SA NATURE :

     Considéré dans sa nature, Dieu ne peut changer à un triple point de vue :

     * Dans son existence car :

         - Il ne peut passer de la non-existence à l’existence, puisqu’Il ne dépend pas d’une autre cause que Lui-même ;

         - Il ne peut pas plus passer de l’existence à la non-existence, puisqu’Il est l’Être nécessaire duquel dépendent tous les autres êtres.

     * Dans son essence car son essence n’est pas moins nécessaire que son existence. De plus, il ne peut y avoir transformation ou changement substantiel que dans les êtres composés de matière et de forme (l’homme, les animaux, etc.) et pas l’Etre sans aucune composition, c’est-à-dire l’Etre simple qu’est Dieu.

     * Dans ses attributs, puisqu’ils se confondent avec son essence et que, d’ailleurs, Dieu est l’Acte pur qui n’évolue pas. Il n’y a pas en Lui du plus ou du moins – ce qui supposerait une imperfection, comme chez les êtres humains par exemple – mais il possède une égale perfection dans tous ses attributs (amour, bonté, charité, miséricorde, justice, etc.)

 

(A suivre… « Immutabilité de Dieu dans sa morale »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...