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mardi 31 mai 2022

Le gouvernement occulte d'Israël - 1 : La pérennité du peuple juif



 LE GOUVERNEMENT OCCULTE D’ISRAEL - 1

 

LA PERENNITE DU PEUPLE JUIF 

 

 « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » 

(Traduction œcuménique de la Bible : TOB)

 

     La TOB ajoute en note : le mot politique se réfère à l’art de mener les affaires publiques. Ces trois traductions concernent le texte de Proverbes XI, 14, écrit dans sa majeure partie, par Salomon, le troisième roi d’Israël. Ce Livre enseigne les meilleures leçons de sagesse pour tous les âges et toutes les situations de la vie (enfance, adulte, conseiller, roi, etc.)

     A la lecture de ces textes inspirés et des variantes de traduction, on constate un point commun pour chaque traducteur : celui de la direction ou de la gouvernance d’un peuple et la conséquence gravissime, pour celui-ci, d’une absence de direction ou de gouvernement « périr, succomber, tomber » Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent.

     Alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu (Mayas, Olmèques, Nabatéens, etc.) en considérant Israël, fort est de constater que ce peuple n’a pas péri, ni ne s’est dissous malgré toutes les vicissitudes subies au cours de son histoire et sa dispersion au sein des nations occidentales et orientales. Il ne s’est assimilé à AUCUN peuple non-juif. Il a toujours constitué, au sein même des Etats-nations ou des royaumes qui le recevaient, un Etat dans l’Etat, obligeant ceux-ci à se défendre et même à sanctionner. Cela fut déjà perceptible pour les plus perspicaces. De nos jours cela est devenu patent. Comment expliquer ce phénomène de permanence pour ce peuple châtié et dispersé par Dieu, pendant près de 20 siècles, suite à son refus du Messie et au déicide ?

     Beaucoup de biblistes répondront qu’il ne pouvait en être autrement puisque Dieu avait promis par ses prophètes, qu’il ramènerait les Juifs sur leur terre, comme l’enseignent certaines prophéties interprétées selon une lecture vétérotestamentaire, littérale et matérialiste, qui oblitère l’accomplissement eschatologique des prophéties sur Israël dans une perspective et une portée essentiellement messianique et céleste, tout en conservant les images terrestres.  

     C’est vrai que des promesses existent dans l’Ancien Testament d’un retour dans la « terre promise » et, dans cette espérance, les Juifs se sont salués disant « l’an prochain à Jérusalem ! » Aujourd’hui, devenue réalité, cette promesse fait dire à beaucoup : non catholiques, catholiques conciliaires, certains traditionalistes, évangéliques, judéo-chrétiens etc., que ce retour des Juifs en Israël signifie « La fin du temps des nations » ou une « preuve irréfutable de la fin des temps. ». Voir ici : http://christestroi.canalblog.com/archives/2020/10/13/38586071.html

     Cette promesse et ce retour, interprétés littéralement, sont-ils suffisants pour expliquer et valider cette pérennité du peuple juif au sein des nations ? Non, me semble-t-il ! En effet, la portée prophétique de cette promesse n’avait pas pour objectif la formation d’un Etat sioniste politique et expansionniste dans la « terre promise » mais elle concernait la conversion dans le seul et unique Israël que constitue l’Israël de Dieu - Israël spirituel de Dieu ou Eglise universelle du Messie - (1d’une partie des Juifs, par la reconnaissance de Jésus-Christ comme leur Rédempteur et Sauveur. Présentement, et très majoritairement, il n’en est pas ainsi, aussi bien pour les Juifs dispersés dans les nations que pour ceux vivant dans l’Etat sioniste de Palestine.

     C’est à cette Terre promise du Nouveau Testament (le ciel) que Saint Paul faisait allusion, sans doute de manière prémonitoire, dans l’Epitre très instructive écrite spécialement aux Hébreux. Elle ne peut être atteinte qu’en entrant dans le corps mystique de Jésus-Christ qu’est l’Eglise universelle, ou Israël spirituel de Dieu. C’est à cette patrie céleste qu’aspiraient les Patriarches (dont les Juifs se réclament) et non à celle d’où ils étaient sortis, ni à la Terre physique dans laquelle se sont fixer les sionistes, et vers laquelle certains Juifs retournent encore.

     Sur tous les continents, la terre matérielle, sera toujours une terre d’exil pour ceux qui ont la foi et se considèrent comme « étrangers et voyageurs sur cette terre. » car leur véritable patrie sera toujours céleste - faisant partie des « choses promises » - en quelque lieu terrestre où ils se trouvent.

« C’est par la foi qu’ils sont tous morts (les patriarches), sans avoir reçu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, confessant qu’ils étaient étrangers  et voyageurs sur cette terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. Et s’ils avaient eu en vue celle dont ils étaient sorties, ils avaient le temps d’y retourner ; mais ils en désiraient une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte de s’appeler leur Dieu, car il leur a préparé une cité. » (Hébreux XI, 13-16)

     Telle est la vraie ''terre'' des Patriarches, du Juif converti Saint Paul, des vrais convertis juifs et des vrais chrétiens : la ''terre'' céleste du Messie. Telle n’est pas la terre des sionistes, des rabbins antichrists, antichrétiens (2) et de leurs supporters non-juifs laïcs ou religieux qui les confortent dans leur délire. Cette terre d’où, par leur indignité à la conserver en tuant le Messie - le Fils du Propriétaire de cette terre physique - ils furent chassés par un décret divin exécuté par Titus.

     Alors, comment expliquer, ensuite, la non-dissolution de ce peuple parmi les nations et son retour physique en Palestine, cause de bien des drames et d’ignominies dans le monde jusqu’aujourd’hui ? Question très importante pour la vie et la sauvegarde des nations chrétiennes et non juives en général, qui ne peut être écartée d’un revers de main, et surtout pas en faisant l’impasse, quant à la pérennité du peuple juif, sur l’avertissement instructif et inspiré du Livre des Proverbes :

 

« Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Vulgate)

« Faute de direction un peuple succombe » (Bible de Jérusalem)

« Faute de politique un peuple tombe » (TOB)

 

     Or, bien loin de « périr, succomber ou tomber » ce peuple est visiblement dominateur et aux avant-postes dans tous les secteurs de grande influence sur les gouvernements, l’administration, l’éducation, la santé et l’opinion publique : la finance, la magistrature, l’économie, la presse, le corps médical, les média, l’Université, etc. La Bible, inspirée de Dieu, ne pouvant contenir d’erreur, la question qui se pose, après ce verset 14 des Proverbes, est donc :

« Pendant tous les siècles de leur dispersion depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines, en l’an 70 de notre ère, et bien avant leur retour massif en Israël, à partir de 1948, les Juifs ont-ils toujours eu un gouvernement occulte, un centre de direction, de commandement et une politique pour les maintenir en tant que peuple, en les conseillant sur les comportements et attitudes à adopter parmi les nations, dans les affaires publiques, en utilisant les circonstances offertes ou provoquées selon les opportunités qu’elles permettaient ? »

 

 (A suivre…« Les preuves d’un gouvernement occulte d’Israël »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Galates VI, 16. Dans plusieurs de ses Epîtres Saint Paul distinguera Israël selon la chair (Juifs non convertis) et Israël selon l’Esprit (Juifs convertis et chrétiens).

(2) l’aspiration matérialiste et terrestre des sionistes attestent qu’ils n’en « désirent pas une meilleure, une céleste, comme leurs patriarches : celle qu’ils ont vue et saluée de loin. »

 

Mis sur un autre blogue le 29 septembre 2016

dimanche 8 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitudes - 2



 ANTECHRIST – 5

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 2

 

CERTITUDE 2

     Il est très important de bien comprendre qui sera l’Antéchrist car la subversion  est bien réelle à son sujet tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’Eglise.

     L’Antéchrist sera un homme, un individu

     Cette publication sera un complément à « Les noms de l’Antéchrist » déjà traités ici :

https://draft.blogger.com/blog/post/edit/2173740914415735999/5120696458010683307?hl=fr

     Si on dresse le catalogue des possibles interprétations sur ce qu’est l’Antéchrist on obtient : C’est une fiction, un mythe, une idéologie universelle, une secte, un ensemble de fausses doctrines, un milieu professant l’athéisme, une époque de persécution, un groupe d’impies, un corps moral, un corps social.

     Il est vrai que l’Antéchrist apparaîtra à une époque qui sera grosse de certaines de ces diverses affirmations et comportements, une époque de désorientation diabolique, et en lien avec les agissements des sectes impies. Cependant, aucune de ces interprétations ne seraient en accord avec l’enseignement des Pères de l’Eglise qui tenaient pour l’enseignement d’un Antéchrist personnel des premiers disciples de Jésus et de leurs confidents. Pas plus en accord avec celui des Saints (1) qui le font venir de la tribu juive de Dan, et de celle de la Sainte Vierge à la Salette (1846) le faisant naitre d’une religieuse hébraïque et d’un évêque. Il s’agira donc, non d’un corps moral ou d’un corps social, mais bien d’un homme, une réalité individuelle, une personne que Saint Paul appellera : fils de perdition, homme de péché.

     Quant au prophète Daniel et à Saint Jean, en parlant de cette « corne » (l’Antéchrist) ils lui attribueront certains composants, au singulier et pluriel, « bouche, yeux » qui sont les caractères propres et spécifiques d’un individu, et non ceux d’un groupe humain ou d’un corps social. De plus, le pouvoir qu’elle exerce n’est pas celui d’une multitude, mais celui dictatorial d’un seul s’exerçant sur toutes nations, peuples, tribus, langues, etc.

« Je voulus m’enquérir aussi des dix cornes qu’elle (la bête) avait sur la tête, et de l’autre qui était sortie et devant laquelle trois de ces cornes étaient tombées, et de cette corne qui avait des YEUX et une BOUCHE proférant de grandes choses, et qui était plus grande que les autres. » (Daniel VII, 20)

« Et il lui fut donné une BOUCHE qui proférait des paroles orgueilleuses et des blasphèmes ; et le pouvoir lui fut donné d’agir pendant quarante-deux mois. » (Apocalypse XIII, 5)

     Ceci étant, on s’intéressera dans cet article à une interprétation sur l’Antéchrist qui circule dans l’Eglise catholique et sur Internet. Elle est portée par des philosémites et des partisans du sionisme - ou retour des Juifs en Palestine – s’appuyant sur l’explication donnée par Ben Ezra de la prophétie de Daniel dans son livre « La venue du Messie en gloire et en majesté. » 

QUI EST BEN EZRA ? Son vrai nom : Manuel de Lacunza y Diaz (1731-1801)

     Il était le fils d’un commerçant juif devenu Jésuite on ne sait trop comment. En effet, les Constitutions des Pères jésuites interdisaient l’entrée dans la Compagnie de Jésus des convertis venus du judaïsme. Ils étaient prudents à l’époque.

     Pour lui, l’Antéchrist n’est pas la petite corne, mais la bête de l’Apocalypse avec ses 7 têtes et 10 cornes  réunies en un seul corps, animé d’un même esprit et composées d’une multitude de personnes. Les cornes n’étant que les armes de la bête, et si  Daniel désigne la « corne » en plus des 10 autres cornes, c’est que la bête de servira d’elle plus que les autres.

     Il enseigne à son époque, le XVIIIe siècle :

« La condition présente du monde, l’état de l’Eglise de Jésus-Christ qui est celui de Laodicée, ni froide, ni bouillante, sont autant d’avertissements, autant d’urgents appels aux ministres de l’Eglise à secouer leur indifférence, à ouvrir les yeux, à prendre conscience de la gravité des temps. »

     A l’époque de Ben Ezra nous sommes, selon l’interprétation du Vénérable Barthélemi Holzhauser faite dans la méditation, le jeûne et la prière, dans la cinquième période de l’Eglise, celle de Sardes et non dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée. Ainsi, à moins d’avoir pris ses distances avec lui, selon Ben Ezra, ses partisans et ceux qui le promotionnent aujourd’hui, nous serions depuis plus de deux siècles à l’époque de l’Eglise de Laodicée, c’est-à-dire à la fin des temps.

     Il enseigne que l’Antéchrist n’est pas une personne mais un corps moral composé d’une multitude d’individus. Interprétation qu’il appuie sur la première épître de Saint Jean IV, 3 « (…) et tout esprit qui divise Jésus n’est point de Dieu, et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde ». Par cette exégèse il confond l’Antéchrist (personne) avec tous les antichrists qui formeront, à terme, le corps mystique de l’Antéchrist composé des ouvriers d’iniquité de toutes les époques. Comme si on confondait le Christ qui est la tête de l’Eglise, avec son corps mystique (l’Eglise) composé de tous les justes manifestés au cours des âges. Ainsi, il dissout l’Antéchrist (personne) dans les antichrists de toutes les époques, enseignant en cela, cette erreur eschatologique (2) grave et funeste qui consistera pour les Juifs comme pour les chrétiens apostats à prendre, à la fin des temps, la venue de l’Antéchrist (3) pour celle du Christ qui viendra – après lui - pour détruire ses œuvres iniques. Débarquant en plein XVIIIe siècle, Ben Ezra s’inscrit donc en faux contre l’enseignement traditionnel des Pères de l’Eglise et des saints.

     Or, les Conciles de Trente (1545-1563) et de Vatican I (1869-1870) déclarent expressément en ce qui concerne l’interprétation de la sainte Ecriture :

« Il n’est permis à personne d’interpréter l’Ecriture Sainte contrairement au sens que tient notre sainte mère l’Eglise ou au sentiment unanime des Pères » (Denzinger 786)

     Ainsi, partout où se retrouve la publicité pour Ben Ezra se révèle une influence judéo-gnostique - ou une personne de bonne foi placée sous cette influence - et, par là-même, une infiltration ennemie dans le catholicisme ou des « faux frères » pour reprendre l’expression biblique de circonstance. Quelle folie et quel résultat tragique de s’opposer ainsi à l’enseignement traditionnel de l’Eglise ?

     En voulant, par orgueil, s’éloigner de l’interprétation de l’Eglise, Ben Ezra tombe dans l’erreur et travaille à une diabolique illusion.

     Pour terminer cette deuxième certitude, rappelons que l’œuvre de Ben Ezra fut mise à l’Index par un décret du 6 septembre 1824.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) C’est-à-dire, les Saints Irénée, Jérôme, Augustin, Grégoire le Grand, etc.

(2) L’eschatologie du grec Eskatos (dernier) et Logia (Discours, parole) est une doctrine théologique qui concerne le jugement dernier, les fins dernières de l’homme, de l’histoire et du monde.

(3) Appelé ANTEchrist par l’Eglise, et pas ANTIchrist bien qu’’il le soit évidemment, car venant avant le retour du Christ.

 

Mis sur un autre blogue le 1er novembre 2017

 

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