samedi 21 mai 2022

Dieu appelle


                                                Toi, suis-moi (Saint Jean XXI,22)

 

DIEU APPELLE

 

     Dieu appelle les hommes à travailler à sa vigne, car sans son appel, personne ne peut y entrer ni y travailler. Il les appelle intérieurement, par inspiration et invitations, prenant pour instruments les prédicateurs, ou d’autres choses extérieures.

     Il sort le matin, parce qu’il désire que tous les hommes, dès que la lumière de la raison commence à les éclairer, soient de bons ouvriers et ne demeurent pas oisifs ; et il les appelle tous d’une vocation suffisante pour les faire venir, quoique la plupart n’obéisse pas et refusent le travail ; mais il est si miséricordieux qu’il ne cesse de les appeler en tous les âges de leur vie…Les uns se convertissent dès leur enfance, les autres au milieu de leur âge, les autres en la vieillesse, les autres un peu avant que de mourir…

     O Seigneur, sortez maintenant…et n’oubliez pas de sortir bien souvent, pour m’appeler sérieusement à l’exercice de toutes les vertus, dont mon âme veut porter les fruits que vous désirez.


(Vénérable Père Louis du Pont)

 

Le pouvoir législatif de Jésus-Christ



 LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 7

 

LE POUVOIR LEGISLATIF DE JESUS-CHRIST

 

     Ayant établi le fondement scripturaire des droits de la Royauté du Christ à la domination universelle, le Saint Père met ensuite en exergue le triple pouvoir (législatif, judiciaire et exécutif), sur les hommes de toutes cultures, de toutes races et de tous continents, que Lui confère sa dignité de Roi universel. Pour aujourd’hui, le pouvoir législatif.

     En s’appuyant sur le Concile de Trente, le Pape affirme comme devant être reçu de foi catholique :

« Le Christ a été donné comme législateur auquel ils doivent obéissance » (Session VI, canon 1,2)

     Par cette double prérogative du christ – de droit et de conquête – sur le genre humain, l’homme se trouve être responsable de ses actes devant Dieu : fin dernière et législateur suprême de la loi morale et des consciences. Parler des lois de Jésus-Christ, c’est parler des lois du Sacré-Cœur, car les lois du cœur de Jésus sont les mêmes que celles de Jésus législateur. Ce sont des lois qui reflètent son amour pour le bonheur du genre humain.

     Notre-Seigneur déclare Lui-même ce qui résulte nécessairement de la prise en compte et de l’observation de ses préceptes, de sa législation :

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime (…) Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole (…) » (St Jean XIV, 21,23)

     Notre-Seigneur se faisant l’écho de Deutéronome VI, 5 nous dit Lui-même comment nous devons l’aimer :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœurde toute ton âme et de tout ton esprit. C’est le premier et le plus grand commandement. » (St Matthieu XXII, 37) (1)

     Il s’agit donc d’un amour au plus haut degré, d’un amour qui envahit tout l’être intérieur de l’homme.

     - La confirmation que l’on demeure dans son amour :

« Si vous gardez mes commandementsvous demeurerez dans mon amour ; comme moi-même j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (St Jean XV, 10)

     On ne peut véritablement « demeurer dans l’amour de Jésus-Christ » que si l’on « garde ses commandements » et, pour souligner davantage cette obéissance à ses préceptes, il l’illustre par son propre exemple vis-à-vis de son Père « comme j’ai gardé les commandements de mon Père. »

     Le pouvoir législatif de Jésus-Christ s’étendant sur l’univers entiersur toutes choses, tous les êtres humains étant concernés par ce devoir d’obéissance qu’elles que soient leurs titres ou leurs responsabilités, il est totalement absurde et incohérent pour un chrétien, et un catholique de surcroît, de prétendre aimer le Christ en opérant dans son comportement une distinctionune dislocation entre vie publique et vie privée. Une telle attitude est en conformité avec l’esprit libéral insufflé à outrance dans les sociétés humaines par son géniteur gnostique et judaïsé : la Franc-Maçonnerie – appelée aussi la Contre-Eglise ou la Synagogue de Satan – aidée par le catholicisme libéral toujours prêt à se faire le convoyeur d’idées ou de théories nuisibles à l’Eglise, mais ce comportement est incompatible pour un esprit véritablement chrétien.

 

(A suivre… « Les pouvoirs judiciaire et exécutif de Jésus-Christ »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Aujourd’hui, il faut être vigilant et clair dans l’usage et la réception du mot « amour » car, à notre époque, il est très galvaudé en étant appliqué à des comportements qui n’en sont que la grossière caricature par des dégénérés et des pervers. L’amour dont il est question ici, est synonyme de charité, vertu surnaturelle qui nous pousse à aimer Dieu plus que tout, et même plus que nous-mêmes. Cet amour étant en relation étroite avec l’amour du prochain pour l’amour de Dieu et, pas seulement de manière horizontale, selon l’optique humaniste, c’est-à-dire parce que c’est un être humain comme nous.

(2) Ce texte n’est pas cité par le Pape.

 

Traité du Saint-Esprit - 7 : Plan du Traité du Saint-Esprit - 1


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 7 

 

PLAN DU TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 1

 

     Quant au plan de l’ouvrage, il est tracé par le sujet. Le Saint-Esprit en lui-même et dans ses œuvres ; l’explication de ses œuvres merveilleuses dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, par conséquent l’action incessante, universelle du Saint-Esprit, et l’action non moins incessante que tient dans le monde de la nature, aussi bien que dans le monde de la grâce, et que doit, sous peine de mort, tenir, dans notre vie, la troisième Personne, aujourd’hui si oubliée et si inconnue, de l’adorable Trinité ; la double régénération du temps et de l’éternité, à laquelle son amour nous conduit : la nature, les conditions, la pratique du culte que le ciel et la terre lui doivent à tant de titres : tel est l’ensemble des matières qui composent ce Traité.

     En voici l’ordre : Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde. Comme il est impossible de connaître la Rédemption sans connaître la chute ; de même, il est impossible de faire connaître l’Esprit du bien sans faire connaître l’Esprit du mal. A peine avons-nous dit l’existence du Saint-Esprit, que nous sommes obligés de parler de Satan, dont la noire figure apparaît comme l’ombre à côté de la lumière.

     L’existence de ces deux Esprits suppose celle d’un monde supérieur au nôtre, la division de ce monde en deux camps ennemis, ainsi que son action permanente, libre et universelle sur le monde inférieur. La réalité de ces trois faits établie, nous constatons la personnalité de l’Esprit mauvais, sa chute, la cause et les conséquences de sa chute, par conséquent l’origine historique du mal. 

     Les deux Esprits ne sont pas demeurés dans des régions inaccessibles à l’homme, étrangers à ce qui se passe sur la terre. Loin de là ; maîtres du monde, ils se révèlent comme les fondateurs de deux cités : la Cité du bien et la Cité du mal. Cités visibles, palpables, aussi anciennes que l’homme, aussi étendues que le globe, aussi durables que les siècles, elles renferment dans leur sein le genre humain tout entier, en deçà et au-delà du tombeau. 

     La connaissance approfondie de ces deux Cités importe également à l’homme, au chrétien, au philosophe, au théologien.

     A l’homme, attendu que chaque individu, chaque peuple, chaque époque appartient nécessairement à l’une ou à l’autre ;

     Au chrétien, attendu que l’une est la demeure de la vie et le vestibule du ciel ; l’autre, la demeure de la mort et le vestibule de l’enfer ;

     Au philosophe, attendu que la lutte éternelle des deux Cités forme la trame générale de l’histoire, et seule rend compte de ce que le monde a vu, de ce qu’il voit, de ce qu’il verra jusqu’à la fin, de crimes et de vertus, de prospérités et de revers, de paix et de révolutions ;

     Au théologien, attendu que les deux Cités, montrant en action l’Esprit du bien et l’Esprit du mal, les font mieux connaître que tous les raisonnements.

     Ainsi, les deux Cités sont l’objet d’une étude dont l’importance, peut-être la nouveauté, feront pardonner la longueur.

     La formation, l’organisation, le gouvernement, le but de la Cité du bien ; son roi, le Saint-Esprit, révélé par les noms qu’il porte dans les Livres saints ; ses princes, les bons anges ; leur nature, leurs qualités, leurs hiérarchies, leurs ordres, leurs fonctions, la raison des uns et des autres : autant de sujets d’investigations particulières.

     Elles sont suivies d’un travail analogue sur la Cité du mal. Nous faisons connaître sa formation, son gouvernement, son but ; son roi, Satan, révélé par ses noms bibliques ; ses princes, les démons ; leurs qualités, leurs hiérarchies, leur habitation, leur action sur l’homme et sur les créatures.

 

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 11 octobre 2012


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...