RENDEZ A
CESAR CE QUI EST A CESAR, ET A DIEU CE QUI EST A DIEU – 1
« Alors il leur
dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »
(St Luc XX, 25)
Ces paroles de Jésus sont abondamment utilisées, non seulement par les ennemis
de l’Eglise, mais encore par un grand nombre de Catholiques, clergé et laïcs.
Elles sont destinées à couper court aux propos de tous ceux qui, au Parlement
ou entre particuliers, s’efforceraient de rappeler la doctrine pourtant
classique des devoirs de l’Etat envers Dieu quand bien même celui-ci se
soucierait peu de sa responsabilité vis à vis des âmes et de leur salut. On
veut, par cette citation, signifier que les chrétiens doivent laisser au
vestiaire leurs références aux enseignements de Dieu en matière morale et politique,
en d’autres termes : L’Eglise et les chrétiens n’ont pas leur place pour
ce genre de discussions dans une République laïque ; tout juste bons à
payer l’impôt et, sans leur accord, même les subventions gouvernementales aux
journaux politiques révolutionnaires libéraux et antichrétiens. La laïcité révolutionnaire
c’est : Dieu et Jésus persona non grata ! Un certain clergé, le plus
souvent mal inspiré en matière politique et de nombreux chrétiens ont avalisé
et secondé ce principe inique. HONTE A EUX !
Ce qu’ils oublient, ou feignent d’ignorer, c’est que l’Eglise n’est pas
simplement un bâtiment de pierres muettes mais, et plus précisément, selon
l’étymologie du mot grec « EKKLESIA » l’ensemble des
fidèles : le clergé et aussi le laïcat (tous les deux faisant partie de l’Eglise
enseignée) qui participent activement, à des degrés divers, à la vie spirituelle,
intellectuelle, sociale et politique du pays selon leur croyance concernant
l’homme, la société et le monde, et ce qui est propre à favoriser, le plus
possible, le bien commun qui consiste à favoriser la vie vertueuse du plus grand nombre dans l’ordre
temporel, et non à faciliter les vices et la débauche. Aujourd’hui, tout est
mis en œuvre, avec l’école sans Dieu, pour un dévergondage de plus en plus
inique.
Ils oublient encore, l’esprit imprégné par une fausse philosophie ou par les
poncifs de la désinformation et de l’ignorance qui arrangent les jouisseurs en
tous genres, les apostats et les athées, que la politique (1) est une partie de la morale (2) avec
l’éthique (3) et l’économie (ou morale domestique (4).
Les mœurs étant avec la foi le plus haut domaine de compétence de
l’Eglise. Aujourd'hui, en ‘’démocrassie’’ (ne pas considérer comme faute
d’orthographe) les partis politiques ne font plus de politique, au sens noble
du terme, mais de la ‘’cuisine électorale’’ pour attirer l’électeur et se
ménager une carrière politique avec ses avantages.
Une fois au pouvoir, ils appliquent les
directives des cénacles mondialistes qui, selon les besoins et les obstacles du
moment à éradiquer, activent et poussent en avant les partis politiques de
gauche ou de droite avant de les plonger, à terme, dans un cataclysme social
destiné à faciliter la demande d’un gouvernement mondial par des populations
désespérées. Leur couleur politique est d’abord celle du veau d’or qui permet
d’acquérir les richesses et la domination mondiales, et ensuite celle du
communisme totalitaire planétaire dont la mise en marche s’effectue sous nos
yeux. Ces mondialistes milliardaires sont les hauts dirigeants Initiés (5)
des loges maçonniques et de la Synagogue : personnages qui ne s’embarrassent
pas de morale dans tous les aspects de la vie, comme l’histoire passée et
présente en témoigne.
Cependant, l’Etat fait obligation à ce croyant chrétien de payer le tribut, les
taxes diverses, de financer les journaux et les media qui lui servent bien la
soupe, les partis politiques et même leur campagne électorale quand bien même
ils seraient en opposition totale avec leurs croyances et leurs principes.
L’Etat, ayant perdu toute pudeur, les subventionnent grassement et sans
vergogne avec les impôts des contribuables, mais, on dénierait à ce chrétien,
au nom de la bien commode muselière laïque, de défendre ses convictions chrétiennes
concernant les mesures politiques qui vont conditionner la vie morale,
intellectuelle, spirituelle, sociale et politique de sa patrie. Laïcité révolutionnaire
qui, dans le même temps, permet à des libéraux, socialistes et communistes de
défendre leur idéologie sur l’homme et la vie sociale, dont les soubassements
ne sont pas moins religieux puisqu’inspirés, soit par la gnose antichrétienne,
la Kabbale ou le Talmud ou des systèmes philosophiques qui y puisent. De qui se
moquent ces parangons d’une liberté d’expression canalisée et de plus en plus
soviétisée ?
Cette obligation étatique du tribut n’est pas supérieure à celle que Dieu
demande aux Etats et aux individus de lui rendre ce qui lui revient :
l’obéissance, le respect et le culte. Cet Etat de plus en plus décadent, n’est
pas moins dispensé d’être rappelé à ses devoirs que les particuliers. Cette
formule ou plutôt cette fausse interprétation des paroles de Jésus, que nous
examinerons dans un prochain article, était déjà celle des Jansénistes et des Gallicans
au XVIIe siècle. Elle a grandement contribué à saper l’ordre chrétien et son
remplacement par un désordre de plus en plus prononcé. A cette époque des
membres du clergé fréquentaient déjà des loges maçonniques.
(A suivre…« Rendez
à César… – 2 »…si
Dieu veut)
René
Pellegrini
(1)
Le mot politique vient de deux mots grecs : POLIS signifiant
« cité » et TECHNE qui signifie art ou science. La politique est
l’art ou la science de diriger ou gouverner la cité.
(2)
La morale c’est la science du bien et du mal.
(3)
Le mot éthique vient du grec ETHOS qui signifie mœurs : c’est la morale
appliquée à la personne.
(4)
Le mot économie vient de deux mots grecs EIKOS qui signifie maison et NOMOS qui
signifie loi. L’économie est donc l’art de gouverner ou de gérer sa maison. Ce
qui implique que l’économie est naturellement de nature privée, familiale,
domestique. Ainsi, parler d’économie politique est une formule contradictoire
puisqu’elle associe le mot économie qui concerne la gestion et la direction de
la maison avec le mot politique qui concerne la direction ou gouvernement de la
cité. La contradiction étant le signe de l’erreur, celle-ci aura donc des
répercussions dans ses applications qui concerneront la monnaie et la valeur
des marchandises. Ce dont les requins de la Haute finance qui se sont emparés
de l’économie et leurs serviteurs dociles et complices n’ont que faire, et qui vise
à faire disparaître les classes moyennes, comme dans tout système totalitaire
qui se respecte.
(5)
Appelés aussi Illuminés ou Illuminati. Ce sont ces 16 familles de hauts
lucifériens dont les familles Rothschild, Rockefeller, Du Pont de Nemours,
Onassis, etc., membres de Super Loges internationales ayant bâti leur fortune
et leur domination sur des torrents de sang. Ils sont les Maîtres de l’or et règnent
sur les Banques Centrales, la FED, les grandes banques internationales, la
Banque des Règlements Internationaux (BRI), le Fonds Monétaire International
(FMI), la Haute Finance, l’Economie mondiale, les Trusts et les Cartels
Internationaux. Ils ont TOUT VERROUILLE. Leur puissance est gigantesque comme
jamais auparavant. Pauvres Gilets Jaunes ainsi que tous ceux qui se posent
comme alternative, qu’espèrent-ils donc ? Désormais, seul le recours à Dieu
et à ses moyens (Saint Pape et Grand Monarque) peuvent réduire à néant une
telle puissance bénéficiant de l’assistance du démon quand, dans le même temps,
l’humanité happée par le naturalisme et s’appuyant sur ses seules forces
s’éloigne toujours plus de Celui qui a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Saint Jean XV,5)
René
Pellegrini
Mis sur un autre blogue le 19 avril 2017