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lundi 26 septembre 2022

La loi de Sodome - 2 : Que faire maintenant ? - 1


 LA LOI DE SODOME – 2 

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? - 1

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »(I Corinthiens I, 26,27)

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? – 1

 

     Il est clair qu’une autre société d'esprit judéo-maçonnique fondamentalement antichrétienne et anticatholique s’est progressivement mise en place depuis la Révolution dite française. Que pouvons-nous faire pour ces endiablés préparant et accentuant, de surcroît, les tragédies économiques, financières, morales, politiques et sociales d’aujourd’hui et de demain ? A vue humaine, pas grand-chose, à part prier pour eux, pour que Dieu, par sa grâce et dans sa miséricorde, puisse en ramener certains à résipiscence et sortir de ce processus idéologique et spirituel mortifères.

 

     En effet, Le système révolutionnaire instauré depuis 1789 a parfaitement été verrouillé, et son mode de fonctionnement, par influences soigneusement dissimulées, rendu apte à filtrer et faire dériver toute tentative pour le renverser, ou pouvant lui nuire véritablement dans sa collaboration, sur le plan éthique, aux projets de morale débridée planétaire que se proposent les planificateurs et collaborateurs de la république universelle, synonyme de dictature universelle. 

 

     En l’état actuel des choses, afin de ne pas être entraîné, selon la méthode éprouvée des révolutionnaires, dans des mouvements de masse devenus tout a fait inutiles (genre manifs ou ''mariage'' pour tous), sinon, à battre le pavé sans véritable succès, il est urgent et important de se rappeler, et de rappeler à ceux qui l’auraient oubliés, que Notre-Seigneur Jésus-Christ parla prophétiquement de son second avènement en faisant allusion aux conditions existantes aux jours du déluge, à l’époque de Noé : terre et toute chair corrompues et remplies d’iniquités, et aux jours de Sodome : pratiques contre-nature.

 

La terre aux jours de Noé :

 

« Or la terre fut corrompue et remplie d’iniquité. Lors donc que Dieu eut vu que la terre était corrompue (car toute chair avait corrompue sa voie sur la terre), il dit à Noé : La fin de toute chair est venue pour moi ; la terre est remplie d’iniquité à cause d’eux (…) Fais-toi une arche (…) ». (1) (Genèse VI, 11-14)

 

     L’état d’avancement de l’iniquité et de la corruption était tel dans la société contemporaine de Noé qu’il n’était plus possible, pour lui, de vouloir la réformer ; d’où la décision de Dieu « la fin de toute chair est venue pour moi. ». Mais pour lui et sa famille la nécessité de se protéger de la colère divine en se construisant « une arche »   

 

La terre aux jours du Fils de l’homme, c’est-à-dire aux jours de Jésus-Christ :

 

« Et comme il est arrivé aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aussi dans les jours du Fils de l’homme. Ils mangeaient et buvaient ; ils se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour ou Noé entra dans l’Arche ; et le déluge vint et il les perdit tous. (…) Et comme il est arrivé encore aux jours de Lot : ils mangeaient et buvaient, ils plantaient et bâtissaient ; mais le jour ou Lot sorti de Sodome, Dieu fit pleuvoir le feu et le soufre du ciel, et il les perdit tous : ainsi en sera-t-il le jour ou le fils de l’homme sera révélé. »(St Luc XVII, 26-30)

 

     Mise en parallèle, par Jésus-Christ, avec les conditions morales et sociales à l’époque de Noé et de lot. L’attitude qu’ils furent incités à adopter en ces circonstances, et l’exemple d’obéissance à Dieu qu’ils constituent pour nous-mêmes et notre famille.

 

     Ces impies insouciants et inconscients qui nous dirigent, exhalant une morale de fosses septiques, réfléchissant davantage avec leur portefeuille et leur sexe qu’avec leur intelligence, négateurs et insulteurs de Dieu, viennent de faire entrer législativement la France dans Sodome, au lieu d’en sortir.

 

     Il est urgent, avant le retour du « Fils de l’homme », sur un plan personnel et notre salut éternel, pour les chrétiens et tout homme de bonne volonté, de prendre ses distances, de sortir (1) de cette idéologie mortifère encourageant les dégradantes pratiques sodomites, et d’un système politique révolutionnaire corrompu et corrupteur, façonnant progressivement les hommes à son image, et poursuivant sa marche accélérée vers le règne de l’antéchrist, par la luciferisation progressive de la société grandement facilitée par l’expulsion de Dieu, de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la morale chrétienne, hors de ses institutions et de ses structures.

 

(A suivre…« La loi de Sodome – 3 : Que faire maintenant ? - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Comme Lot, neveu d’Abraham, sortit de Sodome avant que la colère de Dieu ne s’abatte sur cette ville et ses dépravés.

  

 

Mis sur un autre blogue le 23 juillet 2014

 


mardi 17 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 6 : Le combat contre le mauvais esprit du paganisme


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 6

 

LE COMBAT CONTRE LE MAUVAIS ESPRIT DU PAGANISME

 

     Tels sont, en abrégé, les principaux motifs de notre travail. Nous sera-t-il permis d’en ajouter un autre ? Pendant vingt-cinq ans, nous avons combattu le Mauvais Esprit, en signalant le retour de son règne au sein des nations actuelles. Longtemps inaperçu des uns, opiniâtrement nié par les autres, ce fait culminant de l’histoire moderne est aujourd’hui palpable. De l’aveu de tous, le Satanisme ou le Paganisme, ce qui est tout un, atteint sous nos yeux des limites aussi inconnues que sa puissance. Par un de ses organes les plus accrédités, la Compagnie de Jésus (1), non suspecte en ce point, vient de reconnaître la réalité du terrible phénomène et de la proclamer, dans Rome, à quelques pas du Vatican.

     En 1862, pendant l’octave de l’Epiphanie (2), le père Curci, rédacteur de la Civilta cattolica (3), monte en chaire, et huit fois il pousse le cri d’alarme, en montrant que l’Europe, l’Italie, Rome elle-même, sont envahies par le paganisme. « Le monde moderne, s écrie-t-il, retourne à grands pas au paganisme. Sans en ressusciter la grossière idolâtrie. Il y retourne par ses pensées, par ses affections, par ses tendances, par ses œuvres, par ses paroles. Cela est tellement vrai, que si, de l’immense sépulcre qu’on appelle le sol romain, sortait vivant le peuple contemporain des Scipions (4) et des Coriolans (5), et que, sans regarder nos temples et notre culte, il faisait attention seulement aux pensées, aux aspirations, au langage du grand nombre, je suis convaincu qu’il ne trouverait entre eux et lui de différence sensible que dans la prostration des âmes et l’imbécillité des idées ».

     Et plus loin : « Oh ! Oui ; il n’est que trop vrai, et, quoi qu’il m’en coûte, je le dirai : taire le mal n’est pas un moyen de le guérir. Le monde actuel, et, à l’heure qu’il est, plus peut-être qu’aucune autre partie du monde, notre Italie commence évidemment à avoir des pensées, des affections, des désirs peu différents de ceux des païens. Ne croyez pas qu’il soit nécessaire pour cela d’adorer les idoles. Non. Le paganisme, dans sa partie constitutive, ou dans sa raison d’être, n’implique autre chose que le Naturalisme (6) ; si vous regardez la société et la famille ; si vous écoutez les discours qui s’échangent ; si vous lisez les livres et les journaux qui s’impriment ; si vous considérez les tendances qui se manifestent : c’est à peine si en tout cela vous trouverez autre chose que la nature, la nature seule, la nature toujours.

     Eh bien, ce Naturalisme envahisseur et dominateur de la société moderne, c’est le paganisme pur, tout pur ; mais paganisme mille fois plus condamnable que l’ancien, attendu que le paganisme moderne est l’effet de l’apostasie de cette foi que le paganisme ancien reçut avec tant de joie, embrassa avec tant d’amour. Paganisme ressuscité, qui a toutes les servilités et toutes les abominations du défunt, sans en avoir l’originalité et la grandeur, attendu qu’il est impossible de ressusciter la grandeur païenne, ceux qui l’ont tenté n’ayant abouti qu’à des parodies malheureuses et toujours ridicules, si trop souvent elles n’avaient pas été atroces. Paganisme désespéré, attendu qu’aucun Balaam (7) ne lui a promis une étoile de Jacob (8), comme à l’ancien, qui attendait un appel à la vie ; tandis que le nôtre, né de la corruption du christianisme, ou plutôt d’une civilisation décrépite et gangrenée, n’a plus à attendre d’autre appel que celui du souverain Juge, vengeur de tant de miséricordes foulées aux pieds. »

     Ainsi, de l’aveu même de nos adversaires les plus ardents, le ver rongeur (9) des sociétés modernes n’est ni le protestantisme, ni l’indifférentisme, ni telle autre maladie sociale à dénomination particulière, mais bien le paganisme qui les renferme toutes ; le paganisme dans ses éléments constitutifs, tel que le monde le subissait il y a dix-huit siècles. Dès lors, pour compléter nos travaux, que restait-il, sinon essayer de glorifier le Saint-Esprit, afin que, reprenant son empire, il chasse l’usurpateur et régénère de nouveau la face de la terre ?

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit »…si Dieu veut)

 

- C'est moi qui mets les gras dans le texte et les notes ci-dessous

 

(1) Ordre religieux fondé par Saint Ignace de Loyola et approuvé par le Pape Paul III en 1540 dont la devise était « Ad majorem Dei gloriam » (Pour la plus grande gloire de Dieu). Plutôt que d’adhérer à la théologie et à la métaphysique de Saint Thomas d’Aquin recommandées par l’Eglise, cet Ordre religieux s’est progressivement dévoyé à partir du XVIIe siècle en s’inféodant aux enseignements de la théologie du jésuite espagnol Suarez, un des précurseurs de la théologie moderne, et à sa métaphysique qui nie la distinction réelle entre l’essence et l’existence dans les créatures. Essence et existence qui se confondent seulement en Dieu mais pas dans les créatures, dans lesquelles elles sont distinctes.

(2) Epiphanie, du grec Epiphaneia qui signifie « apparition ». Cette solennité est destinée à célébrer la venue en ce monde de Jésus et sa manifestation aux hommes avec l’évocation des rois-mages venus d’Orient.

(3) La Civilta cattolica est une revue des Jésuites née en 1850 avec l’appui du Pape Pie IX.

(4 et 5) Coriolan et Scipion sont des personnages de la Rome antique ayant vécu avant Jésus-Christ.

(6) Le naturalisme est une doctrine hérétique qui, refusant l’ordre surnaturel divin de la grâce et de la gloire, sépare le naturel du surnaturel ce qui, selon la formule de Saint Jean revient à dissoudre Jésus-Christ en niant que « Jésus est venu dans la chair ». (I Jean IV, 2) On distingue plusieurs sortes de naturalisme. Tous sont dangereux même celui dit modéré. Les plus agressifs étant le rationalisme et le laïcisme. Cette doctrine qui manifeste un esprit antichristique est un acte de révolte de l’homme contre Dieu, qui trouve son origine dans la révolte de Satan et des démons. Il lève l’étendard de la nature contre l’étendard de la grâce que Dieu octroie dans le but de surélever la nature. Le naturalisme est à la base de toutes les erreurs modernes : libéralisme, socialisme, communisme, etc.

(7) Il était devin et fut sollicité par Balak, roi des Ammonites pour maudire Israël. Balaam, monté sur son ânesse, s’engageant sur un chemin de perdition, l’ange de l’Eternel se plaça sur son chemin. L’ânesse ne pouvant plus avancer fut frappée à plusieurs reprises par Balaam. Dieu, ouvrit la bouche de l’ânesse pour qu’elle parle, ce qui ouvrit les yeux du devin. Ne pouvant résister à l’Esprit de Dieu il ne put que bénir Israël. Qu’une ânesse parle peut surprendre. Mais rien n’est impossible à Dieu.

(8) L’Etoile de Jacob fait allusion à la dynastie royale qui sortira du Patriarche Jacob à travers la lignée de son fils Juda et de sa tribu, en passant par le roi David et aboutissant au Messie-Roi Jésus-Christ qui, à terme, doit triompher de tous ses ennemis.

(9) En italique dans le texte.

 

René Pellegrini

 

La patience chrétienne face aux abominations révolutionnaires


 Les noyades de Nantes pendant la Terreur révolutionnaire

sur ordre de Jean-Baptiste Carrier représentant de la Convention.

 

LA PATIENCE CHRETIENNE

FACE AUX ABOMINATIONS REVOLUTIONNAIRES

 

     En laissant faire ou en favorisant des actes d’impiété, les dirigeants de l’Etat français, toutes tendances politiques confondues, agissent très mal. Mais, par un juste châtiment de Dieu, et comme punition consécutive aux désobéissances, lâchetés et abandons répétés des responsables politiques chrétiens, nous ne sommes plus dans un Etat catholique et chrétien mais, ayant honteusement apostasié, il s’est doté d’une forme institutionnelle qui l’a conduit à devenir laïque et révolutionnaire et, par voie de conséquences, l’orientant inexorablement à baigner dans le pluralisme religieux égalitaire et le paganisme moral.

     Désormais, nous devons en assumer les funestes conséquences pratiques pour la foi et la morale jusqu’à, me semble-t-il, et selon certaines révélations privées convergentes (1) faites aux cours des siècles, soit suscité un Monarque, (et, j’ajoute car cela est important à dire, selon le cœur de Dieu) et la désignation d’un Saint Pape à l’heure voulue par Lui, car je persiste à croire que dans l’état actuel des choses, tout mouvement qu’il soit politique ou religieux – même la Fraternité Saint Pie X, ne nous abusons pas – qui pourrait constituer une menace pour le bon fonctionnement du dispositif révolutionnaire judéo-maçonnique mis en place, et régissant notre société, sera noyauté et progressivement dérivé. (2)

     Réfléchissons ! Jésus et ensuite la Sainte Vierge étaient-ils moins outragés à l’époque de Saint Paul et des premiers chrétiens, dans ces siècles où les empereurs étaient déifiés et dans lesquels les Juifs continuaient leurs blasphèmes sur le Christ et sa Sainte Mère ? Quels ordres reçoivent les chrétiens par les apôtres, dans un tel contexte ? Sûrement pas de se rebeller, ni d’organiser des manifestations publiques ou de pétitionner pour marquer leur désapprobation contre une telle impiété, mais de « se soumettre » même à un monstre de cruauté comme Néron et, pour ce qui les concernaient, de continuer à « faire le bien. »

     Si nous voulons vraiment réparer tous ces outrages et abominations auxquels nous sommes confrontés soyons plutôt désireux de ressembler à ce juste de l’Ancien Testament que fut Lot (neveu d’Abraham) et acceptons nous aussi cette « épreuve » d’être « attristés » et « tourmentés dans notre âme » comme il l’était lui-même devant toutes les œuvres détestables qu’il lui était données de voir à Sodome, non par intermittence, mais « chaque jour » comme nous l’enseigne Saint Pierre dans sa seconde Epître :

« et s’il a délivré le juste Lot, vivement attristé par les outrages et la conduite déréglée de ces hommes abominables (car, parce qu’il voyait et entendait, ce juste, qui demeurait parmi eux, avait chaque jour son âme juste tourmentée par leurs actions criminelles), c’est que le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les impies pour être châtiés au jour du jugement. » (II Pierre II, 6-9) (3)

     Ou encore « gémissons et souffrons » comme ces hommes de Jérusalem dont fait mention le prophète Ezéchiel, témoins d’épouvantables abominations telles que des actes d’idolâtrie allant jusqu’à l’adoration de reptiles, d’animaux et même de bacchanales dans le Temple de Dieu. Le jugement de Dieu s’effectuant par l’envoi de sept anges : l’un pour marquer au front ceux qui seront épargnés, les six autres pour frapper tous les autres.

« Et le Seigneur lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (4sur le front des hommes qui gémissent et qui souffrent à cause de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle. » (Ezéchiel IX, 4) (5)

     Si à ces diverses souffrances, et bien mieux que de plus ou moins grands rassemblements de masse sans aucun profit, à mon avis, dans un pays en état d’apostasie avancée et faisant déjà l’expérience de la correction divine, nous y ajoutons encore des prières dans nos lieux de culte respectifs, des pénitences et des mortifications supplémentaires, toutes ces choses seront, me semble-t-il, d’un bien plus grand poids et d’un bien plus grand avantage auprès de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en nous souvenons que « toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28 ) (6)

 

René Pellegrini

 

(1) Bien qu’en les refusant on ne soit pas taxé d’hérésie il est imprudent, voire téméraire, de ne pas les accepter surtout lorsque l’Eglise catholique les tient pour réelles et les approuve, soit par des sentences permissives ou laudatives, soit par la canonisation des saints personnages auxquels elles ont été faites, soit par l’approbation ou l’établissement de fêtes liturgiques basées sur elles. Dans tous les cas elles demeurent nécessairement subordonnées à la Révélation surnaturelle publique qui s’est close vers 93/96, de notre ère, avec l’Apocalypse de Saint Jean, le dernier des Apôtres de l'Evangile.

(2) La Fraternité Saint Pie X qui résiste tant bien que mal est elle-même infiltrée depuis l'origine : les masques tombant au fur et à mesure. 

(3,5 et 6) Ces textes ne sont pas cités par le Pape.

(4) Le Thau est la vingt-deuxième et dernière lettre de l’alphabet consonantique hébreu. Elle était primitivement en forme de croix et servait de marque pour les cachets. Cette lettre est une figure de la Croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués parce qu’ils gémissent et souffrent, comme ceux des hommes mentionnés par le prophète Ezéchiel, à cause de toutes les abominations qui se commettent.

 

Mis sur un autre blogue le 6 août 2016

jeudi 12 mai 2022

Adultère et fornication - 1 : La morale dans une République en état d'apostasie - 1



                                               ADULTERE ET FORNICATION – 1

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE – 1

 

     Dans une société révolutionnaire démocratique et républicaine ayant apostasié par rejet constitutionnel de Dieu, et se montrant généralement indifférente à son égard au niveau particulier, les ''grands prêtres'' diplômés, voire surdiplômés et antidogmatiques - c’est ce qu’ils disent mais ne font pas - du dogme de la laïcité et de la tolérance morale avec l’appui de leurs partisans, dictent le bien et le mal émanés de leur haute et profonde sagesse acquise dans le domaine des mœurs dans les lupanars, la fréquentation des escort-girls ou dans les fables androgynes des gnostiques et des kabbalistes qui favorisent et désinhibent la pratique des joyeusetés de Sodome, ou par la respiration de leurs relents. Cet article sera suivi de plusieurs autres sur l’adultère et la fornication.

     Dans une structure institutionnelle et sociale dont l’action empreinte d’esprit satanique et luciférien (1) inavoué, mais perceptible dans les faits, est de corrompre moralement et intellectuellement la société, en favorisant le piétinement des lois morales divines et la débauche du plus grand nombre, tous les moyens sont utilisés pour maintenir en permanence un milieu ambiant baigné d’érotisme, exalter et exciter la sensualité, propager et banaliser sans vergogne les pratiques impudiques et immorales telles que l’adultère et la fornication : affiches, photos, blogues, sites Internet, chansons, musique, livres, romans, pièces de théâtre, spectacles, publicités, films, séries TV, feuilletons, téléréalité, promotion de tenues vestimentaires féminines suggestives ou indécentes, etc., et, à leur grande honte, s’ils sont encore capables d’en manifester, exhibés sans sourciller, même par des groupes dits catholiques adeptes de mœurs païennes.

     Mais l’inconséquence, la désinvolture et l’ignominie morales ne s’arrêtent pas au niveau des frasques de dirigeants politiques, des faiseurs d’opinions, des vendeurs et programmateurs de variétés, des chrétiens de contrebande, des excréments cinématographiques et publicitaires, car elle est secondée par des ''éducateurs'', des pères et des mères de famille encourageant ou se montrant laxistes envers les pratiques immorales de leurs propres enfants « Il faut bien que jeunesse se passe » ou « c’est de leur âge » disent-ils. Paroles effroyables et irresponsables dans la bouche d’éducateurs et de parents mettant leurs propres enfants sur des chemins de perdition, les autorisant ou les encourageant ainsi à commettre des péchés mortels qui, s’ils ne sont pas remis par la confession et la contrition sincères, et expiés par la pénitence, les entraîneront vers la damnation éternelle. Car on ne se moque pas impunément de la patience de Dieu, nous dit la Sainte Ecriture (Galates VI,7)

Ces comportements méprisants à l’égard de l’autorité divine, qui visent à la corruption du plus grand nombre, font descendre leurs auteurs dans le paganisme le plus abject, si on considère et médite ce qu’écrivait, avec bon sens, un illustre païen comme Cicéron :

« Pour établir le droit, il faut remonter à cette loi souveraine, qui est née avant tous les siècles et avant qu'aucune loi eût été écrite, ni aucune ville fondée. Pour y parvenir, il faut croire  avant tout que la nature entière est gouvernée par la divine Providence, que l'homme a été créé par le Dieu suprême, et que par la raison il est en société avec Dieu. Cette raison commune à Dieu et à l'homme, voilà la loi qui fait de cet univers une seule cité sous le Dieu tout-Puissant (…) Si les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit, le vol, l'adultère, la supposition d'un testament seraient légitimes dès qu'on aurait les suffrages du peuple » (Cicéron, Des Lois, Livre 1)

     C’est bien à ces genres de turpitudes et de méfaits décrits par Cicéron qu’aboutissent l’oubli ou le mépris de « la loi souveraine de Dieu » substituée par les « suffrages du peuple »

(A suivre…« La morale dans une République en état d’apostasie – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) En France, cet esprit satanique et  luciférien est objectivement et incontestablement manifesté par le caractère anti-christique de la laïcité révolutionnaire travaillant sans répit l’opinion publique, pour permettre l’expulsion de Notre-Seigneur Jésus-Christ de toutes les institutions et des lieux publics nationaux, et l’évacuation dans l’éducation et l’enseignement de la jeunesse des références morales, philosophiques et métaphysiques catholiques, pour leur substituer un environnement destiné à laisser le champ libre aux références philosophiques et métaphysiques gnostiques, kabbalistes - anticatholiques et antichrétiennes - dont est issue la Révolution dite française, dont sont imbibés les différents courants de pensée politique et qui façonnent la morale et l’opinion publique contemporaines.

 

Mis sur un autre blogue le 25 novembre 2012

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...