Affichage des articles dont le libellé est César. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est César. Afficher tous les articles

samedi 1 octobre 2022

Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu


 

RENDEZ A CESAR CE QUI EST A CESAR, ET A DIEU CE QUI EST A DIEU – 1

 


« Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »

(St Luc XX, 25)

 

     Ces paroles de Jésus sont abondamment utilisées, non seulement par les ennemis de l’Eglise, mais encore par un grand nombre de Catholiques, clergé et laïcs. Elles sont destinées à couper court aux propos de tous ceux qui, au Parlement ou entre particuliers, s’efforceraient de rappeler la doctrine pourtant classique des devoirs de l’Etat envers Dieu quand bien même celui-ci se soucierait peu de sa responsabilité vis à vis des âmes et de leur salut. On veut, par cette citation, signifier que les chrétiens doivent laisser au vestiaire leurs références aux enseignements de Dieu en matière morale et politique, en d’autres termes : L’Eglise et les chrétiens n’ont pas leur place pour ce genre de discussions dans une République laïque ; tout juste bons à payer l’impôt et, sans leur accord, même les subventions gouvernementales aux journaux politiques révolutionnaires libéraux et antichrétiens. La laïcité révolutionnaire c’est : Dieu et Jésus persona non grata ! Un certain clergé, le plus souvent mal inspiré en matière politique et de nombreux chrétiens ont avalisé et secondé ce principe inique. HONTE A EUX !

 

     Ce qu’ils oublient, ou feignent d’ignorer, c’est que l’Eglise n’est pas simplement un bâtiment de pierres muettes mais, et plus précisément, selon l’étymologie du mot grec « EKKLESIA » l’ensemble des fidèles : le clergé et aussi le laïcat (tous les deux faisant partie de l’Eglise enseignée) qui participent activement, à des degrés divers, à la vie spirituelle, intellectuelle, sociale et politique du pays selon leur croyance concernant l’homme, la société et le monde, et ce qui est propre à favoriser, le plus possible, le bien commun qui consiste à favoriser la vie vertueuse du plus grand nombre dans l’ordre temporel, et non à faciliter les vices et la débauche. Aujourd’hui, tout est mis en œuvre, avec l’école sans Dieu, pour un dévergondage de plus en plus inique.

 

     Ils oublient encore, l’esprit imprégné par une fausse philosophie ou par les poncifs de la désinformation et de l’ignorance qui arrangent les jouisseurs en tous genres, les apostats et les athées, que la politique (1) est une partie de la morale (2) avec l’éthique (3) et l’économie (ou morale domestique (4). Les mœurs étant avec la foi le plus haut domaine de compétence de l’Eglise. Aujourd'hui, en ‘’démocrassie’’ (ne pas considérer comme faute d’orthographe) les partis politiques ne font plus de politique, au sens noble du terme, mais de la ‘’cuisine électorale’’ pour attirer l’électeur et se ménager une carrière politique avec ses avantages.

 

      Une fois au pouvoir, ils appliquent les directives des cénacles mondialistes qui, selon les besoins et les obstacles du moment à éradiquer, activent et poussent en avant les partis politiques de gauche ou de droite avant de les plonger, à terme, dans un cataclysme social destiné à faciliter la demande d’un gouvernement mondial par des populations désespérées. Leur couleur politique est d’abord celle du veau d’or qui permet d’acquérir les richesses et la domination mondiales, et ensuite celle du communisme totalitaire planétaire dont la mise en marche s’effectue sous nos yeux. Ces mondialistes milliardaires sont les hauts dirigeants Initiés (5) des loges maçonniques et de la Synagogue : personnages qui ne s’embarrassent pas de morale dans tous les aspects de la vie, comme l’histoire passée et présente en témoigne.

 

     Cependant, l’Etat fait obligation à ce croyant chrétien de payer le tribut, les taxes diverses, de financer les journaux et les media qui lui servent bien la soupe, les partis politiques et même leur campagne électorale quand bien même ils seraient en opposition totale avec leurs croyances et leurs principes. L’Etat, ayant perdu toute pudeur, les subventionnent grassement et sans vergogne avec les impôts des contribuables, mais, on dénierait à ce chrétien, au nom de la bien commode muselière laïque, de défendre ses convictions chrétiennes concernant les mesures politiques qui vont conditionner la vie morale, intellectuelle, spirituelle, sociale et politique de sa patrie. Laïcité révolutionnaire qui, dans le même temps, permet à des libéraux, socialistes et communistes de défendre leur idéologie sur l’homme et la vie sociale, dont les soubassements ne sont pas moins religieux puisqu’inspirés, soit par la gnose antichrétienne, la Kabbale ou le Talmud ou des systèmes philosophiques qui y puisent. De qui se moquent ces parangons d’une liberté d’expression canalisée et de plus en plus soviétisée ?

 

     Cette obligation étatique du tribut n’est pas supérieure à celle que Dieu demande aux Etats et aux individus de lui rendre ce qui lui revient : l’obéissance, le respect et le culte. Cet Etat de plus en plus décadent, n’est pas moins dispensé d’être rappelé à ses devoirs que les particuliers. Cette formule ou plutôt cette fausse interprétation des paroles de Jésus, que nous examinerons dans un prochain article, était déjà celle des Jansénistes et des Gallicans au XVIIe siècle. Elle a grandement contribué à saper l’ordre chrétien et son remplacement par un désordre de plus en plus prononcé. A cette époque des membres du clergé fréquentaient déjà des loges maçonniques.

 

(A suivre…« Rendez à César… – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Le mot politique vient de deux mots grecs : POLIS signifiant « cité » et TECHNE qui signifie art ou science. La politique est l’art ou la science de diriger ou gouverner la cité.

 

(2) La morale c’est la science du bien et du mal.

 

(3) Le mot éthique vient du grec ETHOS qui signifie mœurs : c’est la morale appliquée à la personne.

 

(4) Le mot économie vient de deux mots grecs EIKOS qui signifie maison et NOMOS qui signifie loi. L’économie est donc l’art de gouverner ou de gérer sa maison. Ce qui implique que l’économie est naturellement de nature privée, familiale, domestique. Ainsi, parler d’économie politique est une formule contradictoire puisqu’elle associe le mot économie qui concerne la gestion et la direction de la maison avec le mot politique qui concerne la direction ou gouvernement de la cité. La contradiction étant le signe de l’erreur, celle-ci aura donc des répercussions dans ses applications qui concerneront la monnaie et la valeur des marchandises. Ce dont les requins de la Haute finance qui se sont emparés de l’économie et leurs serviteurs dociles et complices n’ont que faire, et qui vise à faire disparaître les classes moyennes, comme dans tout système totalitaire qui se respecte.

 

(5) Appelés aussi Illuminés ou Illuminati. Ce sont ces 16 familles de hauts lucifériens dont les familles Rothschild, Rockefeller, Du Pont de Nemours, Onassis, etc., membres de Super Loges internationales ayant bâti leur fortune et leur domination sur des torrents de sang. Ils sont les Maîtres de l’or et règnent sur les Banques Centrales, la FED, les grandes banques internationales, la Banque des Règlements Internationaux (BRI), le Fonds Monétaire International (FMI), la Haute Finance, l’Economie mondiale, les Trusts et les Cartels Internationaux. Ils ont TOUT VERROUILLE. Leur puissance est gigantesque comme jamais auparavant. Pauvres Gilets Jaunes ainsi que tous ceux qui se posent comme alternative, qu’espèrent-ils donc ? Désormais, seul le recours à Dieu et à ses moyens (Saint Pape et Grand Monarque) peuvent réduire à néant une telle puissance bénéficiant de l’assistance du démon quand, dans le même temps, l’humanité happée par le naturalisme et s’appuyant sur ses seules forces s’éloigne toujours plus de Celui qui a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Saint Jean XV,5)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 19 avril 2017

vendredi 5 août 2022

Mon Royaume n'est pas de ce monde - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 14

 

MON ROYAUME N’EST PAS DE CE MONDE – 2


     César et Pilate n’ont rien à craindre de la royauté du Christ car elle ne vient pas du peuple. N’étant pas tributaire, pour sa légitimité et la continuité de son exercice, de l’appui de serviteurs ou de forces militaires, elle n’a donc pas besoin de se rebeller, comme le feront les Juifs, contre l’autorité impériale et Ponce Pilate son représentant actuel en Judée.

     Pilate, surpris par un silence de Jésus, Lui dira en soulignant bien son autorité

« Ignores-tu que j’ai le pouvoir de te crucifier et le pouvoir de te délivrer. » (St Jean XIX, 10) Jésus répondra : « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » (Verset 11)

     Jésus se servira de cette observation de Pilate pour lui faire remarquer et lui faire prendre conscience, lui qui, malgré tout, s’efforce de le libérer de la vindicte juive, d’où émane, qu’elle est L’ORIGINE de tout pouvoir, même païen comme le sien : « DONNE D’EN HAUT » c’est-à-dire, de Dieu, de Moi qui me livre entre tes mains, et, ainsi, la propre dépendance à Dieu de Pilate, lui qui croit l’avoir reçu de César qui, en l’occurrence, n’est qu’un instrument entre les mains de Dieu. Ces paroles de Jésus posent la question de L’ORIGINE de tout pouvoir et pas celle du désintérêt de Jésus pour les choses civiles.

     C’est bien conscient de l’origine divine des pouvoirs terrestres et des devoirs des chrétiens envers l’Etat et ses représentants, que Saint Paul, en conformité avec I Pierre II, 11-14 pourra dire, alors que Juifs et chrétiens se trouvent, à cette époque, sous la domination des légions romaines et païennes de César :

« Que toute âme soit soumise aux puissances supérieures, car il n’y a pas de puissance qui ne vienne de Dieu ; et celles qui sont ont été établies de Dieu. C’est pourquoi qui résiste à la puissance résiste à l’ordre de Dieu. » (Romains XIII, 1-2) (1)

     Sois sans crainte Pilate, quoiqu’on ait pu te dire sur mon compte, les caractéristiques de ma royauté font qu’elle ne doit rien à l’usurpation, à une quelconque révolte contre l’autorité impériale que tu représentes, ni à la volonté et aux agissements des hommes conformés à l’image d’Adam; mais elle est gouvernée par la Providence de Dieu et réglée selon sa volonté. Les serviteurs de mon royaume ne se conforment qu’à l’image du Nouvel Adam : Jésus-Christ. Voir les caractéristiques de ceux qui sont appelés à habiter ce royaume, sur cette Page à la date du 22 décembre 2020, La Royauté universelle de Jésus-Christ – 11 : Les caractéristiques du Royaume de Dieu.

     N’accorder qu’une dimension intérieure, circonscrite uniquement dans les âmes, à « Mon royaume n’est pas DE ce monde » comme les Témoins de Jéhovah et les nombreuses légions de catholiques libéraux et modernistes curieusement réunis en la circonstance, pour Lui dénier une royauté sur les choses civiles de ce monde serait insérer l’absurde et la contradiction du Saint-Esprit en de nombreux textes de la Sainte Ecriture et, en même temps, insinuer que l’Eglise catholique se serait trompée sur cette question depuis vingt siècles et faire peu de cas de l’infaillibilité du magistère pontifical en la circonstance : doublement absurde !

     A aucun moment Il n’a voulu dire que cette Royauté ne s’exerce pas sur ce monde ou en ce monde. Ce serait stupide et contraire, de surcroît, à l’affirmation de Jésus, à ses apôtres, avant de remonter au ciel et, précisons-le, avant même de revenir, à la fin du monde, pour châtier définitivement les nations rebelles, et dans laquelle Il déclara solennellement :

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » (St Matthieu XXVIII, 18)

     Le constat douloureux que le monde des hommes se soit placé, très majoritairement, sous l’emprise des lois du démon et sous son règne n’enlève rien au fait que tout se meut, dans les événements qui affectent la terre, selon la Providence de Dieu et pour le salut des élus, et que Jésus règne sur ce monde de droit (de nature et de conquête) à moins de mettre les paroles précitées de Notre-Seigneur, qui ne peut mentir, sur le compte de la vantardise.

     Le Pape Pie XI ne fait que confirmer, dans son Encyclique, les paroles de Jésus-Christ et leur interprétation, en qualifiant d’« erreur honteuse de dénier au Christ-Homme la puissance sur les choses civiles quelles qu’elles soient. » Et que dire de cette même puissance en tant que Dieu ?

     On voit bien à qui profite ce crime de la mise à l’écart et du détrônement de Jésus-Christ sur les sociétés humaines, avec l’aide de ceux qui devraient être ses principaux hérauts : les hommes politiques catholiques et les hommes d’Eglise préférant prêcher les droits de l’homme plutôt que ceux de Dieu. HONTE A EUX !!! 

(A suivre…« La royauté du Christ sur les individus »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans le texte.

(1)   Aucune société humaine ne peut subsister sans une autorité. Par ses paroles, Saint Paul ne vise pas à justifier l’usurpateur et le tyran, mais il fonde l’obligation d’obéir sur Dieu. L’autorité humaine, quelle qu’elle soit, ne peut exister que par la volonté de Dieu. Tout pouvoir humain a en Dieu son origine et sa source. Les gouvernants sont serviteurs de Dieu. Les bons, pour favoriser le bien commun temporel, moral et spirituel de leurs administrés ; les mauvais, comme instruments de la justice divine pour châtier, au temps marqué, les nations ayant apostasié ou rebelles à Dieu.

- Ces explications pour les agités et inconscients sur certains forums catholiques qui, sciemment ou par ignorance, excitent à la Révolution en l’absence de toute autorité politique et religieuse LEGITIMES : c’est-à-dire DE DROIT et non de fait. Malgré tout, si nous sommes chrétiens, nous devons obéir à ces pouvoirs de fait, dans la mesure où leurs lois ne nous mettent pas dans la position d’apostasier ou de violer les commandements de Dieu qui sont imprescriptibles, ou de désobéir aux anathèmes portés par l’Eglise dans ses documents émanant du double exercice de son Magistère infaillible : extraordinaire ou ex cathedra très peu utilisé : lors des dogmes ou définitions solennelles ; et ordinaire pontifical (celui que les besoins et les nécessités de l’Eglise exigent sans qu’il soit nécessaire de réunir un Concile, pouvant être utilisé tous les jours que Dieu fait ou lors de problèmes ponctuels, et dans lequel il est tout aussi véridique).  

- En tant que Catholique s’efforçant de marcher, en actes et en paroles, dans les pas du Christ, il m’est impossible de suivre ceux qui poussent à la haine contre les adeptes d’autres religions ou à la Révolution. Dénoncer, mettre en garde contre leurs fausses doctrines ou philosophies, être sans complaisance envers leurs mauvais agissements est une chose, tenir des propos haineux à leur égard en est une autre, et ce n’est pas la manière d’agir de Jésus-Christ, modèle des chrétiens. Cette distinction pour les orfraies et les imbéciles de toutes catégories sociales, politiques et religieuses, aussi haut placés soient-ils, qui s’empressent d’hurler au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie, etc., dès que vous prenez vos distances avec leurs dogmes laïcs ou leurs réinterprétations religieuses qu’ils doivent probablement considérer comme infaillibles, ou le stupide et dissolvant politiquement et religieusement corrects des supplétifs des Big Satrapes of the Sanhedrin. Je laisse ces pratiques aux traîtres à Dieu, à leur patrie, invertébrés et opportunistes sans honneur, corrompus par l’argent, l’ambition et le sexe, et qui, perversion de l’esprit aidant et toute honte bue, paradent en public, se faisant une gloire avec ce qui constitue leur honte : NE LES SUIVEZ PAS ! TENEZ-VOUS EN GARDE CONTRE EUX ! LEUR VOIE EST UNE VOIE DE MALHEUR ET DE PERDITION. Mais, prions Dieu pour que dans sa miséricorde, Il daigne leur accorder une grâce de repentance et de conversion par les mérites infinis de Jésus-Christ et l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie.

- Tenez-vous aussi en garde contre ceux (prêtres ou laïques) qui vous conseillent d’aller voter pour des personnes (quelles qu’elles soient) qui se soumettent au suffrage universel que le Pape Pie IX qualifiait de mensonge universel. En effet, dans ce genre d’élection les dès sont pipés. Seule la méconnaissance de ce qu’est la Révolution, de ses agents et leurs méthodes de subversion, ou l’ignorance peuvent encore illusionner sur le vote dans un pays qui se soumet à cette funeste mascarade dite démocratique dont tous les prétendants, pour postuler, doivent faire allégeance à la démocratie, la laïcité révolutionnaire et les droits de l’homme : la triple imposture…et pas seulement en France.   

Mis sur un autre blogue le 5 septembre 2015  

René Pellegrini

vendredi 17 juin 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitude 8 b


 

ANTECHRIST – 12

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 8b

CERTITUDE  8b

     L’ANTECHRIST FERA UNE GUERRE ACHARNEE A DIEU ET A L’EGLISE – 2

     En considérant la Tradition chrétienne sur la manière dont s’exercera la persécution de l’Antéchrist, Saint Augustin répond :

« La première persécution (celle des Césars) a été violente : pour forcer les chrétiens de sacrifier aux idoles, on les proscrivait, on les tourmentait, on les égorgeait. La seconde est insidieuse et hypocrite ; elle existe actuellement : les hérétiques et les faux frères en sont les auteurs. Il en viendra plus tard une autre, plus dangereuse que les précédentes ; car elle joindra la séduction à la violence, c’est la persécution de l’Antéchrist. » (Enarration in Psalmum, IX, n° 27)

     Les persécutions antichrétiennes sataniques, dans l’histoire de l’Eglise, ont revêtu des formes diverses et des persécuteurs différents :

- D’abord, la violence cruelle des empereurs dans les tous premiers siècles de l’Eglise

- Ensuite, plus insidieuse, subtile et hypocrite par l’apparition des hérétiques et des faux frères qui est toujours d’actualité.

- Enfin, la haine ultime de Lucifer par l’entremise de l’Antéchrist faite « de séduction et de violence » et qui commencera contre Dieu :

« Et elle ouvrit la bouche (la bête = l’Antéchrist) pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent le ciel. » (Apocalypse XIII, 6-7)

     L’Antéchrist ouvrira vraiment sa bouche et se mettra à l’œuvre, lorsque muni des pleins pouvoirs de Satan, il sera dans la plénitude de son règne ; il parlera aussi par la bouche des faux prophètes et par ses faux apôtres. Il vomira sa haine fanatique, la perfidie et le blasphème contre Dieu, d’abord :

« pour blasphémer son nom » et en interdisant de lui rendre un culte.

     Les chrétiens fidèles qui vivront à cette époque seront témoins de cet effroyable effondrement de la foi et de la piété, dont les imprécations sur Dieu du socialiste et révolutionnaire Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) ne sont qu’une anticipation

du plus grand blasphème exprimé par les hommes et proféré par le porte-parole de Lucifer à savoir, l’attribution à Dieu des péchés et du mal :

« Le premier devoir de l’homme intelligent est de chasser incessamment l’idée de Dieu de son esprit et de sa conscience ; car Dieu, s’il existe, est essentiellement hostile à notre nature (…) Dieu, c’est sottise et lâcheté ; Dieu, c’est hypocrisie et mensonge ; Dieu, c’est Tyrannie et mystère ; Dieu, c’est le mal. » (Système des contradictions, chapitre VIII, T1, page 382 – 2e édition)

     Ensuite

     « Pour blasphémer contre son tabernacle ». Ici, le tabernacle, l’objet blasphémé peut revêtir deux significations :

- Soit « blasphémer » contre le temple céleste.

- Soit « blasphémer » contre la nature humaine dont s’est revêtue la divinité, et à laquelle il s’est unie hypostatiquement, continuant ainsi d’être unie dans le ciel et la Très-Sainte Eucharistie.

     C’est donc contre ce tabernacle que l’Antéchrist, et les siens, vomira le blasphème et fera mourir ceux qui lui rendront un culte, et confesseront que Dieu s’est fait chair, et que Jésus de Nazareth qui a été crucifié est bien le Messie promis.

     Enfin,

     « Pour blasphémer ceux qui habitent dans le ciel. » c’est-à-dire les apôtres et les martyrs qui ont souffert pour le témoignage rendu au nom de Jésus en annonçant l’Evangile du salut, et ceux qui, à cette époque, souffriront et mourront pour ce même témoignage dans un monde dans lequel la foi sera quasiment éteinte. En fait, tous ceux qui résisteront à sa perfidie, à ses menaces et à sa puissance, et qui, selon l’Ecriture, seront livrés aux nations par l’Antéchrist et ses adeptes : 

« Alors, ils vous livreront aux tribulations, et ils vous tueront ; et vous serez en haine à toutes les nations, à cause de mon nom. » (St Matthieu, XXIV,9)

     Ces tribulations avec la mort comme conséquence, car ils ne pourront pas cesser de prêcher, à l’image de leur Maître et Seigneur, l’Evangile du salut dans un monde où la foi s’est quasiment éteinte, ni de témoigner pour le nom de Jésus

(A suivre…si Dieu veut)


René Pellegrini


 

 

 

lundi 23 mai 2022

Catholiques, Attention ! - 2 : Les motifs de persécution


 CATHOLIQUES, ATTENTION ! – 2 :

 LES MOTIFS DE PERSECUTION

 

« Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maîtreS’ils m’ont persécutéils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. » (St Jean XV, 20-22)

     Ne pas être oublieux de l’histoire permet de pressentir ce qui peut arriver. Les Juifs sont donc désignés comme persécuteurs par Jésus. Comment cette persécution contre les chrétiens qui est inévitable peut-elle advenir ?

     De par la puissance acquise aujourd’hui la persécution peut être directement le fait des Juifs ou plutôt, comme aux jours de Jésus, par l’utilisation d’agents extérieurs que permettraient les circonstances existantes ou créées. Pour quels motifs les gouvernements judéo-maçonniques actuels pourraient-ils déclencher cette persécution ? Elle pourrait se fonder sur un motif religieux ou politique, ou les deux ensembles. Expliquons !

MOTIF RELIGIEUX

     Averti que « le serviteur n’est pas plus grand que son maître » comment les Juifs en sont-ils arrivés à condamner Jésus à Mort ? L’affaire pris d’abord une tournure religieuse, en l’accusant de blasphème car « il s’est fait Fils de Dieu » (St Jean XIX, 7) dirent-ils à Pilate. Mais il ne voulut pas intervenir sur un problème concernant la loi religieuse juive. Dépités, ils abandonnèrent la question religieuse pour la reporter sur le plan politique « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César » (St Jean XIX, 12) Cette fois, le problème était beaucoup plus sérieux, l’autorité de César était mise en cause. Pilate, représentant de la puissance impériale se devait d’intervenir, nous en connaissant l’issue après que, plusieurs fois, il ait tenté de fléchir l’acharnement meurtrier des pharisiens.

     A notre époque, sur un plan religieux, avant la venue de l’Antéchrist, en utilisant le trompeur « vivre ensemble » devenant de plus en plus contraignant car destiné à diluer le Christ et sa doctrine dans un magma religieux protéiforme. En effet, il faut rappeler que ce n’est pas Dieu (1) qui pose problème mais « le nom de Jésus-Christ » la persécution advenant « à cause de mon nom ». Le « vivre ensemble » consistant à ne pas faire de vagues, en mettant en sourdine les doctrines et les enseignements de Jésus et de l’Eglise trop explicites concernant certaines personnes, comportements et pratiques politiques ou religieuses.

     Un certain clergé pourrait insinuer, comme les Juifs le firent de manière calomnieuse contre Jésus, (St Luc XXIII, 2-5) que les chrétiens non-conciliaires « exciteraient la nation à la révolte, et soulèveraient le peuple » par leur intransigeance, en ne respectant pas le « vivre ensemble » ce pandémonium religieux de la laïcité devenant, par les conditions posées, incompatible et opposé à la claire mission confiée par Jésus aux chrétiens et Catholiques : Prédication non seulement théorique mais aussi pratique et conduisant à l’obéissance.

« Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que je vous ai commandé. » (St Matthieu XXVIII, 19,20)

     Il faut donc, et c’est l’ordre formel de Notre-Seigneur « enseignez toutes les nations » et pas « sauf les Juifs » comme l’enseigne une certaine hiérarchie conciliaire traîtresse à sa mission, alors que Jésus montra l’exemple en commençant sa prédication par eux, comme l’ont fait les Apôtres, et l’Eglise à leur suite.

     Une telle insinuation serait mensongère car ces chrétiens (quel que soit le vocable utilisé pour les discréditer ou les mettre au ban de la société) n’encourageront, ni n’exciteront à la révolte contre un système institutionnel verrouillé par les révolutionnaires de droite et de gauche et, de plus, étant présentement privés de toute autorité légitime pour les guider. Ce serait absurde de leur part, car utiliser ces moyens placeraient nécessairement ceux qui les utilisent au service même de l’une ou l’autre des composantes de la Révolution.

     Ce clergé pourrait aussi se prévaloir, auprès du César judéo-maçon actuel, de la « coercition » cautionnée par la déclaration de Benoît XVI, à l’ONU, le 18 avril 2008.

« Tout État a le devoir primordial de protéger sa population contre les violations graves et répétées des droits de l’homme (…) L’action de la communauté internationale et de ses institutions, dans la mesure où elle est respectueuse des principes qui fondent l’ordre international, ne devrait jamais être interprétée comme une coercition injustifiée ou comme une limitation de la souveraineté. » (2)

     Or, ces droits de l’homme sont la négation même des Droits de Dieu (3), ils ont été condamnés par l’Eglise et, en considérant les turpitudes qui de nos jours entre dans le catalogue de ces droits, ils sont une insulte majeure et réitérée faite à Dieu. Ne pas y adhérer, pour rester fidèle aux commandements de Dieu serait considéré, par ces suppôts de Satan, comme violation entraînant la coercition.

      Dans la mesure où cette possibilité ne serait pas saisie durant la phase pré-antéchristiquecelle de l’avant-coureur de l’antéchrist (Message de la Salette) il lui resterait le motif politique pour son intervention.

MOTIF POLITIQUE

     Quel pourrait-être, alors, le chef d’accusation sur le plan politique ?

     Comme au premier siècle, pour l’exécution d’un seul Homme, ils utilisèrent comme on vient de le voir, un prétexte politique et, par la suite, les autorités politiques existantes contre les disciples. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de quelques disciples mais de plus d’un milliard de chrétiens catholiques dans le monde, dont vingt-cinq à trente millions en France, avec une foi plus ou moins bien enracinée. Devant un tel nombre autant utiliser, ils savent faire, les instruments que permettent les circonstances créées par les folies guerrières mondialistes pour justifier, auprès de l’opinion publique, une politique ''humanitaire'' d’immigration forcenée afin d’assouvir les sombres desseins du satanique cosmopolitisme judéo-maçonnique, dont la mission est la dissolution dans le magma religieux, voire l’éradication de la culture et de la civilisation chrétiennes qui rappellent trop le Christ à ses ennemis démonisés.

     Au-delà des discours officiels, des gesticulations et des simagrées politico-religieuses la main sur le cœur, les professionnels de l’agitation et des révolutions - dont on ignore plus aujourd’hui l’origine raciale - utilisent l’islam manipulé à outrance, voire conforté dans ses désirs d’afficher publiquement certaines pratiques religieuses incompatibles dans une société de culture et de traditions chrétiennes. Ces pratiques destinées à échauffer les esprits, attiser les tensions communautaires, provoquer des troubles devant générer des affrontements par les agitateurs noyautant ces mouvements politiques de gauche ou de droite, ou des mouvements religieux se réclamant plutôt du christianisme dit progressiste c’est-à-dire avec voilure à gauche, ou de droite bâtarde, ou du catholicisme traditionnel avec ou sans ecclésiastique(s) à leur tête et, en cas de dérives, d’embrasements, d’émeutes ou de morts, fournir le prétexte politique fallacieux pour nuirepar amalgame, à ceux qui dénoncent l’hypocrisie et la tromperie du « vivre ensemble » et son véritable but sans inciter ni se mêler aux affrontements, en se tenant sagement à l’écart.

      Sans exclure des actions sous fausse bannière. Il est à craindre que des Catholiques appartenant à certains mouvements nationalistes, royalistes, cercles ou mouvements religieux traditionalistes, intégristes puissent être manipulés. Le ressentiment et l’exaspération prédisposant à commettre - suite à des provocations qui ne manqueront pas avec un objectif bien précis - des actes réprimés par la loi permettant l’interdiction, voire la mise au ban de la société du christianisme catholique non-conciliaire, le plus visé et le plus détesté, car sans complaisance.

     Je répète ce que j’ai déjà écrit par ailleurs (4), ne vous laissez pas entraîner dans des manifestations, petites ou grandes, de quelque nature qu’elle soit, ni embrigader dans un parti politique, même se présentant comme catholique, même avec drapeau du Sacré-Cœur de Jésus (5) tout en se soumettant au mensonge universel (Pie IX) qu’est le suffrage universel car, présentement, il n’y a aucune autorité légitime pour prendre la tête d’un tel parti. D’autre part, si en régime révolutionnaire un parti politique catholique reçoit l’autorisation de postuler, il est probable qu’il soit déjà infiltré depuis quelque temps et avoir été suscité, à l’insu des braves et honnêtes gens qui le soutiennent, pour fournir, suite à l’élaboration d’actions ou d’événements à mettre en œuvre, le prétexte nécessaire pour justifier une décision autoritaire de justice contre certains chrétiens. Plus troublant si un tel parti dénonce avec force la pieuvre maçonnique (ce qu’il faut faire) mais oubli (?) de mettre en évidence ceux qui l’ont fabriquée et lui donnent, pour l’instant, la main d’association. Je dis pour l’instant car n’étant qu’un instrument à leur service pour œuvrer à la déchristianisation des sociétés à culture chrétienne, ils s’en débarrasseront le moment venu. Francs-maçons des Loges bleues et des petits grades dormez bien, car c’est dans les très hauts degrés tenus par les Juifs que tout deviendrait plus clair pour vous sur le niveau d’ignominie de cette secte mais, pour cela, il faut le mériter car vous êtes très bien scrutés par des membres des hauts-grades participant, à votre insu, à vos travaux en loge !

      Les persécutions viendront. Il n’y a aucun doute là-dessus car c’est toujours cette même haine du Christ, désormais inaccessible mais reportée sur ses disciples, qui anime les persécuteurs. Plutôt que d’aller manifester, préparons-nous plus utilement à y faire face, en persévérant chaque jour dans la prière, la seule arme efficace de combat avec le chapelet, pour le salut de notre âme et celle de ceux qui voudront bien nous entendre. Afin de ne pas entrer en tentation devant l’ignoble qui se prépare dans cet impudique et lubrique paganisme cananéen que sont devenus la France et ce monde, menons une vie chrétienne authentique et cultivons les vertus de Jésus-Christ, dans l’attente de revenir sous son sceptre qu’Il nous a promis « Je régnerai malgré mes ennemis ». Prions aussi pour les Juifs, non selon la nouvelle formulation fabriquée pour leur complaire, mais selon celle qui fut utilisée pendant des siècles pour leur conversion :

« Prions pour les Juifs perfides, afin que le Seigneur notre Dieu enlève le voile qui couvre leurs cœurs, et qu’ils reconnaissent avec nous Jésus-Christ. Dieu tout-puissant et éternel qui ne refusez pas votre miséricorde, même aux perfides juifs, exaucez les prières que nous vous faisons pour vaincre l’aveuglement de ce peuple, afin que, reconnaissant la lumière de votre vérité, qui est le Christ, ils soient retirés de leurs ténèbres. Par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Prière solennelle de l’Eglise pour le Vendredi Saint)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce n’est pas Dieu qui pose vraiment problème car derrière ce mot en peut y mettre des choses bien différentes : le Dieu Trine ou Dieu unique en trois personnes des Chrétiens (Père, Fils et Saint-Esprit) c’est-à-dire la vie intime de Dieu ; le Dieu unique et égocentrique des Juifs apostats et des musulmans ; le dieu androgyne des ésotéristes, des gnostiques, des kabbalistes et talmudistes ; le Grand Architecte de l’univers des Francs-maçons spiritualistes et, l’état de délabrement cérébral aidant, même les idoles du sport et du spectacle.

(2https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2008/april/documents/hf_ben-xvi_spe_20080418_un-visit.html

(3) - Encyclique Adeo Nota du Pape Pie VI, 23 avril 1791

- Consistoire du 11 juin 1793, Pie VI

- Deux articles du Syllabus (1864) : 39 et 56, du Pape Pie IX

- Encyclique Immortale Dei de Léon XIII sur le droit nouveau 1885

- Lettre Anno jam exeunte de Benoît XV, 1917

(4https://www.facebook.com/laroyautedejesuschrist/posts/138048387685358?__tn__=K-R

https://www.facebook.com/laroyautedejesuschrist/posts/140766354080228?__tn__=K-R

https://www.facebook.com/laroyautedejesuschrist/posts/141827603974103?__tn__=K-R

(5) En 1958, certains de ceux qui agissaient comme cinquième colonne pour brader l’Algérie, avec pour conséquences les massacres, par dizaines de milliers, de colons et de harkis, se sont introduits dans les comités de salut public en portant l’insigne du Sacré-Cœur à la boutonnière. Le cornu et ses agents savent ce qu’il faut faire pour tromper.

 

Mis sur un autre blogue le 24 août 2016

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...