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lundi 3 octobre 2022

La monarchie catholique de droit divin - 1


Drapeau fleurdelysé du Royaume de France 

LA MONARCHIE CATHOLIQUE DE DROIT DIVIN - 1

 

     Ma page Facebook est monarchiste, car la monarchie est le fondement constitutionnel et temporel sur lequel Dieu a voulu édifier la France. Qu’il y eut de plus ou moins bons rois cela ne change rien à ce qui a été posé à l’origine. La monarchie est le gouvernement légitime de la France, le gouvernement de droit. Le gouvernement révolutionnaire et républicain n’est qu’un gouvernement de fait, un gouvernement d’usurpation, permis par Dieu en châtiment des péchés et infidélités répétés des français méprisants ou indifférents envers les lois divines et les avertissements des Papes. Cependant, la nation française, la France - devenue plus fréquemment l’hexagone dans la bouche des média - que le pouvoir occulte judéo-maçonnique s’efforce de dissoudre dans la construction européenne et le mondialisme, a été établie par Dieu sur la personne de Clovis - chef de la tribu franque - par le moyen de l’Eglise, après sa conversion à Jésus-Christ avec trois mille de ses guerriers, et elle demeure de droit une monarchie que Dieu se chargera de rétablir lorsque la France aura bue le calice de toutes ses iniquités. (1)

     Mon ami, mon frère, comprenons-nous bien ! Par monarchie ou royauté je n’entends pas un monarque ou un roi constitutionnel folklorique, jouet des assemblées parlementaires et du pouvoir occulte, comme il en existe en Europe (Belgique, Pays Bas, Suède, Grande Bretagne, Norvège, Danemark) mais, un roi selon le cœur de Dieu, soumis à l’accomplissement de la volonté de Notre-Seigneur, à ses commandements, et pas sur l’imposture des Droits de l’homme (sans Dieu) dans lesquels l’être humain finit par devenir, sous l’angle de la morale, un jouisseur effréné incité à satisfaire ses passions les plus dégradantes et, sous l’angle économique, une marchandise ou une variable d’ajustement dans les entreprises. Un roi catholique déterminé à remettre Jésus-Christ à sa vraie place dans la nation, et soucieux du bien commun spirituel et temporel de ses sujets, visant à assurer le bonheur temporel et le salut éternel du plus grand nombre.

     Pour rétablir cette prérogative monarchique de la France qui donne de l’urticaire, des convulsions, non seulement aux ennemis jurés de Dieu et de l’Eglise catholique mais aussi à bon nombre de Catholiques garantis grand teint et que le seul mot de « chrétienté » indispose ou tétanise, deux textes (non exhaustifs) : 

« Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise romaine, qui est la seule véritable Eglise du Christ (...) Ce royaume sera un jour grand entre tous les royaumes et il embrassera toutes les limites de l’Empire romain. Et il soumettra tous les peuples à son sceptre ! Il durera jusqu’à la fin des temps. Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation » (Prophétie de Saint Rémi, en la fête de Noël 496, dans la cathédrale de Reims, lors du sacre de Clovis) 

     La France (pas la Gaule d’Astérix) violemment détournée de sa vocation par le bain de sang et la Terreur initiés par la Révolution de 1789, planifiée et aiguillonnée par la secte judéo-maçonnique, et par le travail de sape entrepris depuis lors à l’encontre de tout ce qui pouvait revêtir un caractère catholique et chrétien, se trouve en état d’apostasie avec comme conséquence : à apostasie permanente et se radicalisant de plus en plus, en actes et par décrets, une ‘’main’’ de Dieu qui s’appesantit de plus en plus sur notre pays et par ricochet sur les nations : de Dieu on ne se moque pas…sans graves et tragiques conséquences. 

     Pour les catholiques libéraux ou entachés de libéralisme, fascinés par le concile Vatican II, et pour l’univers mental des adeptes de la soporifique, anesthésiante, abrutissante et pathologique théorie négationniste du complot (2), englués dans la mortifère laïcité républicaine qui a expulsé de toutes ses institutions Jésus-Christ - dispensateur et voie UNIQUE de salut pour les âmes, et leur accès au Père - mais aussi contempteurs, quand ils ne la vomissent pas, de cette prérogative attribuée à la France et les conditions de celle-ci, pour toutes ces personnes, la confirmation d’un Saint Pape : 

« Vous direz aux Français qu’ils fassent leur trésor des testaments de Saint Rémide Charlemagne et de Saint Louis, qui se résument dans ces mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans ‘’ Vive le Christ qui est Roi de France ! A ce titre seulement la France est grande parmi les nations. A cette clause, Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse. A cette condition, on pourra lui appliquer ce qui dans les Livres Saints est dit d’Israël : Que personne ne s’est rencontré qui insulta ce peuple, sinon quand il s’est éloigné de Dieu » (saint Pie X à l’évêque d’Orléans, lors de la lecture du Décret de Béatification de Jeanne d’Arc, le 13 décembre 1908 – Actes – tome V, pp. 204 et 205) 

 (A suivre…« site monarchiste - 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

(1) L’antichristianisme et la haine anticatholique sont manifestes de nos jours. Alors que les média aux ordres, très bavards pour des propos désobligeants à l’égard des autres religions ou de leurs pratiquants (Judaïsme et Islam), se montrent beaucoup plus réservés lorsque l’Eglise catholique, Jésus-Christ et sa sainte Mère sont salis dans des films, des affiches, des œuvres dites artistiques ou des spectacles blasphématoires. Actuellement, a moins d’être aveugle et dupe des discours rassurants - et comme châtiment permis par Dieu pour l’apostasie religieuse de la France - tout est mis en œuvre, par la judéo-maçonnerie aidée par la meute journalistique, pour favoriser la propagation de l’Islam en France, avec comme objectif d’abaisser le catholicisme et, à terme, si possible, de détruire tout ce qui pourrait rappeler un passé chrétien et catholique, en utilisant le moindre prétexte pour le monter en épingle et, sans nuance, conditionner insidieusement les esprits dans le sens du mépris et du rejet. Désormais, cette haine antichrétienne et antichrist ne peut que s’intensifier au travers du mépris grandissant affiché à l’égard des commandements de Dieu et de la morale catholique, et de la dénonciation, sans réserve et sans langue de bois de ces comportements pervers et sataniques, par ceux qui veulent rester fidèles aux lois divines. Il y a incompatibilité totale entre ces monstrueux monuments d’iniquité que sont les constructeurs de la cité du diable et les défenseurs de la Cité de Dieu. Cet assaut diabolique contre les lois de Dieu, ici-bas, sur le plan inférieur, illustre la bataille décisive qui se joue sur un plan supérieur entre Dieu et ses anges fidèles, et Satan et les anges déchus, les démons, pour la possession des âmes : il est urgent de choisir son camp.

(2) Concernant les contempteurs catholiques (et les autres) du complot anti-chrétien, on s’interroge sur ce qui peut le plus les caractériser : leur désinvolture, leur candeur, leur crétinisme ou leur complicité, lorsque le Pape Léon XIII déclare déjà en 1892 :  

« En pénétrant à fond, à l’heure présente encore, la portée du vaste complot que certains hommes ont formé d’anéantir en France le christianisme, et l’animosité qu’ils mettent à poursuivre la réalisation de leur dessein (…) » (Lettre Encyclique, Au milieu des sollicitudes, 16 février 1892)

     J’ajoute aujourd’hui 2 octobre 2022 : Ecoutez donc les Papes qui voient clairs et mettent en garde longtemps à l’avance, et pas ceux qui vous invitent à collaborer à ce nouveau mystificateur qu’est le Nouvel Ordre Mondial (N.O.M) cette nouvelle tentative d’unité mondiale que Dieu dispersa lors de la construction de la Tour de Babel. Ce projet se dresse contre Dieu puisque c’est Lui-même qui à voulu les nations « remplissez la terre »dit-il à Noé, sitôt sorti de l’arche ; et non rassemblez-vous, ce que voulait les bâtisseurs de Babel, projet qui se dressait contre celui de Dieu. C’est ce qui attend les constructeurs du N.O.M, après avoir provoqué bien des malheurs, et auquel nous demande de collaborer le Vatican !!! (Lire Genèse chapitre XI, et la Table des nations au chapitre X.

NOTA BENE :

Afin, de faire ressortir, les couleurs, les soulignés et les gras, mais aussi pour palier aux disparitions de photos et de publications sur FaceBook, cet article, et les suivants, seront mis en même temps sur mon blogue :


Mis sur un autre blogue le 31 janvier 2013 


 

samedi 3 septembre 2022

Les obligations du pouvoir civil - 2 : Le respect de Dieu - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 20

 


LES OBLIGATIONS DU POUVOIR CIVIL – 2

 

LE RESPECT DE DIEU - 2

 

     Dans la précédente publication j’ai montré comment le cinéma s’attaque au christianisme en dénaturant les Evangiles, en blasphémant ce qui est saint, et le peu d’indignation manifestée, voire le silence des milieux catholiques.

 

     La France, en 1789, a préféré Barabbas, le voleur, à Jésus-Christ. Et Barabbas depuis cette date lui a manifesté, et continue de lui manifester toute sa gratitude et son affection par la démocratie qui réchauffe tant le cœur des français, et les libère des despotes. En 1958, elle a enfoncé le clou, par son reniement formel de Dieu, l’adoption et la proclamation publique de sa Constitution laïque. Elle s’est prostituée au veau d’or de ses ennemis séculaires, à ses méthodes d’influence des mentalités que constituent tous ses moyens médiatiques. En conséquence, elle se fait l’apologiste de lois sociales permettant le piétinement des lois divines, ou facilitant toutes les lubricités sexuelles qui installent confortablement l’immense majorité de ses fils et filles avilis ou désorientés intellectuellement, moralement et spirituellement, soit dans la recherche effrénée de de biens et de plaisirs temporels, soit dans les raffinements érotiques de Sodome devenus pour les décérébrés, l’horizon indépassable de la félicité temporelle. Certaines sectes gnostiques y voyant même une union mystique avec la divinité.

 

     En France, dont la vocation depuis le baptistère de Reims et le baptême de Clovis en 496, était d’être le défenseur de l’Eglise et de son Roi : Jésus-Christ, le monarque n’étant, ici-bas, que son lieutenant, vous pouvez, aujourd’hui, sans impunité, encourager et exciter les mœurs les plus infâmes, tourner en dérision la religion catholique, ses vrais ministres, commettre tous les crimes contre la sainteté et la divinité de Jésus-Christ, la pureté de sa Sainte Mère, les traîner dans la boue, tous les ‘’grands défenseurs’’ de la dignité humaine, tous les ‘’justiciers’’ de crime contre l’humanité à géométrie dirigée, toutes les ‘’grandes consciences’’ humanitaires politiques et religieuses, ne se scandalisent pas, ou si peu, de ce crime qui est au-dessus de tous les autres crimes que peuvent avoir à juger les hommes, ici-bas : celui qui consiste, après l’acte du déicide que fût son ignominieuse mise à mort, à le déshonorer en attribuant les péchés de la chair pécheresse, à Celui en qui il n’y a point de péché.

 

« Le Christ (…) lui qui n’a pas commis de péché, et en la bouche de qui n’a pas été trouvé la tromperie. » (I Pierre II,22)

 

     De tels hommes, sans se montrer des fils indignes, n’accepteraient pas sans broncher que l’on puisse porter atteinte à l’honneur de leur père et mère charnels. Comment peuvent-ils alors, possédant une autorité religieuse, ne pas dénoncer, fustiger, vilipender avec fermeté, sans langue de bois, ni contorsions théologiques, le mutisme d’hommes politiques catholiques ? Bien sûr, nous connaissons, depuis longtemps, les réponses à tout cela, mais tous n’entendent-ils pas Jésus-Christ, dont ils se prétendent les disciples, s’adressant à ceux qui osèrent le traiter de « samaritain » ou encore de « possédé du démon » leur répondre « VOUS ME DESHONOREZ » (St Jean VIII,49)

 

     Il fallait bien ce film ordurier du renégat Martin Scorcese et de son bailleur de fonds, le cornac juif Wasserman, pour nous signifier et nous avertir, s’il en était encore besoin :

 

- d’une part, que la lutte que livre le judaïsme kabbaliste et talmudiste contre la Royauté de Notre-Seigneur et la sainteté de sa Personne est constante, depuis les grands prêtres Anne et Caïphe, et qu’il se trouvent toujours, sous toutes les latitudes des Ponce Pilate conciliants et des faux chrétiens, pour accéder aux désirs de ceux qui veulent, avec une satanique obstination, Le discréditer en le salissant comme les porcs qu’ils sont, et, ce faisant, détruire son Eglise si cela était possible.

 

- d’autre part, le magma purulent que sont devenues les cervelles d’un grand nombre de nos ‘’élites’’ politiques et religieuses, et son inévitable rejaillissement sur toute la société croyante et incroyante, rendant ainsi témoignage d’une dramatique perte de la foi et des valeurs morales. L’état actuel d’enténèbrement moral touchant l’éducation, l’enseignement et la pratique du sanitaire, de la science, de l’histoire, de l’économie et autres disciplines dans la formation des jeunes esprits, n’est rien d’autre que l’enseignement révolutionnaire faisant table rase de tous ce qui est contraire à ses dogmes, le stigmatisant et le balayant comme moyenâgeux ou théorie du complot. Enseignement révolutionnaire favorisé par le pacte gouvernemental avec les forces des ténèbres dont est issue la Révolution judéo-maçonnique.

 

     Pourtant, tous devraient se rappeler les sévères reproches que Dieu formulaient à l’encontre des prêtres d’Israël, pour leurs honteuses négligences dans le culte et les sacrifices qu’ils Lui devaient :

 

« Un fils honore son père et un serviteur son maître : si donc moi je suis votre père, où est mon honneur ? Et si moi je suis votre Seigneur, où est la crainte de moi ? Dit le Seigneur des armées (…) » (Malachie I,6)

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

LES JOURS MAUVAIS :

 

     Dieu permet, tout en fixant la longueur de la laisse, que le Diable accomplisse son œuvre inique, dans le temps qui lui est donné, pour éprouver notre amour pour Lui et purifier notre foi. Les jours devenant de plus en plus mauvais par la volonté des suppôts de Satan, malfaisants, détraqués et sans scrupules qui dirigent les nations, nous avons donc, plus que jamais, besoin de recourir à la prière et à demander la protection de Dieu. Ne négligez surtout pas ! Fixez votre regard sur le Christ qui nous enseigne, par ses actes et ses paroles, comment se comporter, avec foi et confiance, dans les moments et situations difficiles ayant en tout, pour objectif, la fidélité et la soumission à la volonté de Dieu qui seront facilitées avec l’aide de la grâce, si « nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces » comme le commande le précepte de l’amour. (Deutéronome VI,5)

     

René Pellegrini

lundi 25 juillet 2022

Les caractéristiques du Royaume de Dieu


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 11

     En plus des paraboles sur le Royaume de Dieu, l’aspect spirituel et pratique de la royauté de Jésus-Christ est encore souligné par les actes que réclame ce Royaume pour le manifester extérieurement, s’y préparer et y pénétrer.

LES CARACTERISTIQUES DU ROYAUME DE DIEU 

 Ce Royaume s’oppose à Satan, à la puissance des ténèbres, d’après la description évangélique des actes exigés pour se l’approprier, et qui concernent :

* LES HOMMES EN GENERAL :

     - Ils se préparent à y entrer par la pénitence (repentance) comme l’affirme sans ambiguïté l’exhortation de Notre-Seigneur dès le début de son ministère. Appel à la pénitence déjà lancé par la prédication du précurseur, Saint Jean-Baptiste, mais revêtu d’une force et d’une solennité plus importante dans la bouche du Messie Lui-même :

« (…) Jésus commença à prêcher et à dire : « Faites pénitence, car le royaume des cieux approche ». (St Matthieu IV, 17) (1)

     - Ils n’y pénètrent que par la foi et par le baptême. Ce sont ces deux conditions qui, en règle générale, permettent de bénéficier de la Rédemption et du salut. Le baptême tout en étant un rite extérieur, signifie et produit une régénération intérieure. Cette condition d’accès au Royaume de Dieu étant solennellement annoncée par Jésus après sa Résurrection :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». (St Marc XVI, 16) (2)

* CE QU’IL DEMANDE A SES SUJETS :

     a) De renoncer aux richesses et aux biens terrestres comme Notre-Seigneur le laisse clairement entendre :

     - aux foules faisant route avec Lui :

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce point à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple ». (St Luc XIV, 33) (3)

     - et au jeune homme riche qui affirmait avoir observé tous les commandements, en lui soulignant la nécessité du renoncement total : à lui-même, à ses parents, à ses biens personnels, « à tout » pour répondre à l’appel de Dieu « viens, suis-moi » quand il se fait entendre :

« (…) Jésus lui dit : « Une chose encore te manque : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; viens alors, et suis-moi. Mais lui, ces paroles entendues, fut contristé parce qu’il était fort riche. Or Jésus le voyant devenir triste, dit : Que ceux qui auront des richesses entreront difficilement dans le royaume de Dieu ». (St Luc XVIII, 22-24) (4)

     b) De manifester une grande douceur, comme celle de Notre Roi faisant son entrée triomphale dans Jérusalem. Le caractère de douceur et de paix étant souligné par la monture choisie par Jésus pour son entrée dans Jérusalem : l’âne au lieu du fougueux cheval de bataille des conquérants :

« Dîtes à la fille de Sion : Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur une ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug ». (St Matthieu XXI, 5) (5)

     c) D’avoir faim et soif de justice, comme l’exige la charte du Royaume des cieux divulguée par Jésus dans son Sermon sur la montagne. Il doit s’agir d’un désir profond de justice : celle qui harmonise notre volonté à celle de Dieu et qui vise le bien moral et la sainteté :

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ». (St Matthieu V, 6) (6)

     d) De renoncer à eux-mêmes et de porter leur croix, selon l’exhortation de Notre-Seigneur invitant les chrétiens à l’abnégation, lors de la première annonce officielle de sa Passion :

« Il disait encore à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, et porte sa croix chaque jour, et me suive ». (St Luc IX, 23) (7) 

(A suivre… « Lieu d’exercice de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 à 7) Les références bibliques ne sont pas données par le Pape

vendredi 17 juin 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitude 8 b


 

ANTECHRIST – 12

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 8b

CERTITUDE  8b

     L’ANTECHRIST FERA UNE GUERRE ACHARNEE A DIEU ET A L’EGLISE – 2

     En considérant la Tradition chrétienne sur la manière dont s’exercera la persécution de l’Antéchrist, Saint Augustin répond :

« La première persécution (celle des Césars) a été violente : pour forcer les chrétiens de sacrifier aux idoles, on les proscrivait, on les tourmentait, on les égorgeait. La seconde est insidieuse et hypocrite ; elle existe actuellement : les hérétiques et les faux frères en sont les auteurs. Il en viendra plus tard une autre, plus dangereuse que les précédentes ; car elle joindra la séduction à la violence, c’est la persécution de l’Antéchrist. » (Enarration in Psalmum, IX, n° 27)

     Les persécutions antichrétiennes sataniques, dans l’histoire de l’Eglise, ont revêtu des formes diverses et des persécuteurs différents :

- D’abord, la violence cruelle des empereurs dans les tous premiers siècles de l’Eglise

- Ensuite, plus insidieuse, subtile et hypocrite par l’apparition des hérétiques et des faux frères qui est toujours d’actualité.

- Enfin, la haine ultime de Lucifer par l’entremise de l’Antéchrist faite « de séduction et de violence » et qui commencera contre Dieu :

« Et elle ouvrit la bouche (la bête = l’Antéchrist) pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent le ciel. » (Apocalypse XIII, 6-7)

     L’Antéchrist ouvrira vraiment sa bouche et se mettra à l’œuvre, lorsque muni des pleins pouvoirs de Satan, il sera dans la plénitude de son règne ; il parlera aussi par la bouche des faux prophètes et par ses faux apôtres. Il vomira sa haine fanatique, la perfidie et le blasphème contre Dieu, d’abord :

« pour blasphémer son nom » et en interdisant de lui rendre un culte.

     Les chrétiens fidèles qui vivront à cette époque seront témoins de cet effroyable effondrement de la foi et de la piété, dont les imprécations sur Dieu du socialiste et révolutionnaire Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) ne sont qu’une anticipation

du plus grand blasphème exprimé par les hommes et proféré par le porte-parole de Lucifer à savoir, l’attribution à Dieu des péchés et du mal :

« Le premier devoir de l’homme intelligent est de chasser incessamment l’idée de Dieu de son esprit et de sa conscience ; car Dieu, s’il existe, est essentiellement hostile à notre nature (…) Dieu, c’est sottise et lâcheté ; Dieu, c’est hypocrisie et mensonge ; Dieu, c’est Tyrannie et mystère ; Dieu, c’est le mal. » (Système des contradictions, chapitre VIII, T1, page 382 – 2e édition)

     Ensuite

     « Pour blasphémer contre son tabernacle ». Ici, le tabernacle, l’objet blasphémé peut revêtir deux significations :

- Soit « blasphémer » contre le temple céleste.

- Soit « blasphémer » contre la nature humaine dont s’est revêtue la divinité, et à laquelle il s’est unie hypostatiquement, continuant ainsi d’être unie dans le ciel et la Très-Sainte Eucharistie.

     C’est donc contre ce tabernacle que l’Antéchrist, et les siens, vomira le blasphème et fera mourir ceux qui lui rendront un culte, et confesseront que Dieu s’est fait chair, et que Jésus de Nazareth qui a été crucifié est bien le Messie promis.

     Enfin,

     « Pour blasphémer ceux qui habitent dans le ciel. » c’est-à-dire les apôtres et les martyrs qui ont souffert pour le témoignage rendu au nom de Jésus en annonçant l’Evangile du salut, et ceux qui, à cette époque, souffriront et mourront pour ce même témoignage dans un monde dans lequel la foi sera quasiment éteinte. En fait, tous ceux qui résisteront à sa perfidie, à ses menaces et à sa puissance, et qui, selon l’Ecriture, seront livrés aux nations par l’Antéchrist et ses adeptes : 

« Alors, ils vous livreront aux tribulations, et ils vous tueront ; et vous serez en haine à toutes les nations, à cause de mon nom. » (St Matthieu, XXIV,9)

     Ces tribulations avec la mort comme conséquence, car ils ne pourront pas cesser de prêcher, à l’image de leur Maître et Seigneur, l’Evangile du salut dans un monde où la foi s’est quasiment éteinte, ni de témoigner pour le nom de Jésus

(A suivre…si Dieu veut)


René Pellegrini


 

 

 

dimanche 5 juin 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 11 : Certitudes 8


 Martyr des chrétiens dans l’empire romain

ANTECHRIST – 11

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 8

CERTITUDE  8

 

     L’ANTECHRIST FERA UNE GUERRE ACHARNEE A DIEU ET A L’EGLISE - 1


« Et elle ouvrit la bouche (la bête = l’Antéchrist) pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent le ciel. Il lui fut donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre (…) » (Apocalypse XIII, 6-7)

     Selon saint Jean, l’auteur de l’Apocalypse, il semble bien qu’il y ait une priorité dans la mise en œuvre de sa haine par l’Antéchrist. Dès que la Bête entre en possession de tous les pouvoirs de Satan elle se met à l’œuvre :

- D’abord, l’objet de sa haine fanatique s’exerce sur Dieu lui-même en blasphémant son nom sacré et son tabernacle ou temple céleste.

- Ensuite, en blasphémant tous les habitants du ciel : les saints de l’Eglise triomphante, et les divers chœurs angéliques.

- Enfin, la guerre sans trêve contre les chrétiens de l’Eglise militante sur terre.

     On constate que dans la guerre que la Bête livre aux chrétiens, Saint Jean ne nous laisse aucun doute sur l’issue du combat, la bête doit « les vaincre » et cela ne pourra se faire qu’avec la permission de Dieu. De quelle manière seront-ils vaincus ? : par la captivité ou la mort selon les versets 9 et 10 de ce même chapitre qui nous avertit solennellement ainsi :

« Si quelqu’un a des oreilles qu’il entende. Qui aura conduit en captivité, s’en ira en captivité ; celui qui aura tué avec l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épéeC’est ici qu’est la patience et la foi des saints. »

     Ces paroles rappellent la réflexion de Jésus à Saint Pierre voulant le défendre contre ceux venant l’arrêter :

« (…) Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (St Matthieu XXVI, 52)

     Il y a donc deux possibilités d’interprétation pour cette prophétie :

     a) soit, chrétiens persécutés prenez patience car vos persécuteurs et vos bourreaux auront leur tour.

     b) soit, selon la réflexion de Jésus à Saint Pierre, le sens serait : si quelqu’un doit aller en captivité qu’il aille en captivité ; et que celui qui doit être tué par le glaive qu’il soit tué par le glaive. Autrement dit : les chrétiens doivent accepter ce qui leur est destiné par la Providence de Dieu et, puisque permis par Dieu, ce qui sera le plus profitable pour eux dans l’ordre du salut éternel.

     On peut  trouver un triple appui pour cette seconde interprétation, déjà dans les propos de Dieu à Jérémie concernant les calamités qui devaient s’abattre sur Israël :

1 - « Que s’ils te disent : Où irons-nous ? Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur : A la mort, ceux qui sont pour la mort ; et au glaive ceux qui sont pour le glaive ; et à la famine ceux qui sont pour la famine ; et à la captivité ceux qui sont pour la captivité» (Jérémie XV, 2)

2 - « Si quelqu’un a des oreilles qu’il entende » Jésus a prononcé à plusieurs reprises ces paroles pour que nous ne perdions pas de vue la promesse pour ceux qui demeurent fidèles dans la foi qu’elles que soient les persécutions qu’ils auront à subir. (Apocalypse II, 7,11,29, etc. ; St Matthieu XI, 15)

3 – « C’est ici qu’est la patience et la foi des saints. » car « c’est ici » c’est-à-dire dans l’acceptation généreuse « de la captivité ou de la mort » que se manifestent en acte « la patience et la foi des saints » si telle est la volonté de Dieu à notre égard.

     C’est pour cela que dans ces temps troublés, et de plus en plus façonnés par l’initiation luciférienne véhiculée par les contenus audio-visuels, le cinéma, la culture de mort, les publicités et par l’éducation nationale (à rebours de l’éducation chrétienne) depuis la maternelle, et par les réactions, les pensées et les principes de la Cité du mal, je ne cesse de dire et d’écrire de garder son regard et ses pensées fixés sur le Christ, ses exemples, ses enseignements, son attitude face aux persécutions, car c’est Lui notre modèle pour perfectionner notre foi - et les décisions à prendre face aux diverses sollicitations du monde - pour l’amener à son plein accomplissement, sans oublier l’enseignement et les exemples des saints.

     Lors de vos méditations quotidiennes, notamment celle sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne négligez surtout pas les points suivants car, pour notre édification et la perfection des vertus chrétiennes, ils sont riches d’enseignements par les exemples fournis sur : La Personne qui souffre ; les maux qu’IL souffre ; de la part de qui IL les souffre ; pour qui, pour quel motif, avec quelle affection et quel amour IL les souffre, et quelles vertus IL pratique en les souffrant « afin que nous puissions compatir à ses maux, en reconnaître ses bienfaits, l’aimer et l’imiter » comme dit le Vénérable Père Louis du Pont.

     Surtout, ne vous façonnez  pas selon les pratiques, les méthodes et les pensées d’un monde qui s’éloigne toujours plus de Dieu, de ses conseils, de ses maximes et de ses commandements car, comme l’enseigne Saint Jean : « Le monde est ennemi de Dieu » (I Jean II, 15) tant qu’il ne se soumet pas aux préceptes religieux et moraux de Dieu.

(A suivre…Si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 30 janvier 2019

mardi 24 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 8 : Plan du Traité du Saint-Esprit - 2


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 8

 

PLAN DU TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 2

 

     Toute cité se divise en deux classes : les gouvernants et les gouvernés. Après les princes viennent les citoyens de deux cités : les hommes. Nous montrons leur existence placée entre deux armées ennemies qui se la disputent, ainsi que les remparts dont le Saint-Esprit environne la Cité du bien, pour empêcher l’homme d’en sortir ou le démon d’y pénétrer.

     Connaître les deux Cités en elles-mêmes et dans leur existence métaphysique, ne suffit pas à nos besoins : il faut les voir en action. De là, l’histoire religieuse, sociale, politique et contemporaine de l’une et de l’autre. Ce tableau embrasse, dans ses causes intimes, toute l’histoire de l’humanité : nous n’avons pu que l’ébaucher. Néanmoins, notre esquisse met en relief le point capital, c’est-à-dire le parallélisme effrayant qui existe entre la Cité du bien et la cité du mal, entre l’œuvre divine pour sauver l’homme, et l’œuvre satanique pour le perdre. Exposer ce parallélisme non-seulement dans son ensemble, mais encore dans ses principaux traits, nous a semblé le meilleur moyen de démasquer l’Esprit de ténèbres et de faire sentir vivement au monde actuel, incrédule ou léger, la présence permanente et l’action multiforme de son plus redoutable ennemi.

     De là résulte, évidente comme la lumière, l’obligation perpétuelle et perpétuellement impérieuse où nous sommes tous, peuples et individus, de nous tenir sur nos gardes, et, sous peine de mort, de rester ou de nous replacer sous l’empire du Saint-Esprit. Cette conséquence termine le premier volume de l’ouvrage et conduit au second.

     Pour que l’homme et le monde sentent la nécessité de se replacer sous l’empire du Saint-Esprit, il faut, avant tout, qu’ils connaissent ce divin Esprit : Ignoti nulla cupido. (1) Une connaissance générale et purement philosophique ne saurait suffire. Il faut une science intime, détaillée, pratique : la donner est le but de nos efforts.

     Après avoir montré la divinité du Saint-Esprit, parlé de sa procession et de sa mission, expliqué ses attributs, nous suivons son action spéciale sur le monde physique et sur le monde moral, dans l’Ancien Testament. Ce travail nous prépare aux temps évangéliques.

     Ici se révèle, dans toute la magnificence de son amour, la troisième personne de l’adorable Trinité. Devant nous se présentent quatre grandes créations : la sainte Vierge, le Verbe incarné (2), l’Eglise, le chrétien. Ces quatre chefs-d’œuvre sont étudiés avec d’autant plus de soin, qu’ils sont toute la philosophie de l’histoire ; car ils résument tout le mystère de la grâce, c’est-à-dire toute l’action de Dieu sur le monde.

     Ce mystère de la grâce, par lequel l’homme devient dieu, (3) est, autant qu’il a dépendu de nous, exposé dans ses admirables détails. Nous disons le principe de notre génération divine, les éléments dont il se compose, leur nature, leur enchaînement, leur développement successif, jusqu’à ce que le fils d’Adam soit parvenu à la mesure du Verbe Incarné, Fils de Dieu et Dieu lui-même. Les vertus, les dons, les Béatitudes, les Fruits du Saint-Esprit, tout le travail intime de la grâce, si peu estimé de nos jours, parce qu’il est bien peu connu, sont expliqués avec l’étendue nécessaire au chrétien qui veut s’instruire lui-même, et au prêtre chargé d’instruire les autres.

     Les béatitudes du temps conduisent à la béatitude de l’éternité. Devenu enfant de Dieu par le Saint-Esprit, l’homme a droit à l’héritage de son Père. Franchissant le seuil de l’éternité, nous essayons de soulever un coin du voile jeté sur les splendeurs et les délices de ce royaume créé par l’amour, régi par l’amour, où tout est, pour le corps comme pour l’âme, lumière sans ombre, vie sans limites, c’est-à-dire communion plénière, incessante du Saint-Esprit aux élus et des élus au Saint-Esprit : flux et reflux d’un océan d’amour qui plongera les élèves du Chrême, alumni Chrismatis (4), dans une ivresse éternelle.

     Tant de bienfaits de la part du Saint-Esprit demandent une reconnaissance proportionnée de la part de l’homme. Nous montrons comment cette reconnaissance s’est manifestée dans la suite des siècles, comment elle doit se manifester encore. Elle brille dans le tableau du culte du Saint-Esprit, des fêtes, des associations, des pratiques publiques et privées, établies en l’honneur du Bienfaiteur éternel, à qui toute créature du ciel et de la terre est redevable de ce qu’elle est, de ce qu’elle a, de ce qu’elle espère : Neque enim est ullum omnino donum absque Spiritu Sancto ad creaturam perveniens. (5)

 

(A suivre…« Les références pour le Traité du Saint-Esprit »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras, et les notes ci-dessous.

 

(1) Ignoti nullo cupido est une locution latine signifiant : on ne désire pas ce qu’on ne connaît pas.

(2) Le Verbe Incarné c’est le Verbe de Dieu fait chair : Jésus, le Fils de Dieu.

(3) La justification méritée par la Passion de Jésus-Christ a pour but la participation à la nature divine en nous faisant enfants de Dieu par le principe de génération qu’est la grâce.

(4) Elèves oints : élèves ayant reçu l’onction

(5) Il n’est pas possible pour la créature d’y atteindre sans le don du Saint-Esprit.

 

René Pellegrini


 

samedi 21 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 7 : Plan du Traité du Saint-Esprit - 1


TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 7 

 

PLAN DU TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 1

 

     Quant au plan de l’ouvrage, il est tracé par le sujet. Le Saint-Esprit en lui-même et dans ses œuvres ; l’explication de ses œuvres merveilleuses dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, par conséquent l’action incessante, universelle du Saint-Esprit, et l’action non moins incessante que tient dans le monde de la nature, aussi bien que dans le monde de la grâce, et que doit, sous peine de mort, tenir, dans notre vie, la troisième Personne, aujourd’hui si oubliée et si inconnue, de l’adorable Trinité ; la double régénération du temps et de l’éternité, à laquelle son amour nous conduit : la nature, les conditions, la pratique du culte que le ciel et la terre lui doivent à tant de titres : tel est l’ensemble des matières qui composent ce Traité.

     En voici l’ordre : Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde. Comme il est impossible de connaître la Rédemption sans connaître la chute ; de même, il est impossible de faire connaître l’Esprit du bien sans faire connaître l’Esprit du mal. A peine avons-nous dit l’existence du Saint-Esprit, que nous sommes obligés de parler de Satan, dont la noire figure apparaît comme l’ombre à côté de la lumière.

     L’existence de ces deux Esprits suppose celle d’un monde supérieur au nôtre, la division de ce monde en deux camps ennemis, ainsi que son action permanente, libre et universelle sur le monde inférieur. La réalité de ces trois faits établie, nous constatons la personnalité de l’Esprit mauvais, sa chute, la cause et les conséquences de sa chute, par conséquent l’origine historique du mal. 

     Les deux Esprits ne sont pas demeurés dans des régions inaccessibles à l’homme, étrangers à ce qui se passe sur la terre. Loin de là ; maîtres du monde, ils se révèlent comme les fondateurs de deux cités : la Cité du bien et la Cité du mal. Cités visibles, palpables, aussi anciennes que l’homme, aussi étendues que le globe, aussi durables que les siècles, elles renferment dans leur sein le genre humain tout entier, en deçà et au-delà du tombeau. 

     La connaissance approfondie de ces deux Cités importe également à l’homme, au chrétien, au philosophe, au théologien.

     A l’homme, attendu que chaque individu, chaque peuple, chaque époque appartient nécessairement à l’une ou à l’autre ;

     Au chrétien, attendu que l’une est la demeure de la vie et le vestibule du ciel ; l’autre, la demeure de la mort et le vestibule de l’enfer ;

     Au philosophe, attendu que la lutte éternelle des deux Cités forme la trame générale de l’histoire, et seule rend compte de ce que le monde a vu, de ce qu’il voit, de ce qu’il verra jusqu’à la fin, de crimes et de vertus, de prospérités et de revers, de paix et de révolutions ;

     Au théologien, attendu que les deux Cités, montrant en action l’Esprit du bien et l’Esprit du mal, les font mieux connaître que tous les raisonnements.

     Ainsi, les deux Cités sont l’objet d’une étude dont l’importance, peut-être la nouveauté, feront pardonner la longueur.

     La formation, l’organisation, le gouvernement, le but de la Cité du bien ; son roi, le Saint-Esprit, révélé par les noms qu’il porte dans les Livres saints ; ses princes, les bons anges ; leur nature, leurs qualités, leurs hiérarchies, leurs ordres, leurs fonctions, la raison des uns et des autres : autant de sujets d’investigations particulières.

     Elles sont suivies d’un travail analogue sur la Cité du mal. Nous faisons connaître sa formation, son gouvernement, son but ; son roi, Satan, révélé par ses noms bibliques ; ses princes, les démons ; leurs qualités, leurs hiérarchies, leur habitation, leur action sur l’homme et sur les créatures.

 

(A suivre…« Plan du Traité du Saint-Esprit – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 11 octobre 2012


 

dimanche 15 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 4 : Certitudes 4


 ANTECHRIST – 7


11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 4

 

CERTITUDE  4

 

     L’ANTECHRIST SERA SEDUCTEUR PAR CERTAINES QUALITES DE SA PERSONNE

     Si le prophète Daniel et l’Apocalypse mettent en évidence l’orgueil des paroles et la puissance de ce suppôt de Satan, Saint Paul (ci-dessous) attire notre attention sur les moyens qui permettront à ce colosse de perversité et d’impiété d’exercer sa séduction sur l’humanité.

« (…) Cette corne avait des yeux comme les yeux d’un homme, et une bouche qui disait de grandes choses » (Daniel VII, 8)

« Et ils adoreront le dragon, qui avait donné puissance à la bête, en disant : Qui est semblable à la bête ? (…) » (Apocalypse XIII, 4)

« Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles orgueilleuses et des  blasphèmes contre Dieu » (Apocalypse XIII, 5)

     La séduction de l’Antéchrist sera telle que malgré ses « blasphèmes contre Dieu » ils en viendront à « adorer le dragon » (le diable) et s’émerveilleront de la bête en s’écriant : « qui est semblable à la bête ? »

     Comment est-ce possible ?

« (…) Parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. » (La Salette)

     Saint Paul nous a avertis sur les moyens que l’Antéchrist utilisera pour appuyer sa puissance et exercer sa séduction qui sera universelle à son époque.

«  Et alors se manifestera l’impie (…) L’avènement de cet impie aura lieu selon la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, et avec toutes les séductions de l’iniquité (…) » (II Thessaloniciens II, 8-10)

     Les mots utilisés par Daniel « grandes choses » et Saint Jean dans l’Apocalypse « paroles orgueilleuses » soulignent que l’ange déchu communiquera à son suppôt l’éloquence naturelle qu’il possédait, que Dieu ne lui a pas retirée malgré sa déchéance et  qui, dans l’Antéchrist, se traduiront par l’orgueil des paroles et le blasphème lesquels en s’appuyant sur « des miracles, signes et prodiges trompeurs » favoriseront sa séduction, dans un monde où « la vraie foi s’est éteinte ».

     Les moyens de diffusion actuelle par des techniques telles que : internet, cinéma, effets spéciaux, images virtuelles, hologrammes, etc., en attendant des moyens plus époustouflants encore, sont de nature à générer une séduction universelle par l’Antéchrist, avec la fabrication d’événements trompeurs tels que les fausses résurrections « de morts, d’âmes justes ou de damnés » mentionnées  dans le Message de la Sainte Vierge à la Salette (1846) 

« On fera ressusciter des morts et des justes c’est-à-dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Evangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du ciel, soit encore des damnés. Toutes ces âmes seront comme unies à leurs corps. »  

     Il y a donc grands danger pour les âmes friandes de merveilleux, de choses extraordinaires. N’oublions jamais que la vraie foi est au-dessus des sens humains. Que nous sommes invités à marcher par la foi et non par la vue. Que la vraie foi nous rend dociles au Saint-Esprit qui parle par les enseignements positifs de Dieu et par les avertissements et mise en garde du Magistère pontifical, et de tout ce qu’il a pu valider par son autorité apostolique, nous permettant ainsi de nous tenir en garde face, par exemple, à : « ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Evangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du ciel, soit encore des damnés. Toutes ces âmes seront comme unies à leurs corps.»  et toutes autres manifestations non validées par la Sainte Ecriture et le Magistère.

     L’imprégnation démoniaque de notre société et la putréfaction de l’esprit qui va avec, ne peut trouver son origine dans l’enseignement et la pratique du christianisme mais dans ceux qui le combattent. Elle est de plus en plus visible avec la réapparition des anciens démons du paganisme antique remis au goût du jour, avec les dragons, monstres, serpents hideux des dessins animés et des bandes dessinées. Visible aussi dans les films d’horreurs, la science-fiction, la littérature, la peinture et la sculpture, dans la publicité  et les séries TV qui se font de plus en plus propagandiste de l’enfer et des démons, sans parler de l’omniprésent 666 déclinés sous différentes formes écrites ou gestuelles. En fait, plus rien n’y échappe, même pas l’alimentation.    

     En disant Antéchrist séducteur plus d’un vont penser à Jupiter-Macron. Au mieux, il pourrait être un « avant-coureur » de l’Antéchrist, pour reprendre à mon compte un terme utilisé dans le Message de la Salette mais, sauf imprécision ou cachotterie au plan généalogique, il ne correspond pas à la description telle que présentée lors d’articles précédents. Voir, l’Antéchrist ou postérité du serpent https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/lantechrist-ou-posterite-du-sepent.html

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes et dans la Bible.

 

Mis sur un autre blogue le 4 avril 2018

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...