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samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


mardi 9 août 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 5 : La hiérarchie - 1


LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 5 : LA HIERARCHIE -1

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la mensongère égalité révolutionnaire. Cette égalité, fonds de commerce des partis politiques, faisait dire à un humoriste disparu « il y en a qui sont plus égaux que d’autres » ce qu’atteste chaque jour qui passe. De plus, au- delà du droit juridique, elle est en accord avec la réalité humaine où l’on observe des différences certaines entre individus, dans tous les domaines.

     La hiérarchie, à quelque niveau où elle se situe, n’est pas un problème lorsque celui qui se voit investi d’une autorité, en quelque secteur d’activité que ce soit, l’assume dans le respect et le souci du bien temporel et spirituel de ses subordonnés. Lorsqu’elle ne les considère pas comme des sujets corvéables et pressurisables à merci, comme objets jetables ou à écraser pour se maintenir ou parvenir.

     Si, comme indiqué dans les articles précédents, la Vérité et la Charité sont l’essence de la Contre-Révolution catholique, il reste à la mettre en acte, c’est-à-dire lui donner l’existence : c’est la Hiérarchie, le troisième volet du triptyque, qui va le permettre.

     Sans entrer dans une explication métaphysique des notions d’essence et d’existence, qui déborderait le cadre de ce sujet précisant, toutefois, que si en Dieu l’essence et l’existence sont identiques, il n’en va pas de même dans l’ordre du créé dans lequel l’essence et l’existence sont distincts. Ainsi, dans l’institution contre-révolutionnaire si la Vérité et la Charité constituent l’essence de la Contre-révolution catholique, c’est la Hiérarchie qui mettra en acte, ou donnera l’acte d’exister à la contre-révolution. Il est donc tout à fait inopportun d’inciter à une action Contre-révolutionnaire, et encore moins à une Révolution, en l’absence de toute hiérarchie légitime (religieuse ou politique).

     Il est inconcevable pour un chrétien de défendre, de promouvoir, de voter pour des partis politiques, des mouvements ou groupes religieux, des institutions ou organismes sociaux se façonnant sur le mécanisme révolutionnaire de l’égalitarisme démocratique dont l’organisation et la structure sociale qu’il génère ne sont que l’application pratique, non moins que la continuation, du cri de révolte satanique de 1789 contre Dieu « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous » (St Luc XIX, 14,27) permis par Dieu, en châtiment des péché, des prévarications et de la surdité française aux nombreuses mises en garde de l’Eglise.

    C’est encore inconcevable, si ce sont bien les enseignements de Dieu et de l’Eglise qui façonnent et dirigent son existence chrétienne, car il sait, ou devrait savoir, que l’égalité démocratique (ou des égaux délibérants) n’a pas sa place dans le ciel de Dieu. A moins d’estimer, ô irrévérence, que Dieu est incompétent en matière d’organisation sociale.

     Alors, il lui faut être cohérent avec la prière du Notre Père qu’il récite chaque jour :

 « Que votre règne vienne sur la terre comme au ciel »

     Il ne peut donc concevoir, vouloir et militer durant son pèlerinage terrestre que pour une société se construisant et s’organisant selon les principes hiérarchiques que Dieu a posé comme modèle pour que ce « règne vienne sur la terre » : celle qui se conforme le mieux possible à la société céleste qui, elle-même, est hiérarchisée puisque composée de trois hiérarchies et neuf chœurs d’anges :

- La première hiérarchie  : Le chœur des Séraphins, des Chérubins et des Trônes.

- La deuxième hiérarchie : Le chœur des Dominations, des Vertus et des Puissances.

- la troisième hiérarchie  : Le chœur des Principautés, des Archanges et des Anges.

     Ces différentes dénominations sont disséminées dans divers textes des Saintes

Ecritures : Genèse III, 24 ; Isaïe VI, 2 ; Ezéchiel X, 3 : I Thessaloniciens IV, 16 ; Colossiens I, 16 ; Ephésiens 1, 21 ; I Pierre III, 32 (liste non exhaustive)

     Cette société humaine conforme aux trois hiérarchies célestes que la chrétienté avait progressivement mise en place, est figurées par la triple couronne du Pape (1) symbolisant les trois pouvoirs de Jésus-Christ (législatif, judiciaire et exécutif) et leur traduction dans l’organisation de la société chrétienne par :

- le pouvoir spirituel du Pape gouvernant l’Eglise c’est-à-dire les évêques, les curés, les religieux, les fidèles et qui assure la doctrine et les sacrements.

- le pouvoir temporel ou politique délégué par le Pape au roi ou à l’empereur qu’il désigne lui-même.

- le pouvoir économique et social des fidèles qui revient aux familles et aux entreprises et pas aux marchés financiers, ni aux hedge funds.

     Le Pape restant le maître de l’enseignement de la doctrine concernant ces trois pouvoirs.  

(A suivre…« La Contre-Révolution, qu’est-ce à dire – 6 : La hiérarchie - 2 »…si Dieu veut) 

René Pellegrini

 

(1) Tiare pontificale abandonnée et déposée par Paul VI, le 23 novembre 1964, geste qui s’apparente au découronnement de Jésus-Christ. La tiare signe par excellence du Pouvoir Pontifical et de son caractère monarchique.

Mis sur un autre blogue le 17 décembre 2014

mercredi 29 juin 2022

La Contre-révolution, qu'est-ce à dire ? - 2


LA CONTRE-REVOLUTION QU’EST-CE A DIRE ?  - 2 


     Prenons bien garde que la contre-révolution catholique n’est pas une révolution à l’envers - du genre œil pour œil, dent pour dent - mais le contraire de la Révolution. Il faut donc que sa forme constitutive, ou essence, soit celle d’une société chrétienne se substituant à la forme révolutionnaire. 

     Cette forme ou essence révolutionnaire sur laquelle s’appuie la Révolution qui, depuis 1789, fait massivement déraisonner les hommes (1) est constituée par ce qui est pompeusement appelé '' les Immortels principes de 1789 '', à savoir : les faux principes maçonniques de « Liberté Egalité Fraternité » fondés : 

- d’une part sur le refus, voire la haine, de l’ordre social chrétien, de la culture chrétienne, de la structure sociale et familiale chrétiennes et son remplacement par la mise en place de processus ''éducatifs'', culturels et politiques judéo-maçonniques destinés à corrompre et à subvertir tout ce qui revêt un caractère catholique, pour empêcher toute tentative de restauration chrétienne et, 

- d’autre part, sur le déploiement de l’immoralité et l’immodestie entretenues journellement par tous les supports qu’offrent les milieux de la mode, de la presse, de la télévision, des variétés, du cinéma, théâtre, etc., à laquelle s’ajoute la pratique du mensonge socialisé. 

     Cette animosité antichrétienne attestée, depuis l’origine, par les horreurs et les inhumanités de ses premiers agissements contre une population bien ciblée, sa continuité avec les guerres révolutionnaires exportatrices de ces faux principes, les conflits sociaux permanents entre classes sociales, la progressive dégénérescence morale de la société et, aboutissement logique de ce satanique et perpétuel esprit d’agitation et de révolte, les conséquences désastreuses actuelles, et pourtant provisoires, car n’ayant pas encore atteint la plénitude de leur ignoble application pratique : celles-ci se dissimulant toujours, et subtilement, derrière les mots mobilisateurs à la sonorité agréable, mais trompeuse, des faux principes républicains.

     Il faut bien comprendre et insister sur cette vérité : la nature d’une chose lui est donnée par sa forme (sens métaphysique du terme) ou essence. Pour l’institution révolutionnaire cette forme est constituée par : « Liberté, égalité, fraternité ». 

     En utilisant le triptyque révolutionnaire, la Révolution posera la liberté et l’égalité pour qu’elles se substituent à la hiérarchie sur laquelle sont fondés l’ordre social chrétien et la contre-révolution catholique, pour les renverser et les détruire. Celles-ci étant posées (liberté, égalité) pour mettre en acte la Révolution, lui donner l’existence, il faut lui ajouter la fraternité qui s’opposera à l’essence de l’ordre catholique : la vérité (remplacée par l’opinion) et la charité (remplacée par la solidarité). De façon opposée, pour acter ou donner l’existence à la contre-révolution et à l’ordre catholique, il faut ajouter la hiérarchie à la vérité et la charité. 

     Toute association, institution ou œuvre – monarchique, politique, sociale ou syndicale – fondée (ou revendiquant) le triptyque « Liberté, égalité, fraternité » est d’essence révolutionnaire. Tous les mouvements de l’échiquier politique, sans exception, sont tombés dans ce travers et rejette donc l’ordre constitutif d’une société chrétienne qu’ils aillent fleurir la statue de Sainte Jeanne d’Arc ou accole au mot chrétien un qualificatif tel que, par exemple, démocrate ou libéral, pour se promotionner en tant que démocrate- chrétien ou chrétien libéral, des qualificatifs qui véhiculent des principes ennemis du christianisme : cohabitation de principes contraires.

     Il en va de même pour tout mouvement qui se voudrait contre-révolutionnaire en adoptant ce triptyque. Ce mouvement pourrait s’afficher avec des bannières ou des cocardes à l’effigie du Christ-roi, du Cœur sacré de Jésus et ne tolérer en son sein que des Catholiques, la forme adoptée en ferait néanmoins un mouvement révolutionnaire car, il faut le répéter, la nature d’une chose lui est conférée par sa forme. D’où la grande prudence que doivent manifester les Catholiques sur les principes structurels d’une association, d’une œuvre, d’un mouvement catholique avant de s’y engager, ou d’obéir à ses mots d’ordre, car le chant des Alléluia et les Je vous salue Marie enflammés n’y changeront rien.

     Pour combattre l’hérésie politique et sociale qu’est la Révolution, et sa trilogie satanique issue de la complicité des synagogues et des loges maçonniques contre la société chrétienne, il faut avoir le courage de rompre avec ce qui lui permet d’exister : la fraternité révolutionnaire fondé sur l’opinion et la solidarité, et lui opposer la forme de la contre-révolution « Vérité, charité, hiérarchie » en lui soumettant notre intelligence et notre volonté. Ce n’est que cette forme qui est véritablement catholique et contre-révolutionnaire. Hors d’elle, et de ce courage, c’est l’échec assuré et œuvrer, encore et toujours, pour la Révolution et comme le disait Blanc de Saint Bonnet (2) :

« (…) ils espèrent mettre le navire à flot avec une partie des moyens qui le retiennent dans la vase ! »

     Dans les prochains articles nous examinerons chacun des termes de la trilogie contre- révolutionnaire, en commençant par la Vérité.

(A suivre…« La contre-révolution, qu’est-ce à dire ? – 3 : La vérité »…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Les hommes (les personnes) constituent la ''matière'' nécessaire en acceptant de se faire imposer cette forme révolutionnaire.

(2) Antoine Blanc de Saint-Bonnet (1815-1880) monarchiste catholique, grand sociologue et philosophe du XIXe siècle.

 

lundi 20 juin 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 6 : Conseils pour les Exercices spirituels


LES EXERCICES SPIRITUELS 

DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 6

 

CONSEILS POUR LES EXERCICES SPIRITUELS


     Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola sont tout indiqués pour faire prendre conscience de la gravité du péché qui est une atteinte à la majesté de Dieu, par des exemples tirés de la Sainte Ecriture comme : l’unique péché d’Adam et son expulsion du Paradis terrestre, l’unique péché des anges rebelles et leur bannissement de devant la face de Dieu et, par contraste, les péchés nombreux d’un homme pris en général. Gravité de ce péché qui s’oppose à la raison, et ses funestes conséquences s’il n’est pas effacé par la confession et la pénitence. Ces exemples ayant pour but de nous aider à amender notre vie et à la rendre conforme à la volonté de Dieu, premier servi.

     Pour les personnes qui sont intéressés par les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola, ils doivent prêter toute leur attention à la recommandation du Pape Pie XI concernant la manière de dispenser ces Exercices : 

« (…) à la seule condition de continuer à être authentiquement ignaciens. »

     En effet, selon l’adage bien connu « tout ce qui brille n’est pas or » tous les Exercices de Saint Ignace qui peuvent être dispensés, ici ou là, ne reflètent pas forcément l’authentique esprit de Saint Ignace. Or, leur efficacité dépend justement de la recommandation que faisait le Pape. Et, s’il a jugé utile de faire cette observation, dans une Encyclique, c’est qu’il avait dû constater que, déjà à son époque, on se permettait certaines libertés avec ces Exercices.

     Aujourd’hui, l’Eglise conciliaire est pénétrée par l’esprit et l’ecclésiologie du Concile Vatican II qui, pour s’ouvrir au monde par le dialogue œcuménique, s’est laissée infiltrer par le cheval de Troie qu’est l’esprit moderniste. Celui-ci, selon l’encouragement et l’exemple venu de la haute hiérarchie, se répercute désormais dans toutes ses structures d’enseignement (catéchèse, écoles, séminaires, facultés de théologie) dans ses livres théologiques et de spiritualité, et dans ses ordres religieux masculins et féminins.

     De nos jours, la méthode la plus recommandable et reflétant le mieux l’esprit antilibéral de Saint Ignace, condition essentielle de leur efficacité était, au XXe siècle, celle du Révérend Père François de Paule Vallet (1883-1947), fondateur de la Congrégation des Coopérateurs Paroissiaux du Christ-Roi. (CPCR).

     Les prêtres et les religieux qui acceptent encore d’utiliser cette méthode et l’esprit antilibéral qui l’accompagne doivent être recherchés en priorité. En dehors de cette méthode, par prudence, il vaut mieux se procurer le Livre des Exercices du Père Vallet et se prendre en mains pour les pratiquer soi-même, en suivant les instructions données. Mais rien ne remplacera une bonne retraite spirituelle avec un bon conducteur des Exercices.

PENSEZ-Y

(A suivre…« Eternité ! Ô éternité ! »…si Dieu veut)


René Pellegrini 


NOTA BENE :

Pour ceux qui seraient intéressés par les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola (Hommes, femmes, jeunes gens) il faut s’adresser, pour la France, de préférence à Monsieur l’Abbé Philippe Guépin, 88 rue d’Allonville – 44000 - NANTES

 

Pour ceux vivant à l’étranger, lui demander s’il prévoit des Exercices par correspondance.

 

Vision de Saint Ignace de Loyola

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...