Affichage des articles dont le libellé est religion. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est religion. Afficher tous les articles

vendredi 30 septembre 2022

Excellence de la philosophie chrétienne - Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 1


Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)


EXCELLENCE DE LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE - 1

 

POURQUOI LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE ? – 1

 

     Dans le domaine philosophique nous n’avons que l’embarras du choix : des Présocratiques (Thalès de Milet, Héraclite, Parménide, etc.) aux philosophes modernes (Descartes, Locke, Kant, Hegel, Bergson, etc.), en passant par les Scolastiques (Avicenne, Averroes, Maïmonide, Saint Albert le Grand, Saint Bonaventure, Saint Thomas d’Aquin, etc.) Alors, pourquoi pour la formation de l’intelligence choisir la philosophie chrétienne ? Pour au moins sept raisons :

     1 - Parce que dans la chrétienté la pensée philosophique a été pervertie :

        - par le néo augustinisme imprégné de théories platoniciennes pourtant réfutées par le thomisme,

        - par Descartes qui donnera comme finalité à l’homme la transformation de toutes choses pour devenir « maître et possesseur de l’univers » (1) et non la connaissance de l’Etre pour lui-même, faisant reposer ses conclusions sur la connaissance subjective, le « moi » qui pense, ouvrant la voie au sensualisme et à l'idéalisme philosophique.

     2 - Parce qu’aujourd’hui, après la corruption des cœurs, c’est la raison elle-même qui est corrompue, et la philosophie chrétienne la seule capable de réformer vraiment les intelligences laïcisées et paganisées, et de vider de ses vanités illusoires les doctrines et les théories morales, sociales et politiques qui emplissent les têtes depuis l’école républicaine laïque et révolutionnaire.

     3 - Parce qu’une mauvaise philosophie ne peut laisser indemne la religion, elle engendre une mauvaise politique - ce que montre suffisamment l’expérience des siècles - comme le fait remarquer Mgr Pie :

« La mauvaise politique n’est autre chose que la mauvaise philosophie érigeant ses maximes de droit public. » (Observation à propos d’une lettre de M. le ministre des cultes, en décembre 1855)

     4 - Parce que ces attaques récurrentes contre la philosophie thomiste finiront par engendrer, en passant par le protestantisme orthodoxe et libéral, la philosophie protestante des Kant, Fichte, Hegel, Marx, etc., imposée par les programmes scolaires pour la formation intellectuelle des potaches et des étudiants, et leurs diverses sécrétions sur le plan moral, social et politique.

     5 - Parce que l'Apôtre Saint Paul nous avertit : c'est par la philosophie et les vaines subtilités que l'esprit des fidèles du Christ se laisse le plus souvent tromper, et que la pureté de la foi se corrompt parmi les hommes. La philosophie (ou sagesse selon l'étymologie) que dénonce l’Apôtre est celle des docteurs hérétiques comme le montre le contexte de certaines épîtres.

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie, par des raisonnements vains et trompeurs selon les éléments du monde, et non selon le Christ » (Colossiens II, 8) 

     6 - Parce que la philosophie chrétienne se doit, au même titre que la vraie science, de conduire l’intelligence humaine à la sagesse de Jésus-Christ qui affirma « C’est moi qui suis la lumière du monde » (St Jean VIII, 12). Il y a donc nécessité pour tout baptisé, et principalement pour un professeur catholique de philosophie de ne pas rester au niveau des principes d’une philosophie naturaliste, en traitant d’une matière qui a de multiples points de contacts avec sa religion, son dogme, sa morale, son culte, etc., et, par conséquent, avec notre foi et notre obéissance à Jésus-Christ, car « il n’y a de salut en aucun autre. » (Actes IV, 12)

     7 - Parce que la philosophie chrétienne de Saint Thomas d’Aquin est tenue en très haute estime dans l’Eglise catholique car, depuis Alexandre IV dans un bref à Emeric, chancelier de Paris en 1256, de nombreux Papes l’ont louée et recommandée. Ce que nous verrons dans le prochain article.

(A suivre…« Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 2 »…si Dieu veut)

 

(1) Discours de la méthode

 

René Pellegrini


lundi 18 juillet 2022

Le sacrement de pénitence sans ministre du Seigneur : Foi en Jésus-Christ et accepter sa croix

 

LE SACREMENT DE PENITENCE SANS MINISTRE DU SEIGNEUR : 

FOI EN JESUS-CHRIST ET ACCEPTER SA CROIX

     Les chrétiens qui ne vivent que de la foi ne vivent que par la foi. Si vous fûtes unis par ce lien aux ministres du Seigneur que vous respectez, consolez-vous : leur absence purifie et avive l’amitié qui vous unit. La foi nous rend présents ceux que nous aimons dans les rapports à notre salut, quelles que soient les distances et les chaînes qui les séparent de nous ; la foi nous donne des yeux si perçants que nous pouvons les voir quelque part qu’ils soient : quand ils seraient aux extrémités de la terre, où même que la mort les séparerait de nous. Rien n’est éloigné de la foi ; elle pénètre au plus profond de la terre, comme au plus haut des cieux. La foi est au-dessus des sens, et son empire est au-dessus du pouvoir des hommes. Qui peut nous ôter le souvenir ? Qui peut nous empêcher de nous présenter devant Dieu avec ceux que nous aimons ? Il ne suffit pas, mes chers enfants, de vous consoler sur l’absence des ministres du Seigneur, d’étancher les larmes que vous répandez sur leurs chaînes. Cette perte vous privant des sacrements et des consolations spirituelles, votre piété s’alarme ! Elle se voit isolée. Quelque légitime que soit votre désolation, n’oubliez pas que Dieu est votre père et que s’il permet que vous soyez privés des médiateurs qu’il avait établis pour dispenser ses mystères, il ne ferme pas pour cela les canaux de ses grâces et de ses miséricordes. Je vais vous les offrir comme les seules ressources auxquelles nous puissions recourir pour nous purifier. Lisez ce que je vais écrire avec les mêmes intentions que j’ai eues en écrivant : ne cherchons que la vérité et notre salut dans l’abnégation de nous-mêmes, dans notre amour pour Dieu et notre parfaite soumission à sa volonté.

     Vous connaissez l’efficacité des sacrements ; vous savez l’obligation qui nous est imposée de recourir au sacrement de pénitence pour nous purifier de nos péchés. Mais, pour profiter de ces canaux de miséricorde, il faut des ministres du Seigneur. Dans la position où nous sommes : sans culte, sans autel, sans sacrifice, sans prêtre, nous ne voyons que le ciel ! et nous n’avons plus de médiateur parmi les hommes !...Que cet abandon ne vous abatte point : la foi nous offre Jésus-Christ, ce médiateur immortel ; il voit notre cœur, il entend nos désirs, il couronne notre fidélité ; nous sommes, aux yeux de sa miséricorde toute-puissante, ce malade de trente-huit ans auquel il dit, pour le guérir, non de faire venir quelqu’un qui le jette dans la piscine, mais de prendre son lit et de marcher…

     Si les événements de la vie varient de même nos obligations : autrefois nous étions ces serviteurs qui avaient reçu cent talents : nous avions l’exercice paisible de notre religion. Actuellement, nous n’avons qu’un seul talent, qui est notre cœur : faisons-le fructifier et notre récompense sera égale à celle que nous aurions reçue si nous en avons fait fructifier davantage. Dieu est juste ; il ne demande pas de nous l’impossible ; mais parce qu’il est juste, il demande de nous la fidélité dans ce qui est possible. Plein de respect pour les lois divines et ecclésiastiques, qui nous appellent au sacrement de pénitence, je dois vous dire qu’il est des circonstances où ces lois n’obligent pas ; il est essentiel pour votre instruction et votre consolation que vous connaissiez bien ces circonstances afin de ne pas prendre votre propre esprit pour celui de Dieu.

     Les circonstances où ces lois n’obligent pas sont celles où la volonté de Dieu se manifeste pour opérer votre salut, sans l’intermédiaire des hommes. Dieu n’a besoin que de Lui pour nous sauver, quand Il le veut. Il est la source de la vie et il supplée à tous les moyens ordinaires qu’Il a établis pour opérer notre salut, par des moyens que sa miséricorde nous dispense selon nos besoins. C’est un père tendre qui, par des moyens ineffables, secourt ses enfants lorsque, se croyant abandonnés ils ne cherchent que Lui et ne soupirent que pour Lui.

     Si dans le cours de notre vie nous avions négligé le moindre des moyens que Dieu et son Eglise ont établis pour nous sanctifier, nous aurions été des enfants ingrats ; mais si nous allions croire que dans des circonstances extraordinaires nous ne pouvons nous passer même des plus grands moyens, nous oublierions et nous insulterions la sagesse divine, qui nous éprouve et qui, en voulant que nous en soyons privés, y supplée par son esprit.

     Pour vous exposer, mes chers enfants, votre règle de conduite avec exactitude, je vais rapprocher de votre situation les principes de la foi et quelques exemples de l’histoire de la religion, qui en développeront le sens et vous consoleront dans l’application que vous pourriez en faire.

     Il est de foi que le premier et le plus nécessaire de tous les sacrements est le baptême : il est la porte du salut et de la vie éternelle ; cependant, le désir, le vœu du baptême, suffit en certaines occasions : les catéchumènes qui étaient surpris par la persécution ne le recevaient que dans le sang qu’ils répandaient pour la religion. Ils trouvaient la grâce de tous les sacrements dans la confession libre de leur foi et ils étaient incorporés dans l’Eglise par le Saint-Esprit, lien qui unit tous les membres au chef.

     C’est ainsi que se sont sauvés les martyrs ; leur sang leur a servi de baptême : c’est ainsi que se sauveront tous ceux qui, instruits des mystères, désireront (selon la foi) de les recevoir, telle est la foi de l’Eglise : elle est fondée sur ce que saint Pierre dit : Qu’on ne peut refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit.

     Quand on a l’esprit de Jésus-Christ, quand, par amour pour lui, nous sommes exposés à la persécution, privés de tout secours, accablés des chaînes de la captivité, quand on nous conduit à l’échafaud, nous avons alors tous les sacrements dans la Croix. Cet instrument de notre rédemption renferme tout ce qui est nécessaire pour notre salut.

     La tradition de l’Eglise dans ses plus beaux siècles, confirme cette vérité dogmatique. Les fidèles qui ont désiré les sacrements, les confesseurs et les martyrs, ont été sauvés sans le baptême et sans aucun sacrement lorsqu’ils ne pouvaient les recevoir. D’où il est aisé de conclure que nul sacrement n’est nécessaire dès qu’il est impossible de le recevoir : et cette conclusion est la foi de l’Eglise

     Saint Ambroise regardait le pieux empereur Valentin comme un saint, quoiqu’il fût mort sans le baptême, qu’il avait désiré mais qu’il n’avait pu recevoir. C’est le désir, c’est la volonté qui nous sauve : « Dans ce cas, dit ce saint docteur de l’Eglise, celui qui ne reçoit pas le sacrement de la main des hommes, le reçoit de la main de Dieu. Celui qui n’est pas baptisé par les hommes l’est par la piété, l’est par Jésus-Christ »

     Ce que nous dit du baptême ce grand homme, disons-le de tous les sacrements, de toutes les cérémonies et de toutes les prières dans les moments actuels.

     Celui qui ne peut se confesser à un prêtre, mais qui ayant toutes les dispositions nécessaires au sacrement, le désire et en forme le vœu ferme et constant, entend Jésus-Christ qui, touché et témoin de sa foi, lui dit ce qu’il dit autrefois à la femme pécheresse : Allez, il vous est beaucoup pardonné parce que vous avez beaucoup aimé.

     Saint Léon dit que l’amour de la justice contient toute l’autorité apostolique ; en cela il exprime la loi de l’Eglise. L’application de cette maxime a lieu pour tous ceux qui, comme nous, sont privés du ministère apostolique par la persécution qui éloigne ou incarcère les vrais ministres de Jésus-Christ, dignes de la foi et de la piété des fidèles. Elle a lieu surtout si nous sommes frappés par la persécution : la croix de Jésus-Christ ne laisse point de tache quand on l’embrasse et qu’on la porte comme il faut. Ici, au lieu de raisonnements, écoutons le langage des saints. Les confesseurs et les martyrs d’Afrique, écrivant à saint Cyprien, disaient hardiment qu’on revenait la conscience pure et nette des tribunaux où l’on avait confessé le nom de Jésus-Christ ; ils ne disaient pas qu’on y allait avec une conscience pure et nette, mais qu’on en revenait avec une conscience pure. Rien ne fait taire les scrupules comme la croix !

NOTA BENE :

- La lettre ne comportant que le titre CONSOLATIONS, c’est moi qui mets les sous-titres lors de chaque partie publiée.

 

René Pellegrini

dimanche 3 juillet 2022

Antisémitisme, qu'est-ce à dire ?


Image montrant jusqu’où la haine et l’imbécillité humaines peuvent descendre : jusqu’à s’attaquer aux morts en profanant leurs sépultures.

ANTISEMITISME, QU’EST-CE A DIRE ?

     Définition d’un mot qui, au fil du temps, se charge de plus en plus de restrictions envers une catégorie de sémites :

LAROUSSE 1984 

- Doctrine ou attitude d’hostilité systématique à l’égard des Juifs

WIKIPEDIA (un des gendarmes de la pensée unique)

« L’antisémitisme est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestée à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial.

     Il s'agit, dans son acception originelle telle que formulée vers la fin du XIXe siècle, d'une forme de racisme se voulant scientifique, dirigée spécifiquement contre les Juifs (et non contre les peuples sémites, groupe linguistique)

     Le terme est le plus souvent utilisé aujourd'hui pour qualifier tous les actes d’hostilité anti-juive, que leurs fondements soient raciaux ou non.

     Les motifs et mises en pratique de l'antisémitisme incluent divers préjugés, des allégations des mesures discriminatoires ou d’exclusion socio-économique, des expulsions, voire des massacres d’individus ou de communautés entières. » (C’est moi qui mets en italique dans le texte) »

     Reprenons les mots utilisés (hostilité, préjugés, allégations, mesures discriminatoires) et réglant définitivement son sort à « massacres d’individus ou de communautés » qui sont aux antipodes des principes de l’enseignement du christianisme, qu’elle que soit l’ethnie, la religion ou la race envers lesquels ils se pratiquent.

HOSTILITE anti-juive raciale ou non : pris dans le sens de haine c’est inacceptable.

  Hostilité hors référence ethnique et raciale, mais dans le sens d’opposition religieuse : c’est légitime, car toutes les religions ne se valent pas - non seulement sur le plan doctrinal, mais aussi sur celui des enseignements moraux tels que dispensés par les écrits utilisés pour la formation de leurs adeptes - pas plus que les systèmes politiques malgré les exhortations des promoteurs et les inconditionnels drogués du suffrage universel vous disant d’aller voter ! Peu importe pour qui vous voter (Ô combien on les comprend puisqu’il faut faire tourner la machine à faire conserver le pouvoir au sérail présélectionné et mis en avant par les media). Alors, peu importe pour qui vous irez voter les tireurs de ficelles les ont déjà jaugés !

PREJUGES : c’est-à-dire ce qui relève d’un jugement porté sur les Juifs. La vraie question sera : ce jugement est-il fondé ou pas ? Des faits concrets viennent-ils corroborer ce jugement. Si tel est le cas il n’y a pas de préjugés antisémites, mais la simple exposition de la vérité. Elle peut déplaire, mais cela n’a rien à voir avec des préjugés.

ALLEGATIONS : s’il ne s’agit pas de faits concrets.

DISCRIMINER : c’est établir une différence entre des personnes ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs. (Larousse)

     Discriminer est parfaitement biblique et évangélique car lors de la venue du Fils de Dieu sur la terre, le message que Dieu fait porter aux hommes par ses anges est le suivant : « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Ce message est éminemment discriminant car il distingue deux catégories de personnes : ceux à qui Dieu promet la paix (celle de Dieu qui n’est pas celle donnée par le monde) « aux hommes de bonne volonté » et par la distinction qu’opère ce message ceux, à qui elle sera refusée. A moins de considérer, depuis ces paroles jusqu’à nos jours, que tous les hommes furent de « bonne volonté » dans ce cas oublions tous les massacres et les horreurs.

     Saint Paul s’exprimant sur l’importance pour les circoncis et les incirconcis d’être une nouvelle création en Christ déclare : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soit sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 16) discriminant par ses paroles ceux qui se verront refuser cette paix et cette miséricorde.

Discriminer est un mot récent dans la langue française (1870). C’est le fondement même de l’intelligence que Dieu nous a donnée, car c’est la faculté de discerner, de distinguer et ensuite d’opérer un choix. C’est donc une absurdité d’interdire la discrimination lorsqu’elle s’opère selon sa signification et sa fonction. Ceci étant, puisque discriminer c’est faire appel à l’intelligence, dans l’application faite aux Juifs dans le cadre de l’antisémitisme, il faut considérer :

- Discriminer les Juifs pour appartenance à un groupe ethnique ou racial est stupide car personne, ici-bas, ne choisit son ethnie ou sa race, pas plus que son père et sa mère.

  Discriminer les pratiques morales de la religion juive avec leurs incidences dans la vie économique, sociale et politique, si elles ne sont pas compatibles avec celles de la civilisation (1) dans laquelle ils vivent, ou veulent s’insérer, est parfaitement légitime. De même pour l’expulsion si entêtement à contrevenir aux lois qui régissent ladite civilisation. On doit se faire respecter chez soi, ce que savaient faire nos ancêtres, et ne sont plus capables de faire les efféminés et les permissifs qui nous dirigent, allant jusqu’à confier, dans leurs délires mondialistes, les clefs de la souveraineté monétaire et frontalière de la maison France, à des entités étrangères, et à se montrer laxiste envers ceux qui haïssent et insultent la France tout en créant des zones de non-droit qui fabriquent les drames d’aujourd’hui et préparent ceux de demain, avec l’aide d’incompétents, de naïfs, d’odieux complices ou de traîtres.

     Discriminer c’est ce que nous faisons sans arrêt : entre le brigand et l’honnête homme, la justice et l’injustice, le vertueux et le vicieux, le policier consciencieux et le ripoux, le bon médecin et le charlatan, le bon remède et la potion magique, la femme vertueuse et la prostituée, etc. Nous discriminons dès que nous utilisons le verbe « être » qui est un verbe d’état : il est, ou n’est pas, ceci ou cela. Pensez au nombre de fois que vous l’utilisez dans une journée.

     Les partis politiques de gauche comme de droite se discriminent réciproquement et allègrement. Faut-il les traduire en justice ? Dans ce cas plus personne à l’Elysée et à l’Assemblée Nationale : tous devant les tribunaux ? Les journalistes ne discriminent-ils pas, et parfois outrageusement, dans le choix des informations qu’ils diffuseront ? Dans les questions qu’ils posent selon les personnes et leurs conceptions politiques ? : tous devant les tribunaux ?

     La question qu’il faut se poser à cet égard est : la discrimination est-elle fondée ou pas ? Sous quel aspect est-elle pratiquée et les faits la légitime-t-elle ? Imposer la non-discrimination parce qu’il s’agit de faire plaisir aux Juifs, ou sur leur pression, en dehors de tout questionnement sur ce qui est discriminé relèverait d’un parti-pris systématique. Elle apparaîtrait comme une muselière pour ceux qui s’efforceraient de montrer un visage beaucoup moins doloriste et orienté que celui présenté habituellement, et à satiété par les média, la littérature et le cinéma. Un tel procédé serait d’une grande malhonnêteté intellectuelle tant sur le plan historique que politique, et rendrait manifeste un désir de cacher qui discréditerait ceux qui useraient ou se feraient complice de cette pratique. Elle justifierait et légitimerait dans l’opinion publique la question suivante : Qu’avez-vous donc à dissimuler pour agir d’une façon aussi brutale et dictatoriale ?

     Faire de la discrimination fondée un délit, relèverait de l’imbécillité la plus crasse qui soit, et manifesterait l’esprit tordu, voire satanique, de ceux qui le proposeraient. Cela suffit de s’agenouiller, de se tortiller, devant tous ceux qui, depuis des siècles, haïssent la France et conspirent contre sa civilisation chrétienne ! En agissant ainsi, ce n’est pas seulement la France qui est attaquée, mais c’est aussi le Christ que l’on blasphème et déshonore car c’est de Lui qu’elle s’est abreuvée et a été façonnée. La haine il faudra la chercher là où elle est vraiment et non là où vous la supposez tendancieusement et arbitrairement. Pour cela, il suffira d’interroger honnêtement les faits et l’histoire, et non ceux qui curieusement, parmi les organismes accrédités, ne voient jamais les discriminations antichrétiennes et antifrançaises. Faut quand même ouvrir ses yeux, et ne pas prendre tout le monde pour des imbéciles, même si la dés-éducation nationale, les média et la publicité s’en chargent bien !

     Ceux qui posent ce principe de non-discrimination, se rendent-ils compte qu’ils paralysent l’intelligence dans son acte de discerner, de distinguer et de réagir aux circonstances auxquelles elle est confrontée et les choix à faire ? Paralyser l’intelligence n’est-il pas le procédé des dictatures et de celles qui se mettent en place ?

     Question subsidiaire : Selon la Table des nations (Genèse X, 1-2) qu’en est-il des hostilités, des préjugés, des allégations, des discriminations, des propos outrageants d’anti-japhetisme tenus contre la lignée européenne de Japhet (Fils de Noé) par son fils Gomer duquel sont issus (les Francs, les Celtes, les Germains, etc.) par ceux des lignées sémitiques (dont les Juifs) et chamitiques ?

(A suivre… « Antisémitisme et Juif, qu’est-ce à dire ? - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Civilisation à distinguer du régime politique qui n’est qu’un moment dans l’histoire de cette civilisation. En France, la civilisation est chrétienne de pensée et de mœurs. Quoi qu’en disent les agités, les comploteurs et les révolutionnaires de tous bords, c’est à ses racines et sa vocation chrétiennes que la France retournera, après avoir payé le tribut de ses infidélités et de ses iniquités, par les drames et les malheurs suscités par ses ennemis intérieurs et extérieurs pour tenter de la dissoudre dans le cosmopolitisme et le mondialisme culturel et religieux.

jeudi 30 juin 2022

Prière à Notre-Dame d'Afrique pour la conversion des musulmans


                                PRIÈRE A NOTRE-DAME D'AFRIQUE

POUR LA CONVERSION DES MUSULMANS 

     Ô Cœur Saint et Immaculé de Marie, si plein de miséricorde, soyez touché de l’aveuglement et de la profonde misère des Musulmans.

     Vous, la Mère de Dieu fait homme, obtenez-leur la connaissance de notre Sainte Religion, la grâce de l’embrasser et la pratiquer fidèlement, afin que, par votre puissante intercession, nous soyons tous réunis dans la même foi, la même espérance et le même amour de votre divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui a été crucifié et qui est mort pour le salut de tous les hommes, et qui, ressuscité plein de gloire, règne en l’unité du Père et du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

- Prière composée par Mgr Pavy, second évêque d’Alger, en 1858

samedi 30 avril 2022

Les buts antichrétiens de la Révolution


 
LES BUTS ANTICHRETIENS DE LA REVOLUTION

 

     De nos jours, dans son sens le plus courant, mais restrictif, elle désigne une révolution politique et l’organisation sociale et morale qu’elle fait émerger. Mais dans un sens plus élargi elle consiste, depuis 1789, à corrompre le christianisme et la société civile qui en est issue.

     Si on consulte le Dictionnaire encyclopédique de la langue française, en substance nous avons la définition suivante :

« Evolution, changements importants (dans l’ordre moral, social, etc.), bouleversement d’un régime politique et social, le plus souvent consécutif à une action violente, par extension les événements, les actions qui aboutissent ou tendent à aboutir à ce bouleversement. »

     S’il est vrai que la Révolution implique tous ces faits moraux, sociaux et politiques, cette définition ne nous dit rien sur les ressorts philosophiques et idéologiques qui la mettent en œuvre : la haine contre Dieu, contre Jésus-Christ, contre l’Eglise catholique et l’ordre chrétien. Voici quelques textes (loin d’être exhaustifs) de cette haine satanique inspiratrice de la Révolution dite française de 1789. (1) qui devraient faire réfléchir bien des catholiques qui continuent de lui apporter leur aide tout en chantant Alléluia à la messe dominicale, et en priant pour que le règne de Dieu vienne sur la terre, tout en soutenant des politiques et des politiciens qui ne visent qu’à mettre à l’écart le christianisme, à le corrompre ou à le détruire.

« Nous avons l’air de combattre pour la forme du gouvernement, pour l’intégrité de la constitution. La lutte est plus profonde : la lutte est contre tout ce qui reste du vieux monde, entre les agents de la théocratie romaine et les fils de 89. » (Le Franc-maçon Gambetta, le 1er juin 1877, recevant une délégation de la jeunesse)

« Le monde moderne est placé dans l’alternative : ou l’achèvement de la Révolution, ou un retour pur et simple au christianisme. » (Journal « La Révolution Française » de juin 1879)

« Notre principe à nous, c’est la négation de tout dogme ; notre donnée, le néant. Nier, toujours nierc’est là notre méthode ; elle nous conduits à poser comme principe : en religion, l’athéisme ; en politique, l’anarchie ; en économie politique, la non propriété. » (Proudhon, cité par Dom Paul Benoît, La Cité Anti-chrétienne, deuxième partie, tome I, p.17)

« De tous les êtres maudits que la tolérance de notre siècle a relevés de leur anathème, Satan est, sans contredit, celui qui a le plus gagné au progrès des lumières et de l’universelle civilisation (…) Un siècle aussi fécond que le nôtre en réhabilitations de toutes sortes ne pouvait manquer de raisons pour excuser un révolutionnaire malheureux que le besoin d’action jeta dans les entreprises hasardeuses (…) Si nous sommes devenus indulgents pour Satan, c’est que Satan a dépouillé une partie de sa méchanceté et n’est plus ce génie funeste, objet de tant de haines et de terreur. (…) » (Dans le très bourgeois et universitaire Journal des Débats, du 25 avril 1855)

     On pourrait multiplier ces déclarations sans équivoque de haine satanique contre Dieu, le christianisme et l’Eglise catholique, avec Barbusse, Rabaut-Saint Etienne, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Clemenceau, Oswald Wirth, etc. etc.

« A suivre… « Bien comprendre ce qu'est la Révolution »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

 

(1) Révolution dite française car elle fut fomentée avec l’appui extérieure des loges maçonniques de la perfide Albion (c’est-à-dire l’Angleterre) en contact avec les loges maçonniques françaises. Une révolution est toujours affaire d’ingérence et de manipulations étrangères dans un pays. Au XVIIIe siècle, le but était, d’abord la destruction des monarchies catholiques pour, ensuite, s’attaquer plus facilement à l’Eglise catholique. Les révolutions dites arabes ne font que montrer comment, dans l’espace et dans le temps, s’enclenche le phénomène révolutionnaire. Les agitateurs utilisent et attisent certains mécontentements plus ou moins réels, font miroiter un avenir meilleur qui, dans le meilleur des cas, ne sera que temporaire car les vrais mobiles de ces ingérences, étant beaucoup moins agréables à terme, sont soigneusement dissimulés. Pour parler plus clairement, l’objectif non avoué des ingérences actuelles, sous couvert de terrorisme fabriqué et financé, étant l’accaparement des richesses proche-orientales et mondiales, et la mise en place de la République universelle, sous une dictature universelle, avec retour à l’esclavage. Les diverses instances à caractère mondialiste travaillent dans ce sens. Ne croyez surtout pas leurs boniments car, soit en fait face à de fieffés menteurs sans foi ni loi, soit on est confronté à des « idiots utiles » à qui on ne demande pas forcément d’être intelligents, mais surtout dociles, soit on se trouve en présence de parfaits crétins. Quand les catholiques français, et les autres, auront compris que la France appartient, d’abord, à Jésus-Christ et à ses préceptes – et non aux partis politiques laïcs et à leurs législations - le pays pourra se redresser : pas avant !

 

 Mis sur un autre blogue le 4 novembre 2013

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...