LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 17
LA ROYAUTE DU CHRIST SUR LES SOCIETES CIVILES
Bien que cette royauté du Christ puisse être refusée individuellement,
familialement et socialement, elle concerne, par droit de conquête et de nature
de Jésus-Christ, toutes les nations qu’elles soient chrétiennes ou non
chrétiennes.
Les sociétés civiles rendent manifeste l’acceptation, sur elles-mêmes, de cette
royauté lorsqu’elles :
* Rendent à Dieu l’hommage suprême qui lui est du.
« Offrez au Seigneur, familles des nations, offrez au Seigneur
la gloire et l’honneur ; offrez au Seigneur la gloire due à son nom (…) » (Psaumes XCV, 7-8 ; 96, 7-8 dans les
Bibles protestantes)
La France, en particulier, répond-elle à cette exhortation de rendre gloire et
honneur à Dieu lorsqu’elle le découronne en lui refusant, par la laïcité et
l’apostasie qui l’accompagne, de le voir régner sur la société française ?
Lorsqu’elle piétine allègrement ses lois morales, s’en fait une gloire en
proposant des mœurs païennes et révoltantes comme des avancées
sociétales ? Lorsqu’elle permet le blasphème en paroles et en actes dans
la littérature, les chansons, la peinture, la sculpture, le cinéma, etc. ?
Comment le pourrait-elle lorsque le peuple, majoritairement ‘’chrétien’’, remet
le pouvoir politique entre des mains judéo-maçonniques ou révolutionnaires
(c’est tout comme), ennemis du Christ et de sa Royauté ? Aujourd’hui, dire :
« Nous
sommes en République ! » équivaut à dire : « Nous sommes en
judéo-maçonnerie ! » puisqu’elle est sa fille.
* Font remonter jusqu’à lui l’origine première :
- de leur autorité assurée qu’elles sont de sauvegarder
ainsi les garanties du commandement en haut,
- de leurs droits avec les sentiments de soumission et de dignité chez ceux
qui doivent obéir.
« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures : car il n’y a
pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent
ont été instituées par Dieu. C’est pourquoi celui qui
résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ;
et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes ».
(Romains XIII, 1,2)
Concernant la Tribu de Juda de la Nouvelle Alliance qu’est la France, dont
l’alliance avec Dieu remonte à 496, au Baptistère de Reims, dont la vocation et
la mission divine est de défendre l’Eglise romaine, il faut se poser simplement
cette question qui est capitale pour la destinée immédiate de notre pays :
parmi les prétendant(e)s à la présidence de la France :
- Lequel ou laquelle, par son programme politique est de nature à poser la
France sur un fondement permettant de « rendre à Dieu l‘hommage suprême qui lui est du » alors
que tous se réclament de la laïcité qui n’est
autre que l’exclusion de Dieu de la vie sociale et politique de notre pays, et des
Droits de l’homme qui sont la négation des Droits de Dieu comme le démontre à
l’évidence les lois de notre pays ?
- Lequel ou laquelle fait ou ferait « remonter jusqu’à Dieu
l’origine première de son autorité » lorsque nous les
voyons tous jouer des coudes pour la recevoir de l’escroquerie intellectuelle
et morale du ''peuple souverain'' ?
Pour aimer la France, une conception purement naturaliste et nationaliste est très
insuffisante. On aime vraiment ce pays lorsqu’on le considère AUSSI sur le plan
surnaturel, selon le fondement sur lequel il a été posé, et la mission divine
qui lui a été confiée de « protéger
la foi catholique et la liberté religieuse ».
Il est donc important et urgent, afin de ne pas se fourvoyer dans de faux
combats et s’illusionner sur de fausses et illusoires promesses, de peser les
prérogatives de la France et ce qu’elle représente aux yeux de Dieu en lisant
ce qu’écrivit le Pape Grégoire IX :
« Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi
ici-bas des royaumes différents, suivant la diversité des langues et des climats,
a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour
l’accomplissement de Ses desseins. Et comme autrefois Il préféra la tribu de
Juda à celles des autres fils de Jacob et comme il la gratifia de bénédictions
spéciales, ainsi il choisit
la France, de préférence à toutes les autres nations de la terre, pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté
religieuse. Pour ce motif, la France est le Royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ ». (Lettre de 1239, au roi Louis IX ou Saint Louis)
Tel a été le choix de Dieu parmi toutes les nations, avant que vous et moi nous
ne soyons nés. En chassant, par la laïcité, Jésus-Christ des institutions
françaises, on se constitue « ennemi
du Christ » et ce faisant « ennemis de la France ».
Il n’est donc pas difficile de reconnaître qui se révèle ennemi du Christ et de
la France, déjà dans sa patrie.
Eu égard au fondement qui a été posé, l’ennemi de ce peuple sera aussi, qu’elles que soient ses
dénégations, toujours reconnaissable
à ceci : son
attitude face à la mission
divine de la France et la place
dévolue à Jésus-Christ dans
ce pays. La France révolutionnaire de 1789, sous ses différents masques
politiques, s’inscrit en totale opposition avec la France issue de Clovis et
patiemment façonnée par la monarchie catholique au cours des siècles qui
suivirent.
Sans ces deux conditions « rendre à Dieu l‘hommage suprême qui lui est du » et « faire remonter jusqu’à Dieu l’origine première de son
autorité et de ses droits » il
est indécent, mensonger et malhonnête, pour tout(e) candidat(e) à
l’élection présidentielle, de promettre un avenir meilleur pour la France.
Il n’est pas douteux qu’en l’absence de dispositions et de lois sérieuses pour
restaurer les droits de Notre-Seigneur sur la société, tous les prétendant(e)s
qui se veulent nationalistes ou patriotes ne sont, en dépit de certaines
apparences, pas moins révolutionnaires que tous ceux qui les accompagnent sur
l’échiquier politique. Un(e) français(e) s’inscrivant dans la tradition
chrétienne qui a façonné la France est, avant tout, un défenseur de l’Eglise, un chrétien
au service du Christ et patriote, fidèle à la foi de ses Pères en obéissance au
quatrième commandement de Dieu
« Honorez votre père
et votre mère (…) » (Exode XX, 12) (1)
Donc, prudence avec la foison de blogues ou de sites dits nationalistes ou
patriotes. Afin de ne pas être entraîné sur une voie de garage, considérez bien
la solidité des appuis sur lesquels ils se
fondent, ou la priorité de
leurs motivations. Ne pas oublier que la France, de part la nature de sa
fondation et de sa vocation repose sur deux piliers (2) : le Pape
légitime, c’est-à-dire non soumis à la collégialité des évêques qui est une
doctrine d’inspiration gallicane, et le Roi très chrétien ou catholique. Nous
n’avons ni l’un ni l’autre pour l’instant. C’est Dieu Lui-même qui nous les
donnera. Ce sera un miracle, une œuvre divine afin que nul homme ne se
glorifie, comme autrefois il suscita le jeune berger David pour abattre le
redoutable géant philistin Goliath, le juge Gédéon et ses 300 soldats pour
mettre en fuite 135000 Madianites, et la jeune bergère Jeanne d’Arc pour
chasser les troupes anglaises hors de France.
La France reposant sur deux piliers, c’est
la raison pour laquelle la judeo-maçonnerie s’est d’abord attelée à détruire les
monarchies catholiques (bouclier de l’Eglise romaine) pour pouvoir ensuite atteindre
et infiltrer plus facilement l’Eglise et la détruire si possible (3) ou
la faire dériver par influence, en lui apportant les changements nécessaires
pour la faire entrer dans un processus œcuménique, afin de la faire œuvrer à
une fausse unité ecclésiale, en contradiction avec l’Encyclique Mortalium
Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928)
(A suivre…« L’étendue
de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)
René
Pellegrini
(1)
Dans ce commandement, honorer veut dire : aimer, obéir, assister.
(2)
Le Pape porte le glaive spirituel, le Roi le glaive temporel (Doctrine des deux
glaives du Pape Boniface VIII dans sa Bulle Unam Sanctam, 18 novembre 1302)
(3)
La destruction de l’Eglise catholique fut suggérée par les Grands Satrapes et
Rabbins de Babylone au XVIe siècle, par une lettre à Chamor, rabbin des Juifs
d’Arles (France) « (…) faites vos enfants chanoines
et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. » (mis sur cette page le 24 mars 2020). C’est
ce qui s’est fait sans oublier les Francs-Maçons, mais c’est peine perdue car les portes de l’enfer ne
prévaudront pas contre elle, c’est la promesse formelle de Jésus-Christ (St
Matthieu XVI, 18 ). Cependant, ils pourront en faire apostasier beaucoup.