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lundi 19 septembre 2022

La Contre-Révolution - 7 : But et Moyens - 1

 

LA CONTRE-REVOLUTION : BUT ET MOYENS – 1

« Tout restaurer dans le Christ »

(Colossiens I, 10)

     Les révolutionnaires de droite comme de gauche veulent inventer une autre civilisation destinée à faire émerger une société fondée sur de nouvelles lois morales et sociales, et de nouveaux droits. Cette société nouvelle, société inversée d’inspiration fondamentalement satanique dans l’affichage de ses buts, faisant allègrement litière des lois morales divines et des principes moraux et sociaux chrétiens.

     Pour sa part, la #Contre-révolution catholique qui s’appuie sur les enseignements fondamentaux et immuables de Dieu et de l’Eglise a pour objectif - pour ceux qui n’ont pas déserté la place pour s’attacher aux rêveries #œcuméniques, démocratiques et #mondialistes - la restauration de la #civilisation chrétienne, car telle est la mission confiée par l’Eglise à ceux qui se disent catholiques, en affirmant solennellement par la voix de Saint Pie X :

« La civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est, c’est la civilisation chrétienne. » (Lettre Encyclique Notre Charge Apostolique – Lettre sur le Sillon – 25 août 1910). Voir l’extrait ici : 

http://lechrist-roi.hautetfort.com/archive/2014/07/07/encyclique-notre-charge-apostolique-application-pratique-1-5406162.html

     Ainsi, loin d’être reléguée dans un passé révolu auxquels s’attacheraient quelques nostalgiques aigris, le Saint Pape nous la présente et propose comme objectif toujours

actuel « elle est » et comme but vers lequel doivent tendre les efforts des Catholiques de toutes conditions.

     Et, pour qu’on ne se méprenne pas sur la signification englobante que revêt aujourd’hui l’expression  « civilisation chrétienne » il prend soin d’ajouter :

« C’est la #cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la #révolte et de l’impiété. »

     Tel est le programme, telle est la tâche des fils de l’Eglise catholique « instaurer, restaurer la cité catholique » et non collaborer – comme l’a demandé l’agent religieux du mondialisme, le félon et ''démissionnaire'' #Benoît 16, lors de son Message de Noël 2005 – à cette nouvelle grimace du diable, après celle de l’#O.N.U, que constitue cette monstruosité mortifère qu’est le #Nouvel Ordre Mondial ou #Babel antéchristique des temps modernes : cette « utopie malsaine » ennemie de l’Eglise et de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Un siècle après cette Encyclique, il est patent que non seulement la grande majorité des Catholiques n’a pas du tout favorisé cette instauration en votant, avec constance, pour des partis politiques qui font tous allégeance à la laïcité qui bafoue les lois morales de Notre-Seigneur, mais, de plus, ils sont devenus, d’une certaine manière, complices des lois immorales que ces partis politiques ont proposées ou refuser de combattre ou de dénoncer dans leurs programmes respectifs.

     In fine, pour l’heure présente, il ne sert à rien de revendiquer une étiquette de parti chrétien en faisant allégeance à cette stupide et mortifère laïcité qui pousse à faire silence sur la place prioritaire qui doit revenir à Jésus-Christ et à la cité catholique dans les sociétés humaines. Ce mutisme coupable, envers Celui sans lequel rien de vraiment durable ne peut se construire, est une autre façon de trahir la mission confiée par Saint Pie X aux chrétiens qu’elles que soient leurs responsabilités sociales ou politiques, et de permettre ainsi la perpétuation de la pourriture morale, intellectuelle et spirituelle qui poursuit sa descente infernale, depuis les plus hautes sphères de l’Etat. Un peu de bon sens et de cohérence ne nuiraient pas !

     Cette cité catholique repose sur deux autorités : l’autorité religieuse et l’autorité politique monarchique de Droit divin. Chacune de ces composantes dans leurs attributions respectives : Tout ce qui touche au temporel à l’Etat qui gère son domaine en harmonie avec les lois morales de l’Eglise et en respectant et favorisant la religion catholique. Tout ce qui relève de la foi et des mœurs à l’Eglise, et non à cette fausse et immorale ''grande prêtrise'' de la laïcité, pétrie ou influencée idéologiquement de #Kabbale judéo-maçonnique, et installée depuis longtemps, et en nombre, dans les divers gouvernements issus de l’alternance politique, et qui s’est accaparée du tout (morale et politique).

     Quant aux catholiques qui n’en veulent pas, qui y sont même très hostiles, nous les laisserons bien sagement travailler pour l’objet de leur propre ruine éternelle : la construction de leur Babel mondialiste luciférienne, antichrétienne et anticatholique, fruit de « l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété », en compagnie des ersatz de ‘’papes’’ #Benoît XVI et François (Bergoglio) mais, au-delà des apparences, réels agents de l’œcuménisme religieux et mondialiste ennemi de Jésus-Christ, de l’Eglise, du Christianisme et du genre humain.

(A suivre…« La Contre-révolution : But et moyens – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

jeudi 28 juillet 2022

Lieu d'exercice de la Royauté du Christ


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 12

 

    La nature spirituelle et pratique de cette royauté ayant été mise en évidence, sans oublier « l’erreur honteuse » que constituerait le silence et la mise sous le boisseau de Sa royauté « sur les choses civiles » il faut maintenant s’intéresser au :

LIEU D’EXERCICE DE LA ROYAUTE DU CHRIST

     L’Encyclique Quas Primas montre clairement que l’humanité tout entière, individus et sociétés se trouve placée sous l’emprise de cette royauté, en affirmant :

« La royauté de notre Rédempteur embrasse donc tous les hommes »

     Pour appuyer son affirmation et confirmer l’enseignement irréfragable de l’Eglise catholique sur cette question, le Pape reprend à son compte la déclaration que son illustre prédécesseur, Léon XIII, avait formulée en ces termes dans l’Encyclique Annum Sacrum, du 25 mai 1899 :

« Son empire ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou ceux à qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de droit à l’Eglise, bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute vérité l’universalité du genre humain est soumise à la puissance de Jésus-Christ.»

     Quel coup de tonnerre, le rappel de cette déclaration solennelle effectué en plein XXe siècle, par le Pape Léon XIII, le 11 décembre 1925 !

     Ainsi, que cela plaise ou non, qu’ils le veuillent ou pas, malgré toutes leurs dénégations : Athées, Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Francs-Maçons, etc., sans oublier les Juifs déicides à la nuque aussi raide, à notre époque, qu’aux jours de Moïse et des Pharisiens, toutes ces religions ou idéologies « tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne » se trouvent « sous la puissance de Jésus-Christ. »

     Voilà un langage très peu œcuménique, peu soucieux de ménager les susceptibilités ! Langage principalement préoccupé à proclamer loyalement, sans aucune retenue, haut et fort, la suprématie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et, ce faisant, remettant à leurs vraies places, Bouddha, Confucius, Vichnou, Mahomet, et toutes les autres fausses lumières encombrant l’espace, pétries de vices, et proposées à l’adoration ou à la vénération des hommes, en s’efforçant vainement de faire ombrage à la splendeur des vertus de Jésus-Christ et de s’opposer à son triomphe final.

     La foi nous enseigne, par la bouche de l’Apôtre inspiré Saint Paul, à qui les hommes sacrifient, à qui ils rendent un culte lorsqu’ils ne sacrifient pas au vrai Dieu, dans ce cas, ils ne peuvent sacrifier qu’aux démons, même s’ils ne s’en doutent pas :

« Ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. » (I Corinthiens X, 20,21)

     Ainsi, Saint Paul est formel, on ne peut être « en société avec ceux qui immolent aux démons ». Avec qui « communiait » ou « participait » Jean-Paul II à la Synagogue de Rome ? A Suva, en buvant le breuvage rituel des guerriers fidjiens considéré par les missionnaires comme le geste d’adhésion à Satan ? En Inde, en recevant le signe du Tilak sur le front par une prêtresse hindoue, et à Madras l’imposition des cendres sacrées, etc. ?

     Avec qui « communiait » ou « participait » Benoit XVI à la Synagogue de Rome, et dans la Mosquée bleue d’Istanbul, etc. ?

    Avec qui « communiait » ou « participait » avant son élection, Bergoglio (dit ''pape'' François) célébrant la Hanouka à la Synagogue Emanuel de Buenos Aires, en décembre 2012. Comme ‘’pape’’ lors de sa célébration de la nuit de cristal, avec méthodistes et luthériens, sous le patronage des B’nai B’rith (Francs-Maçons juifs) ennemis de l’Eglise catholique, ou lors de l’exposition des statuettes de la Pachamama déesse de la fertilité dans l’Eglise, et lors de l’exposition et la mise à l’honneur de la statue de l’excommunié Martin Luther, au Vatican, etc.etc.

     Acception de rituels et d’objets idolâtres et déploiement de chaleureuse fraternité avec tout ce que la terre compte d’hérétiques et d’ennemis avérés de Jésus-Christ et de l’Eglise catholique. On voit bien qui sont les vrais amis des autorités conciliaires et vers qui vont toutes leurs affections : les apostats, les ennemis du Christ et de l’Eglise catholique. On peut donc leur appliquer ce proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. »

     Quel contraste, à peine soixante ans après la réaffirmation de l’Encyclique Annum Sacrum de Léon XIII, lorsque pour plaire aux adorateurs des démons, ces apostats réfractaires aux enseignements magistériels de leurs prédécesseurs, pris de vertiges par les divagations de l’utopie œcuméniste (1) réductrice et destructrice de la foi véritable, pour ne pas peiner leurs interlocuteurs et nuire au dialogue œcuménique sont dans l’obligation d’amoindrir la suprématie de Notre-Seigneur, ou de la mettre entre guillemets, alors qu’ils devraient être ses plus fidèles hérauts, à l’exemple de tous leurs prédécesseurs depuis l’origine de l’Eglise, et préférer mourir plutôt que d’édulcorer ou de passer sous silence la royauté de Jésus-Christ (seule voie de salut) qui s’exerce même sur « les nations qui n’ont pas la foi chrétienne » comme l’enseignent et le proclament les Papes Léon XIII et Pie XI.

     Avant de poursuivre sur les implications liées au lieu d’exercice de la Royauté du Christ, on s’arrêtera dans les prochaines publications sur les paroles de Jésus-Christ concernant Sa royauté, mal comprises ou déformées à dessein : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » (St Jean XVIII, 36)

     Combien vais-je perdre de lecteurs après cette publication ? Dieu seul le sait ! Je ne cherche ni à choquer, ni à tromper qui que ce soit car je sais que je devrais rendre compte de mes propos au tribunal de Dieu, mais les faits sont les faits et ils témoignent d’autant plus fortement qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’actes répétés, autrement dit l’exemple d’obéissance aux enseignements de l’Eglise ne vient plus d’en haut. On ne peut pas taire, ni justifier ce qui est de notoriété publique et diamétralement opposé aux avertissements du Magistère pontifical ordinaire de l’Eglise (2) sauf à être complice, apathique, ou avoir renier sa foi et l’enseignement de la Sainte Eglise sur ces questions.

     Certaines choses incontestables finiront par être dévoilées sur ce qui s’est passé dans la hiérarchie de l’Eglise lors du Concile Vatican II et depuis cette date, qui en ébranleront plus d’un. En effet, Notre-Seigneur qui est la Vérité même à affirmé : « Il n’y a rien de secret qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu » (St Lux XII, 2) En attendant que Dieu jette une lumière toujours plus grande sur la véracité des révélations déjà contenues dans le Message de La Salette, je ne peux que prier Notre-Seigneur pour qu’Il veuille bien accorder à François, pour le bien de l’Eglise et son propre salut, la grâce de revenir à certains enseignements solennels du Magistère des Papes d’avant Jean XXIII.

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde - 1 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans les textes 

(1) Rappelons-nous que l’œcuménisme va bien au-delà du pan-christianisme (union chrétienne seulement) qui fut néanmoins dénoncé et condamné par le Magistère de l’Eglise catholique, dès 1928, dans un document revêtu du sceau de l’infaillibilité pontifical ordinaire : l’Encyclique Mortalium Animos, du Pape Pie XI, dans laquelle il appelait face à ce projet d’union chrétienne, à « la défense de la foi ». Cet ardent désir de pan-christianisme que Pie XI qualifiait « d’opinion fausse, destructrice de la religion et conduisant progressivement au naturalisme et à l’athéisme » était déjà, pour les fidèles, de nature à constituer un prémonitoire et sérieux avertissement destiné à éclairer leur chemin pour les décennies qui suivraient. Naturalisme devenu bien évident dans certains groupes catholiques s’aveuglant ou pensant s’exonérer de leur dérive ou propagande naturaliste avec la présentation d’images de la Sainte Vierge ou de Jésus. Attitude qui me fait penser à cette dame regardant des films pas très chrétiens et se rassurant en ayant une image de la Sainte Vierge au-dessus de sa télévision.

(2) Le Magistère pontifical ordinaire est l’une des deux expressions véridiques du Magistère, avec le Magistère ex Cathedra. L’un s’exerçant ou pouvant s’exercer tous les jours (Magistère pontifical ordinaire) ; l’autre, très occasionnellement, lors des controverses théologiques non encore définis et justifiant l’affirmation d’un dogme

(Magistère ex cathedra)

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