LE SIONISME - 2
« Jérusalem sera
foulée aux pieds par les nations,
jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»
(Luc XXI, 24)
« Je vous retirerai
d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous
amènerai dans votre pays (…) »
(Ezéchiel XXXVI, 26)
LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 2
Après la mise au point et les précisions
de l’article précédent, revenons à l’objet de cet article et aux textes
bibliques invoqués pour justifier l’interprétation d’être entré, depuis 1948 ou
1967, dans « la fin du temps des nations » ou d’être un ‘’signe
irréfutable’’ de la fin des temps.
Les prophéties de l’Ancien Testament sont de deux
sortes : conditionnelles ou inconditionnelles. Elles ont, en
outre, ceci de particulier : elles décrivent des événements qui
s’accomplissent de façon littérale soit pendant la vie du prophète, soit
après ; mais, tout en conservant les images de leur première application
elles étirent ou télescopent souvent sous une même figure, ayant quelque
rapport avec elle, des événements beaucoup plus lointains devant s’accomplir
dans un contexte tout différent : celui du Nouveau Testament, de la
manifestation du Messie (Notre-Seigneur) et de l’Eglise. Par exemple, le
regroupement sous l’unique
figure d’Israël des
juifs convertis et des chrétiens : Israël
selon l’esprit ou Israël de Dieu (L’Eglise).
« Car dans le
Christ Jésus, ce n’est
pas la circoncision qui sert à quelque chose, ni
l’incirconcision, mais la
nouvelle créature. Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 15,16)
Ici, « La nouvelle créature » concerne tous les hommes (circoncis ou
incirconcis) qui se laissent façonnés selon les préceptes évangéliques de
Jésus-Christ qui récapitule en deux commandements, pour le pharisien qui
l’interroge, le Décalogue donné par Dieu à Moïse :
« (…) Jésus
lui dit : Tu aimeras
le Seigneur ton Dieu de
tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit. C’est le plus grand
et le premier
commandement. Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux
commandements sont renfermés la loi et les prophètes. » (St Matthieu XXII, 37-39)
L’articulation des articles sera la suivante :
-
Les versets habituels et significatifs
-
Autres versets bibliques et interprétations
- Un
verset biblique sans rapport
-
Les versets bibliques négatifs et conclusion
- Le
sionisme politique
LES VERSETS HABITUELS ET SIGNIFICATIFS
Deutéronome
XXX, 1-5
Il s’agit de la première mention des Ecritures sur le retour en Israël :
« Lors donc que tout ce que je viens de dire vous sera arrivé,
et que les bénédictions ou les malédictions que je viens de vous représenter
seront venues sur vous, et qu’ étant touchés de repentir au fond du cœur, parmi les nations chez lesquelles le Seigneur votre
Dieu vous aura dispersés, vous
reviendrez à lui avec
vos enfants, et que vous
obéirez à ses commandements de
tout votre cœur et de toute votre âme, selon que je vous l’ordonne aujourd’hui, le Seigneur vous fera revenir de votre captivité,
il aura pitié de vous, et il vous rassemblera encore en vous retirant du milieu de tous les peuples où il
vous avait auparavant dispersés. Quand vous auriez été dispersés jusqu’aux extrémités du monde,
le Seigneur votre Dieu
vous en retirera ; il vous reprendra à lui, et il vous ramènera dans le pays que vos pères auront
possédé, et vous le posséderez de nouveau ; et, vous
bénissant, il vous fera croître en plus grand nombre que n’avaient été vos
pères ».
Dans ce texte, Moïse avertit les Israélites sur les bénédictions ou les
malédictions auxquelles ils seront confrontés, selon leur comportement, au
cours du déroulement de leur histoire. La dispersion sera pour Israël un
châtiment, et toujours le fruit de sa désobéissance aux prescriptions divines.
Qu’apprenons-nous et que retenir de significatif dans ces paroles ?
Pour le retour vers la terre des pères (Israël) nous
apprenons que Dieu ne s’oblige à respecter sa promesse qu’à des conditions très précises être « Touchés de repentir » et « obéir
à ses commandements » dans le lieu d’exil « parmi les nations », non de façon superficielle mais « de tout votre cœur et de toute votre âme » : telles seront les conditions irréfragables,
dans le cours des âges, pour que
Dieu accomplisse sa promesse envers le peuple d’Israël de le ramener sur sa
terre.
Ces précisions et avertissements donnés par Dieu, avant l’entrée d’Israël dans
la Terre promise, devront toujours être présents à notre esprit pour bien appréhender
si, après son inique participation au meurtre de Jésus-Christ, le retour des
Juifs sur sa terre, à notre époque, est le fruit pour le peuple juif dispersé
parmi les nations « d’un repentir de tout son cœur et de toute son âme » avec désir « d’obéir
aux commandements de Dieu » (récapitulés
par Jésus en deux préceptes) permettant d’induire la fin du temps des nations,
ou un ''signe irréfutable'' de la fin des temps.
Pour qui ne veut pas mettre un voile épais devant ses yeux pour ne pas voir,
les œuvres continuelles de déchristianisation (1)
accomplies dans les pays d’accueil, par les élites de la nation juive et leur
fidèles, bien avant et après 1948 ou 1967, s’inscrivent en faux contre une
telle interprétation et permettent de répondre par la négative.
(A suivre…« Autres
versets bibliques et interprétations »…si Dieu veut)
René
Pellegrini
(1)
C’est-à-dire la corruption des institutions chrétiennes de la société
française fondées sur les préceptes moraux et doctrinaux enseignés par Jésus-Christ,
en les remplaçant par les enseignements et les doctrines de la mystique luciférienne judéo-maçonnique,
fondements d’une science sociale issue des anciennes traditions spirites de
l’idolâtrie et de la magie kabbalistique que des rabbins rapportèrent de
Babylone et intégrèrent à leurs propres traditions. Cette mystique qui anime en
politique, à des degrés différents, tous les partis qui finissent par se
rejoindre sur leur commune référence à l’égalité révolutionnaire (destructrice
de tout ordre social) et à la laïcité républicaine qui n’est rien d’autre que
l’expulsion de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, des institutions françaises.
Belle unanimité politique dans le scandaleux irrespect de Dieu !