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mardi 22 novembre 2022

Echelle sainte - 4 : Le renoncement - 4


 Moine dominicain

ECHELLE SAINTE – 4

 

     Pour ceux qui veulent entreprendre le voyage qui permettra d’inscrire leurs noms dans le livre de vie ou le livre du ciel, les trente degrés de l’échelle spirituelle de Saint Climaque nous montrent le chemin. Saint Climaque est un moine syrien connu sous le nom de Jean le Sinaïtique. Il mourut vers 650-680.

PREMIER DEGRE : LE RENONCEMENT

DEGRE 1-10

     Le moine, c’est la condition et l’état des incorporels dans un corps matériel et souillé.

DEGRE 1-11

     Le moine, c’est celui qui s’attache uniquement aux ordres et aux paroles de Dieu, en tout temps, en tout lieu et en toutes choses.

DEGRE 1-12

     Le moine, c’est une violence continuelle faire à la nature et une vigilance incessante sur les sens.

DEGRE 1-13

     Le moine, c’est un corps chaste, une bouche pure et un esprit illuminé

DEGRE 1-14

     Le moine, c’est une âme remplie de douleur qui, aussi bien dans le sommeil que dans les veilles, s’entretient sans cesse du souvenir de la mort.

DEGRE 1-15

     La retraite du monde, c'est une haine volontaire en un reniement de la nature, en vue de parvenir à ce qui est au-dessus de la nature.

DEGRE 1-16

     Tous ceux qui ont abandonné volontairement les biens de cette vie l’on assurément fait soit en vue du Royaume à venir, soit à cause de la multitude de leurs péchés, soit par amour pour Dieu : s’ils n’ont été déterminés par aucun de ces motifs, leur retraite du monde a été déraisonnable. Mais, quoi qu’il en soit, l’excellent Arbitre de nos combats ne tient compte que de l’issue de notre course.

 

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/protection-contre-lilluminisme.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-recherche-de-dieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/preuves-scripturaires-de-la-royaute-de.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/priere-pour-obtenir-la-grace-dune-bonne.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-gloire-du-saint-esprit-motif-1.html

 


samedi 16 juillet 2022

Prière du Saint Abandon


PRIERE DU SAINT ABANDON (1)

 

     Que m’arrive-t-il aujourd’hui, ô mon Dieu ?

 

     Je n’en sais rien ; tout ce que je sais, c’est qu’il ne m’arrivera rien que Vous n’avez prévu, réglé, voulu, et ordonné de toute éternité !

 

     Cela me suffit, j’adore vos desseins éternels et impénétrables, je m’y soumets de tout cœur pour l’amour de Vous.

 

     Je veux tout, j’accepte tout. Je vous fais un sacrifice de tout et j’unis ce sacrifice à celui de mon Divin Sauveur.

 

     Je vous demande en Son Nom et par ses mérites infinis, la patience dans mes peines et la parfaite soumission qui Vous est due pour tout ce que Vous voulez et permettez.

 

     Ainsi soit-il.


 

(1) C’est la prière que récitait, Madame Elisabeth de France, sœur de Louis XVI, dans la prison du Temple, avant d’être conduite sur l’échafaud, le 10 mai 1794, par les sanguinaires adeptes et défenseurs des Droits de l’homme…sans Dieu, en haine de la foi catholique.

 

René Pellegrini

dimanche 3 juillet 2022

Antisémitisme, qu'est-ce à dire ?


Image montrant jusqu’où la haine et l’imbécillité humaines peuvent descendre : jusqu’à s’attaquer aux morts en profanant leurs sépultures.

ANTISEMITISME, QU’EST-CE A DIRE ?

     Définition d’un mot qui, au fil du temps, se charge de plus en plus de restrictions envers une catégorie de sémites :

LAROUSSE 1984 

- Doctrine ou attitude d’hostilité systématique à l’égard des Juifs

WIKIPEDIA (un des gendarmes de la pensée unique)

« L’antisémitisme est le nom donné de nos jours à la discrimination et à l'hostilité manifestée à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou racial.

     Il s'agit, dans son acception originelle telle que formulée vers la fin du XIXe siècle, d'une forme de racisme se voulant scientifique, dirigée spécifiquement contre les Juifs (et non contre les peuples sémites, groupe linguistique)

     Le terme est le plus souvent utilisé aujourd'hui pour qualifier tous les actes d’hostilité anti-juive, que leurs fondements soient raciaux ou non.

     Les motifs et mises en pratique de l'antisémitisme incluent divers préjugés, des allégations des mesures discriminatoires ou d’exclusion socio-économique, des expulsions, voire des massacres d’individus ou de communautés entières. » (C’est moi qui mets en italique dans le texte) »

     Reprenons les mots utilisés (hostilité, préjugés, allégations, mesures discriminatoires) et réglant définitivement son sort à « massacres d’individus ou de communautés » qui sont aux antipodes des principes de l’enseignement du christianisme, qu’elle que soit l’ethnie, la religion ou la race envers lesquels ils se pratiquent.

HOSTILITE anti-juive raciale ou non : pris dans le sens de haine c’est inacceptable.

  Hostilité hors référence ethnique et raciale, mais dans le sens d’opposition religieuse : c’est légitime, car toutes les religions ne se valent pas - non seulement sur le plan doctrinal, mais aussi sur celui des enseignements moraux tels que dispensés par les écrits utilisés pour la formation de leurs adeptes - pas plus que les systèmes politiques malgré les exhortations des promoteurs et les inconditionnels drogués du suffrage universel vous disant d’aller voter ! Peu importe pour qui vous voter (Ô combien on les comprend puisqu’il faut faire tourner la machine à faire conserver le pouvoir au sérail présélectionné et mis en avant par les media). Alors, peu importe pour qui vous irez voter les tireurs de ficelles les ont déjà jaugés !

PREJUGES : c’est-à-dire ce qui relève d’un jugement porté sur les Juifs. La vraie question sera : ce jugement est-il fondé ou pas ? Des faits concrets viennent-ils corroborer ce jugement. Si tel est le cas il n’y a pas de préjugés antisémites, mais la simple exposition de la vérité. Elle peut déplaire, mais cela n’a rien à voir avec des préjugés.

ALLEGATIONS : s’il ne s’agit pas de faits concrets.

DISCRIMINER : c’est établir une différence entre des personnes ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs. (Larousse)

     Discriminer est parfaitement biblique et évangélique car lors de la venue du Fils de Dieu sur la terre, le message que Dieu fait porter aux hommes par ses anges est le suivant : « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Ce message est éminemment discriminant car il distingue deux catégories de personnes : ceux à qui Dieu promet la paix (celle de Dieu qui n’est pas celle donnée par le monde) « aux hommes de bonne volonté » et par la distinction qu’opère ce message ceux, à qui elle sera refusée. A moins de considérer, depuis ces paroles jusqu’à nos jours, que tous les hommes furent de « bonne volonté » dans ce cas oublions tous les massacres et les horreurs.

     Saint Paul s’exprimant sur l’importance pour les circoncis et les incirconcis d’être une nouvelle création en Christ déclare : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soit sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 16) discriminant par ses paroles ceux qui se verront refuser cette paix et cette miséricorde.

Discriminer est un mot récent dans la langue française (1870). C’est le fondement même de l’intelligence que Dieu nous a donnée, car c’est la faculté de discerner, de distinguer et ensuite d’opérer un choix. C’est donc une absurdité d’interdire la discrimination lorsqu’elle s’opère selon sa signification et sa fonction. Ceci étant, puisque discriminer c’est faire appel à l’intelligence, dans l’application faite aux Juifs dans le cadre de l’antisémitisme, il faut considérer :

- Discriminer les Juifs pour appartenance à un groupe ethnique ou racial est stupide car personne, ici-bas, ne choisit son ethnie ou sa race, pas plus que son père et sa mère.

  Discriminer les pratiques morales de la religion juive avec leurs incidences dans la vie économique, sociale et politique, si elles ne sont pas compatibles avec celles de la civilisation (1) dans laquelle ils vivent, ou veulent s’insérer, est parfaitement légitime. De même pour l’expulsion si entêtement à contrevenir aux lois qui régissent ladite civilisation. On doit se faire respecter chez soi, ce que savaient faire nos ancêtres, et ne sont plus capables de faire les efféminés et les permissifs qui nous dirigent, allant jusqu’à confier, dans leurs délires mondialistes, les clefs de la souveraineté monétaire et frontalière de la maison France, à des entités étrangères, et à se montrer laxiste envers ceux qui haïssent et insultent la France tout en créant des zones de non-droit qui fabriquent les drames d’aujourd’hui et préparent ceux de demain, avec l’aide d’incompétents, de naïfs, d’odieux complices ou de traîtres.

     Discriminer c’est ce que nous faisons sans arrêt : entre le brigand et l’honnête homme, la justice et l’injustice, le vertueux et le vicieux, le policier consciencieux et le ripoux, le bon médecin et le charlatan, le bon remède et la potion magique, la femme vertueuse et la prostituée, etc. Nous discriminons dès que nous utilisons le verbe « être » qui est un verbe d’état : il est, ou n’est pas, ceci ou cela. Pensez au nombre de fois que vous l’utilisez dans une journée.

     Les partis politiques de gauche comme de droite se discriminent réciproquement et allègrement. Faut-il les traduire en justice ? Dans ce cas plus personne à l’Elysée et à l’Assemblée Nationale : tous devant les tribunaux ? Les journalistes ne discriminent-ils pas, et parfois outrageusement, dans le choix des informations qu’ils diffuseront ? Dans les questions qu’ils posent selon les personnes et leurs conceptions politiques ? : tous devant les tribunaux ?

     La question qu’il faut se poser à cet égard est : la discrimination est-elle fondée ou pas ? Sous quel aspect est-elle pratiquée et les faits la légitime-t-elle ? Imposer la non-discrimination parce qu’il s’agit de faire plaisir aux Juifs, ou sur leur pression, en dehors de tout questionnement sur ce qui est discriminé relèverait d’un parti-pris systématique. Elle apparaîtrait comme une muselière pour ceux qui s’efforceraient de montrer un visage beaucoup moins doloriste et orienté que celui présenté habituellement, et à satiété par les média, la littérature et le cinéma. Un tel procédé serait d’une grande malhonnêteté intellectuelle tant sur le plan historique que politique, et rendrait manifeste un désir de cacher qui discréditerait ceux qui useraient ou se feraient complice de cette pratique. Elle justifierait et légitimerait dans l’opinion publique la question suivante : Qu’avez-vous donc à dissimuler pour agir d’une façon aussi brutale et dictatoriale ?

     Faire de la discrimination fondée un délit, relèverait de l’imbécillité la plus crasse qui soit, et manifesterait l’esprit tordu, voire satanique, de ceux qui le proposeraient. Cela suffit de s’agenouiller, de se tortiller, devant tous ceux qui, depuis des siècles, haïssent la France et conspirent contre sa civilisation chrétienne ! En agissant ainsi, ce n’est pas seulement la France qui est attaquée, mais c’est aussi le Christ que l’on blasphème et déshonore car c’est de Lui qu’elle s’est abreuvée et a été façonnée. La haine il faudra la chercher là où elle est vraiment et non là où vous la supposez tendancieusement et arbitrairement. Pour cela, il suffira d’interroger honnêtement les faits et l’histoire, et non ceux qui curieusement, parmi les organismes accrédités, ne voient jamais les discriminations antichrétiennes et antifrançaises. Faut quand même ouvrir ses yeux, et ne pas prendre tout le monde pour des imbéciles, même si la dés-éducation nationale, les média et la publicité s’en chargent bien !

     Ceux qui posent ce principe de non-discrimination, se rendent-ils compte qu’ils paralysent l’intelligence dans son acte de discerner, de distinguer et de réagir aux circonstances auxquelles elle est confrontée et les choix à faire ? Paralyser l’intelligence n’est-il pas le procédé des dictatures et de celles qui se mettent en place ?

     Question subsidiaire : Selon la Table des nations (Genèse X, 1-2) qu’en est-il des hostilités, des préjugés, des allégations, des discriminations, des propos outrageants d’anti-japhetisme tenus contre la lignée européenne de Japhet (Fils de Noé) par son fils Gomer duquel sont issus (les Francs, les Celtes, les Germains, etc.) par ceux des lignées sémitiques (dont les Juifs) et chamitiques ?

(A suivre… « Antisémitisme et Juif, qu’est-ce à dire ? - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Civilisation à distinguer du régime politique qui n’est qu’un moment dans l’histoire de cette civilisation. En France, la civilisation est chrétienne de pensée et de mœurs. Quoi qu’en disent les agités, les comploteurs et les révolutionnaires de tous bords, c’est à ses racines et sa vocation chrétiennes que la France retournera, après avoir payé le tribut de ses infidélités et de ses iniquités, par les drames et les malheurs suscités par ses ennemis intérieurs et extérieurs pour tenter de la dissoudre dans le cosmopolitisme et le mondialisme culturel et religieux.

dimanche 22 mai 2022

Acte de réparation au Coeur Immaculé de Marie



 ACTE DE REPARATION AU CŒUR IMMACULE DE MARIE


     Cœur immaculé de Marie, nous voici prosternés devant Vous, nous, vos enfants ; nous voulons, par notre amour, réparer les offenses de tant de malheureux qui sont aussi vos enfants.

     Nous vous demandons pardon pour ces pauvres pécheurs, qu’une ignorance coupable ou la passion rend aveugles, comme nous Vous demandons aussi pardon de nos manquements et de nos ingratitudes.

     En hommage de réparation, nous croyons à votre dignité sublime et à vos très grands privilèges, aussi pour ceux qui n’y croient pas.

     Nous vous remercions pour vos innombrables bienfaits, aussi au nom de ceux qui ne les connaissent pas.

     Nous nous confions à Vous et nous Vous prions aussi pour ceux qui ne Vous aiment pas, qui n’ont pas confiance dans votre bonté maternelle, qui ne recourent pas à Vous.

     Nous acceptons de bon cœur les épreuves que Dieu nous envoie, et nous Vous offrons nos prières et nos sacrifices pour le salut des pécheurs.

Convertissez, ô Mère, convertissez tant d’enfants prodigues, ouvrez-leur votre Cœur comme un refuge assuré, faites que leurs injures se changent en bénédictions, leur indifférence en prière, leur haine en amour.

Ah ! Faites que nous n’offensions jamais plus Dieu Notre-Seigneur, déjà tant offensé. Obtenez-nous, par vos mérites, la grâce de demeurer toujours fidèles à cet esprit de réparation et d’imiter la pureté de votre Cœur, votre humilité et douceur, votre amour de Dieu et du prochain.

     Cœur immaculé de Marie, à Vous, louange, amour, bénédiction : priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort.

     Ainsi soit-il.

 

René Pellegrini 

samedi 30 avril 2022

Bien comprendre ce qu'est la Révolution


BIEN COMPRENDRE CE QU'EST LA REVOLUTION

 

     La meilleure définition de la Révolution (toujours à l’œuvre) qui ait été donnée, celle qui ne s’arrête pas seulement aux phénomènes, est celle de Mgr Gaume (1)

« Si, arrachant le masque de la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : « Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme (3) qui conspire dans l’ombre, ni l’émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en République, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. »

     Plus d’un lecteur se dira « si toutes ces personnes et toutes ces choses ne sont pas la Révolution, alors, qu’est-ce que c’est ? » Et Mgr Gaume répond : 

«  Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers (…) »

     En fait, toutes ces choses et personnes sur lesquelles nous appliquons le mot Révolution ne sont que « des faits passagers » ce ne sont que des moyens, des instruments que la Révolution utilise selon l’état de préparation des esprits à un moment donné du temps. Pour bien montrer ce qui la caractérise par-dessus tout, au-delà des personnes et des idéologies qui la servent, il ajoute la concernant :

« (…) et moi je suis un état permanent. Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu ; en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut. » 

     Etant d’essence satanique, la Révolution de 1789 fut préparée depuis la Renaissance, prendra pied et se développera dans la société chrétienne en s'appuyant sur trois supports : l'humanisme des Kabbalistes, la révolte religieuse de Luther avec la Réforme protestante et le faux rationalisme philosophique de Descartes. Elle est, par ces trois supports et vecteurs, le fruit éclos de sectes et de personnes nourries de Kabbale juive comme son paravent et auxiliaire, la Franc-maçonnerie. La Révolution qui est intrinsèquement antichrétienne, et antichrist par le fait même, s’avère être, elle-même, une religion, mais une religion inversée bâtissant sur la volonté de l’homme  ( au lieu de la volonté de Dieu ) une religiosité et une société inversées avec sa culture de mort et de débauche, ses lois, ses commémorations, ses fêtes, ses rituels, ses '' saints '' et sa philosophie, dont l’objectif a toujours été de détruire l’ordre social, moral et spirituel chrétien en façonnant socialement, moralement et  spirituellement la société humaine selon ses principes inversées, pour la préparer à l’avènement et l’accueil, à terme, de son odieux et tyrannique représentant religieux et temporel : l’antéchrist ou faux messie qu’attendent les Juifs.

 

 (A suivre…« La marque de l'esprit révolutionnaire »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C'est moi qui met en gras brun dans les textes de Mgr Gaume.

 

(1) Mgr Gaume : Protonotaire apostolique, vicaire général de Reims, de Montauban, d’Aquila, docteur en théologie, chevalier de l’ordre de Saint-Sylvestre, membre de l’Académie de la religion catholique de Rome, de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Besançon, etc., dans recherches historiques sur la Révolution en 12 volumes – 1856.

 


 

Les buts antichrétiens de la Révolution


 
LES BUTS ANTICHRETIENS DE LA REVOLUTION

 

     De nos jours, dans son sens le plus courant, mais restrictif, elle désigne une révolution politique et l’organisation sociale et morale qu’elle fait émerger. Mais dans un sens plus élargi elle consiste, depuis 1789, à corrompre le christianisme et la société civile qui en est issue.

     Si on consulte le Dictionnaire encyclopédique de la langue française, en substance nous avons la définition suivante :

« Evolution, changements importants (dans l’ordre moral, social, etc.), bouleversement d’un régime politique et social, le plus souvent consécutif à une action violente, par extension les événements, les actions qui aboutissent ou tendent à aboutir à ce bouleversement. »

     S’il est vrai que la Révolution implique tous ces faits moraux, sociaux et politiques, cette définition ne nous dit rien sur les ressorts philosophiques et idéologiques qui la mettent en œuvre : la haine contre Dieu, contre Jésus-Christ, contre l’Eglise catholique et l’ordre chrétien. Voici quelques textes (loin d’être exhaustifs) de cette haine satanique inspiratrice de la Révolution dite française de 1789. (1) qui devraient faire réfléchir bien des catholiques qui continuent de lui apporter leur aide tout en chantant Alléluia à la messe dominicale, et en priant pour que le règne de Dieu vienne sur la terre, tout en soutenant des politiques et des politiciens qui ne visent qu’à mettre à l’écart le christianisme, à le corrompre ou à le détruire.

« Nous avons l’air de combattre pour la forme du gouvernement, pour l’intégrité de la constitution. La lutte est plus profonde : la lutte est contre tout ce qui reste du vieux monde, entre les agents de la théocratie romaine et les fils de 89. » (Le Franc-maçon Gambetta, le 1er juin 1877, recevant une délégation de la jeunesse)

« Le monde moderne est placé dans l’alternative : ou l’achèvement de la Révolution, ou un retour pur et simple au christianisme. » (Journal « La Révolution Française » de juin 1879)

« Notre principe à nous, c’est la négation de tout dogme ; notre donnée, le néant. Nier, toujours nierc’est là notre méthode ; elle nous conduits à poser comme principe : en religion, l’athéisme ; en politique, l’anarchie ; en économie politique, la non propriété. » (Proudhon, cité par Dom Paul Benoît, La Cité Anti-chrétienne, deuxième partie, tome I, p.17)

« De tous les êtres maudits que la tolérance de notre siècle a relevés de leur anathème, Satan est, sans contredit, celui qui a le plus gagné au progrès des lumières et de l’universelle civilisation (…) Un siècle aussi fécond que le nôtre en réhabilitations de toutes sortes ne pouvait manquer de raisons pour excuser un révolutionnaire malheureux que le besoin d’action jeta dans les entreprises hasardeuses (…) Si nous sommes devenus indulgents pour Satan, c’est que Satan a dépouillé une partie de sa méchanceté et n’est plus ce génie funeste, objet de tant de haines et de terreur. (…) » (Dans le très bourgeois et universitaire Journal des Débats, du 25 avril 1855)

     On pourrait multiplier ces déclarations sans équivoque de haine satanique contre Dieu, le christianisme et l’Eglise catholique, avec Barbusse, Rabaut-Saint Etienne, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Clemenceau, Oswald Wirth, etc. etc.

« A suivre… « Bien comprendre ce qu'est la Révolution »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

 

(1) Révolution dite française car elle fut fomentée avec l’appui extérieure des loges maçonniques de la perfide Albion (c’est-à-dire l’Angleterre) en contact avec les loges maçonniques françaises. Une révolution est toujours affaire d’ingérence et de manipulations étrangères dans un pays. Au XVIIIe siècle, le but était, d’abord la destruction des monarchies catholiques pour, ensuite, s’attaquer plus facilement à l’Eglise catholique. Les révolutions dites arabes ne font que montrer comment, dans l’espace et dans le temps, s’enclenche le phénomène révolutionnaire. Les agitateurs utilisent et attisent certains mécontentements plus ou moins réels, font miroiter un avenir meilleur qui, dans le meilleur des cas, ne sera que temporaire car les vrais mobiles de ces ingérences, étant beaucoup moins agréables à terme, sont soigneusement dissimulés. Pour parler plus clairement, l’objectif non avoué des ingérences actuelles, sous couvert de terrorisme fabriqué et financé, étant l’accaparement des richesses proche-orientales et mondiales, et la mise en place de la République universelle, sous une dictature universelle, avec retour à l’esclavage. Les diverses instances à caractère mondialiste travaillent dans ce sens. Ne croyez surtout pas leurs boniments car, soit en fait face à de fieffés menteurs sans foi ni loi, soit on est confronté à des « idiots utiles » à qui on ne demande pas forcément d’être intelligents, mais surtout dociles, soit on se trouve en présence de parfaits crétins. Quand les catholiques français, et les autres, auront compris que la France appartient, d’abord, à Jésus-Christ et à ses préceptes – et non aux partis politiques laïcs et à leurs législations - le pays pourra se redresser : pas avant !

 

 Mis sur un autre blogue le 4 novembre 2013

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...