Affichage des articles dont le libellé est Abel. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Abel. Afficher tous les articles

dimanche 22 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 7 : Versets contredisant un retour en Israël - 1


Amos, prophète d’Israël entre 825-758 avant Jésus-Christ,

sous les règnes d’Ozias (roi de Juda) et de Jéroboam II (roi d’Israël)

 

LE SIONISME – 7

  

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

  

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 7 

 

VERSET CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL - 1

 

     L’Ancien Testament, par la bouche d’Amos, contredit un nouveau retour en Israël.

Amos 9, 14-15

« Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes désertes, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en boiront le vin ; ils feront des jardins, et ils en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur terre, et je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné, dit le Seigneur ton Dieu ».

     S’appuyer sur ce texte pour prouver et justifier la fin du temps des nations ou le retour en Israël est grotesque pour deux raisons :

     1 - Amos prophétise vers le IXe siècle avant Jésus-Christ. Certains détails ce sont réalisés après la captivité de Babylone. Mais, dans ces versets, Dieu est formel « je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné » Or, après son retour de la captivité babylonienne, le peuple d’Israël a de nouveau été dispersé au sein des nations, jusqu’à nos jours, après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 de notre ère. A moins de faire de Dieu un menteur, ce verset détruit l’interprétation littérale des textes bibliques mentionnant un retour des Juifs sur la terre d’Israël après l’accomplissement déjà réalisé de cet oracle depuis plus de 2500 ans. Faire de ce retour en 1948 ou depuis les événements de 1967, le signe de la fin du temps des nations ou un ‘’signe irréfutable’’, par les magouilles de militants politiques occidentaux et les délires eschatologiques d’auxiliaires du sionisme de la Synagogue de Satan déguisés en disciples de Jésus-Christ est, à mon sens, une erreur théologique.

     2 - Cette prophétie fait état d’un « peuple captif » que la miséricorde de Dieu veut ramener sur ses terres. Cette promesse divine trouva son accomplissement littéral par l’Edit de libération des Juifs, promulgué par Cyrus le Perse, en 538 avant notre ère. Or, depuis la nouvelle dispersion du Ier siècle, peut-on parler raisonnablement d’un ‘’peuple captif’’ lorsqu’au sein des nations il a pu circuler selon ses envies ou ses intérêts ? Est-on ‘’Captif’’ lorsque banni d’un pays pour s’être redu insupportable par la pratique de l’usure et autres exactions, on peut s’installer ailleurs ? Vouloir réutiliser cette prophétie est grotesque car bien loin d’être en captivité depuis leur dispersion en 70 de notre ère, ils n’ont cessé d’influencer les empereurs et les rois, et ce sont eux qui dominent sur bien des peuples et les maintiennent en captivité avec l’or accumulé au cours des siècles, par l’usure pratiquée dans les nations auxquels s’ajoutent, de nos jours, les façonneurs d’opinion publique que sont la presse, les media entre leurs mains, les banques dont ils sont les maîtres et l’influence incontestable qu’ils exercent sur les hommes politiques. Beaucoup de peuples souhaiteraient être ‘’captifs’’ de cette façon.

     Dans le dessein de Dieu les prophéties n’ont pas nécessairement vocation à se figer sur un territoire et un peuple donnés, mais elles servent de figure prophétique en vue d’orienter l’esprit vers une perspective plus universelle dans laquelle « Il n’y a plus ni Juif ni Gentil ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni hommes, ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates III, 28). Perspective qui déborde et transforme largement le cadre étroit du territoire d’Israël et de ses conditions sociales et politiques.

     Ce projet divin universel étant mené à son terme en le plaçant sous la conduite du plus grand que Moïse : Jésus, le Messie promis et venu dans la chair (Hébreux III, 1-3). Celui vers qui convergeaient toutes les prophéties et leur accomplissement. Eu égard à l’affirmation de Dieu sur la belle perspective d’avenir montrant Israël rétabli, goûtant les fruits de ses travaux, elle ne peut convenir qu’au gouvernement et au règne éternel du Messie, à l’Israël spirituel, à l’Eglise du Christ et non à un Israël selon la chair, orgueilleux et entêté, agitateur au Proche Orient comme il le fut, et continue de l’être aussi en Occident, par ses sectes et officines révolutionnaires.

     En fait, par ce retour en Israël, ils ont forcé la main de Dieu concernant le décret de de leur dispersion, après l’assassinat de Notre-Seigneur, mettant en évidence une de leurs caractéristiques : leur entêtement « la nuque dure de ce peuple » dont parlait Moïse (Exode XXXII, 9). Cette opiniâtreté encouragée et entretenue chez les Juifs (croyants ou incroyants) par leur soif inextinguible de domination mondiale - pour ce qu’ils appellent le Grand Israël avec pour capitale Jérusalem - fondée sur une interprétation littérale, matérialiste et totalitaire des Ecritures par les rabbins talmudistes et kabbalistes. Revenus en Israël avec la permission de Dieu et toujours incirconcis de cœur, ils n’ont rien à envier aux non-Juifs dans l’étalage de la mondanité et des mauvaises mœurs. Depuis leur retour, par leurs crimes et leurs péchés, ils souillent Jérusalem autant que les nations souillent leurs propres territoires.

     Cet orgueil et entêtement ataviques constamment manifestés par son refus pertinace d’obéir aux sanctions de l’O.N.U et, s’agissant de l’Etat d’Israël, deux poids et deux mesures de la part de ses supplétifs occidentaux : l’absence de toute véritable contrainte internationale à son égard. Attitude d’impunité qui, pour s’attacher à ce qui n’est plus qu’une funeste illusion de l’orgueil, installe dans cette région du monde un climat permanent de guerres, d’attentats et de représailles, avec répercussions dans les autres nations. Malheureusement, tout cela ne doit rien au hasard, mais est voulu par ceux qui, contrairement à Jésus, ont accepté l’offre du démon proposant la domination sur tous les royaumes du monde et leur gloire en Lui disant : « Je vous donnerai toutes ces choses, si vous prosternant, vous m’adorez. » Et Jésus de répondre qui a seul le droit de recevoir une adoration légitime : « Retire-toi, Satan, car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (St Matthieu IV, 8-10)

     L’égarement du peuple juif par les pharisiens va provoquer leur apostasie, par l’assassinat du Messie, et faire de la Synagogue et du kahal (gouvernement occulte juif) les instruments privilégiés du démon et de sa domination sur les hommes. Leur propagande s’efforce de faire coïncider la fin du temps des nations avec le retour en Israël, et de propager cette idée, en milieu chrétien, avec l’aide d’idiots utiles tels que les ‘’chrétiens’’ judaïsés ou sionisés piochés aussi bien dans le catholicisme que dans les autres religions ou sectes. Le signe irréfutable de la fin du temps des nations sera la conversion pour le salut d’un « reste d’Israël » et son entrée dans l’Eglise, aux jours de l’Antéchrist, après s’être rendu compte de sa méprise en l’accueillant comme le Messie, et non ce retour en Palestine de Juifs sionistes belliqueux et toujours autant ennemis du Christ. Prions pour que Dieu, dans sa miséricorde, daigne ouvrir les yeux du cœur de ce peuple, pour notre plus grande joie et pour leur salut éternel.


(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 8 : Versets contredisant un retour en Israël - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 16 août 2017


 

samedi 7 mai 2022

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

dimanche 1 mai 2022

La marque de l'esprit révolutionnaire et ses causes



LA MARQUE DE L’ESPRIT REVOLUTIONNAIRE ET SES CAUSES

 

     Une bonne appréciation de ce que sont la Révolution et l’esprit révolutionnaire aide à comprendre qu’en politique se dire de gauche ou de droite, de multiplier stupidement les sigles d’appartenance pour mieux égarer ou embarrasser l’électeur, n’est pas le critère fondamental pour juger de l’esprit et des finalités qui animent réellement les prétendants à une élection présidentielle, à la députation ou à des charges publiques. En effet, il est patent que l’esprit révolutionnaire souffle dans ces diverses composantes politiques eu égard à la place qu’ils se refusent d’accorder à Dieu Notre-Seigneur (ce qui devrait être en haut) dans leur programme respectif.

     Ainsi, la pierre de touche, la marque, le propre et le constant du système et de l’esprit révolutionnaires, ce qui permet de les reconnaître comme tels sous leurs différents masques (droite, gauche, centre, etc.), et de ceux qui s’y agrègent – qu’elles que soient les divisions et les animosités qu’ils affichent sur le grand théâtre de Guignol qu’est devenu la scène politique - c’est leur refus caractéristique et catégorique (chacun selon ses propres termes) de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ sur eux-mêmes et sur notre pays. Ce que je dis à propos du système et de l’esprit révolutionnaire français est aussi valable pour les prétendants politiques d’autres pays que la France. C’est-à-prendre en considération si vous n’êtes pas encore guéri du suffrage universel (le Père Noël des grandes personnes) aux dés pipés.

     De la place accordée à Dieu Notre-Seigneur dans la société civile et politique (qui ne peut être que la première) découle l’esprit qui anime réellement les institutions ainsi que les individus qui les défendent et les soutiennent, que ceux-ci s’affichent ouvertement révolutionnaires ou non, quand bien même vont-ils à l’Eglise, au temple, à la mosquée ou à la synagogue ; quand bien même sont -ils religieux, prêtres, évêques, cardinaux, ‘’papes’’, pasteurs, imams ou rabbins.

     Le fait que des hommes politiques aillent à l’Eglise n’est pas du tout une garantie. Ce qui importe, surtout, une fois sortie de l’Eglise, quelle place accorde-t-il à Jésus-Christ dans la vie publique : la première qui Lui revient de droit, ou dans le local des objets encombrants en attendant la prochaine Messe, lorsqu’il ne s’agit pas d’une présence hypocrite à caractère uniquement électoral ?

     Pour en terminer avec l’aspect révolutionnaire, il suffira de dire, succinctement, qu’examiner sous l’angle métaphysique, quatre causes prédisposent à la Révolution et à l’esprit révolutionnaire faisant agir, en paroles et en actions, à rebours de sa profession de foi informée par l’enseignement de l’Eglise et de l’Evangile :

- La cause formelle « Les hommes naissent libres et égaux en droits » contenue dans cette imposture qui fait tourner les têtes avant de les faire tomber : le mantra et faux principe révolutionnaire « Liberté–Egalité–Fraternité » d’origine maçonnique. A la naissance il n’y a pas plus dépendant que le nouveau-né. Quant aux droits ils doivent être compris dans leur sens révolutionnaire c’est-à-dire comme la négation même des droits de Dieu (1). Les mots de cette trilogie ont séduit beaucoup de Catholiques car s’ils sont acceptables pour un chrétien, leur contenu est différent examiné à la lumière des principes du christianisme.

- La cause matérielle : les hommes qui se laissent imposer cette cause formelle qui, prise dans un sens différent du christianisme, les amène progressivement à l’indifférence religieuse ou à la révolte contre Dieu, en ne lui attribuant pas la place, le respect, l’honneur et l’obéissance qui lui sont dus dans et par la société, ou qui se laissent séduire par la sonorité agréable mais mensongère des mots.

- La cause efficiente : le Diable ou Satan et les démons agissant sur la société par le moyen d’une double cause instrumentale : la Franc-maçonnerie et son inspirateur le judaïsme kabbalistique et talmudique (la gnose juive). Cette cause efficiente explique pourquoi la Révolution demeure et se perpétue, avec des hommes et sous des masques idéologiques différents : son inspirateur, Lucifer étant immortel de par sa nature spirituelle qu’il a conservée, après sa révolte contre Dieu son Créateur, devenant ainsi Satan ou adversaire de Dieu, et dont l’orgueilleuse ambition et le travail constant sont de recevoir par les hommes l’adoration que lui a refusé Jésus-Christ lors de sa troisième tentation. Adoration qu’il recevra par le moyen de l’Antéchrist et de ceux qui seront à son service à la fin des temps, pour livrer le dernier assaut contre l’Eglise qui aura été restaurée durant la sixième période de son histoire (Eglise de Philadelphie = Eglise de l’amour fraternel (Apocalypse III, 7-13), et avant le retour en gloire de Jésus-Christ.

- La cause finale ou le but : d’abord, le remplacement de l’aristocratie chrétienne par une aristocratie juive et gnostique et, ensuite, la damnation du plus grand nombre.

 

René Pellegrini

 

(1) Se rappeler que la Franc-Maçonnerie étant d’inspiration juive, le Talmud, le code morale et religieux des Juifs, enseigne que seul le Juif est un homme, les autres ne sont que des animaux. C’est une erreur de croire, et de faire accroire, que les Juifs sont nos ‘’frères aînés’’ car les rabbins ne suivent pas Moïse selon les enseignements de l’ancienne Synagogue fidèle jusqu’à Siméon le Juste, dépositaire de la tradition et grand prêtre après la mort d’Esdras le prophète. Les fameux ‘’frères aînés’’ suivent les enseignements des planificateurs du meurtre de Jésus-Christ jusqu’à nos jours, car pour eux le Talmud – l’expression écrite de la tradition des pharisiens - est au-dessus de Moïse. Depuis la crucifixion de Jésus, ils sont nos ‘’frères aînés’’ comme Caïn, l’aîné, l’était avec Abel.

 

Ultérieurement, si Dieu veut, on examinera ce qu’est la Contre-révolution et ce qu’il faut entendre par ce mot dans une optique chrétienne.

 

Mis sur un autre blogue le 9 janvier 2014 


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...