Ce blogue a pour but de présenter des publications d’édification spirituelle telles que : prières, prédications, textes spirituels… mais aussi, la philosophie/métaphysique chrétienne de Saint Thomas d’Aquin, et, ainsi, autant que possible et selon mes capacités, contribuer à la formation contre-révolutionnaire catholique destinée à promouvoir la Royauté universelle de Jésus-Christ sur les individus et les nations, d'abord dans les coeurs, comme l’enseigne l’Encyclique Quas Primas du Pape Pie XI
mercredi 4 janvier 2023
La conjuration antichrétienne - 8 : La double conception de la vie - 1
samedi 3 décembre 2022
La conjuration antichrétienne - 5 : Les deux civilisations - 5
LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 5
CHAPITRE I
LES DEUX CIVILISATIONS – 5
Du Ier au XIIIe siècle, les peuples devinrent de plus en plus attentifs à ce discours, et le nombre de ceux qui en firent la lumière et la règle de leur vie se trouva de plus en plus grand. Sans doute, il y avait des défaillances, défaillances des nations et défaillances des âmes.
Mais la conception nouvelle de la vie restait la loi de tous, la loi que les égarements ne faisaient point perdre de vue et à laquelle tous savaient, tous sentaient qu’il fallait revenir dès qu’ils s’en étaient écartés. Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec son Nouveau-Testament, était le docteur écouté, le guide suivi, le roi obéi. Sa royauté était avouée à ce point par les princes et par les peuples, qu’ils la proclamaient jusque sur leurs monnaies. Sur toutes étaient gravée la croix, l’auguste signe de l’idée que le christianisme avait introduite dans le monde, qui était le principe de la civilisation nouvelle, de la civilisation chrétienne, qui devait le régir, l’esprit de sacrifice opposé à l’idée païenne, l’esprit de jouissance qui avait fait la civilisation antique, la civilisation païenne.
A mesure que l’esprit chrétien pénétrait les âmes et les peuples, âmes et peuples montaient dans la lumière et dans le bien, ils s’élevaient par cela seul qu’ils voyaient leur félicité en haut et qu’ils s’y portaient. Les cœurs devenaient plus purs, les esprits plus intelligents. Les intelligents et les purs introduisaient dans la société un ordre plus harmonieux, celui que Bossuet nous a décrit dans le sermon sur l’éminente dignité des pauvres. L’ordre plus parfait rendait la paix plus générale et plus profonde ; la paix et l’ordre engendrait la prospérité, et toutes ces choses donnaient ouverture aux arts et aux sciences, ces reflets de la lumière et de la beauté des cieux.
(A suivre…si Dieu veut)
René Pellegrini
Anciens articles à voir ou à revoir :
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vendredi 28 octobre 2022
La conjuration antichrétienne - 3 : Les deux civilisations - 2
Jacques Benigne Bossuet (1627-1704) surnommé l’Aigle de Meaux. Prédicateur renommé.
LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 3
CHAPITRE I
Civilisation moderne. Il y a donc civilisation et civilisation ? Il y a donc eu, avant l’ère dite moderne une civilisation autre que celle dont jouit, ou du moins que poursuit le monde de notre temps ?
En effet, il y a eu, et il y a encore en France et en Europe, une civilisation appelée la civilisation chrétienne.
Par quoi ces deux civilisations se différencient-elles ?
Par la conception qu’elles se font de la fin dernière de l’homme, et par les effets divers et même opposés que l’une et l’autre conception produisent dans l’ordre social comme dans l’ordre privé.
« Tout le but de l’homme est d’être heureux » dit Bossuet (1). Cela ne lui est point propre : c’est le but vers lequel tendent toutes les intelligences sans exception. Le grand orateur ne manque point de le reconnaître : « Les natures intelligentes n’ont de volonté ni de désir que pour leur félicité. » Et il ajoute : « Rien de plus raisonnable, car qu’y a-t-il de meilleur que de souhaiter le bien, c’est-à-dire la félicité ? (2) ». Aussi, trouvons-nous dans le cœur de l’homme une impulsion invincible qui le pousse à la recherche du bonheur. Le voulut-il, il ne pourrait s’en défaire. C’est le fond de toutes ses pensées, le grand mobile de toutes ses actions ; et alors même qu’il se jette dans la mort, c’est qu’il se persuade de trouver dans le néant un sort préférable à celui où il se voit.
(A suivre si Dieu veut)
Monseigneur Delassus
(1) Méditations sur l’Evangile.
(2) Œuvres
oratoires de Bossuet. Edition critique et complète par l’abbé J. Lebarq.
Sermon sur la Toussaint, v.325)
René Pellegrini
Jacques
Benigne Bossuet (1627-1704) surnommé l’Aigle de Meaux. Prédicateur renommé.
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