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mardi 24 janvier 2023

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4


INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10 


LE DEPART DU PAYS NATAL – 4

(Genèse, XI, 27 – XII, 5)

 

     Mais par cette stabilisation trop rapide, il s’était dérobé au plan divin. Il n’avait pas pénétré dans la terre que Dieu avait choisie pour être celle de son peuple, la terre de Chanaan. Dieu, alors, se tourna vers Abraham dont il connaissait la fidélité à toute épreuve et lui fit entendre l’appel qui devait déterminer sa vocation : « Sors de la terre, sors de la parenté, sors de la maison de ton père et viens dans la terre que je te montrerai. » Cette ordre demandait un détachement complet et une obéissance héroïque, à un homme qui ignorait encore et la valeur du renoncement et le prix de l’obéissance. Aussi, fut-il renforcé des promesses les plus magnifiques : « Si tu fais cela, ajouta Dieu, je ferai de toi le chef d’une grande nation. » La race qui allait naître d’Abraham était appelée, en effet, à se développer à une cadence extrêmement rapide. Remarquons que l’auteur sacré ne dit pas : gentum multam (une nation nombreuse), mais : gentum magnam (une grande nation) ; parce que le peuple juif, comparé aux autres, n’aura jamais qu’une importance numérique secondaire. « Ce n’est pas, dira plus tard Moïse, parce que vous surpassiez en nombre toutes les nations, que le Seigneur s’est uni à vous et vous à choisis, puisqu’au contraire vous êtes moindres que que tous les autres peuples, c’est parce que le Seigneur vous a aimés, et a gardé le serment qu’il avait fait à vos pères (17) » Mais ce peuple fut grand par la mission dont Dieu l’investit, grand aussi par le nombre d’hommes d’une sainteté exceptionnelle, tels que Moïse, David, Elie, les Patriarches, les Prophètes, saint Jean-Baptiste, les apôtres et combien d’autres ! qui sortirent de lui.

     De plus, il est évident qu’il ne s’agit pas seulement, ici, d’une descendance naturelle : spirituellement parlant, Abraham, nous l’avons dit plus haut, est le père de tous ceux qui croient en un seul Dieu, créateur de l’univers, et qui observent sa loi. C’est pourquoi Dieu ajouta : « Je te bénirai et je glorifierai ton nom. Non seulement, je te bénirai, mais tu seras béni, c’est-à-dire, non seulement ma bénédiction descendra sur toi, mais elle y demeurera ; et elle s’étendra à tous ceux qui te béniront ; tandis qu’au contraire, ceux qui te maudiront, seront maudits par moi, car c’est en toi que toutes les nations recevront la bénédiction. C’est entre tes mains que je remets la promesse de sauver tous ceux qui voudront en prendre les moyens. Elles seront bénies en toi, non pas en ta personne, non pas à cause de tes mérites à toi, mais en celui qui doit naître de toi, qui sera la gloire de ta race : elles seront bénies en vertu des mérites du plus illustre de tes descendants, le Christ. »

     On sait comment ces promesses ce sont réalisées et quelle gloire allait s’attacher, à travers les siècles, au nom d’Abraham, quel poids aurait ce nom dans les balances de la justice divine ! Mais sur l’heure, tout cela était caché dans la nuit des temps : et notre saint se trouvait seulement en face d’un nouvel ordre de départ, suivi d’un saut dans l’inconnu.

     Cependant, cet homme de foi n’hésita pas. Laissant là son père et la tribu de son père, il reprit le bâton du pèlerin (18). Il emmenait avec lui Saraï son épouse, Lot son neveu, tous les biens qu’il possédait, et puis, ajoute le texte sacré, toutes les âmes qu’il avait faites en Charan. Qu’est-ce-à-dire, puisqu’il n’avait encore aucun héritier ? Peut-être, des enfants nés dans les familles de ses serviteurs ? Peut-être, mais ces âmes, c’étaient plutôt celles qu’il avait engendrées à la vie véritable, celles des hommes que son exemple avait gagnés au culte du vrai Dieu. Prenant donc tout le monde avec lui, il partit, dit saint Paul, sans savoir où il allait (19).

     Abraham, explique saint Jean Chrysostome, ne connaissait ni la Loi ni les Prophètes : il n’avait reçu aucun enseignement,(Cependant) il fit tout ce qui lui était ordonné. Dieu lui dit de tout abandonner : famille, maison, etc., il les abandonna. Dieu lui dit d’aller dans une terre inconnue : il obéit. Dieu lui promit de le rendre père d’un grand peuple et de le bénir : il crut que cela arriverait. Il partit comme le lui avait dit le Seigneur, c’est-à-dire : il crut à toutes les paroles de Dieu sans hésiter, sans douter ; il partit, l’âme pleine de constance et de fermeté. Aussi fut-il très agréable au Seigneur (20).

     Poursuivant la courbe du Croissant fertile, la caravane atteignit bientôt la terre de Chanaan, où elle allait pendant des années encore, errer de-ci de-là, sans jamais se fixer nulle part. Et ces pérégrinations dureront des siècles. C’est seulement huit cents ans plus tard, au temps de Josué, que le peuple hébreu, revenant de son long séjour en Egypte, fera la conquête méthodique de la Palestine et s’y établira solidement. Jusque-là, le clan des descendants d’Abraham, mènera la vie primitive des nomades, gardeurs de troupeaux. Nous verrons bientôt pourquoi.

Dom Jean de Monléon

 

(17) Deutéronome VII,7,8) 

(18) Une lecture superficielle de la Bible laisserait croire qu’Abraham ne quitta le pays de Charan qu’après la mort de son père. Mais une étude plus attentive montre qu’il avait soixante-quinze ans quand il se remit en route, et cent trente-cinq ans quand mourut son père. Il est donc de toute évidence que ce fut bien avant la mort de celui-ci qu’il le quitta. Cf. saint Augustin, Cité de Dieu, I. XVI, ch. XV.

(19) Hébreux, XI,8.

(20) Homélie XXXI,5.

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mercredi 30 novembre 2022

Echelle Sainte - 5 : Le renoncement - 5


  La sortie d’Egypte des Hébreux sous la conduite de Moïse

ECHELLE SAINTE – 5

     Pour ceux qui veulent entreprendre le voyage qui permettra d’inscrire leurs noms dans le livre de vie ou le livre du ciel, les trente degrés de l’échelle spirituelle de Saint Climaque nous montrent le chemin. Saint Climaque est un moine syrien connu sous le nom de Jean le Sinaïtique. Il mourut vers 650-680.

 

PREMIER DEGRE : LE RENONCEMENT - 5

DEGRE 1-17

     Que celui qui s’est retiré du monde afin de se décharger du fardeau de ses péchés imite les gens qu’on voit aux abords des villes assis devant les tombes : qu’il ne cesse de répandre des larmes brûlantes et enflammées et de gémir silencieusement dans son cœur, jusqu’à ce qu’il voit Jésus venir à lui, « écarter de son cœur la pierre de d’endurcissement, délivrer son intellect, comme un autre Lazare, des bandelettes du péché, et commander aux anges, ses ministres : « déliez-le (St Jean XI, 14) de ses passions et laissez-le aller vers la bienheureuse impassibilité » S’il n’agit pas ainsi, sa retraite ne lui servira de rien.

DEGRE 1-18

     Nous tous qui désirons sortir d’Egypte, échapper aux Pharaon et nous enfuir, nous avons absolument besoin de quelque Moïse comme médiateur entre Dieu et nous. Debout entre l’action et la contemplation, il tendra les mains vers Dieu, afin que, marchant sous sa conduite, nous puissions traverser la mer de péché et mettre en fuite l’Amalec des passions (cf. Exode XVII, 8-13). C’est pourquoi ils sont dans l’illusion, ceux qui se fient à eux-mêmes et pensent n’avoir besoin de personne pour les conduire.

DEGRE 1-19

     Ceux qui sortirent d'Egypte avaient Moïse comme guide, et ceux qui s’enfuient de Sodome un ange (Genèse XIX, 16). Les uns représentent ceux qui sont guéris des passions de l’âme par les soins des médecins : ce sont ceux qui sortirent d’Egypte. Les autres représentent ceux qui désirent vivement dépouiller l’impureté d’un corps misérable. Aussi ces derniers ont-ils besoin d’être aidés par un ange, si je puis m’exprimer ainsi, ou du moins par un homme qui soit l’égal d’un ange. Car l’habileté du médecin dont nous avons besoin doit être proportionnée à la corruption de nos plaies.

DEGRE 1-20

     Ceux qui, revêtus d’un corps, on entrepris l’ascension du ciel, devront nécessairement se faire violence et souffrir sans cesse (cf St Matthieu XI, 12) ; cela surtout au début de leur renoncement, jusqu’à ce que leur inclination au plaisir et leur cœur insensible se soient changés en une disposition stable d’amour de Dieu et de pureté, grâce à une componction manifeste.

René Pellegrini

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lundi 7 novembre 2022

Introduction à l'histoire des Patriarches - 4 : Histoire des Patriarches - 3


 Abraham Isaac Jacob

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 4

 

HISTOIRE DES PATRIARCHES - 3

 

     Avec lui et avec ses successeurs : Isaac, Jacob et Joseph, nous nous trouvons devant des hommes qui appartiennent à la plus haute Classe spirituelle de l’humanité. Les présenter comme de simples spécimens du milieu où ils ont vécu, comme des hommes semblables à tous les autres, à des Bédouins peu scrupuleux, est une grave erreur. Nous devons tenir pour assuré au contraire qu’ils ont brillé dans leurs temps comme la lumière dans les ténèbres, et qu’ils ont tranché sur leur entourage comme le blanc sur le noir. Et ce n’est pas une moindre erreur de penser que la perfection à laquelle ils ont été appelés, était une perfection toute relative, une perfection embryonnaire, proportionnée à leur « conscience crépusculaire », à l’état d’hommes encore à demi animaux qu’on voudrait leur attribuer. Le concept de perfection ne supporte pas plus d’amoindrissement que celui de vérité ou de justice. Il a les mêmes exigences sous la loi de nature et sous la loi de Moïse, que sous le Nouveau Testament. « Abraham, dit saint Epiphane, fut appelé par Dieu à la perfection évangélique, comme devait l’être plus tard Pierre et André, Jacques et Jean (11). »

     Toute la suite de cette histoire en fera la preuve pour lui et pour ses successeurs immédiats. Telle est l’opinion unanime de la Tradition. Et pour montrer à quel point cette affirmation doit être prise en rigueur de termes, saint Augustin ne craint pas de décerner à notre Patriarche cet éloge qui paraît à première vue dépasser la mesure : « Le mérite de la continence dans Abraham, qui engendra des enfants est égal à celui de saint Jean qui ne fut jamais marié (12). » En effet, explique saint Thomas d’Aquin : « Le mérite ne s’apprécie pas seulement d’après le genre de l’acte, mais surtout d’après l’esprit de celui qui agit.» Or Abraham avait le coeur disposé de telle sorte qu’il était prêt à garder la virginité si c’eût été convenable pour son temps. Ainsi le mérite de la continence virginale a égalé en lui le mérite de la continence virginale dans saint Jean (13). »

     Non seulement ces Patriarches pratiquèrent la perfection évangélique bien avant l’Evangile, mais ils eurent à la réaliser dans des conditions particulièrement difficiles. Ils durent la poursuivre non pas dans un désert, comme les premiers ascètes, mais au milieu du monde : non pas dans la pauvreté comme les Apôtres, mais à la tête de richesses considérables pour l’époque ; non pas dans le célibat, comme les religieux ; ni même dans l’état ordinaire de mariage, comme tant et tant de saints et de saintes, mais sous le régime de la polygamie, auquel ils se trouvaient astreints, nous verrons plus loin pourquoi. Avec une abnégation héroïque, ils n’usèrent du droit d’avoir plusieurs épouses que pour la multiplication du peuple élu, jamais pour la satisfaction de leurs passions. Dieu a voulu nous montrer en eux dès les origines du monde les prodiges que peut réaliser sa grâce, et comme elle a suffi, en plein pays païen, alors qu’il n’y avait sur la terre ni Evangile, ni Eglise, ni prédications, ni sacrements, à conduire ceux qui lui furent fidèles, jusqu’aux plus hautes cimes de la sainteté. C’est un exemple sur lequel tout homme sensé doit réfléchir, pour comprendre que, quelles que soient les conditions dans lesquels il est appelé à vivre, il peut lui aussi, s’il le veut, s’élever jusqu’à la perfection.

     La sainteté de ces hommes nous est garantie par l’Ecriture en termes qui ne peuvent laisser place à aucune équivoque. Ils ont été canonisés par la bouche de Dieu lui-même : Je suis, dit-il à Moïse, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. C’est là mon nom pour l’éternité, c’est celui qui doit me rappeler à la mémoire de génération en génération (14). Il les présente comme trois témoins irrécusables qu’il s’est choisis, de préférence à tous les hommes. Il se fait gloire d’avoir de tels serviteurs. Il les couvre de sa protection particulière, il les appelle, il les appelle « ses christs » - christos meos – et il interdit qu’on touche à leur mémoire (15). Le crédit dont ils jouissent auprès de lui est tel que, lorsque Moïse veut conjurer le déchaînement de sa colère, il ne trouve rien de plus efficace que de mettre en avant ces trois noms. L’Offertoire du VIIe dimanche après la Pentecôte rappelle chaque année ce trait en un raccourci saisissant, rendu encore plus impressionnant encore par la beauté et la puissance de la mélodie grégorienne : Moïse se mit à prier en présence du  Seigneur son Dieu, et il dit : Pourquoi, Seigneur, vous irritez-vous contre votre peuple ? Apaisez la colère de votre âme : souvenez-vous d’Abraham, d’Isaac et de Jacob auxquels vous avez promis de donner la terre où coulent le lait et le miel. Et le Seigneur s’apaisa, et il ne fit point le mal qu’il avait dit qu’il ferait à son peuple.

     Bien loin de les reléguer au second plan, Jésus-Christ qui venait pourtant remplacer l’Ancien Testament par le Nouveau, a contresigné ce texte de son sceau personnel quand il a dit : Beaucoup entreront dans le royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob (16), et tout son Evangile témoigne de l’estime profonde où il tenait les fondateurs de sa propre famille.

(A suivre…si Dieu veut)

Dom de Monléon

 

- Les italiques sont dans le texte

(11) Panarion, I.I.i, Patrologie grecque, I. VI.I, colonne 193. Et Saint Thomas d’Aquin, IIa IIae, quest. 186 a. 4.ad.

(12) De Bona conjugali, ch.XXIV.

(13) IIa Iiae, quest. 153, a. 4, ad. 1 et 3.

(14) Exode III, 6 et 15

(15) Psaumes CIV, 11  « Gardez-vous de toucher à mes oints et ne maltraitez pas mes prophètes » (105, 15 Bibles protestantes)

(16) St Matthieu VIII, 11.

 

René Pellegrini

mardi 25 octobre 2022

Introduction à l'histoire des Patriarches - 3 : Histoire des Patriarches - 2

Moïse devant le buisson Ardent. Exode III,14 : Je Suis  celui qui est ; Ego sum qui sum (latin) ; en Hébreu : Ehyieh aser Ehyieh (Jéhovah ou Yahveh) 

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 3

HISTOIRE DES PATRIARCHES - 2


     Mais il ne se contenta pas d’approfondir la science pour elle-même, il s’en servit comme d’une échelle pour s’élever à la connaissance de Dieu.

     C’était un homme très sage et très prudent, dit encore Josèphe, de très grand esprit, et si éloquent qu’il pouvait persuader de ce qu’il voulait. Comme nul autre ne l’égalait en capacité et en vertu, il donna aux hommes une connaissance de la grandeur de Dieu beaucoup plus parfaite qu’ils ne l’avaient auparavant. Car il fut le premier qui osa dire qu’il n’y a qu’un Dieu, que l’univers est l’ouvrage de ses mains et que c’est à sa seule bonté, et non pas à nos propres forces que nous devons attribuer tout notre bonheur. Ce qui le portait à parler de la sorte, c’était qu’après avoir attentivement considéré ce qui se passe sur la terre et sur la mer, le cours du soleil, de la lune et des étoiles, il avait aisément jugé qu’il y a quelque puissance supérieure qui règle leurs mouvements, et sans laquelle toutes choses tomberaient dans la confusion et dans le désordre ; qu’elles n’ont par elles-mêmes aucun pouvoir de nous procurer des avantages que nous en tirons. Mais qu’elles le reçoivent de cette puissance supérieure à qui elles sont absolument soumises : c’est là ce qui nous oblige à l’honorer seul et à reconnaître ce qui nous oblige à l’honorer seul et à reconnaître ce que nous lui devons, par de continuelles actions de grâces. (9)

     Si Abraham avait écrit une théodicée, ou un traité de métaphysique, il faudrait sans aucun doute le placer au-dessus des plus grands philosophes de la Grèce, au-dessus de Parménide, d’Aristote et de Platon.

     Nous sommes remplis d’admiration pour ces grands esprits, quand nous voyons que, par le labeur méthodique de leur raison, ils ont su, non seulement découvrir au-delà de l’univers l’existence du Dieu unique, mais encore déterminer le caractère essentiel de sa nature, à savoir qu’il est l’Être nécessaire, l’Être par excellence. En contemplant cet Être pur, ils ont compris qu’il est immuable, éternel, non produit, ni créé, incorruptible, intact et entier dans son unité, toujours égal à lui-même, infini, contenant en soi la somme de les perfections. Il est la première intelligence, il est l’acte pur, il est la vie, il est la beauté, il est l’harmonie invisible, il domine tout, suffit en tout et surpasse tout…Mais avant toutes choses il est CELUI QUI EST, to on (en grec) « L’Être est, dit Parménide, et il n’est pas possible qu’il ne soit pas ; il n’y a rien soit ou doive être, autre que l’Être, et en dehors de lui. »

     Or le Dieu qui se révèlera un jour à Moïse dans le buisson ardent, donnera précisément comme son trait propre, comme son signe distinctif, d’être CELUI QUI EST, ego sum qui sum. Mais en même temps il se déclara le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Que déduire du rapprochement de ces deux textes, sinon qu’Abraham avait déjà parcouru le processus que devait suivre plus tard les philosophes de la Grèce ; qu’il avait su découvrir au-dessus de toutes les choses créées, le Dieu Un, et qu’à ce Dieu, il donnait pour note essentielle d’être CELUI QUI EST.

     Seulement ? tandis que nos philosophes mélangeront toujours quelques erreurs à la vérité et n’arriveront jamais de ce fait qu’à une notion inexacte de Dieu, la parole dite à Moïse permet de croire qu’Abraham seul, au cours de sa recherche, réussit à se maintenir toujours dans le plan de la vérité. Si belles ue soient les conceptions des Grecs, Dieu n’a jamais dit : « Je suis le Dieu d’Aristote, ou le Dieu de Platon »…Mais il a dit, et combien de fois, et avec quelle force, Je suis le Dieu d’Abraham !...

     Il est vrai qu’il existe une tradition juive selon laquelle Abraham aurait été initié au monothéisme par l’un des fils de Noé, qui lui aurait enseigné également l’hébreu, considéré comme langue sacrée. Cette tradition, si elle est fondée, ne détruit pas le mérite de notre Patriarche. Il est tout à fait permis de penser que les philosophes grecs eux-mêmes furent guidés dans leur recherche du vrai Dieu par quelques vestiges de la révélation primitive, et saint Augustin considère comme très probable l’opinion selon laquelle Platon aurait eu connaissance des premiers livres de la Bible (10). La gloire d’Abraham serait alors d’avoir mis tout son savoir au service de cette croyance, et il mériterait d’être par là comparé à saint Thomas et aux docteurs qui ont montré l’accord de la raison et de la foi, plutôt qu’à Platon ou à Aristote. Nous sommes loin, on le voit, de ceux qui voudraient le ravaler au rang des Polynésiens ou de l’homme de Cro-Magnon !...

     Mais si, seul entre tous les sages de l’antiquité, Abraham est parvenu à une connaissance exacte de Dieu, c’est qu’ayant compris que pour s’approcher de l’Être pur il fallait être pur soi-même, il eut le courage de mettre sa pratique d’accord avec sa théorie. Tandis que les plus éminents des philosophes grecs, tout en croyant au Dieu Un, continuaient à sacrifier aux idoles et à céder aux vices de leur temps, Abraham eut l’âme assez noble pour se dégager entièrement du paganisme, et pour mener une vie irréprochable.

(A suivre…si Dieu veut)

(9)  Flavius Josèphe, I, I, ch. VII

(10)  Saint Augustin, Cité de Dieu, I. VIII, ch, XI.

- Aristote, Platon et Parménide sont des philosophes grecs

 

René Pellegrini


 


mardi 11 octobre 2022

Introduction à l'histoire des Patriarches - 2 : Histoire des Patriarches - 1


 
INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 2

 

HISTOIRE DES PATRIARCHES -1

 

     On voudrait, dans cet ouvrage, répondre à l’appel de l’éminent écrivain qui, par la lecture assidue des Pères de l’Eglise, a su découvrir la sève cachée sous la lettre des Livres Saints et qui, mettant un génie hors de pair au service d’une foi inébranlable, a donné à la Bible une place qu’elle n’avait jamais eu encore dans la littérature française. La préface que l’on vient de lire (1) exprime avec une force et une conviction dont il est impossible n’être pas touché, le vœu de tous ceux – et ils sont légion – qui aspirent à voir l’interprétation traditionnelle de l’Ecriture en honneur, non pas sans doute, à la place, mais à côté de l’exégèse littérale et scientifique qui prétend aujourd’hui régner seule.

     Nous nous sommes efforcés de retrouver dans leurs attitudes exactes, dans leurs proportions harmonieuses, dans leur beauté originelle ces figures patriarcales, ces statues merveilleuses que le Saint-Esprit lui-même a sculptées avec amour aux premiers temps du monde, à la fois pour orner le temple éternel de Dieu, celui où on l’adore en esprit et en vérité, et pour servir de modèles, indéfiniment, à travers les siècles, aux hommes qui voudraient vivre en hommes.

     Tel était à leur endroit le sentiment des Pères de l’Eglise.

     A un jeune homme qui lui demandait quelques conseils pour tendre à la perfection, saint Grégoire de Nysse répondait en citant d’abord ce texte d’Isaïe : « Regardez Abraham et Sara, qui vous ont enfantés. » Puis il ajoutait :

     C’est à des âmes égarées que ces paroles sont adressées. De même en effet que, pour les marins emportés loin de la direction du port, la vue d’un feu qui s’élève d’une hauteur, ou de la cime d’une montagne aperçue de loin, sert de point de repère pour retrouver la bonne route ; de même les âmes égarées, l’esprit sans pilote dans l’océan de la vie, sont-elles ramenées au port de la divine volonté par l’exemple d’Abraham et de Sara. Et comme l’humanité est divisée en deux sexes, et qu’à tous deux est proposé le libre choix entre le vice et la vertu, la Parole divine à mis sous les yeux de l’un comme de l’autre un modèle à imiter, afin que les hommes regardant Abraham, les femmes regardant Sara, les deux sexes puissent, par des exemples appropriés, dirigés leur vie selon la vertu.

     Il nous suffira donc de rappeler la vie d’un de ces personnages pour lui faire remplir l’office de phare, et montrer ainsi comment il est possible de faire aborder l’âme au port paisible de la vertu, où elle ne sera plus exposée aux orages de la vie, et où elle ne risquera plus de faire naufrage dans les abimes du péché, sous le choc des vagues successives des passions. La raison pour laquelle la vie de ces âmes saintes a été écrite en détail, n’est-elle pas de diriger dans la voie du bien, par l’exemple des justes des temps anciens, la vie de leurs successeurs ? Mais, dira-t-on, si je ne suis ni chaldéen, comme cela est écrit d’Abraham, ni l’enfant adoptif de la fille du roi d’Egypte, comme l’Ecriture l’enseigne de Moïse ; si je n’ai rien de commun dans ma façon de vivre avec aucun de ces hommes d’autrefois, comment conformerai-je ma vie à celle de l’un d’entre eux ? Je ne vois pas comment imiter quelqu’un qui diffère totalement de moi par ses habitudes. Nous répondrons à cela qu’il importe peu, pour le vice ou la vertu, que l’on soit Chaldéen, et que ni le fait de vivre en Egypte, ni celui d’habiter Babylone n’excluent quelqu’un du chemin de la perfection. Ce n’est pas en Judée seulement que Dieu est connu des justes, ce n’est pas à Sion seulement, encore que l’Ecriture sainte semble le dire, que se trouve la maison de Dieu. Mais il nous faudra une #méditation attentive et une vue plus perçante, pour discerner, au-delà de la lettre de l’Ecriture, de quels Chaldéens et de quels Egyptiens il faut nous éloigner, et quelle est la captivité de Babylone à laquelle nous devons échapper pour atteindre la vie bienheureuse. (2) »

     De même, saint Ambroise, commence les deux livres qu’il a écrit sur Abraham, par les réflexions suivantes :

 

« Platon, prince des philosophes, a jugé utile de construire, dans ses ouvrages, une république idéale, afin que ses concitoyens eussent en elle un modèle à imiter. Et Xénophon a dessiné dans sa Cyropédie, le type du roi juste et sage, pour servir d’enseignement aux princes. Ainsi, Moïse, en écrivant la vie d’Abraham, nous a montré le modèle de l’homme de Dieu, avec cet avantage sur les auteurs précédents, qu’au lieu de forger de toutes pièces un être fictif, il met devant nos yeux un personnage réel, doté des vertus les plus authentique (3).

     Il résulte clairement de ces témoignages, et de beaucoup d’autres que, pour les Pères de l’Eglise, Abraham n’est pas un être primitif, émergeant à peine de l’état sauvage ou de l’animalité, comme on pourrait le croire en entendant certains auteurs contemporains parler à son sujet, de « bédouin sournois et pillard », de « vagabond civilisé », « d’enfant de la steppe », de « conscience crépusculaire »…que sais-je encore ?

     Abraham, personne n’osera le contester, est une des plus grandes figures de l’histoire universelle. A l’heure où l’humanité tout entière se ruait frénétiquement dans le polythéisme et se prosternait sans honte devant les idoles les plus variées, les plus grotesques, les plus immondes, il apparaît comme le mainteneur du monothéisme, comme l’ancêtre et le chef de tous ceux qui adorent le Dieu Un, le Dieu transcendant, le Dieu qui est Esprit. A ce titre, sa haute stature domine et l’histoire du peuple juif, qui se tient pour son descendant direct et son héritier, et celle du christianisme, et encore celle de l’Islam. Les fils du Prophète, en effet, le considèrent comme leur chef, non pas seulement parce qu’il est le père d’Ismaël, leur ancêtre racial, mais surtout parce qu’ils voient en lui le modèle de l’intransigeance monothéiste, dont ils font le principe premier de leur religion. Aussi occupe-t-il dans le Coran une place beaucoup plus importante que le fils d’Agar, qui n’y a qu’un rôle effacé. #Allah est son Dieu avant d’être celui de #Mahomet. Si les #Musulmans veillent jalousement sur sa tombe à Hébron, c’est qu’ils la considèrent comme un dépôt qui leur revient de droit. #Jésus est le chef des chrétiens, Moïse celui des #Juifs, mais Ibrahim (ou Abraham) est leur Patriarche à eux, celui qui, béni d’Allah, a légué à ses descendants la foi véritable, c’est-à-dire l’Islam.

     L’Eglise catholique, de son côté, ne lui témoigne pas moins d’égard et de vénération que la religion juive. Trois fois au moins chaque jour, elle le nomme dans sa liturgie, à des moments particulièrement solennels : au Benedictus de l’Office des Laudes, au Magnificat des Vêpres, et surtout au Canon de la Messe, honneur insigne qu’elle n’accorde qu’à de rares privilégiés. Elle montre, par là, qu’elle le tient pour l’un des noms les plus capables de lui concilier, à ce moment redoutable, la bienveillance du Tout-Puissant. Elle nous fait dire à nous, chrétiens, en parlant de lui : « Abraham le très grand » (Pater fidei nostrae, Abraham summus (3) ». Toute la tradition catholique est empreinte à son endroit du même caractère de respect, de haute estime, d’admiration : sa vie est considérée unanimement comme le modèle de celle du juste, comme le miroir de toutes les vertus. Les Pères ont loué à l’envi et sans dissonance aucune, sa foi, son obéissance, sa patience, sa charité, son humilité, sa piété. Et si saint Jérôme a écrit une fois : Peccavit Abraham, Abraham a péché, c’est justement pour montrer que nul homme n’est exempt de quelques faiblesses, même s’il compte parmi les plus grands saints (4).

     Ainsi, trois des principaux courants de la civilisation humaine se réclament en lui d’une origine commune : ils semblent sortir de cette source unique pour irriguer et fertiliser toute la terre.

(A suivre…si Dieu veut)

Dom de Monléon

(1) Saint Grégoire de Nysse, De la vie de Moïse, Patrologie grecque, t.XLIV, col.301.

(2) De Abraham libri duo, I.I, ch. I

(3) Antienne des premières Vêpres de la Quinquagésime.

(4) Commentaires sur Isaïe, I. XII, ch. XLIII, 36

 

René Pellegrini

mardi 4 octobre 2022

Histoire des Patriarches - 1 : Introduction



 Saint Jérôme de Stridon (vers 347-420)

       INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 1

 

          Si Dieu le permet, car j’avance en âge, je publierai régulièrement des textes de l’Histoire Sainte sur quelques Patriarches de l’Ancien Testament (Abraham, Isaac, Jacob et Joseph) tels que nous les a livrés le moine bénédictin Dom Jean de Monléon (O.S.B) dont l’exégèse biblique aide grandement pour la formation doctrinale, selon la pensée traditionnelle de l’Eglise, en s’appuyant sur la Vulgate. Par son commentaire moral et mystique, il apporte une nourriture solide aux âmes, tout en redonnant confiance à l’authenticité de l’exégèse traditionnelle, face à la littérature pseudo-religieuse et pseudo-savante visant à faire douter de la grandeur et de la sublimité de la foi catholique.

     Ne vous laissez pas duper par la ‘’haute critique’’ qui préfère la vérité hébraïque à la Vulgate recommandée pourtant par les Papes. En effet, nous n’avons aucun écrits originaux du texte hébreu de Moïse et des Prophètes, car la seule version que possède les Juifs, celle des ‘’Massorètes’’ ne remonte pas au-delà du VIe siècle après Jésus-Christ. La fidélité de ces textes est contestable, car les rédacteurs juifs Massorètes ont trahi, chaque fois que cela était possible, le texte original, en effaçant tout ce qui apportait la preuve de la messianité de Jésus.

     Quant à Saint Jérôme, auteur de la Vulgate, il avait à sa disposition des documents de première valeur, disparus depuis, à savoir :

- Le rouleau de la Synagogue de Bethléem qu’il avait copié de sa main, et

- les célèbres Exaples d’Origène, où il avait reproduit, sur six colonnes parallèles, le texte hébreux et les cinq principales traductions grecques qui en existaient alors, oeuvre gigantesque de critique et d’érudition dont la perte est considérée par les vrais savants comme irréparable. (Jean Vaquié)

     La Vulgate, version latine de la Bible est donc plus ancienne que le texte massorétique et Saint Jérôme, génie littéraire, à utilisé toutes les ressources de son intelligence et de sa rigueur scientifique, pour nous restituer, avec les documents en sa possession, la Parole de Dieu dans sa teneur authentique, et déclarée canonique par le Concile de Trente.

     Dans une prochaine publication, avant d’aborder l’histoire de la vie des Patriarches, une assez longue introduction, en espérant que la foi et la spiritualité de ces hommes vous soient utiles

(A suivre…si Dieu veut) 

René Pellegrini


 

 

 

jeudi 1 septembre 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 6 : L'antisémitisme, une arme de propagande


 ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 6

L’ANTISEMITISME, UNE ARME DE PROPAGANDE 

     Au XIXe siècle, le Juif Bernard Lazare écrivit :

« Partout où les Juifs, cessant d’être une nation prête à défendre sa liberté et son indépendance se sont établis, partout s’est développé l’antisémitisme, ou plutôt l’antijudaïsme, car l’antisémitisme est un mot mal choisi, qui n’a sa raison d’être que de notre temps, quand on a voulu élargir cette lutte du Juif et des peuples chrétiens, et lui donner une philosophie en même temps qu’une raison plus métaphysique que matérielle. Si cette hostilité, cette répugnance même, ne s’étaient exercées vis-à-vis des Juifs qu’en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s’est établie.  Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu’ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu’ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu’ils n’avaient ni les mêmes mœurs, ni les mêmes coutumes, qu’ils étaient animés d’esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidées en Israël même et non chez ceux qui les combattent. » (Livre l’Antisémitisme, 1894, page 4)

     Trois remarques dans cet extrait :

- Une vérité : L’antisémitisme (mot relativement récent) est bien différencié de l’antijudaïsme car c’est bien l’enseignement du judaïsme, et non l’appartenance raciale qui fait problème. (1)

- Des inexactitudes (sont-elles volontaires ?) lorsqu’il dit : « les Juifs, cessant d’être une nation ». En effet, ils n’ont jamais cessé, bien que dispersée, d’être une nation avec ses propres lois civiles et religieuses, comme je me suis efforcé de le montrer avec trois articles, voir ici : 

- Le gouvernement occulte d'Israël (2 articles) et les fruits de la Kabbale dans l'histoire, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-3.html

     D’autre part, ils n’ont jamais « cessé de défendre leur liberté et leur indépendance ». Etant, partout, un Etat dans l’Etat. Bien entendu, liberté et indépendance selon leur conception kabbaliste et talmudique les amenant à conspirer continuellement, à cet effet, à l’intérieur des nations hôtes.

- Un aveu lorsque Lazare nous dit « partout s’est développé l’antisémitisme ». Les Juifs sont-ils donc fondés de parler continuellement de haine ‘’antisémite’’ ? Un bémol : comme l’indique la citation, ils rencontrent ce problème face à toutes les races quels que soient les lois et les principes qui régissent ces peuples. Sauf à considérer que ces races et peuples divers soient tous pris de folie furieuse dès qu’ils sont face à des Juifs, il faut donc admettre qu’ils sont incapables de se plier « aux lois, principes et mœurs » qui régissent les autres peuples, aussi divers soient-ils. Il faut donc conclure que « les causes générales de l’antisémitisme aient toujours résidées en Israël même et non chez ceux qui les combattent ». Par leur orgueil, leurs complots, leurs mœurs et l’usure enseignés par le judaïsme corrompu, les Juifs se rendaient insupportables au sein des peuples dans lesquels ils vivaient, et provoquaient une saine réaction à leur encontre, même si parfois elle fut brutale.

     Quel aveu ! Ainsi, c’est Israël lui-même qui fabrique l’antisémitisme, le suscite, le téléguide et l’utilise à son avantage. Pauvres Juifs, vos rabbins et vos élites sans scrupules vous manipulent et se servent de vous pour atteindre leur but antéchristique. L’antisémitisme est donc, en définitive, une création juive. Mais pourquoi agir de la sorte, en mettant en danger ses propres coreligionnaires ?

     Pour le comprendre, il faut considérer non pas les Juifs qui ont peu ou pas d’influence, c’est-à-dire ceux qui suivent plus ou moins les enseignements rabbiniques, mais ceux qui dirigent vraiment, le gouvernement occulte de la nation juive, ceux qui rêvent et travaillent toujours pour leur domination sur le monde. Ceux-ci, avaient une double crainte :

     1 - Que la nation juive dispersée se fasse absorber par les nations hôtes, car l’histoire leur a appris que ce phénomène d’absorption à fait disparaître bien des peuples.

     2 - Que les Juifs finissent par se convertir au catholicisme, à l’Eglise catholique qui demeure le seul et véritable ennemi des successeurs des pharisiens « ceux qui ont le diable pour père et veulent accomplir ses désirs » et profanateurs de l’enseignement de de la Synagogue fidèle. Sûrement pas l’Eglise conciliaire pour qui les apostats de la Synagogue infidèle et falsificateurs prouvés de la Torah sont nos ‘’frères aînés’’ ! Ils sont frères comme « Caïn qui était enfant du malin et qui tua son frère » (I Jean III, 12). Mort physique pour Abel, et mort physique par nos ‘’frères aînés’’ avec les guerres et révolutions qu’ils ont fomentées et financées, l’avortement par la panthéonisée Simone Veil, la contraception par Lucien Neuwirth, et mort spirituelle avec les fausses doctrines philosophiques, morales, politiques et religieuses inoculées dans la société chrétienne.

     Eh, les apostats du Vatican moderniste, vous n’avez pas d’autres frères à nous proposer que des fils spirituels de criminels impénitents et continuateurs de leurs œuvres mauvaises au sein de ce qui reste de la société chrétienne ?

     Pour atteindre leur objectif final de domination mondiale, une fois acquis les droits civiques et politiques par cette erreur fondamentale de l’émancipation, les chefs occultes de la Synagogue infidèle devaient se doter de moyens permettant de faire obstacle à ces deux dangers menaçants la pérennité de la nation juive, en utilisant toutes les possibilités offertes par la Révolution, et dont ils ne sont pas étrangers :

     Ce fut l’antisémitisme car nous savons que « les causes générales de l’antisémitisme (ont) toujours résidées en Israël même ». Le Juif est certainement l’être le plus individualiste et insociable qui soit mais, confronté à la persécution, la communauté juive resserre ses liens. L’antisémitisme était donc de nature à constituer un bouclier destiné à les protéger, et à les ressouder dans leur orgueil de race, face à ce double danger. La Shoah, érigée en dogme républicain infaillible, diffusée, propagée et commémorée sur tous les supports disponibles, jusqu’à plus soif, pourrait être analysée sous cet angle.

     Les deux dogmes républicains que sont l’antisémitisme et la Shoah s’appuient sur des faits réels, mais discutables sur certains points, et une certaine occultation des causes qui préparèrent et provoquèrent les phénomènes déclencheurs avec leurs conséquences (2). Ils sont des armes de propagande juive et une auto-défense qui vise un quadruple objectif :

     - Lutter contre l’absorption de la nation juive dispersée,

     - Empêcher ou atténuer le plus possible les conversions de Juifs au catholicisme.

     - Susciter de plus en plus de difficultés aux Catholiques qui mettent en garde contre leurs doctrines religieuses, morales, philosophiques, politiques et sociales.

     - Travailler plus sereinement, et pratiquement sans entrave avec des lois sur mesure, à leur rêve de domination mondiale par le faux messie juif que sera l’Antéchrist dont les mœurs sont déjà à l’œuvre de nos jours

     Tel est but assigné à l’antisémitisme et le piège dans lequel tombent, par ignorance, lâcheté ou complicité, les hommes politiques et bien des Catholiques ainsi que des personnes d’autres confessions religieuses subjuguées par le sionisme.

     C’est donc une vérité bien établie, et vérifiée par l’histoire, de l’inspiration de Saint Paul (le mal aimé des Juifs et pour cause) lorsqu’il écrit à l’Eglise de Thessalonique, concernant les Juifs « qui sont ennemis de tous les hommes » (I Thessaloniciens II, 15). Comment ne pas l’être lorsqu’on perpétuant le pharisaïsme, on valide un enseignement qui tue Celui qui vient enseigner et proclamer d’aimer son prochain ou l’étranger comme le demandait Moïse « Aimez donc les étrangers, parce que vous l’avez été vous-mêmes en Egypte » (Deutéronome X, 19 ; Lévitique XIX, 18,34 ; etc.)

     Nous ne pouvons pas leur faire confiance ainsi qu’à leurs créatures, les Francs-maçons, tant qu’ils resteront fixés sur l’enseignement des rabbins kabbalistes et talmudistes ou, si ayant plus ou moins pris leur distance avec eux, ils appliquent dans leur vie morale, philosophique, politique et sociale certains des enseignements délétères avec lesquels ils ont été formés en les adaptant à la modernité. Ils sont nos ennemis séculaires car le catholicisme est l’antithèse de leur judaïsme, et ils doivent être dénoncés comme tels. Assez de lâcheté, de complaisance coupable chez les Catholiques ! Pour les autres, c’est leur affaire.

     Cependant, en ôtant leurs masques, nous ne devons jamais oublier l’ordre de Notre-Seigneur Jésus-Christ « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et qui vous calomnient » (St Matthieu V, 44) : Un abîme avec les enseignements du Talmud et ceux du Coran. Les aimer en ne leur cachant pas ce que beaucoup doivent ignorer, en les aidant s’ils sont dans le besoin, s’ils ont faim et soif, comme nous le ferions avec toute autre personne, et prier pour que Dieu leur accorde la grâce de conversion. Nous sommes chrétiens avant toute autre chose, et notre Exemple et Maître, en paroles et en actes, c’est le Fils de Dieu fait homme qui n’a pas craint, devant ses ennemis pharisiens, de leur dire en termes peu amènes, ce qu’ils étaient au-delà des apparences. Franchise de Jésus qui, par la suite, a permis au cœur droit de Gamaliel, membre du sanhédrin, de devenir chrétien.

     Les vrais fils d’Israël sauront reconnaître, comme bon nombre de leurs ancêtres, que Jésus de Nazareth est le vrai Messie qu’ils attendaient, que leurs chefs religieux ont exécuté, en poussant l’ignominie jusqu’à falsifier des textes de la Sainte Ecriture, et que son enseignement est tout entier dirigé vers l’amour du prochain quel qu’il soit, et non la haine talmudiste envers le non-Juif.

     Pour notre consolation et notre joie nous savons, par Saint Paul, qu’à la fin des temps eu égard à l’amour et la promesse de Dieu pour leurs pères, que les enfants d’Israël reviendront de leurs égarements. Dieu, leur redonnant l’intelligence des Ecritures sur le Messie qu’ils ont rejeté. Que vienne ce jour béni où, enfin, Juifs et Gentils (non-Juifs) constitueront ensemble cette prophétie de l’Apôtre « Tout Israël sera sauvé. » (Romains XI, 25 ; Isaïe LIX, 20). Les uns (Gentils) ayant méconnus le Christ jusqu’au rejet par les Juifs, les autres (Juifs) l’ayant majoritairement renié à sa venue.

     A vous les Juifs qui me lisez, c’est sans haine que je vous dis : « Délaissez le Talmud, prenez la Bible hébraïque et vous verrez que les docteurs de l’ancienne synagogue fidèle (Traité du Sanhédrin, Zohar, Targums de Jérusalem et de Babylone) décrivaient sans doute possible Jésus de Nazareth comme votre Messie, et elle ne salissaient pas sa Sainte Mère en ne manipulant pas comme certains de vos rabbins et les protestants en général, les diverses significations des mots « Alma » et « Betula » pour nier sa virginité et la salir. »

René Pellegrini

(1) Voir les 5 autres liens de la rubrique Antisémitisme et antijudaïsme sur ce blogue.

(2) En toutes choses (morales, politiques, sociales, etc.) se vérifie, en bien ou en mal, le principe : « on récolte ce que l’on sème » (Galates VI, 7-8)


lundi 22 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 5 : Après l'antisémitisme, l'antijudaïsme hors-la-loi ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 5

 

LA RELIGION JUIVE RABBINIQUE OU JUDAÏSME RABBINIQUE

 

APRES L’ANTISEMITISME, L’ANTIJUDAÏSME HORS-LA-LOI ?

 

     Ce qui suit et mis uniquement « entre guillemets » est la réflexion imaginaire d’un Juif sur la question de l’antijudaïsme :   

     « Comment faire pour empêcher que ne fuse de différents côtés ce qui est de nature à faire s’écrouler, ou s’amoindrir considérablement  tout ce qui depuis la bienvenue Révolution de 1789, et les autres - dont nous ne sommes pas étrangers puisque l’esprit de révolte et de sédition est une de nos caractéristiques - a grandement favorisé nos intérêts et permis, jusqu’à nos jours, de façonner une certaine image du Juif en tant que peuple, et de saper les fondements du christianisme et des sociétés chrétiennes en les ayant ébranlés auparavant avec la Renaissance et la Réforme protestante, dont nous ne sommes pas étrangers non plus, et ensuite minés de l’intérieur. » (1)

     Je conçois que du côté juif la question est sérieuse et qu’une réponse s’impose car les implications sont considérables : aussi bien politiquement que religieusement. Puisqu’au-delà de la question des victimes de ceux qui ont beaucoup souffert et qu’il faut promouvoir, sans se lasser, se joue dans les coulisses la question de la domination du monde, et celle du sionisme dans son rôle de tête de pont destiné à créer les conditions favorisant la mise en place progressive d’une gouvernance et d’une religion mondiales sous domination juive : ce à quoi servent aussi l’œcuménisme frelaté de Vatican II, le pandémonium d’Assise 1986 et tous ceux qui ont suivi et qui le perpétuent.

     « Comment faire ? Eh bien, l’antisémitisme que nous avons créé au XIXe siècle nous ayant bien servi en mettant des obstacles de plus en plus contraignants, pour qu’on ne fouille pas trop dans notre passé historique et religieux, il faut en faire autant avec l’antijudaïsme. Nous savons bien, sauf à vouloir tendancieusement forcer le sens des mots, qu’il n’a rien à voir avec l’antisémitisme mais, comme nous les avons bien abrutis avec les média, et nos frères temporaires, par la propagande sur l’antisémitisme que nous avons orchestré, avec l’aide de ces organismes d’information de masse qui sont entre nos mains, continuons sans discontinuer cet abrutissement, en discréditant et stigmatisant l’antijudaïsme, en leur répétant sans cesse que c’est de l’antisémitisme. »

     « Ces organismes que nous avons acquis pour façonner l’opinion publique battront la grosse caisse, et nous attirerons à nos vues suffisamment de couillons et d’opportunistes non-Juifs pour nous aider dans ce travail, comme nous l’avons toujours fait en politique. Avec nos amis temporaires Francs-maçons de toutes les obédiences, nous avons très bien réussi avec le divorce, l’avortement, la contraception, le Pacs, la copulation homosexuelle, etc. Il suffira de marteler continuellement le mot « antijudaïsme » comme équivalent d’antisémitisme et, abrutis comme ils sont, ils avaleront la chose. C’est d’ailleurs la technique que nous avons toujours utilisée pour déchristianiser ce pays et les autres. Vous n’avez pas idée de tout ce qu’on peut faire lorsqu’on contrôle les moyens d’influence que sont les média et les ‘’prostitué(e)s’’ qui les servent. »

     Ce qui, bien entendu, serait la fabrication d’un nouveau gros mensonge, d’une nouvelle imposture, après la foutaise du suffrage universel des éternels cocus contents et consentants, et celle des causes humaines du réchauffement climatique (2), et pourquoi pas des chutes de météorites sur la terre, ou des pets malodorants non contrôlés.

     Soyons clairs ! Comme je l’ai déjà dit, et je le répète pour les faux durs de la feuille, l’antisémitisme est absurde et illégitime, car on ne choisit pas sa race, son ethnie, pas plus que son père et sa mère et, aujourd’hui, le délabrement mental aidant, ses deux faux papas ou mamans de la France démocratique des pédérastes et des lesbiennes, en attendant les familles à partenaires multiples, car il n’y a plus de limite à la perversité lorsque le cerveau est devenu une fosse à purin, à la gloire de l’obscurantisme de la déesse Raison et ses fausses ‘’Lumières’’ qui ne furent, en réalité, que l’annonce de la plongée vertigineuse de la raison déifiée dans des ténèbres moraux, intellectuelles et philosophiques de plus en plus épaisses, et même jusqu’en-dessous du paganisme, comme le montre l’état actuel de nos sociétés qui appellent bien ce qui est mal, et mal ce qui est bien (Isaïe V, 20).

LEGITIMITE DE L’ANTIJUDAÏSME RABBINIQUE

     Cependant, dans une civilisation de culture chrétienne (3), il est parfaitement légitime de combattre l’idéologie religieuse et politique que véhicule le judaïsme rabbinique, qu’il soit moderniste, progressiste ou talmudiste. Cette idéologie qui lui inocule des conceptions morales, sociales et politiques qui lui sont totalement antagonistes et étrangères, au même titre que celles véhiculées par l’islam et ses stratégies variées de conquête. Ce combat c’est Jésus lui-même qui l’a inauguré quand il lança à la face des représentants du peuple juif qui cherchaient des prétextes pour le faire mourir, ces paroles qui servent d’exemple pour indiquer sur quel fondement, ou sur quelle paternité, ne pourra jamais reposer une véritable doctrine et unité œcuménique :

« Vous faites les œuvres de votre père (…) Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car Il est menteur, et père du mensonge (…) Vous n’écoutez point, parce que vous vous n’êtes pas de Dieu. » (St Jean VIII, 41-47)

     Par ces propos Jésus démasque les œuvres, les influences, Les désirs meurtriers et les propos mensongers de vos pères spirituels qui « au dehors paraissent beaux aux hommes » mais qui « au dedans, sans pleins d’ossements de morts, et de toute sorte de pourriture (…) pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (St Matthieu XXIII, 27-28) en situant leur origine « vous avez le diable pour père ». Pourquoi un tel comportement ? Jésus vient de nous le dire « Parce que vous n’êtes pas de Dieu ». Et Notre-Seigneur dit : « homicide ». Il sait de quoi il parle, sachant les mobiles qui animaient, à son égard, ces fifrelins de l’enfer déguisés en disciples de Moïse et serviteurs de Yahvé. En suivant leurs enseignements vous ne pouvez que leur ressembler et perpétuer leurs œuvres iniques directement, ou indirectement, par sectes ou sociétés secrètes sous votre contrôle.

     L’histoire, lorsqu’elle n’est pas occultée par vos historiens et journalistes complaisants, et vos supplétifs avides de carrière, de titre honorifique et de notoriété, témoigne amplement de ces mêmes œuvres, influences, désirs et mensonges, depuis l’origine du christianisme, contre l’Eglise naissante qui, de tous temps, a dû se défendre contre les Juifs. Non par haine ! Non par antisémitisme ! Mais, connaissant vos agissements, pour se protéger et, par là-même, protéger les chrétiens de vos manigances, voire de vos exactions, celles-ci de plus en plus visibles aujourd’hui. Comment pourrait-il en être autrement quand vous êtes nourris par l’enseignement de rabbins s’abreuvant à des pères spirituels ayant « le diable pour Père » ce que confirme vos propres actions néfastes dans le monde, et ce dont témoignent vos propres livres ?

     Ne soyons pas dupes. Ce mot d’antijudaïsme, dans l’intention juive, serait absolument diabolique car elle constituerait une arme fabriquée et utilisée pour accuser les Catholiques, et les empêcher de se défendre contre eux, contre les atteintes répétées qu’ils portent à la civilisation chrétienne et à sa morale. Ces ouvriers d’iniquité, au service de l’enfer, jaloux comme le diable, mettraient ainsi tout en œuvre pour continuer la déchristianisation de la France, sans véritable opposition religieuse et politique, et tenter de briser l’alliance qu’elle a conclu avec Dieu, il y a plus de 15 siècles. Mais, se défendre contre les Juifs, ne signifie pas, n’a jamais signifié et ne signifiera jamais, avoir de la haine contre eux, sauf à avoir l’esprit tordu et, pour certains, il l’est passablement.

DEMISSION DES AUTORITES RELIGIEUSES ET POLITIQUES CATHOLIQUES

     L’Eglise conciliaire et les Etats catholiques lorsqu’il y en avait encore se sont couchés, à leur grande honte, devant les enseignements et les influences véhiculés dans les sociétés chrétiennes par vos rabbins et vos philosophes de toutes tendances, contrairement à Jésus-Christ dont ils se prétendent les successeurs, les disciples et les défenseurs. Cette Eglise moderniste piétine le comportement des apôtres, des martyrs, des Pères de l’Eglise, tels St Augustin, St Jean Chrysostome, St Jérôme, etc., qui protégeaient les chrétiens contre vos influences néfastes. Cette Eglise se comporte, en ces temps de séduction, non plus comme protectrice de l’héritage reçu pour le bien spirituel et temporel du troupeau, mais comme mercenaire et supplétive de ses ennemis.

     Elle ne rend pas service aux chrétiens en entrant dans cette alliance ténébreuse et satanique qui consiste à culpabiliser et à flageller continuellement l’Eglise, tout comme nos hommes politiques, agenouillés devant les Juifs et les francs-maçons, ne cessent de culpabiliser et de flageller la France : Haro ! sur ces deux piliers de la civilisation chrétienne. Les autres, bien entendu, auréolés d’une histoire toute lisse, toute immaculée et suintante de pureté. Tartuffes ! Vous feriez-mieux de vous flageller vous-mêmes, vu les dégâts que vous avez déjà fait à ces deux piliers en hurlant, comme des imbéciles, avec des loups qui ne pensent qu’à déchirer et à détruire.

     Oui, les vrais chrétiens, sont en bonne compagnie en imitant le Christ, les apôtres, les martyrs, les Pères de l’Eglise et ceux qui, tout au long des siècles, les ont suivis dans l’antijudaïsme rabbinique et n’ont pas cessé de les mettre en garde et de les protéger contre les successeurs des Juifs déicides. Nous n’avons pas honte de ces prédécesseurs et nous les revendiquons. Bas les masques ! Si Jésus l’a inauguré et ses successeurs l’ont poursuivi, c’est parce qu’ils connaissaient la nocivité du judaïsme rabbinique pour les âmes, les ayant vus à l’œuvre dans leurs enseignements et leurs pratiques.

     Honte à ceux qui baissent les armes du combat de la foi et de la vérité sans laquelle il n’y a pas de véritable charité – mais sa caricature - et qui coopèrent avec les ennemis de Notre-Seigneur tout en l’assurant hypocritement de leur amour ! Cette Eglise conciliaire gangrenée par les francs-maçons et les fausses conversions juives, et plus propagandiste de leurs principes des droits de l’homme (4) que des droits de Dieu et, ce faisant, collaborant diaboliquement à l’abaissement et à la destruction du christianisme, de la civilisation chrétienne et de la France. Hormis le péché, rien de commun avec ces gens-là !

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) En effet, la Révolution n’est rien d’autre que la mise en œuvre, au plan politique, de l’action de la Synagogue infidèle et apostate pour détruire l’Eglise catholique et la civilisation chrétienne.

(2) Ne pas confondre avec la pollution, ni avec la température qui s’interprète sur des périodes courtes (la météo ne voit pas au-delà d’une semaine), alors que le climat s’étudie et s’interprète objectivement sur des périodes longues, voire très longues.

(3) Je dis chrétienne, et non judéo-chrétienne comme cela se dit fréquemment et à tort, à mon sens. Pourquoi ? Parce que, comme déjà dit, le judaïsme des rabbins du temps de Jésus n’a plus rien à voir avec l’esprit de Moïse. Cet esprit fut corrompu par la tradition rabbinique. « Ainsi, vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (St Matthieu XV, 6-8). Ces traditions ayant été importées de Babylone, la religion de Moïse fut ensuite défigurée par les fables, les turpitudes et les invraisemblances du Talmud. Aujourd’hui, les Juifs kabbalistes, talmudistes, orthodoxes ou modernistes, qu’elle que soit leur prétention, sont des apostats par rapport à la religion et à l’esprit de Moïse, et des antichrists (ne pas confondre avec Antéchrist) par rapport à celle du Messie ou Christ.

(4) Les droits de l’homme seront vraiment appliqués et respectés lorsque les dirigeants veilleront à rappeler (à temps et à contretemps), à faire appliquer et respecter les droits de Dieu, et non en les bafouant et faisant silence sur eux, ou encore en se défilant hypocritement lorsqu’il s’agit de les rappeler. N’est-ce pas M. Bergoglio (dit ‘’pape’’ François devant l’Eternel) ? En dehors de cela, cessez de vous faire des illusions, car derrière la propagation du refus et l’irrespect des droits de Dieu, et l’imposture du suffrage universel, ce sont l’anarchie, la barbarie et la tyrannie qui s’annoncent. La pantalonnade des prières œcuméniques n’y changera rien sinon à apporter à chaque occasion un cinglant désaveu à ces outrages répétés à la Majesté divine.

 

Mis sur un autre blogue le 2 mai 2018

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