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mardi 26 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 14 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 2

CHAPITRE 1

TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 14

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 2

     En attendant, l’existence de deux Esprits opposés suppose l’existence d’un monde supérieur au nôtre. Par là, nous entendons un monde composé d’êtres plus parfaits et plus puissants que nous, dégagés de la matière et purement spirituels : Dieu, les anges bons et mauvais, en nombre incalculable ; monde des causes et des lois, sans lequel le nôtre n’existerait pas ou marcherait au hasard, comme le navire sans boussole et sans pilote ; monde pour lequel l’homme est fait et vers lequel il aspire ; monde qui nous en enveloppe de toutes parts, et avec lequel nous sommes incessamment en rapports ; à qui nous parlons, qui nous voit, qui nous entend, qui agit sur nous et sur les créatures matérielles, réellement, efficacement, comme l’âme agit sur le corps.

     Loin d’être une chimère, l’existence de ce monde supérieur est la première des réalités. La religion, l’histoire, la raison, se réunissent pour en faire l’article fondamental de la foi du genre humain. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de le démontrer : car la négation du surnaturel est la grande hérésie de notre temps. Naguère M. Guizot (2) lui-même en faisait la remarque. Il écrivait :

     « Toutes les attaques dont le christianisme est aujourd’hui l’objet, quelque diverses qu’elles soient dans leur nature ou dans leur mesure, partent d’un même point et tendent à un même but, la négation du surnaturel dans les destinées de l’homme et du monde, l’abolition de l’élément surnaturel dans la religion chrétienne, dans son histoire comme dans ses dogmes. Matérialistes, panthéistes, rationalistes, sceptiques, critiques, érudits, les uns hautement, les autres très discrètement, tous pensent et parlent sous l’empire de cette idée, que le monde et l’homme, la nature morale comme la nature physique, sont uniquement gouvernés par des lois générales, permanentes et nécessaires, dont aucune volonté spéciale n’est jamais venue et ne vient jamais suspendre ou modifier le cours. » (3)

     Rien n’est plus exact. Nous ajouterons seulement qu’indiquer le mal n’est pas le guérir. Afin de mettre sur la voie du remède, il aurait fallu dire comment, après dix-huit siècles de surnaturalisme chrétien, l’Europe actuelle se trouve peuplée de naturalistes de toute nuance, dont la race, florissante dans l’antiquité païenne, avait disparu depuis la prédication de l’Evangile (4). Quoi qu’il en soit, les négations individuelles s’évanouissent devant les affirmations générales. Or, le genre humain a toujours affirmé l’existence d’un monde surnaturel.

     L’existence d’une religion chez tous les peuples est un fait. Ce fait est inséparable de la croyance à un monde surnaturel.

« C’est, continue M. Guizot, sur une foi naturelle au surnaturel, sur un instinct inné du surnaturel que toute religion se fonde. Dans tous les lieux, dans tous les climats, à toutes les époques de l’histoire, à tous les degrés de la civilisation, l’homme porte en lui ce sentiment, j’aimerais mieux dire ce pressentiment, que le monde qu’il voit, l’ordre au sein duquel il vit, les faits qui se succèdent régulièrement et constamment autour de lui, ne sont pas tout. En vain il fait chaque jour dans ce vaste ensemble des découvertes et des conquêtes ; en vain il observe et constate savamment les lois permanentes qui y président : sa pensée ne se renferme point dans cet univers livré à la science. Ce spectacle ne suffit point à son âme ; elle s’élance ailleurs ; elle cherche, elle entrevoit autre chose ; elles aspire pour l’univers et pour elle-même à d’autres destinées, à un autre maître : Par delà tous les cieux, le Dieu des cieux réside, a dit Voltaire ; et le Dieu qui est par delà les cieux, ce n’est pas la nature personnifiée, c’est le surnaturel en personne. C’est à lui que les religions s’adressent ; c’est pour mettre l’homme en rapport avec lui qu’elles se fondent. Sans la foi instinctive de l’homme au surnaturel, sans son élan spontané et invincible vers le surnaturel, la religion ne serait pas. » (3)

     Le genre humain ne croit pas seulement à l’existence isolée d’un monde surnaturel, il croit encore à l’action libre et permanente, immédiate et réelle de ses habitants sur le monde inférieur. De cette foi constante nous trouvons la preuve dans un fait non moins éclatant que la religion elle-même, c’est la prière :

     « Seul entre tous les êtres ici-bas, l’homme prie. Parmi les instincts moraux, il n’y en a point de plus naturel, de plus universel, de plus invincible que la prière. L’enfant s’y porte avec une docilité empressée. Le vieillard s’y replie comme dans un refuge contre la décadence et l’isolement. La prière monte d’elle-même sur les jeunes lèvres qui balbutient à peine le nom de Dieu, et sur les lèvres mourantes qui n’ont plus la force de le prononcer. Chez tous les peuples, célèbres ou obscurs, civilisés ou barbares, on rencontre à chaque pas des actes et des formules d’invocation. Partout où vivent des hommes, dans certaines circonstances, à certaines heures, sous l’empire de certaines impressions de l’âme, les yeux s’élèvent, les mains se joignent, les genoux fléchissent, pour implorer ou pour rendre grâces, pour adorer ou pour apaiser. Avec transport ou avec tremblement, publiquement ou dans le secret de son cœur, c’est à la prière que l’homme s’adresse en dernier recours, pour combler les vides de son âme ou porter les fardeaux de sa destinée. C’est dans la prière qu’il cherche, quand tout lui manque, de l’appui pour sa faiblesse, de la consolation dans ses douleurs, de l’espérance pour la vertu. » (4) 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 3 »…si Dieu veut) 

 

- Les gras dans le texte et les notes 1 et 2 sont de moi. Les autres de Mgr Gaume.

(1) Docteur de l’Eglise, il fut le fléau des hérétiques. Pour sa mort, les auteurs varient : entre 364 et 378, sous les règnes de Valentinien I et Valens.

(2) François Pierre Guillaume Guizot (1787-1874), fut un historien et homme politique français, membre de l’académie française. D’origine protestante (Huguenot)

(3) Dans son ouvrage « L’Eglise et la société chrétienne » rédigé en 1861, chapitre IV, p.19 et 20 – Dans sa prétendue Vie de Jésus, Renan vient de donner tristement raison à M. Guizot. Renan n’est qu’un écho.

(4) Dans l’ouvrage de Mgr Gaume, le Rationalisme.

(5) L’Eglise et la société chrétienne, chapitre IV, page 22.

 

René Pellegrini

lundi 13 juin 2022

Traité du Saint-Esprit - 11 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 2


L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 2

TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 11

CHAPITRE 1

     En attendant, l’existence de deux Esprits opposés suppose l’existence d’un monde supérieur au nôtre. Par là, nous entendons un monde composé d’êtres plus parfaits et plus puissants que nous, dégagés de la matière et purement spirituels : Dieu, les anges bons et mauvais, en nombre incalculable ; monde des causes et des lois, sans lequel le nôtre n’existerait pas ou marcherait au hasard, comme le navire sans boussole et sans pilote ; monde pour lequel l’homme est fait et vers lequel il aspire ; monde qui nous en enveloppe de toutes parts, et avec lequel nous sommes incessamment en rapports ; à qui nous parlons, qui nous voit, qui nous entend, qui agit sur nous et sur les créatures matérielles, réellement, efficacement, comme l’âme agit sur le corps.

     Loin d’être une chimère, l’existence de ce monde supérieur est la première des réalités. La religion, l’histoire, la raison, se réunissent pour en faire l’article fondamental de la foi du genre humain. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de le démontrer : car la négation du surnaturel est la grande hérésie de notre temps. Naguère M. Guizot (1) lui-même en faisait la remarque. Il écrivait :

     « Toutes les attaques dont le christianisme est aujourd’hui l’objet, quelque diverses qu’elles soient dans leur nature ou dans leur mesure, partent d’un même point et tendent à un même but, la négation du surnaturel dans les destinées de l’homme et du monde, l’abolition de l’élément surnaturel dans la religion chrétienne, dans son histoire comme dans ses dogmes. Matérialistes, panthéistes, rationalistes, sceptiques, critiques, érudits, les uns hautement, les autres très discrètement, tous pensent et parlent sous l’empire de cette idée, que le monde et l’homme, la nature morale comme la nature physique, sont uniquement gouvernés par des lois générales, permanentes et nécessaires, dont aucune volonté spéciale n’est jamais venue et ne vient jamais suspendre ou modifier le cours. » (2)

     Rien n’est plus exact. Nous ajouterons seulement qu’indiquer le mal n’est pas le guérir. Afin de mettre sur la voie du remède, il aurait fallu dire comment, après dix-huit siècles de surnaturalisme chrétien, l’Europe actuelle se trouve peuplée de naturalistes de toute nuance, dont la race, florissante dans l’antiquité païenne, avait disparu depuis la prédication de l’Evangile (3). Quoi qu’il en soit, les négations individuelles s’évanouissent devant les affirmations générales. Or, le genre humain a toujours affirmé l’existence d’un monde surnaturel.

     L’existence d’une religion chez tous les peuples est un fait. Ce fait est inséparable de la croyance à un monde surnaturel.

« C’est, continue M. Guizot, sur une foi naturelle au surnaturel, sur un instinct inné du surnaturel que toute religion se fonde. Dans tous les lieux, dans tous les climats, à toutes les époques de l’histoire, à tous les degrés de la civilisation, l’homme porte en lui ce sentiment, j’aimerais mieux dire ce pressentiment, que le monde qu’il voit, l’ordre au sein duquel il vit, les faits qui se succèdent régulièrement et constamment autour de lui, ne sont pas tout. En vain il fait chaque jour dans ce vaste ensemble des découvertes et des conquêtes ; en vain il observe et constate savamment les lois permanentes qui y président : sa pensée ne se renferme point dans cet univers livré à la science. Ce spectacle ne suffit point à son âme ; elle s’élance ailleurs ; elle cherche, elle entrevoit autre chose ; elles aspire pour l’univers et pour elle-même à d’autres destinées, à un autre maître : Par delà tous les cieux, le Dieu des cieux réside, a dit Voltaire ; et le Dieu qui est par delà les cieux, ce n’est pas la nature personnifiée, c’est le surnaturel en personne. C’est à lui que les religions s’adressent ; c’est pour mettre l’homme en rapport avec lui qu’elles se fondent. Sans la foi instinctive de l’homme au surnaturel, sans son élan spontané et invincible vers le surnaturel, la religion ne serait pas. » (4)

     Le genre humain ne croit pas seulement à l’existence isolée d’un monde surnaturel, il croit encore à l’action libre et permanente, immédiate et réelle de ses habitants sur le monde inférieur. De cette foi constante nous trouvons la preuve dans un fait non moins éclatant que la religion elle-même, c’est la prière :

     « Seul entre tous les êtres ici-bas, l’homme prie. Parmi les instincts moraux, il n’y en a point de plus naturel, de plus universel, de plus invincible que la prière. L’enfant s’y porte avec une docilité empressée. Le vieillard s’y replie comme dans un refuge contre la décadence et l’isolement. La prière monte d’elle-même sur les jeunes lèvres qui balbutient à peine le nom de Dieu, et sur les lèvres mourantes qui n’ont plus la force de le prononcer. Chez tous les peuples, célèbres ou obscurs, civilisés ou barbares, on rencontre à chaque pas des actes et des formules d’invocation. Partout où vivent des hommes, dans certaines circonstances, à certaines heures, sous l’empire de certaines impressions de l’âme, les yeux s’élèvent, les mains se joignent, les genoux fléchissent, pour implorer ou pour rendre grâces, pour adorer ou pour apaiser. Avec transport ou avec tremblement, publiquement ou dans le secret de son cœur, c’est à la prière que l’homme s’adresse en dernier recours, pour combler les vides de son âme ou porter les fardeaux de sa destinée. C’est dans la prière qu’il cherche, quand tout lui manque, de l’appui pour sa faiblesse, de la consolation dans ses douleurs, de l’espérance pour la vertu. » (5)

  

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 3 »…si Dieu veut) 

 

- Les gras dans le texte et la note 1 sont de moi. Les autres de Mgr Gaume.

(1) François Pierre Guillaume Guizot (1787-1874), fut un historien et homme politique français, membre de l’académie française. D’origine protestante (Huguenot)

(2) Dans son ouvrage « L’Eglise et la société chrétienne » rédigé en 1861, chapitre IV, p.19 et 20 – Dans sa prétendue Vie de Jésus, Renan vient de donner tristement raison à M. Guizot. Renan n’est qu’un écho.

(3) Dans l’ouvrage de Mgr Gaume, le Rationalisme.

(4) L’Eglise et la société chrétienne, en 1861 chapitre IV, page 21.

(5) L’Eglise et la société chrétienne, en 1861, chapitre IV, page 22.

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 13 janvier 2013

 

mardi 10 mai 2022

Les appels à la Révolution ou à manifester



 LES APPELS A LA REVOLUTION OU A MANIFESTER

     L'article « Les chrétiens et les manifestations » rédigé sur un autre blogue, le 13 juin 2016 avec le titre « Les manifestations de masse » m'avait valu, à l'époque, la réflexion suivante d'un abonné à ma Newsletter :

« Je m'interroge sur la validité de la posture selon laquelle il ne faut pas se rebeller contre les autorités »

     Je ne reviens pas sur ce qui a déjà écrit précédemment et consultable ici : 7 mars 2020

     Cette interrogation me permet d’apporter des compléments à l’article précédent qui s’appuyait sur l’enseignement formel de Saint Paul aux Romains XIII, 1-2, et sur l’exemple des premiers chrétiens préférant mourir plutôt que se rebeller contre des empereurs païens et sanguinaires. Pour eux, ces paroles de Saint Paul « celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordre établi par Dieu ; et ceux qui résistent attirent la condamnation sur eux-mêmes » n’étaient pas facultatives ou soumises à des subtilités de langage.

     Leur attitude est digne d’exemple puisque l’Eglise les a canonisés et portés sur les autels.

     J’y ajoute, et je pourrai citer d'autres textes de la Sainte Ecriture et de Papes, l’enseignement de Saint Pierre, le premier Pape de la chrétienté :

« Soyez donc soumis à toute créature humaine, à cause de Dieu : soit au roi, comme au souverain» (I Pierre II, 13)

     Avec quel motif supérieur ? « Car c’est là la volonté de Dieu » Avec quel objectif ? « Faire le bien et réduire au silence l’ignorance des hommes insensés » (verset 15)

     Saint Pierre n’appelle pas les chrétiens à la révolte même lorsqu’ils souffrent en faisant le bien :

« Si en faisant le bien, vous souffrez avec patience, voilà qui est une grâce devant Dieu. Car c’est à cela que vous avez été appelés, parce que le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exempleafin que vous suiviez ses traces. » (versets 20,21)

     Saint Pierre exhorte donc les chrétiens à mettre leurs pas dans ceux du Sauveur car il nous donna l’exemple, en supportant des souffrances injustes sans se révolter.

     Quant à Saint Thomas d’Aquin, il nous enseigne concernant l’usurpateur et, en traitant de la sédition contre un gouvernement tyrannique :

« Nous ne sommes obligés d’obéir aux princes du siècle autant que dans les limites de la justice. Si donc ce pouvoir est usurpé (c’est le cas de notre République révolutionnaire), ou ce qu’il commande est injuste, on ne doit pas lui obéir, excepté, peut-être, en certains cas, pour éviter un scandale ou un danger. » (IIa-IIae, question 104, article 3)

     Ainsi, on n’obéit pas à ce qui est injuste mais cela n’implique pas la révolte contre l’usurpateur ou dirigeant illégitime. Par exemple, Obéir à une loi juste d’un usurpateur ce n’est pas pour autant reconnaître sa légitimité. Pas plus qu’adhérer à une parole sage ou de bon sens sortis de la bouche d’un athée serait reconnaître la légitimité de l’athéisme.

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’il n’a pas pour but le bien général, mais le bien particulier de celui qui gouverne. C’est pourquoi, quand on trouble ce gouvernement on n’excite pas réellement une sédition, à moins qu’en troublant le gouvernement d’un tyran en agisse d’une manière si déréglée, que le peuple qui lui était soumis ait plus à souffrir du trouble qu’on a excité que du despotisme du tyran lui-même. » (IIa-IIae, question XLII, article 2, conclusion 3)

     Tout le problème est là : « l’action déréglée » manifeste dans la furie révolutionnaire, bafouant toutes les règles en libérant des instincts barbares, meurtriers et vengeurs lorsqu’il n’y a plus d’autorité légitime. Et, l’histoire des diverses révolutions, est là pour nous instruire que celles-ci engendrent « plus de souffrances et de troubles que le tyran lui-même » comme après notre propre histoire, nous le vérifions actuellement en Libye, en Syrie, etc.

     A l’époque de Saint Thomas, XIIIe siècle, la société était chrétienne et défendait ses valeurs. Des chefs chrétiens laïcs et légitimes étaient plus faciles à trouver pour renverser un éventuel usurpateur ou despote. Aujourd’hui, dans une société déchristianisée, il n’y a plus guère, comme possibilité d’autorité légitime, que quelques officiers militaires catholiques, ou chrétiens, soucieux de rétablir le bien commun général selon la doctrine morale et sociale de l’Eglise, pour pouvoir tenter de renverser un gouvernement délétère. Quoi qu’il en soit, cela paraît difficile et très dangereux pour les dits officiers, car l’armée est noyautée depuis longtemps (déjà avant 1789) par des loges militaires judéo-maçonniques et, depuis, le pouvoir révolutionnaire n’est pas si sot que de mettre à des postes stratégiques ceux qui pourraient lui être hostiles : ce qui nous ramène à des points soulevés dans l’article précédent, et aux autorités légitimes que seront le Grand Monarque et le Saint Pape pour entreprendre le rétablissement de la France.   

« J’ajoute, aujourd’hui 21 novembre 2018, quelques jours après la manifestation des gilets jaunes, ces paroles du Pape Pie XI, l’autorité suprême dans l’Eglise, prises dans l’Encyclique Quas Primas, pour ceux et c’est leur droit - mais que je suivrai pas sur ce terrain - qui veulent minimiser les paroles de Saint Paul ou les remarques de Saint Thomas d’Aquin concernant le degré ou les conditions d’obéissance que nous devons aux autorités de l’Etat :

« (…) Voyant dans le prince et tous les autres chefs de l’Etat des hommes semblables à lui par leur nature ou mêmes indignes (incapableset blâmables pour quelque motif, le citoyen ne récusera point pour ce fait leur autorité, puisqu’il considérera dans leur personne l’image et l’autorité du Christ Dieu, et homme»

(A suivre…« La Révolution face à la patience chrétienne »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

- C'est moi qui mets en gras dans les citations

 

Mis sur un autre blogue le 13 juin 2016

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...