jeudi 26 mai 2022

L'Adultère et la fornication - 5 : La fornication dans les ouvrages profanes - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 5 


LA FORNICATION DANS LES OUVRAGES PROFANES – 1

 

Dictionnaire Larousse (édition 1985)

- Péché de luxure (religion)

Dictionnaire de la langue française Littré (Tome III, colonne 2575, édition 1994) :

- Sens dogmatique :

Le péché de la chair entre deux personnes qui ne sont ni mariées, ni liées par vœu (1).

« Or, en ce temps-là Israël demeurait à Sittim, et le peuple forniqua avec les filles de Moab. » (Nombres XXV, 1)

- Sens figuré :

Exemple : Infidélité d’un particulier délaissant Dieu pour consulter les magiciens, les devins et, aujourd’hui, les boules de cristal, les cartomanciennes et diseuses de bonne aventure :

« Un homme qui ira vers les magiciens et les devins, et forniquera avec eux, je poserai ma face contre lui, et je l’exterminerai du milieu de son peuple. » (Lévitique XX, 6)

Exemple : Infidélité du peuple juif, suivant l’exemple du roi Joram, abandonnant le vrai Dieu pour les dieux étrangers :

« Et de plus il fît même des hauts lieux dans les villes de Juda, et il fit forniquer tous les habitants de Jérusalem, et prévariquer Juda. » (II Paralipomènes XXI, 11) (2)

 

(A suivre… « La fornication en théologie, Somme théologique »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

(1) En dehors du mariage, c’est toujours un péché.

(2) S’appuyant sur la Septante, traduction par saint Jérôme des livres saints des Juifs d’Alexandrie écrits en langue grecque, les Catholiques appellent Paralipomènes (ou livres des choses omises, selon l’étymologie grecque) ce qui est appelé livres des Chroniques dans les Bibles de la mouvance protestante et certaines Bibles catholiques. Ils ne sont pas simplement un supplément aux livres des Rois, mais ils constituent une œuvre indépendante et originale. Ils ont pour but d’exposer dans un point de vue exclusivement religieux, l’histoire du roi David et de ses descendants les rois de Juda, afin de montrer comment la fidélité à Dieu est source de bonheur, alors que l’infidélité et l’idolâtrie causent la ruine des royaumes. Selon le plus grand nombre des interprètes ils auraient été écrits par Esdras, pour l’édification des Juifs, après la captivité babylonienne. 


Faut-il observer le Sabbat ? - 5 : La non-célébration du Sabbat : Motif 2



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 5

Réfutation doctrinale 

LA NON-CELEBRATION DU SABBAT : MOTIF 2

    

DEUXIEME MOTIF :

     Saint Thomas d’Aquin nous enseigne, maintenant, le deuxième motif de non-célébration du précepte du Sabbat juif.

     * Pour nous instruire dans la foi au Rédempteur. Foi dans le Christ, dont la chair ne fut pas corrompue dans le sépulcre.

« C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui et ma langue a tressailli, et même ma chair reposera dans l’espérance. Car vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer, et vous ne permettrez pas que votre saint voie la corruption. » (Psaumes XV, 9-10 ou 16 : 9-10 dans les Bibles protestantes)    

     Après avoir cité ces deux versets de l’Ecriture, Saint Thomas établit la relation qui existe entre « la chair non corrompue du Christ » et « le repos du Sabbat » dont Dieu voulut l’observation par les Juifs.

« (…) comme en effet les sacrifices de la Loi signifiaient la mort du Christ, ainsi le repos du Sabbat signifiait le repos de sa chair. »

     Les « sacrifices de la Loi » signifiaient « la mort du Christ » ; de même que « le repos du Sabbat » signifiait « Le repos de sa chair ».  C’est la raison pour laquelle nous ne conservons pas ces sacrifices de la Loi car lorsque sont apparues la réalité et la vérité (Le Christ), la figure ou les ombres (les sacrifices de la Loi) devaient disparaître comme l’enseignera Saint Paul aux Chrétiens de Colosses.

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, ou des sabbats ; choses qui ne sont que l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps» (Colossiens II, 16,17)

     Cependant, comme le fait remarquer Saint Thomas, les chrétiens ne rejettent pas le Sabbat (samedi), mais ils le conservent et le consacrent en l’honneur de la Sainte Vierge Marie.

« (…) toutefois nous conservons le Sabbat en l’honneur de la glorieuse Vierge. » 

     Pourquoi en l’honneur de la Sainte Vierge ?

« Car, nous dit Saint Thomas, en ce jour de la mort du Christ sa foi demeura entière ».

     La Sainte Vierge viendra confirmer au XXe siècle le commentaire de Saint Thomas et sa prédilection pour le samedi, lors de son apparition à Fatima (Portugal), le 13 juillet 1917 (1), en disant :

« Pour empêcher cela (la guerre, la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint Père), je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. »

     Si on veut bien considérer l’état actuel de notre monde, où la guerre et la famine ne sont visiblement pas « empêchées », bien au contraire, cela prouve, s’il en était encore besoin, à moins de faire de la Sainte Vierge une menteuse, que « la consécration de la Russie » (et pas celle du monde) pas plus, probablement, que « la communion réparatrice des premiers samedis du mois » n’ont été faites par l’Eglise catholique depuis cette époque, selon les demandes formelles de la Sainte Vierge. Ce qui, maintenant, est lourd de conséquences.

 

(A suivre…« La non-célébration du Sabbat : Motif 3 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets la note et en gras dans les citations et textes bibliques.

 

(1) Cette prophétie de la Sainte Vierge, avertissant le monde, fut faite trois mois avant que n’éclate la sinistre Révolution d’octobre 1917, avec tous ses crimes, ses persécutions contre l’Eglise, ses goulags et camps de concentration (bien avant Hitler et le nazisme) et la mise en esclavage d’une moitié de la population mondiale, par la propagation planétaire de l’idéologie de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS).

 

11 certitudes sur l'Antéchrist - 10 : Certitude - 7



 ANTECHRIST – 10


11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 7

 

CERTITUDE  7

 

     L’empire de l’Antéchrist deviendra universel

« (…) et la puissance lui (la bête) fut donnée sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et toute nation » (Apocalypse XIII, 7)

     Concernant l’exercice de cette puissance, le Vénérable Barthélemi Holzhauser donne l’interprétation suivante :

« Les restes dispersées d’Israël (tribu), les chrétiens qui feront défection (peuple), adoration et adhésion au Fils de perdition pour (langue) et celles (nations) qui de l’Orient et du Septentrion qui n’ont jamais gardé longtemps la foi. »

     Cette accumulation de substantifs « tribu, peuple, langue, nation » ne laisse aucun doute sur La puissance et l’universalité de l’empire de l’Antéchrist. Cette gouvernance nous la voyons se mettre en place, depuis des décennies, par le moyen des grandes institutions à vocation mondiale : F.M.I (Fonds Monétaire International) O.N.U (Organisation des Nations Unies), O.M.S (Organisation Mondiale de la Santé), O.I.T (Organisation Internationale du Travail), B.I.T (Bureau International du Travail), etc.

     Notre-Seigneur par la manifestation de ses vertus et le versement de son sang, a racheté l’humanité toute entière en rapprochant, en un seul peuple et par l’Eglise (assemblée de toutes les nations et de toutes les tribus) ce qui était séparé :

     « Vous êtes digne, Seigneur (…) par votre sang vous avez racheté pour Dieu, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation » (Apocalypse V, 9b)  

     C’est donc par une permission divine que l’Antéchrist, dans son opposition rageuse contre le Christ, étendra sa domination par la fausse catholicité (ou fausse universalité) et l’antichristianisme, en face de la catholicité (ou universalité) de l’Eglise. L’Antéchrist, l’orgueilleux, dominant sur l’humanité avec une verge de fer et, par l’impiété, entraînant ses sujets vers Satan et la damnation éternelle et, en face, le Christ se faisant humble jusqu’à la mort et rachetant, par le prix infini de son sang, les hommes « pour Dieu » avec la vie éternelle pour ceux qui, imitant ses vertus et fidèles à ses enseignements, répondent à son appel et suivent l’Agneau de Dieu en gardant le regard fixé sur Lui, en méditant ses exemples, ses leçons, les souffrances de sa Passion et ses vertus depuis sa naissance dans le sein de la Vierge Marie jusqu’à sa mort sur la Croix. 

     A notre époque, les découvertes scientifiques qui abrègent le temps et dévorent les distances, montrent que ce suppôt de Satan ne manquera pas de moyens pour arriver à cette domination universelle. Non seulement la science sera à son service, mais il pourra compter aussi sur toutes les forces révolutionnaires et antichrétiennes qui s’activent de plus en plus, auxquels s’adjoindront les foules (1) subjuguées qui, par ignorance, manque de discernement ou par manipulation, sont trop souvent prêtes à aller au-devant de toutes les servitudes (2). Fort de tous ces appuis, cet ennemi de Jésus-Christ pourra former en peu de temps un empire gigantesque conjuré contre l’Eglise catholique (universelle) et les chrétiens.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte de Donoso Cortes.

 

(1) Ces foules qui, en prenant un exemple actuel, pour peu que des manipulateurs conscients ou inconscients les aient fixées sur ce qui serait la solution à certains de leurs problèmes, ou la préparation d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs enfants, les incitent ensuite à hurler, en France, un compréhensible mais bien pathétique et dérisoire : « Macron démission ! » avec chant de « La Marseillaise » car, ni l’un ni l’autre, ne sont étrangers aux tireurs de ficelles et à leur inspiration malsaine. Ce cri et ce chant qui doivent bien les faire rire car l’un, M. Macron, n’est qu’un Président en CDD, en sursis, un instrument sur l’agenda de ceux qui détiennent le véritable pouvoir : celui de proposer, et ils ne manquent pas, les ‘’rois’’ qui leur conviennent. Et l’autre, les mots détestables et indéfendables (3) - qu’elle que soit les positionnements politiques visant à les justifier - d’un chant inspiré par un cerveau malade et sanguinaire comme celui de ceux qui les ont avalisés. Quant au système, et à ses vrais pilotes, à qui ces masses humaines ne demandent que des ajustements pécuniaires et matériels, il continuera de leur fournir des remplaçants qui s’inscriront dans la logique devant lui permettre de poursuivre le but qu’il s’est fixé, quand bien même l’un de ces remplaçants pourrait se montrer plus ou moins récalcitrant. En effet, les moyens de rétorsion ne manquent pas à ceux qui travaillent toujours avec plusieurs fers au feu pour les ramener à la raison, ou leur faire payer chèrement ainsi qu’à leur peuple leur désobéissance. Comprenez que les choses sont allées trop loin, eu égard à Notre-Seigneur et la vraie vocation de la France, pour penser que la solution puisse se trouver dans les propositions d’hommes et de femmes (en gilets jaunes ou pas) qui prennent leur distance par rapport à Dieu - le bien souverain - ou sont assez incohérents pour vouloir le mariage contre nature des principes chrétiens avec la République laïque, les droits de l’homme et la souveraineté populaire : les sésames indispensables pour une carrière politique et participer au mensonge universel qu’est le suffrage universel.

(2) Donoso Cortes (1809-1853) a eu, à son époque, l’intuition de cet empire mauvais dans la démagogie, une caractéristique de notre temps :

« De là ces aspirations immenses à la domination universelle par la future démagogie, qui s’étendra sur tous les continents et jusqu’aux dernières limites de la terre ; de là ces projets d’une folie furieuse, qui prétend mêler et confondre toutes les familles, toutes les classes, tous les peuples, toutes les races d’hommes, pour les broyer ensemble dans le grand mortier de la révolution, afin que de ce sombre et sanglant chaos sorte un jour ce Dieu unique, vainqueur de tout ce qui est divers ; le Dieu universel, vainqueur de tout ce qui est particulier ; le Dieu éternel, sans commencement ni fin, vainqueur de tout ce qui naît et passe ; le Dieu démagogie annoncé par les derniers prophètes, astre unique du firmament futur, qui apparaîtra porté par la tempête, couronné d’éclairs et servi par les ouragans. La démagogie est le grand Tout, le vrai Dieu, Dieu armé d’un seul attribut, l’omnipotence, et affranchi de la bonté, de la miséricorde, de l’amour, ces trois grandes faiblesses du Dieu catholique. A ces traits, qui ne reconnaîtrait un Dieu d’orgueil, Lucifer ! »

« Quand on considère attentivement ces abominables doctrines, il semble impossible de ne pas y voir quelque chose du signe mystérieux, mais visible, dont l’erreur sera marquée aux temps annoncés par l’Apocalypse. Si une crainte religieuse n’empêchait pas de chercher à soulever le voile qui couvre ces temps redoutables, je pourrais peut-être appuyer sur de puissantes raisons d’analogie cette opinion : que le grand empire antichrétien sera un empire démagogique colossal, gouverné par un plébéien de grandeur satanique, l’homme de péché. » (Donoso Cortès, Œuvres, t. II, p.229-230)

(3) « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Comment un chrétien peut-il prononcer de telles paroles aussi stupides et barbares quand Saint Paul dit : « Il (Dieu) a fait naître d’un seul (Adam) toute la race des hommes » ? (Actes XVII, 26 dans la Septante). Alors que jusqu’à son époque bien des guerres et des massacres avaient déjà eût lieu dans le monde, et jusqu’au sein de son propre peuple, il n’en déduit pas pour autant qu’il pût y avoir une race impure avec un sang impur. Certains manuscrits grecs du Nouveau Testament portent même « Dieu fit naître d’un seul sang toute la race des hommes »

* Un mot sur un constat concernant les réseaux sociaux qui dénoncent l’action maçonnique (très bien) mais qui, étrangement (?), à longueur de textes et de vidéos, cachent la main qui l’a créée : les Juifs avec leur Kabbale et leur Talmud. Dans un combat il ne sert à rien d’abattre la flèche et d’ignorer le tireur (ou de faire silence sur lui). C’est à prendre en considération et loin d’être superflu, pour ne pas risquer de se fourvoyer en leur accordant trop vite des louanges et un préjugé favorable quand bien même ils proposent des analyses intéressantes mais dans l’esprit gnostique est perceptible dans certaines de leurs paroles ou les livres qu’ils proposent, surtout lorsqu’ils favorisent l’esprit révolutionnaire ou des propos et principes antichrétiens, ou des attaques continuelles à charge contre l’Eglise, confondue tendancieusement avec les comportements critiquables ou condamnables de membres religieux et laïcs de Celle-ci, et sans jamais mentionner ses bienfaits.

 

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