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mercredi 5 octobre 2022

La loi de Sodome - 3 : Que faire maintenant ? - 2


LA LOI DE SODOME - 3 

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? – 2

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » (I Corinthiens I, 26,27)

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? - 2

 

     Désormais, à vue humaine, tout est entre les mains de Dieu pour ce qui est de susciter les moyens (3) pour renverser les structures de subversion sociale mises en place par les divers gouvernements révolutionnaires laïcs (4) de gauche comme de droite (5), et leurs législations iniques, et de préparer le plus possible d’ âmes avant la venue de l’Antéchrist qui doit précéder le retour du Fils de l’homme.

 

     Pour notre part - loin de toute agitation, manifestation et insurrection, en plus de nos prières, ne pas oublier ces avertissements prophétiques et de patienter - il convient, en ces jours très dangereux de notre époque, pour assurer notre fidélité et notre obéissance à Dieu de conserver une double attitude : de vigilance et de confirmation, comme l’exhorte le Livre de l’Apocalypse à l’ange de l’Eglise de Sardes (6) dans laquelle nous sommes encore et qui précède celle de Philadelphie : celle de l’amour des frères  précédant, elle-même, l’Eglise de Laodicée et la venue de l’Antéchrist.

 

« Sois vigilant, et confirme tous les restes qui étaient près de mourir » (Apocalypse III, 2)

 

     La France, « fille aînée de l’Eglise », ayant trahi religieusement et politiquement sa vocation, se trouve plongée dans l’impiété et les abominations. Alors, rappelons-nous aussi, à travers la leçon que constitue l’exemple d’Israël, l’œuvre préparatoire que Dieu ordonne aux anges d’accomplir avant que les châtiments de Dieu ne s’abattent sur un peuple, lorsque l’iniquité engendre et fait proliférer ses désordres religieux, politiques et sociaux.

 

« Passe par le milieu de la cité, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (7) sur les fronts des hommes qui gémissent et qui souffrent de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle ». (Ezéchiel IX, 4)

 

« Et je vis un autre ange qui montait de l’orient et portait le signe du Dieu vivant ; et il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels il a été donné de nuire à la terre et à la mer, disant : « Ne nuisez ni à la terre ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons mis le sceau sur le front des serviteurs de notre Dieu ». (Apocalypse VII, 2,3)

 

René Pellegrini

(3) Désormais, rien de positif pour la France et pour le monde avant l'émergence du Grand Monarque - selon le coeur de Dieu - et du Saint Pape annoncés par de nombreuses révélations privées et des saints « Voir : France, souviens-toi ! sur cette Page ». Toute tentative de révolution sera inexorablement récupérée par d'autres révolutionnaires, car il n'y a plus d'autorité légitime en France. Le système gouvernemental issu de la barbarie de 1789 et qui perdure dans ses héritiers depuis cette date, est un gouvernement d'usurpation, illégitime, de fait et non de droit. Mais attention à une possible tentative de fausse restauration monarchique comme cela c’est déjà produit avec Louis XVIII.

(4) Révolutionnaires de gauche comme de droite car tous ces partis politiques, au nom de cette diabolique laïcité républicaine, ont rejeté Dieu des institutions et de la législation française et, par le fait même, sombrent dans le naturalisme qui, sur le plan particulier, prive de la grâce surnaturelle et dont l’aboutissement est la négation de Dieu et de Jésus-Christ et de leurs commandements.

(5) Ce qui les distingue c’est leur manière d’agir : brutale pour les révolutionnaires de gauche (Urss, Chine, Cambodge), plus douce, plus subtile et plus étalée dans le temps pour les révolutionnaires de droite, par de petites et continuelles modifications de textes législatifs conduisant à la suppression de certaines libertés qui préparent, au bout du compte, la dictature et la tyrannie.

(6) Apocalypse III, 2

 

(7) Le Thau est la dernière lettre de l’alphabet hébreu. Elle était en forme de croix. Elle est une figure de la croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués.

 

Mis sur un autre blogue le 25 août 2014

 

René Pellegrini

mardi 27 septembre 2022

La Contre-Révolution qu'est-ce à dire ? - 8 : But et Moyens - 2


 « Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)


LA CONTRE-REVOLUTION QU’EST-CE A DIRE ? - 8 :

BUT ET MOYENS – 2

 

« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)

 

     Je suis toujours sidéré lorsque je lis sur des sites catholiques des messages ponctués par des appels à la Révolution. Pour qui travaillent ces gens-là ? Que penser de ces administrateurs de forums, de blogues qui laissent de tels inconscients agiter ce genre de propagande ? Ces personnes sont-elles Catholiques ? Catholiques libérales ou entachées de libéralisme certainement. Catholiques, j’en doute, car s’ils l’étaient vraiment ils sauraient que la Contre-Révolution - pas la Révolution fruit de l’ignorance et de l’orgueil  dont on connaît l’inspirateur satanique - n’est possible et victorieuse qu’avec des autorités légitimes : temporelle et religieuse de droit pour la diriger, et non de fait. Ce qui n’est pas le cas présentement. Ce qui veut dire que cette tentative de renversement serait vouée à l’échec et, encore et toujours, à l’avantage de cette tumeur mortifère qu’est la Révolution, qu’on se proposait justement d’éliminer.

     Il est illusoire de vouloir renverser sans autorités légitimes, un système qui depuis plus de deux siècles a soigneusement filtré et verrouillé les modalités d’accès aux postes stratégiques et vitaux pour sa survie et, de plus, expert en noyautage destiné à faire dériver tout mouvement politique et syndical façonné par le broyage et le recyclage sociologique de mai 1968. De même, pour toutes manifestations jugées réellement hostiles à ses plans. A ces inconscients on rappellera, par charité chrétienne, ce que disait déjà à son époque le Cardinal Pie, et ô combien factuel :

« Malgré leurs vains efforts pour se hausser et se grandir, les hommes continuent de descendre et chacun des sauveurs qui apparaît à l’horizon ne tarde pas à tomber au-dessous de celui qui l’a précédé ; c’est comme une compétition et une rivalité d’impuissance. » (Homélie lors de la solennité du couronnement de Notre-Dame de Lourdes, 3 juillet 1876 – Œuvres IX, 345-346) (1)

     Actuellement, il n’y a plus – pas même Marine Le Pen (2) – d’hommes politiques capables de guérir la société de sa laïcité insultante à l’égard de Dieu et de sa fièvre révolutionnaire aux visages multiples générés par les faux et mortifères principes de la Révolution de 1789, et d’arrêter le châtiment des sociétés humaines ayant rejeté Notre-Seigneur par leur apostasie. Nous savons que toute apostasie généralisée reçoit son châtiment par Dieu, comme toute l’histoire nationale et religieuse d’Israël nous l’enseigne, et comme l’atteste toutes les tragédies déjà vécues par la France et l’Europe, aux mains des cercles politiques et mondialistes judéo-maçonniques et leurs supplétifs, et soumises à leurs influences antichrétiennes depuis plus de deux siècles.

     La France, livrée aux mains de ses ennemis politiques et religieux, arrachant avec frénésie les racines de ce qui l’a construite pendant treize siècles, se rue vers sa servitude. Humainement parlant tout est perdu comme le montre, à l’évidence, la trajectoire législative foncièrement antichrétienne et dissolvante élaborée par les divers gouvernements français de droite et de gauche, ainsi que l’histoire des tentatives de restauration monarchique avortée : les mouvements monarchiques étant eux-mêmes divisés, noyautés, et inexorablement dérivés, comme c’est encore le cas aujourd’hui.

     La Contre-Révolution sera possible et victorieuse lorsque paraîtront les autorités légitimes que sont le Saint Pape et le Grand Monarque annoncés, dans le cours des siècles, par une longue suite de prophéties privées. Voir ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/les-propheties-sur-la-france-2.html Les hauts dirigeants illuminés de la secte judéo-maçonnique donneraient cher pour pouvoir identifier, aujourd’hui ou demain, ce Grand Monarque, instrument de leur défaite, et lui faire un mauvais sort. Ils n’ont aucune illusion à se faire. Il est, ou sera (comme Sainte Jeanne d’Arc) dans la main de Dieu pour l’heure qu’Il s’est choisi pour détruire, de fond en comble, le cloaque des Républiques démocratiques pourvoyeuses d’impiétés et de vices. Pour ce Monarque, Dieu n’aura nul besoin de cette double escroquerie intellectuelle et morale du suffrage universel et du ‘’peuple souverain’’ pour les faire apparaître, pas plus qu’il n’eût besoin de ce procédé pour accomplir ses grandes œuvres du passé.

     En attendant, avec patience, dans la pénitence et la prière, plutôt que nous agiter en tous sens suite aux harangues d’un inconscient (peut-être de bonne foi) n’ayant aucune autorité légitime, et que, tant qu’à parler de bête, je cite, tel quel :

« QUELS SONT DONC LES VALEUREUX FRANÇAIS CHRETIENS QUI IRONT CONTRE MANIFESTER CONTRE LA RFID ET LES PUCES IMPLANTABLES (= MARQUE DE LA BETE) ??? » ou, pour d’autres, d’en appeler au nombre (imitation de la démocratie) du genre « Venez nombreux ! » à notre rassemblement protestataire X ou Y, alors que Dieu, dans un environnement hostile, à l’habitude de faire de grandes choses avec ce qui est jugé insignifiant et sans force par le monde. Et ce, pour confondre ce qui est plus fort (David et Goliath, Gédéon et les Madianites, Sainte Jeanne d’Arc et les Anglais) afin que personne ne puisse, avec évidence, s’en attribuer le mérite et que toute gloire soit rendue à Dieu.

     Alors, plutôt que s’appuyer illusoirement sur le nombre, sur des rassemblements et des foules hétéroclites, aux intérêts divergents, commençons par réformer nos intelligences, soyons vigilants, et travaillons au sauvetage spirituel du « reste » comme le recommande l’ange de l’Eglise de Sardes, période de l’Eglise dans laquelle nous sommes encore, pour peu de temps, semble-t-il :

« Sois vigilant, et affermis ce qui reste et qui est près de mourir (…) » (Apocalypse III, 2)

     Inutile de s’agiter dans l’activisme politique, mais se souvenir lorsqu’on veut bien dépasser l’analyse purement matérielle et ponctuelle des choses pour les jauger au plan surnaturel :

« Nous savons que toutes choses (même les mauvaises) coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés saints selon son décret. » (Romains VIII, 28)

     En effet, les actes mauvais commis contre les chrétiens, avec la permission de Dieu, sont ordonnés à leur sanctification comme l’enseigne l’Eglise, et comme l’enseigne l’exemple et la conduite de Jésus-Christ avec les méchants et ses ennemis.

     Laissons au Bon Dieu la prérogative d’assurer le salut de ceux qui l’aiment à la manière qu’il jugera la plus convenable et profitable pour eux, aux milieux des tribulations de toutes sortes

     Tel est le décret éternel de Dieu pour ceux qui reflètent en eux-mêmes l’image de Jésus-Christ, comme Lui-même reflète l’image du Père qui est dans les cieux.

     Dans ces temps d’apostasie généralisée et de grands dangers pour les âmes, en dépassant l’aspect visible des luttes et vicissitudes mondiales, se souvenir que deux puissances sont en lutte : la Révolution d’inspiration satanique et la Révélation de Dieu. Pour ce combat dont les implications dépassent la sphère terrestre, dans l’attente des moyens prévus par Dieu pour faire éclater sa gloire et sa justice, seules les armes divines seront efficaces pour notre salut. Méditez et imprégnez-vous des versets 28 à 39 du chapitre VIII de l’Epître aux Romains soulignant la qualité morale qui donne ce privilège de voir « tout coopérer à notre bien » à savoir « notre amour pour Dieu » et dès lors plus RIEN « ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » ce qui, au-delà de tous les aléas de la vie, est le plus essentiel pour notre salut éternel.

« Tout restaurer dans le Christ » (Colossiens I, 10)

 

FIN

René Pellegrini

 

(1) C’est moi qui mets en gras dans le texte.

(2) Comme tous les autres prétendants, Marine le Pen n’a pas l’envergure morale ni la puissance politique nécessaires pour renverser ce qui relève du surnaturel ou, pour le dire comme Saint Paul, : « Ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à lutter (…) mais contre les esprits de malice des régions célestes. » (Ephésiens VI,12) à savoir : le mystère d’iniquité – et son noyau dirigeant - qui hypnotise, ensorcelle et fait déraisonner toutes les sociétés humaines. Le croire possible s’est enfoncer dans une nouvelle et cruelle illusion. La solution aux problèmes français et mondiaux ne relève plus des moyens naturels et institutionnels issus de l’imposture révolutionnaire, de son mantra fétichiste et mystificateur Liberté-Egalité-Fraternité, ni de la promotion de la République universelle et démocratique, ou pour le dire à la manière de Blanc de Saint Bonnet « Ils veulent remettre le navire à flot avec une partie des moyens qui le retiennent dans la vase » (3). Certainement pas de cette façon, mais par la mise en œuvre des moyens prévus par Dieu et dont le terme nous a été donnée il y a plus de 170 ans : « Par un acte de sa justice Dieu commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. » (Message de La Salette, 1846). Tant que nous sommes en vie, profitons de ce temps de la bienveillance de Dieu pour nous réconcilier avec Dieu, avant que n’arrive le temps de sa justice où chacun reçoit selon ses œuvres, faites selon la volonté Dieu ou contre Lui. (Aujourd’hui, on peut y ajouter Eric Zemmour)

(3) Antoine-Joseph-Elisée-Adolphe Blanc de Saint Bonnet (1815-1880) est un philosophe et sociologue catholique, contre-révolutionnaire, antilibéral et légitimiste. Il est un des meilleurs critiques de la Révolution française. Quasiment inconnu de nos jours, la bête immonde sait bien ceux qu’il faut laisser dans l’oubli et ceux dont ils faut faire la promotion aussi dépravés soient-ils.)

 

Mis sur un autre blogue le 20 juin 2015

 

samedi 10 septembre 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce-à-dire ? - 6 : La hiérarchie - 2


 Seigneur, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel (St Matthieu VI,10) 

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIRE ? - 6 : LA HIERARCHIE - 2

     A l’égalitarisme révolutionnaire façonné dans les sociétés de pensée (aujourd’hui, les think Tanks) dont l’aboutissement est le nivellement par le bas, et la mise en place progressive des ingrédients de la mise en esclavage, s’oppose la hiérarchie qui fonde l’existence d’une institution assise sur des principes chrétiens.

     La hiérarchie s’oppose per diametrum à la fausse égalité révolutionnaire.

     La Hiérarchie correspond à la réalité alors que l’égalité est une construction dans les nuées.

     La hiérarchie constitue la vraie justice, car elle consiste à donner à chacun selon ses responsabilités et ses capacités, alors que l’égalité est l’injustice absolue du nivellement par le bas.

     La hiérarchie est la nécessité même de la société, son existence même. La société met en relation les besoins des individus : l’ingénieur a besoin de l’ouvrier pour exécuter ses plans ; le malade du médecin pour se soigner ; l’automobiliste du garagiste pour réparer sa voiture ; le justiciable de l’avocat pour sa défense, etc. C’est cette dépendance pour la satisfaction des différents besoins qui permet aux hommes de vivre ensemble dans une institution politique et sociale. C’est à la hiérarchie qu’il appartient d’harmoniser les rapports entre des individus ayant des compétences et des responsabilités différentes.

     Comme déjà dit dans l’article précédent la Hiérarchie prend pour modèle l’organisation céleste : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/08/la-contre-revolution-quest-ce-dire-5-la.html 

« Pour que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel » (St Matthieu VI, 10)

     Ne jamais oublier que nous vivons une époque de manipulation et de censure de l’information, de mensonges, d’afflictions, de désolation, de tribulation et d’humiliation pour l’Eglise. Ce climat délétère et anti-Dieu caractéristique du cinquième âge de l’Eglise (Eglise de Sardes (1) dans lequel nous sommes encore, semble toucher à sa fin. Il sera suivi du sixième âge de l’Eglise (Eglise de Philadelphie (2), âge de consolation qui verra le Grand Monarque détruire toutes les Républiques, et refleurir, pour un temps, la vérité, la charité, la justice et la paix afin de préparer les chrétiens avant que n’apparaisse l’Antéchrist et ses troupes, pour son assaut final contre l’Eglise et sa défaite éternelle par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

     Si l’esprit révolutionnaire prône tellement l’égalité c’est parce qu’il sait, par expérience, que c’est la solution idéale pour noyauter et faire disparaître plus facilement l’esprit chrétien d’une institution catholique laïque ou religieuse, et en détruire progressivement la hiérarchie remplacée par la collégialité des égaux délibérants.

     Vous voulez faire dériver ou détruire une institution d’esprit catholique (école, collège, université, monastère, épiscopat, syndicat, etc.) faites-lui adopter, insufflez-lui, comme principe de sa constitution la forme révolutionnaire : Liberté, égalité, fraternité. Elle pourra inscrire en grands caractères sur le fronton de son établissement : école, collège, université, monastère, épiscopat ou syndicat catholiques, la forme adoptée, se répercutant logiquement sur les mentalités et l’enseignement dispensé, en révélera sa vraie nature, et en fera une institution imbibée, malgré elle, d’esprit révolutionnaire. De même pour un mouvement ou un parti politique car, comme déjà dit, mais ne l’oublions jamais « La nature d’une chose lui est conférée par sa forme » ce que le Pape Pie XII exprime de la manière suivante :

 « De la forme donnée à la sociétéen harmonie ou non avec les lois divinesdépend et s’infiltre le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respireront dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus moralesou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. » (Radio-Message de la Pentecôte du 1er juin 1941)

     Ainsi, « la forme donnée à la société » (3) est capitale. Pour ne pas être induit en erreur et risquer d’accorder son soutien à un faux label catholique, il faut affirmer qu’il n’y a pas de véritable contre-révolution catholique sans hiérarchie car elle est l’existence même d’une société vraiment catholique, conjointement avec la vérité et la charité qui sont sa loi écrite ou ses coutumes qui forment l’essence de cette société.

     Le chrétien contre-révolutionnaire doit impérativement, en plus de la hiérarchie, concevoir son action politique sous l’angle de la vérité et de la charité qui prend en compte le désir de Dieu de nous unir à sa vie divine. Ce qui implique que cette action politique ne peut vraiment se développer, avec succès, que si les moyens et les pratiques institutionnels existants lui permettent d’atteindre le but de conduire l’ordre social vers Dieu pour qu’il l’aime, l’honore et le serve, et ainsi favoriser le salut du plus grand nombre. Dans le cas contraire, si ces moyens et pratiques institutionnels font défauts (ce qui est le cas présentement) cette action politique sera inexorablement phagocytée et dérivée quelle que soit la bonne foi ou la sincérité de ceux qui la mène.

     A titre d’exemple, pour ce qui est de sortir la France de l’abîme vers lequel elle se précipite, le faux espoir, pour bien des personnes catholiques ou pas, de cet étendard de promiscuité morale et spirituelle qu’est le Front National (aujourd’hui Rassemblement National) constitue un cas d’école. Ce parti politique englué comme les autres composantes politiques dans les présupposés de la République laïque, c’est-à-dire athée en ce qui concerne le respect des valeurs chrétiennes, l’obéissance, l’honneur et la gloire envers Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais très dévote quant aux constructions sociales liées aux fausses valeurs et faux principes idéologiques, philosophiques et spirituels sataniques surgis des élucubrations et rêveries des diverses sectes et conventicules maçonniques et kabbalistes. Il suffit de les entendre parler, la bouche en cœur, de la République, de la laïcité, des droits de l’homme, etc.

(A suivre…« But et moyens de la Contre-Révolution - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Eglise de Sardes (Apocalypse III, (1). Elle correspond au cinquième âge de l’histoire de l’Eglise (dans laquelle nous sommes) qui commença vers 1520 sous le règne de l’Empereur Charles-Quint et du Pape Léon X. Elle se rapporte aussi au cinquième jour de la création du monde lorsque Dieu dit « que les eaux produisent toutes sortes de poissons et de reptiles, et qu’il créa les oiseaux du ciel » (Genèse I, 20-23). Cet âge est un âge d’affliction, de désolation, d’humiliation et de pauvreté de l’Eglise jusqu’à la venue du Grand Monarque. Il peut s’appeler avec raison un âge de purgation. Sardes signifie principe de beauté ou principe de perfection qui suivra dans le sixième âge de l’Eglise, celle de Philadelphie.

(2) Eglise de Philadelphie (Apocalypse III, 7) signifie « amour du frère », selon l’étymologie grec philadelphia. Elle correspond au sixième âge de l’histoire de l’Eglise. Nous n’y sommes pas encore, seulement lorsque paraîtront le Saint Pape et le Grand Monarque : les guides légitimes des Catholiques.

(3) La forme n’a pas ici le sens d’apparence extérieure d’un objet quelconque (carrée, ronde, rectangulaire, etc.). En métaphysique elle est le principe des forces et de l’activité dans un être. Elle est ce qui explique l’unité, la fixité et l’activité des vivants et qui maintient l’être  tout entier. Par exemple, pour l’homme son âme est la forme substantielle du corps physique humain.

 

Mis sur un autre blogue le 16 février 2015


samedi 27 août 2022

Laïcité révolutionnaire et séparation de l'Eglise et de l'Etat


LAICÏTE REVOLUTIONNAIRE ET SEPARATION DE L’EGLISE ET DE L’ETAT

 

« Ote ! Ote ! crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César »

(St Jean XIX, 15)

 

    C’est une publication de 2017. Sauf imprévu, par exemple, l’annulation des élections pour cause de grave attentat ou affaire judiciaire en cours permettant de laisser en place M. Hollande, nous aurons bientôt droit après l’attrape-nigauds des primaires de droite et de gauche à la grande comédie médiatique de l’élection présidentielle destinée à nous fournir le futur Président des Ecuries d’Augias, dont l’odeur devient de plus en plus nauséabonde, cette mascarade proposée à tous ceux qui ne sont pas encore guéris de l’escroquerie morale et intellectuelle du suffrage universel : « mensonge universel » comme disait le Pape Pie IX au XIXe siècle. Affirmation qui devient de plus en plus acceptable pour bien des sceptiques d’autrefois. Pour les autres, nous les laisserons continuer de rêver en attendant, et en espérant, qu’ils finissent par devenir adultes pas seulement par la taille.

 

     Si les programmes seront plus ou moins différents selon les idéologies politiques destinées à les mettre en œuvre, ils auront tous un point commun - sauf séisme de magnitude 10 sur l’échelle de Richter de 9 - le silence assourdissant sur Dieu fait Homme, Notre-Seigneur Jésus-Christ remplacé par un vague humanisme naturaliste et, à contrario, le grand tapage sur le sésame qui permet de participer à l’aventure politique : l’inévitable et indispensable déclaration d’amour à la laïcité révolutionnaire propre à perpétuer le gloussement de plaisir des ennemis de Dieu. Si cela peut se comprendre, sans toutefois les excuser, pour des hommes et des partis politiques athées, libéraux, libertaires ou agnostiques, ça l’est beaucoup moins pour tout candidat à la présidence de la République qui se proclame chrétien et catholique de surcroît. N’est-ce pas MM Fillon, Juppé et consorts ? On me répondra certainement : nous sommes en République et celle-ci est laïque. Cela ne m’avait pas échappé.

 

     Dire nous sommes en République laïque pour justifier et faire l’impasse sur le Christ et la religion n’est pas, et ne sera jamais, un argument recevable pour un Catholique digne de ce nom. Chez un chrétien le fait de s’armer et de brandir le bouclier de la laïcité pour valider ses pathétiques contorsions destinées à permettre la pratique de ses mœurs coupables ou ses reculades sur sa foi ne fait que démontrer sa lâcheté à défendre les droits et les lois de Notre-Seigneur : Celui dont il se prétend le disciple et au nom duquel il a été baptisé, non pour l’exclure des lieux où s’élaborent les décisions qui conditionneront la vie morale, sociale et politique de la cité et de son pays, mais pour rappeler et défendre son Evangile et ses commandements, partout où ses compétences et ses fonctions l’appellent à se manifester socialement et politiquement. Mieux vaut disparaître de la scène politique si c’est pour cautionner ou faire silence sur des outrages perpétuels à la Majesté divine.

 

INACCEPTABILITE DE LA LAICÏTE JUDEO-MACONNIQUE 

ET REVOLUTIONNAIRE

 

     La laïcité judéo-maçonnique sépare le religieux et l’Etat.

 

« La laïcité suppose la séparation de l’Etat et des organisations religieuses » (Citation)    

 

     Cette proposition n’est pas plus recevable que la précédente pour un chrétien catholique. Accepter le fait, ou prendre acte, d’être dans une République laïque est une chose, valider les considérants de cette proposition en est une autre. C’est inacceptable et condamnable pour diverses raisons :

 

     1 - Parce que l’Eglise catholique n’est pas, et n’a jamais été, une théocratie comme peut l’être la religion musulmane qui fusionne le spirituel et le temporel. Il y a deux piliers dans l’Eglise : le clergé et le laïcat. Elle reconnaît, et à toujours reconnu, le principe posé par son Seigneur et Maître « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (St Matthieu XXII, 21) (1) et la force de la doctrine qu’il manifeste. Mais elle n’entend pas stupidement cette maxime de Jésus-Christ, comme se plaisent à vouloir l’interpréter certaines sectes, les gens et les hommes politiques en général, incités en cela par un clergé beaucoup plus gallican, voire marxiste, que catholique. Nous savons pertinemment à qui profite ce genre d’interprétation, tout comme celle de « Mon royaume n’est pas de ce monde » (St Jean XVIII, 36) (2) visant, l’une et l’autre, à écarter l’enseignement de Notre-Seigneur et la morale chrétienne dans l’Etat et les organes de direction nationale, avec les résultats ignobles que l’on sait.

     

     2 - En considération de ce qui a été constitutif de la matrice fondatrice et formatrice de la France : sa culture et ses traditions chrétiennes séculaires et pour être plus précis catholiques, et dont les restes spirituels l’empêchent encore, pour le moment,   mais de moins en moins, de sombrer totalement dans l’anarchie. La religion en France est catholique et celle d’un Etat catholique. Elle retournera à sa véritable Constitution, à l’heure de Dieu, n’en déplaise aux révolutionnaires et anticatholiques de tous poils et, probablement, lorsqu’elle aura touché le fond du fond, Dieu estimant suffisante l’expiation de ses innombrables crimes commis depuis deux siècles. Les autres « organisations religieuses » étant tolérées. Cette France, n’a rien à voir avec les pratiques et les enseignements utopiques des sauvages et massacreurs de femmes et d’enfants français, des coupeurs de têtes de 1789-1794 (3), et ceux qui célèbrent, année après année, cette ignominie qui relève davantage de l’exécration que du festif.

 

      3  Quoi qu’en dise la secte judéo-maçonnique du prêt à penser et du formatage dans le politiquement et le religieusement ''correct'', il est inacceptable de parler de « séparation de l’Eglise et de l’Etat » là où il ne doit y avoir que distinction de ces deux composantes que sont l’Etat et la religion catholique car, tous deux, ont à faire avec des individus qui appartiennent, en même temps, à la société civile et temporelle et à la société religieuse, avec des compétences dans des domaines différents. L’homme chrétien appartient de corps et d’âme à ladite société contribuant à son bon fonctionnement temporel et à sa prospérité par ses compétences professionnelles, le paiement de ses impôts et taxes diverses, etc. Il n’a donc aucune raison de se dédoubler et, sous cette qualité de Catholique, il se doit de défendre la foi qui alimente son âme, certes, dans  un milieu visiblement indifférent ou hostile, mais au même titre que l’Etat républicain et ses thuriféraires défendent, bec et ongles, dans leur impéritie et leur aveuglement spirituel, leur croyance en la laïcité athée avec son panier garni de turpitudes, même si celle-ci prépare et ouvre un boulevard à la guerre civile, à l’anarchie et au totalitarisme.

 

     Demander à un catholique de taire, dans les assemblées parlementaires, ses convictions sociales et politiques c’est, en quelque sorte, l’écarteler, vouloir le faire vivre en contradiction permanente avec sa conscience et son devoir de témoigner, à temps et à contretemps, sur les valeurs morales et temporelles bienfaisantes enseignées par l’Evangile et utiles pour la société, ainsi que sur la souveraineté du Christ sur les institutions de quelque nature qu’elles soient. Le Christ, quoiqu’en pense ses ennemis et les chrétiens tièdes, n’est pas équivoque sur la question de sa souveraineté. Les députés et sénateurs catholiques l’ont misérablement oubliée. Mais la vraie question paraît plus dramatique : ont-ils encore la foi ?

 

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc enseignez toutes les nations (…) » (St Matthieu XXVIII, 18)

 

     Si un chrétien, selon l’affirmation de Saint Paul (Romains XIII, 1-2), doit se montrer obéissant envers les autorités supérieures de l’Etat lorsque celui-ci se veut païen et fonctionner selon des lois immorales et païennes, cette obéissance lui est due seulement si cette soumission ne l’oblige pas à devoir agir contre sa conscience en violant les lois divines, ou lorsque cet Etat veut l’empêcher de mettre en garde contre leurs violations qui affectent le salut des âmes. Un chrétien dans la cité temporelle règle sa vie privée et publique de citoyen en tant que serviteur et témoin de Dieu, de ses commandements et enseignements, et non selon les délires corrupteurs, lubriques et destructeurs des enseignements révolutionnaires républicains qui coopèrent ensemble à la damnation du plus grand nombre.

 

     4 - Parce que l’Eglise, pas celle sécularisée qui prêche urbi et orbi l’utopie sanglante des Droits de l’homme – qui ne peuvent conduire qu’au désordre social, Dieu étant écarté ou tu – mais qui prêche beaucoup moins, voire pas du tout, les Droits de Dieu. Répétons-le, encore et encore, les Droits de l’homme ne seront jamais mieux respectés qu’en consentant, vraiment, à respecter les Droits de Dieu. Le décalogue selon l’agencement prioritaire de ses commandements, et les enseignements du Christ, ne sont pas des propos irresponsables, ils n’ont pas été écrits pour nuire.

 

     Non ! Pas cette Eglise conciliaire qui, sous ses sourires et ses embrassades, dénature et saccage ce qui est saint en propageant le venin du relativisme religieux dès le plus jeune âge. Non ! Pas cette Eglise dans laquelle on cherche vainement l’image conjointe du Christ et de ses propos sans équivoque devant les enseignements nuisibles au salut des âmes, mais celle qui s’exprime par la bouche du Pape Pie XI dans l’Encyclique Quas Primas, du 11 décembre 1925 qui confie la mission suivante aux Catholiques :

 

     « DANS LES CONFERENCES INTERNATIONALES ET DANS LES PARLEMENTS, ON COUVRE D’UN LOURD SILENCE LE NOM TRES DOUX DE NOTRE REDEMPTEUR ; PLUS CETTE CONDUITE EST INDIGNE ET PLUS HAUT DOIVENT MONTER NOS ACCLAMATIONS, PLUS DOIT ÊTRE PROPAGEE LA DECLARATION DES DROITS QUE CONFERENT AU CHRIST SA DIGNITE ET SON AUTORITE ROYALES. »

 

     Telle est la mission confiée aux Catholiques par un Pape digne de ce nom. Cette mission est donc publique. Elle doit pénétrer jusque dans les assemblées parlementaires. Les hommes politiques chrétiens, depuis bien longtemps, et pour le malheur de la France, sont frappés de surdité et de mutisme pour ce qui est de témoigner du Christ et de ses enseignements. Honte à vous, hommes politiques catholiques qui faîtes silence sur cette royauté du Christ, mais qui vous empressez d’adopter, de vous amouracher et de colporter la laïcité judéo-maçonnique et révolutionnaire car c’est tout un ! Par votre silence et la diffusion de la laïcité avec l’esprit qui lui est inhérent, vous bafouez sa « dignité royale » et vous devenez, selon cet extrait, aussi « indigne » que les autres. A votre manière, par votre comportement, vous perpétuez, en creux, ce cri des princes des prêtres à Pilate « Ote-le ! Ote-le ! Crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César ». Il

est donc urgent de vous remémorer cet avertissement non équivoque de Jésus-Christ :

 

« Car si quelqu’un rougit de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme rougira aussi de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père, avec les anges saints. » (St Marc VIII,38)

 

« Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi moi-même devant mon Père qui est dans les cieux. » (St Matthieu X, 33)

 

     Quant à l’Eglise voici ce qu’elle enseigne sans langue de bois, par la bouche du Pape Léon XIII, sur cette laïcité que vous chérissez tant :

 

« Toutes les fois que par laïcité on entend un sentiment ou une intention contraire ou étranger à Dieu et à la religion, nous reprouvons entièrement cette laïcité et nous déclarons qu’elle doit être réprouvée. » (Encyclique Immortale Dei, 1er Novembre 1885)

 

     Hommes politiques catholiques, par votre silence, non seulement vous n’êtes plus crédible même si vous avez une grande capacité à donner le change, mais en plus, en voulant redresser le pays sans vous placer sous l’étendard et la soumission au Christ qui est le roi légitime de la France vous êtes, à l’image d’un certain clergé, des conducteurs d’aveugles et de dangereux rêveurs ! Quand allez-vous enfin porter haut et fort « Le nom très doux de notre Rédempteur » comme vous y invite le Pape Pie XI, et revêtir les vrais habits de votre Seigneur et de la foi chrétienne, en délaissant ceux outrageants du « silence » que vous impose votre traîtreuse adhésion à la laïcité révolutionnaire ? Ce silence voulu, et pour cause, par les ennemis du Christ affublés du tablier maçonnique et de l’Etoile de David et leurs adeptes conscients ou inconscients.

 

LE FONDEMENT MENSONGER DE LA LAÏCITE REVOLUTIONNAIRE

 

     La laïcité révolutionnaire telle que décrite par Léon XIII, est une escroquerie intellectuelle lorsqu’elle prétend séparer le religieux et l’Etat. En effet, elle est, elle-même, la religion de l’Etat républicain, c’est-à-dire celle de la judéo-maçonnerie - fortement imprégnée de Kabbale, de Talmud et de pseudo-science - derrière lequel elle se camoufle pour tout réduire à l’idéologie officielle et dogmatique des ''Droits de l’Homme'' qui ne sont autres qu’un rejet de Dieu et de ses lois, et leur remplacement par un culte rendu à la nature, à l’homme et à ses vices, en définitive à Lucifer. Cette fausse religion laïque, dont le but est d’anéantir le christianisme, opère en dépendance avec une métaphysique évolutionniste, en conséquence matérialiste.

 

     La laïcité révolutionnaire, fruit de la fausse philosophie dite des Lumières, est une tromperie permettant à des personnes sans aucune légitime autorité spirituelle de gouverner, en s’accaparant le pouvoir moral et spirituel de légiférer sur le bien et le mal, le légal et l’illégal, en se fabriquant une autorité intellectuelle prenant appui sur des théories ou hypothèses scientifiques présentées 

comme des vérités devant être enseignées et diffusées tous azimuts, combien même elles sont démenties par les faits expérimentaux dont une certaine ‘’science’’ occupant les postes-clés - faiseur ou défaiseur de carrière scientifique - imbue d’elle-même, délétère et orgueilleuse n’a que faire, puisqu’ils infirment leurs théories ou hypothèses, leur crédibilité et leur notoriété.

 

     Par exemple, les datations de fossiles devenues ubuesques, le transformisme ou théorie évolutionniste faisant fi des expériences scientifiques les contredisant, et le Big Bang qui a de plus en plus de plomb dans l’aile mais dont il faut, à tous prix, sauver la mission idéologique en lui fournissant deux béquilles : la « matière noire » et « l’énergie noire ». Ces fausses théories généreront une conception erronée de l’homme, de la morale, du monde, de la société et de l’organisation sociale aux conséquences dramatiques. Malheur aux vrais scientifiques qui ne veulent pas s’inscrire dans la ligne officielle, mais s’appuyer uniquement sur ce qui constitue et mérite le nom de vraie science : les faits ! Pour ceux-là, crédits bloqués pour leurs recherches, leurs articles refusés dans les grandes revues scientifiques, ou carrément écartés. Les débats scientifiques se font sans eux. On discute entre soi. Telle est la science moderne attachée aux théories et aux hypothèses présentées et enseignées comme s’il s’agissait de vérités.

 

LE TOTALITARISME AU BOUT DE LA LAÏCITE REVOLUTIONNAIRE

 

     Ce totalitarisme est déjà perceptible dans l’enseignement dispensé et imposé, dans le politiquement et le religieusement correct et dans le développement de l’idéologie mondialiste qui pénètre toutes les sphères décisionnelles de la société. La laïcité révolutionnaire tout comme le communisme et l’islamisme sont issus d’une mystique infernale qui veut éliminer toute religion qui se pose contre eux, par l’absorption du spirituel dans le temporel ou du temporel dans le spirituel avec, pour aboutissement, soit le totalitarisme démocratique propagé par les divers libéralismes que sont le socialisme, le communisme et la laïcité judéo-maçonnique, soit le totalitarisme théocratique avec l’Islam. On ne s’étonnera donc pas des collusions politiques et géopolitiques qui peuvent exister entre ces fausses religions compte tenu de la parenté mystique qui les inspire.

 

     Il n’y a pas d’avenir pour la laïcité révolutionnaire inspirée par l’enfer, et propagée par ses serviteurs judéo-maçons qui sévissent dans les différents partis politiques, au sein même des gouvernements successifs et pour ceux qui la soutiennent, sinon de créer toujours plus de confusion, de désordres et de tragédies. Jésus-Christ est, et demeure, le vrai et légitime Roi de notre patrie, ce qui fut rappelé au roi Charles VII par Jeanne d’Arc. Quant au souverain régnant, son lieutenant (le tenant lieu) il se doit de ne jamais l’oublier. Dans l’ordre temporel, la volonté de Notre-Seigneur pour la France est qu’elle soit un royaume chrétien comme il l’a enseigné à Sainte Marguerite-Marie Alacoque, en 1689, lui affirmant « Je régnerai malgré mes ennemis » et en Lui manifestant le désir d’être peint sur les étendards de Louis XIV et gravé sur ses armes pour triompher des ennemis de l’Eglise, dont le roi de France doit être le protecteur temporel.  

 

     Un siècle plus tard, malgré les mises en garde, les demandes de Jésus-Christ n’étant toujours pas satisfaites, la France chrétienne et monarchique fut renversée par ses ennemis qui complotaient sa ruine dans les salons philosophiques : les meneurs révolutionnaires de 1789. Depuis lors, elle en subit les conséquences désastreuses dans les domaines éducatifs, moraux, sociaux et politiques, en guise d’expiation de ses péchés et iniquités. L’œuvre de restauration et de résurrection de la France chrétienne et monarchique sera accomplie par le Grand Monarque et le Saint Pape. La profondeur du mal est telle dans la société française que ce sera une œuvre miraculeuse - pour qu’aucun homme ne puisse se glorifier - l’œuvre de Dieu, lorsque tout semblera perdu, comme celle de la résurrection de Lazare qui était dans le tombeau depuis quatre jours et qui sentait déjà (St Jean XI, 39)

 

     Cette œuvre miraculeuse de Dieu ne sera pas celle des compromissions, des pétitions pour telle ou telle personne, des sondages, des  manifs et des révolutions en tous genres, y compris la Révolution numérique proposée par le produit marketing qu’est l’illuminé Emmanuel Macron parachuté depuis chez Rothschild comme socialiste mondialiste « En Marche ! » vers le nouveau bonheur de la robotique et de l’uberisation, ni celle des changements numérologiques de République, ni celle des ectoplasmes gouvernementaux estampillés laïques - bêlant pathétiquement leur amour du nœud coulant qu’est la laïcité révolutionnaire qui les étrangle de plus en plus - parvenus au pouvoir avec ou sans primaire à droite ou à gauche, et jugés aptes à compétitionner après passage obligatoire par le filtre électorale judéo-maçonnique et leurs chevaliers servants et complices sans vergogne : les grands média subventionnés avec l’argent de nos impôts pour désinformer sur l’essentiel.

 

(A suivre, si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1 et 2) Deux publications sur ces paroles de Jésus-Christ sont prévues par la suite, si Dieu veut.

 

(3) Ces massacreurs qui manifestèrent, par leurs actes ignobles, jusqu’à quel niveau de barbarie sont capables de descendre des hommes fanatisés par une idéologie de haine contre la religion catholique et, dont on sent déjà, de nos jours, l’odeur abject et la pratique nauséabonde manifestés par l’adoption de certaines lois criminelles qui ne reçoivent leur caractère de civilisées qu’à l’aune de la pourriture de l’esprit et des artifices de langage de ceux qui les promeuvent. Cette Barbarie révolutionnaire à l’encontre d’enfants, de femmes et de vieillards français qui, une fois retirée de dessous la chape de plomb du silence et de l’oubli volontaires, n’a rien à envier aux atrocités islamistes. Un exemple parmi d’autres : En 1794, le massacre des Lucs-sur-Boulogne, en Vendée, de 110 enfants de moins de 7 ans (sans doute de dangereux terroristes) par les Colonnes infernales révolutionnaires sous les ordres du général Cordellier, et ordonné par le général-en-chef Turreau.

 

MERCI A CEUX QUI VOUDRONT BIEN ENVOYER CET ARTICLE

A LEURS AMIS ET CONNAISSANCES POLITIQUES OU PAS.

 

René Pellegrini


Mis sur un autre blogue le 15 février 2017

dimanche 1 mai 2022

Petite mise au point sur mes publications



 PETITE MISE AU POINT

 

     Qui lit mes écrits remarquera que mes propos sont sans complaisance (1) pour les catholiques lâches ou faux (clercs et laïcs à quelque niveau où ils se situent) et les propagateurs avérés, en actes ou paroles, d’immoralité et de doctrines spirituelles, politiques ou philosophiques ennemies de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des enseignements de l’Eglise. Mais, qu’il soit bien clair que je ne m’associe à aucun parti ou mouvement politique existant ou à naître, professant la doctrine imbécile de la séparation (au lieu de la distinction) de l’Eglise et de l’Etat, et ne proposant pas publiquement l’abolition de toutes les lois antichrétiennes.

     Pas plus que je ne m’associerai à un quelconque mouvement insurrectionnel pour la raison que la France, ayant bafoué et continuant de plus belle à bafouer les lois divines, mérite le châtiment et les jours sombres qui l’attendent. Il y a un temps pour tout, nous dit l’Ecclésiaste « un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de gémir et un temps de sauter de joie (…) » (III, 4) Le temps du mépris, de l’indifférence ou de la mollesse envers Dieu a été, et est encore abondamment utilisé, il faudra donc faire face au temps de payer les égarements occasionnés par ce mépris, cette indifférence ou cette mollesse.

     Sans complaisance, ai-je dit, mais, selon les préceptes sur les œuvres de miséricorde temporelle de mon Maître, sans égard à la couleur de peau ou à la culture et, selon mes possibilités, je donnerai à manger, à qui a faim, à boire, à qui à soif, le vêtement, à qui est nu… (St Matthieu XXV, 35,36) Mes écrits et mon combat sont, d’abord pour le Christ-Roi et, ensuite, pour le Grand Monarque et personne d’autre, en l’état actuel des orientations des programmes et du personnel politique. Grand Monarque reconnu comme tel par l’Eglise et que Dieu se choisira, au temps marqué par Lui, pour redonner à la France sa vraie vocation.

 

René Pellegrini 

 

(1) Ce qui ne signifie pas haineux ou raciste envers les personnes. Cette précision pour ceux qui, de manière imbécile, voire calculée et sans nuance, hurlent, comme des orfraies au racisme, à l’antisémitisme, à l’homophobie ou à la xénophobie dès que vous ne cautionnez pas le formatage de la pensée des faiseurs et manipulateurs d’opinions sur certaines pratiques sociales ou religieuses. Comme si tout cela devait, à moins d’être devenu fou à lier, se révéler bénéfique et sans graves conséquences pour la société. AUCUNE loi humaine en contradiction avec les lois divines n’est défendable, sauf avoir renié sa foi pour s’acoquiner avec d’authentiques mécréants et dépravés, par lâcheté ou opportunisme, où d’avoir complètement perdu la raison, car lorsqu’elle s’écarte des voies de Dieu, la sagesse du monde est folie aux yeux de Dieu. Et, certaines lois font légitimement douter sur la santé mentale de ceux qui les ont votées ou soutenues.

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

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