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lundi 5 décembre 2022

La monarchie catholique de droit divin - 2




LA MONARCHIE CATHOLIQUE DE DROIT DIVIN - 2

 

     Un clergé, des laïcs catholiques ou non, des hommes politiques catholiques ou non, présentant une autre alternative, d’autres chemins pour la France (sur quelque support de communication que ce soit) ne peuvent être – à moins d’ignorance - qu’un clergé, des laïcs et des politiciens trompeurs, inféodés consciemment ou inconsciemment à la cause antichrétienne de la judéo-maçonnerie (1). En définitive, un clergé, des laïcs et des hommes politiques indignes de confiance, dangereux pour la foi, à éviter si possible, qu’elle que soit les emballages confectionnés pour dénier ou discréditer cette prérogative de la France que le temps, les circonstances, le mépris affiché, plus ou moins ouvertement, sur une certaine période historique de l’Eglise, par les libéraux et les modernistes reprenant à leur compte, sans nuances, les poncifs des ennemis de l'Eglise, mais prérogative non caduque simplement suspendue jusqu’à l’heure voulue par Dieu.

     Ce comportement, lorsqu’il n’est pas le reflet de ses propres sentiments, ressemble fort à un conditionnement par la haine séculaire impulsée dans l’Eglise, et hors de celle-ci, par la judéo-maçonnerie contre la France catholique ou « fille aînée de l’Eglise ». Haine de l’Eglise catholique trouvant sa source dans l’esprit véhiculé dans la société française, et au dehors, par la gnose, la Kabbale et le Talmud. A tous ces gens, un « Vade post me, satana » (Saint Matthieu XVI, 23) bien appuyé, légitimé par le motif donné par Jésus-Christ, est de circonstance « tu ne goûtes pas ce qui est de Dieu, mais ce qui est des hommes ».   

     Les défections, les trahisons, les tentatives de substitution, la stigmatisation selon le répertoire fabriqué, à dessein, par les Convents et les Consistoires et repris en chœur, de façon imbécile ou calculée par les valets, les supplétifs de ces instances dissolvantes, et les menaces des apostats et fourbes du Vatican n’y changeront rien, quand bien même Mgr Fellay (2) lors de ses tractations secrètes avec Rome, consentirait à un poste honorifique dans le pandémonium d’Assise 1986 (réplique moderne du Mont Carmel au temps du prophète Elie).

     Nous n’attendons pas quelqu’un de plus grand que le Christ pour réajuster cette prérogative monarchique posée par des saints à travers les siècles et confirmée par un Saint Pape, et mis au rang des vieilleries ou d’une foi déficiente par ces monuments suintant ‘’ d’amour du prochain et de spiritualité ’’ que sont en vrac, l’immense majorité des adeptes et des chantres de Vatican II, de la nouvelle théologie, du corps astral, des NDE (3) et de l’esprit religieux moderne. Tout cela pue à plein nez le levain de la Kabbale et de ses fils et filles : la gnose, le marranisme et la franc-maçonnerie.  

     Il n’y a pas à se leurrer, ni à se voiler la face. Que mon lecteur ne se laisse pas entraîner dans l’angélisme ou l’irénisme, qu’il n’oublie surtout pas cette réalité prégnante : depuis le Livre de la Genèse III, 15 faisant suite à la chute d’Adam et Eve, il y a - Dieu l’a voulu ainsi - deux postérités, deux camps face à face : la postérité de la femme et la postérité du serpent (4). Tout au long de l’histoire sainte - dans laquelle Dieu n’est jamais absent - se construit, en concomitance, l’histoire profane avec ses vicissitudes et ses embûches. Celle-ci, en suscitant ses épreuves et ses tragédies, concourant à l’endurance des saints et à la plus grande gloire de celle-là et de Dieu, par la foi de ses hérauts. Ces deux postérités différenciées et désignées par des noms différents, selon les époques, se feront front jusqu’à ce que la femme (la Sainte Vierge, la Nouvelle Eve) écrase la tête du serpent antique. C’est ensemble qu’Adam et Eve ont introduit le péché dans le monde. 

     C’est conjointement que le Nouvel Adam (Jésus-Christ) et la Nouvelle Eve (Marie épouse du Saint-Esprit et Mère de l’Eglise) procurent, par les mérites suréminents du Christ, le salut et triomphent du démon. Là, où Eve succombe aux suggestions du serpent, Marie nous offre le Messie rédempteur en obéissant aux paroles de l’envoyé de Dieu « qu’il me soit fait selon votre parole. » (St Luc I, 38)

     Jésus Lui-même, ses apôtres et ses disciples ont été confrontés à cette postérité du serpent agissante depuis les origines de l’humanité « Vous avez le diable pour père » (St Jean VIII, 44) dira-t-il aux pharisiens, manifestant ainsi la véritable filiation spirituelle de ces religieux qui donnaient le change aux Juifs. Dès l’origine, l’Eglise y a été confrontée, y est confrontée actuellement, et y sera confrontée jusqu’à la fin du monde. Nous savons qui sont nos ennemis: notre chair avec ses passions plus ou moins déréglées, le démon et le monde (c’est-à-dire la postérité du serpent – les ennemis déclarés ou dissimulés de Dieu, de Notre Seigneur et de son Eglise - avec ses artifices et ses tentations). Bien identifier ses ennemis, quelle que soit la bannière sous laquelle ils évoluent ouvertement ou les masques sous lesquels ils se cachent, est indispensable et vital pour ne pas combattre contre des ombres. Rappelons-nous que ce ne sont pas les païens qui furent les plus acharnés ennemis de l’Eglise naissante, mais des hommes religieux imprégnés de Kabbale, faisant profession de servir Dieu, et d’être ses représentants ici-bas. Pourtant, Jésus les mettra au rang des gens « du monde » en les distinguant de ses vrais disciples dans sa prière sacerdotale : 

« Je leur ai donné votre parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi non plus, je ne suis pas du monde. Je ne vous prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du mondecomme moi non plus, je ne suis pas du monde. Sanctifiez-les dans la vérité, Votre parole est vérité. Comme vous m’avez envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde » (Saint Jean XVII, 14-18) 

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

(1) Avec l’aide des média aux ordres, ces deux sociétés antichrétiennes sont associés dans l'œuvre de déchristianisation de la société française, de discrédit et de haine contre la monarchie catholique et l’ordre social chrétien. La Franc-maçonnerie (avec ses diverses obédiences) étant le paravent laïc et spirituel du judaïsme politique, kabbalistique et talmudique.  

(2) Ancien Supérieur Général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X. 

(3) NDE: Near-death experience.

(4) C’est-à-dire la postérité du diable : ceux qui refusent de se laisser guider par les lois de Dieu ou les combattent ouvertement. Refusant la divinité de Jésus-Christ et le règne de Jésus-Christ sur eux-mêmes, ils constituent le corps mystique de l’antéchrist 

René Pellegrini

Mon blogue : :

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/ave-maria-entends-nos-prieres.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/la-marque-de-lesprit-revolutionnaire-et.html

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https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/petite-mise-au-point-sur-mes.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/bien-comprendre-ce-quest-la-revolution.html

 

mardi 30 août 2022

Antilibéralisme - 4 : Le Libéralisme est un péché - 4


ANTILIBERALISME – 4 

 

LE LIBERALISME EST UN PECHE - 4

 

ABOUTISSEMENT PRATIQUE ET MORAL DE L’ESPRIT LIBERAL :

 

     Pour les abrutis diplômés ou surdiplômés, négateurs d’un complot contre l’Eglise catholique instruit de longue date et s’inscrivant dans la durée, il faut rappeler que sous ces deux aspect, les idées et les faits, le libéralisme, fruit empoisonné de la Révolution dite française (1), n’est rien d’autre que le monde de Lucifer s’enhardissant de plus en plus, dans le monde moderne, à mesure que l’œuvre de déchristianisation de la société laisse le champ libre à la propagation de la ''morale'' et à l’enseignement gnostiques et kabbalistiques issus de la tradition originelle du serpent de l’Eden par Caïn le premier homicide : aboutissant à l’Antéchrist et à son corps mystique qu’est ''la Bête'' de l’Apocalypse de Saint Jean et ceux qui s’y agrègent, ennemis plus que millénaire de la Sainte Tradition issue de la femme du livre de la Genèse (III, 15) aboutissant à Jésus-Christ, par la Sainte Vierge, et à son Corps Mystique qu’est l’Eglise. 

     Au-delà de l’obéissance aux commandements de Dieu, ce qui, dans l’attitude morale et pratique, différencie fondamentalement ces deux postérités c’est : 

     - l’une, récusant ou méprisant l’amour de Dieu et les enseignements de sa loi morale, avant de frapper physiquement ou spirituellement ses coups destructeurs et  meurtriers, les préparent sournoisement dans les ténèbres car : 

« (…) la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient condamnées » (St Jean III, 19-20)

     - l’autre, faisant siennes les paroles de Notre-Seigneur ne craint pas de répondre à l’amour de Dieu en se conformant à la vérité de son enseignement et de sa loi morale :

« Mais celui qui accomplit la vérité vient à la lumièreafin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles ont été faites en Dieu. » (St Jean III, 21)   

     Cette déchristianisation de la société par l’idéologie et la pratique du libéralisme (2) entraîne, à grande échelle, l’effondrement des barrières morales chrétiennes, le relativisme ou le laxisme moral chez les gouvernants, les hommes publics, les laïcs, les religieux et, par ricochet, dans toutes les classes sociales du peuple instruit et encouragé par l’exemple délétère venant d’en haut, pendant que d’autres refusant cet état de fait et résistant au milieu ambiant, ne peuvent qu’être profondément écoeurés et prêts à vomir devant un tel niveau d’abjection et de putréfaction morale qui ne demande qu’à s’amplifier au fur et à mesure des pressions et contraintes de l’environnement politique et social. Profond mépris envers la majesté divine et corruption sociale comparable à celle des Juifs d’autrefois, faisant dire à Dieu ces paroles menaçantes, par la bouche de son prophète :

« Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquité, à la race corrompue, aux enfants scélérats. Ils ont abandonné le Seigneur (…) Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, il n’y a plus rien de sain en lui (…) » (Isaie I, 4-6)

 

René Pellegrini 

Nota bene :

     Pour rédiger cet article sur le libéralisme je me suis inspiré de l’opuscule « Le libéralisme est un péché » rédigé au XIXe siècle par le prêtre espagnol Don Félix Sarda y Salvany. Opuscule approuvé par la Sacrée Congrégation de l’Index.

(1) Comme, aujourd’hui, les révolutions dites arabes. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour connaître les instigateurs, appuis et soutiens financiers de ces révolutions ''arabes'' et leurs téléguidages par les services secrets occidentaux, eux-mêmes noyautés par les services secrets juifs. L'objectif inavoué des forces occultes du mondialisme qui abhorrent le catholicisme, en appuyant et orchestrant ces révolutions : susciter la haine contre les ''Croisés'' et achever de dynamiter ce qui reste de la civilisation de l'Occident chrétien, en préparant le choc civilisationnel et, sur les débris ou le chaos créé, construire le Nouvel Ordre Mondial luciférien. On comprend mieux ainsi les facilités et la complicité imbécile et irresponsable, accordées à l'immigration par les pouvoirs publics européens : les pratiques cultuelles et culturelles publiques de l'Islam devant susciter les tensions nécessaires entre citoyens, et servir d'instrument pour assouvir les désirs des maîtres d'oeuvre du mondialisme.

(2) Rappelons que les premiers pas du libéralisme consistent à affirmer la vérité mais en faisant l’impasse sur la détestation de l’erreur. Il est le précurseur du socialisme, lui-même antichambre du communisme.

 

Mis sur un autre blogue le 5 octobre 2013

 

Pape Benoit XV (1854-1922) Pontificat 1914-1922

dimanche 8 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitudes - 2



 ANTECHRIST – 5

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 2

 

CERTITUDE 2

     Il est très important de bien comprendre qui sera l’Antéchrist car la subversion  est bien réelle à son sujet tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’Eglise.

     L’Antéchrist sera un homme, un individu

     Cette publication sera un complément à « Les noms de l’Antéchrist » déjà traités ici :

https://draft.blogger.com/blog/post/edit/2173740914415735999/5120696458010683307?hl=fr

     Si on dresse le catalogue des possibles interprétations sur ce qu’est l’Antéchrist on obtient : C’est une fiction, un mythe, une idéologie universelle, une secte, un ensemble de fausses doctrines, un milieu professant l’athéisme, une époque de persécution, un groupe d’impies, un corps moral, un corps social.

     Il est vrai que l’Antéchrist apparaîtra à une époque qui sera grosse de certaines de ces diverses affirmations et comportements, une époque de désorientation diabolique, et en lien avec les agissements des sectes impies. Cependant, aucune de ces interprétations ne seraient en accord avec l’enseignement des Pères de l’Eglise qui tenaient pour l’enseignement d’un Antéchrist personnel des premiers disciples de Jésus et de leurs confidents. Pas plus en accord avec celui des Saints (1) qui le font venir de la tribu juive de Dan, et de celle de la Sainte Vierge à la Salette (1846) le faisant naitre d’une religieuse hébraïque et d’un évêque. Il s’agira donc, non d’un corps moral ou d’un corps social, mais bien d’un homme, une réalité individuelle, une personne que Saint Paul appellera : fils de perdition, homme de péché.

     Quant au prophète Daniel et à Saint Jean, en parlant de cette « corne » (l’Antéchrist) ils lui attribueront certains composants, au singulier et pluriel, « bouche, yeux » qui sont les caractères propres et spécifiques d’un individu, et non ceux d’un groupe humain ou d’un corps social. De plus, le pouvoir qu’elle exerce n’est pas celui d’une multitude, mais celui dictatorial d’un seul s’exerçant sur toutes nations, peuples, tribus, langues, etc.

« Je voulus m’enquérir aussi des dix cornes qu’elle (la bête) avait sur la tête, et de l’autre qui était sortie et devant laquelle trois de ces cornes étaient tombées, et de cette corne qui avait des YEUX et une BOUCHE proférant de grandes choses, et qui était plus grande que les autres. » (Daniel VII, 20)

« Et il lui fut donné une BOUCHE qui proférait des paroles orgueilleuses et des blasphèmes ; et le pouvoir lui fut donné d’agir pendant quarante-deux mois. » (Apocalypse XIII, 5)

     Ceci étant, on s’intéressera dans cet article à une interprétation sur l’Antéchrist qui circule dans l’Eglise catholique et sur Internet. Elle est portée par des philosémites et des partisans du sionisme - ou retour des Juifs en Palestine – s’appuyant sur l’explication donnée par Ben Ezra de la prophétie de Daniel dans son livre « La venue du Messie en gloire et en majesté. » 

QUI EST BEN EZRA ? Son vrai nom : Manuel de Lacunza y Diaz (1731-1801)

     Il était le fils d’un commerçant juif devenu Jésuite on ne sait trop comment. En effet, les Constitutions des Pères jésuites interdisaient l’entrée dans la Compagnie de Jésus des convertis venus du judaïsme. Ils étaient prudents à l’époque.

     Pour lui, l’Antéchrist n’est pas la petite corne, mais la bête de l’Apocalypse avec ses 7 têtes et 10 cornes  réunies en un seul corps, animé d’un même esprit et composées d’une multitude de personnes. Les cornes n’étant que les armes de la bête, et si  Daniel désigne la « corne » en plus des 10 autres cornes, c’est que la bête de servira d’elle plus que les autres.

     Il enseigne à son époque, le XVIIIe siècle :

« La condition présente du monde, l’état de l’Eglise de Jésus-Christ qui est celui de Laodicée, ni froide, ni bouillante, sont autant d’avertissements, autant d’urgents appels aux ministres de l’Eglise à secouer leur indifférence, à ouvrir les yeux, à prendre conscience de la gravité des temps. »

     A l’époque de Ben Ezra nous sommes, selon l’interprétation du Vénérable Barthélemi Holzhauser faite dans la méditation, le jeûne et la prière, dans la cinquième période de l’Eglise, celle de Sardes et non dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée. Ainsi, à moins d’avoir pris ses distances avec lui, selon Ben Ezra, ses partisans et ceux qui le promotionnent aujourd’hui, nous serions depuis plus de deux siècles à l’époque de l’Eglise de Laodicée, c’est-à-dire à la fin des temps.

     Il enseigne que l’Antéchrist n’est pas une personne mais un corps moral composé d’une multitude d’individus. Interprétation qu’il appuie sur la première épître de Saint Jean IV, 3 « (…) et tout esprit qui divise Jésus n’est point de Dieu, et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde ». Par cette exégèse il confond l’Antéchrist (personne) avec tous les antichrists qui formeront, à terme, le corps mystique de l’Antéchrist composé des ouvriers d’iniquité de toutes les époques. Comme si on confondait le Christ qui est la tête de l’Eglise, avec son corps mystique (l’Eglise) composé de tous les justes manifestés au cours des âges. Ainsi, il dissout l’Antéchrist (personne) dans les antichrists de toutes les époques, enseignant en cela, cette erreur eschatologique (2) grave et funeste qui consistera pour les Juifs comme pour les chrétiens apostats à prendre, à la fin des temps, la venue de l’Antéchrist (3) pour celle du Christ qui viendra – après lui - pour détruire ses œuvres iniques. Débarquant en plein XVIIIe siècle, Ben Ezra s’inscrit donc en faux contre l’enseignement traditionnel des Pères de l’Eglise et des saints.

     Or, les Conciles de Trente (1545-1563) et de Vatican I (1869-1870) déclarent expressément en ce qui concerne l’interprétation de la sainte Ecriture :

« Il n’est permis à personne d’interpréter l’Ecriture Sainte contrairement au sens que tient notre sainte mère l’Eglise ou au sentiment unanime des Pères » (Denzinger 786)

     Ainsi, partout où se retrouve la publicité pour Ben Ezra se révèle une influence judéo-gnostique - ou une personne de bonne foi placée sous cette influence - et, par là-même, une infiltration ennemie dans le catholicisme ou des « faux frères » pour reprendre l’expression biblique de circonstance. Quelle folie et quel résultat tragique de s’opposer ainsi à l’enseignement traditionnel de l’Eglise ?

     En voulant, par orgueil, s’éloigner de l’interprétation de l’Eglise, Ben Ezra tombe dans l’erreur et travaille à une diabolique illusion.

     Pour terminer cette deuxième certitude, rappelons que l’œuvre de Ben Ezra fut mise à l’Index par un décret du 6 septembre 1824.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) C’est-à-dire, les Saints Irénée, Jérôme, Augustin, Grégoire le Grand, etc.

(2) L’eschatologie du grec Eskatos (dernier) et Logia (Discours, parole) est une doctrine théologique qui concerne le jugement dernier, les fins dernières de l’homme, de l’histoire et du monde.

(3) Appelé ANTEchrist par l’Eglise, et pas ANTIchrist bien qu’’il le soit évidemment, car venant avant le retour du Christ.

 

Mis sur un autre blogue le 1er novembre 2017

 

samedi 7 mai 2022

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

mercredi 4 mai 2022

Antéchrist - 1 : Caractéristiques de l'Antéchrist


ANTECHRIST - 1

« Que personne ne vous séduise en aucune manière, car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péchéle fils de la perditionl’Adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu. »

(II Thessaloniciens II, 4) 

 

CARACTERISTIQUES DE L’ANTECHRIST 

 

     L’état d’esprit quasi général étant constitué soit d’indifférentisme religieux, soit d’une frénésie de spiritualité en tous genres, il m’a paru bon d’aborder cette question de l’Antéchrist et les moyens mis en œuvre pour favoriser son apparition.

     Beaucoup de livres sont parus sur ce sujet. Le cinéma s’en est emparé, et Internet compte déjà près de 400 000 liens sur Google (vidéos et articles). La curiosité et l’intérêt qu’il suscite sont à la mesure des conséquences qu’il entraînera pour les peuples et les nations, sans oublier les répercussions sur la destinée éternelle de chaque personne particulière.

    L’Antéchrist est un thème récurrent où toutes les fantaisies ont cours. Pour certains, il fut même identifié : Bush, Sarkozy, Obama, etc. - pour les plus contemporains - sans oublier l’Eglise catholique et le Pape (1) mis à toutes les sauces !!! Malgré tous ces délires, des questions légitimes se posent à son sujet. Est-il un homme, un collectif humain, un système idéologique ? Qu’un Antéchrist personne soit déjà né, ou pas, reste débattu, mais l’esprit antéchristique est déjà bien présent. Ce qui importe, afin de ne pas anticiper outre mesure, ce sont les événements devant se produire avant sa venue tout en signifiant, par leurs déroulements, qu’ils sont les derniers avant son apparition.

     Pour traiter cette question, qui fera l’objet de plusieurs articles, je commencerai par quelques caractéristiques essentielles sur l’Antéchrist final et véritable, car il eut des figures prophétiques, à savoir : l’orgueil, le mensonge et le sacrilège qui permettent de mettre en lumière l’Esprit irréformable qui l’anime, et celui, possiblement réformable, de ceux qui, laïques ou religieux, par imitation et pratique de ses vices se placent sous son empire et y travaillent concourant ainsi à favoriser son apparition. Ma contribution s’appuiera sur les Saintes Ecritures et des textes de saints personnages.   

L’ORGUEIL et le SACRILEGE car ils portent l’Antéchrist, dans son arrogance, à se prendre pour Dieu et à vouloir se faire adorer comme tel.

« L’Adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu» (II Thessaloniciens II, 4)

     La description qu’en donne la Sainte Ecriture est fondamental car elle permet d’évacuer tout ce qui relève des préjugés martelés dans l’esprit des gens, à longueur de siècles, et de partir sur de fausses pistes en attribuant ce nom d’Antéchrist à qui s’est placé, ou se place encore actuellement, sous son influence spirituelle mais ne s'est pas révélé, pour autant, par l’acte sacrilège de « vouloir se faire adorer, s’asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer pour Dieu » comme  l’Antéchrist de la fin des temps : ennemi juré et inconvertible du Christ et de son Eglise.

LE MENSONGE sur le Christ et ses conséquences sociales :

« Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. » (I Jean II, 22)   

     Le refus dans l’union hypostatique de la divinité et de l’humanité en la personne de Jésus-Christ amène à nier les relations de paternité et de filiation qui existent en Dieu. C’est pratiquer un vague théisme. Nous connaissons ceux qui nient une telle union de la divinité et de l’humanité du Christ : Témoins de Jéhovah (qui divise le Christ en niant sa divinité) Juifs, Musulmans et tous les antitrinitaires. Ainsi, Saint Jean affirme qu’ils se révèlent antéchrists et n’ont pas Dieu le Père puisque c’est Jésus qui nous le révèle en sa personne :

« Jésus lui dit : Je suis la voie, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et bientôt vous le connaîtrez, et vous l’avez déjà vu. » (St Jean 14 :6-7)

          Il existe une parfaite identité de nature et d’attributs entre le Fils et le Père. Connaître l’un, c’est connaître l’autre. Inutile de tourner autour du pot en pratiquant le stupide et mortifère religieusement correct. Ainsi, est « menteur, sacrilège et antéchrist » celui qui nie le Fils de Dieu venu en chair en la personne du Messie ou Christ, ou qui refuse - certains par ignorance - la double nature en la Personne de Jésus-Christ : divine et humaine.

 « Tout esprit qui divise Jésus n’est pas de Dieu ; et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde » (I Jean IV, 3) 

     L’Antéchrist par la manifestation de l’Esprit antéchristique  est déjà à l’œuvre à l’époque de Saint Jean. Il est de plus en plus virulent à notre époque, à mesure que les digues morales et de la foi s’effondrent dans toutes les couches sociales.

« Car de nombreux séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent point Jésus-Christ venu en chair. Un tel homme est un séducteur et un antéchrist » (II Jean I, 7)

     En résumé, si les antichrists dont nous parlent Saint Jean dans ses Epîtres sont orgueilleux, menteurs et sacrilèges comme l’Antéchrist de la fin des temps ou Antéchrist final, en niant la venue de Jésus-Christ en chair ou sa divinité, s’y ajoute, cependant, les caractéristiques fondamentales suivantes pour l’Antéchrist final et véritable :

Se met au-dessus de Dieu ou de ce qui est adoré.

S’assoit dans le temple de Dieu.

Se fait passer pour Dieu.

     Ces caractéristiques que sont « l’orgueil, le mensonge et le sacrilège » sont donc le reflet de l’Esprit satanique dont est imprégné l’Antéchrist final et le ‘’corps mystique’’ qui s’y agrège. Corps mystique qui se constitue au cours des siècles, et dont ce suppôt de Satan est la tête. Esprit diabolique voué à la haine du Christ et à la destruction de son Eglise qui constitue le corps mystique de Jésus-Christ avec tous ceux qui s’y agrègent, et qui se constitue lui-même au cours des siècles, et dont il est la tête. Ces figures passées de l’Antéchrist, n’étant pas l’Antéchrist de la fin des temps, ont toutes eu, dans les époques antérieures, la possibilité de se convertir à Dieu si elles le désiraient, tout comme celles de notre époque. Dans de prochains articles, on traitera de ces deux corps mystiques.

SUPPÔTS ET VEHICULES DE L’ESPRIT ANTECHRISTIQUE

     On retrouve les caractéristiques de cet Esprit satanique dans cette liste non exhaustive : Chez tous ceux qui prétendent n’avoir ni Dieu ni Maître. N’est-ce pas M. Valls et consorts ? On les retrouve encore dans les Droits de l’homme qui font l’impasse sur les lois divines du Décalogue et sur les enseignements de Jésus-Christ. Dans la laïcité qui, de manière sacrilège et profanatoire, exile Dieu, Notre-Seigneur, dans la sphère privée et au même niveau que les fausses divinités. N’est-ce pas M. Fillon, le référencé gaulliste catholique !!! Dans les assemblées parlementaires dans lesquelles il est irrespectueusement persona non grata. Dans les idéologies telles que le libéralisme, le communisme, le socialisme et le mondialisme dans lesquelles les lois divines sont méprisées ou âprement combattues. Dans les systèmes philosophiques qui nient l’existence de Dieu. Dans les diverses théories évolutionnistes qui nient l’acte créateur de Dieu, ex nihilo. Dans la sphère financière qui a perdue toute dignité et dont le niveau de mépris et d’arrogance envers leurs clients et déposants et purement diabolique, etc. etc.

     Ces caractéristiques se propagent dans la société par les moyens audiovisuels, les réseaux sociaux, le cinéma, les livres, les idéologies athées et agnostiques, les spectacles, le théâtre et la musique qui font fi, le plus souvent, des règles élémentaires de la décence et du respect. Cet esprit d’orgueil est le pire de tous les vices car beaucoup d’autres en découlent. Il est comme le couronnement de tous les autres. Reflets des immondices moraux et sacrilèges de l’esprit antéchristique, ces caractéristiques se conjuguent ensemble, pour changer les mentalités, pour préparer l’avènement de cet Homme d’Iniquité, en lui façonnant un peuple prêt à l’accueillir comme Messie et sauveur de l’humanité.

 

(A suivre...« Les noms de l’Antéchrist »... si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Luther, par exemple, dont le vrai nom était Luder qui signifie « garce, chienne » (sic) en allemand. Après avoir tué un homme en duel, il fut d’abord moine pour échapper à la justice. Excommunié le 3 janvier 1521, défroqué, il vécut avec sa concubine Katharina von Bora. Dynamiteur de la Chrétienté, il fut un homme angoissé, colérique, grossier, violent et souvent en état d’ivresse avec la bière. Partisan du libre examen, il méprisait la raison l’appelant la putain du diable. Autant de vertus propres à favoriser les lumières de l’Esprit-Saint et lui permettre de distiller son enseignement pour juger sainement des choses de Dieu et des êtres. Il se suicida en se pendant à son lit, et misérablement étranglé. Ordre fut donné par les princes protestants de ne pas divulgué ce fait. (Témoignage de son domestique Rudtfeld, et publié par le savant Sédulius, en 1606). Tel fut le personnage qui sera à l’origine du protestantisme et de diverses sectes qui reprendront à leur compte ses vomissements de haine et son venin contre l’Eglise catholique et le Pape. Bon courage à ses laudateurs, dont le ''pape François !''

 

Mis sur un autre blogue le 25 janvier 2017


 

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