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dimanche 23 octobre 2022

Excellence de la philosophie chrétienne - 3 : Qu'est-ce-que la philosophie ?

     Des philosophes du siècle appelé pompeusement siècle des ‘’Lumières’’, préparant dans leurs salons littéraires, les faux principes révolutionnaires antichrétiens, qui établiront des institutions démocratiques et républicaines antichrétiennes d’inspiration luciférienne, avec mise en place d’un personnel dirigeant en phase avec ces institutions et l’inspiration qui les anime. Ces faux principes et institutions qui ébranleront le monde par la Révolution dite française.

EXCELLENCE DE LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE - 3

 

QU’EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ?

  

     La philosophie est un effort de la raison humaine pour l’étude des principes des choses et des êtres, de la place de l’homme dans l’univers et pour pénétrer plus profondément et abstraitement que ne les font les sciences expérimentales (2), les secrets que renferment la nature et leur incidence sur la vie humaine, afin de pouvoir donner une réponse aux questions de la destinée humaine et de l’existence de Dieu. La recherche de la vérité suprême est (ou devrait être) la raison d’être de toute vraie démarche philosophique.

     - Elle a pour matière le fait d’être, d’exister, l’existence de tout ce qui est.

     - Elle veut saisir l’être, non dans ses manières d’être ou ses manifestations comme le font les sciences positives, mais au-delà de ces manières d’être.

     - Elle est, par son attachement à l’étude de l’être en tant qu’être, un exercice préparatoire à la sagesse suprême.

     Pour leur part, les sciences positives s’attachent aux caractères, aux manifestations d’un être et elles les analysent. Par exemple, les mathématiques s’intéressent à extraire de cet être la quantité. La physique ce qui est relatif au mouvement de cet être. La biologie ce qui, dans cet être, relève de la vie, etc. Chacune de ces sciences séparées s’intéressant à un aspect particulier de cet être (quantité, mouvement, vie, etc.)

     Chacune de ces disciplines positives à sa matière propre et ses règles spécifiques qui la déterminent. Mais aucune de ces sciences n’atteint l’être en tant qu’être, ni les principes ou les causes de cet être. 

CONSEQUENCES D’UNE FAUSSE PHILOSOPHIE

     La Renaissance ressuscitera dans la chrétienté le paganisme dont les effluves prépareront, avec l’appui de la Réforme protestante, le siècle dit des ‘’Lumières’’ qui verra les conjurés littéraires appeler faussement philosophie le fruit des lumières de la seule raison, en refusant par orgueil l’apport de la révélation divine.

     La nature ayant horreur du vide, ce rejet de la révélation divine ouvrira l’ère de la déraison et de l’égarement, en s’attelant à des reconstructions philosophiques imaginaires puisant leurs racines dans des théories humaines, politiques et sociales issues du paganisme et de la Kabbale.

     Propagation de fausses philosophies auxquelles participeront les faux philosophes et sophistes que furent Descartes, Montaigne, Kant, Hegel qui, en introduisant le doute systématique (Descartes), le scepticisme (Montaigne), l’idéalisme (Kant) ou la phénoménologie (Hegel), feront germer la panacée universelle des Droits de l’homme ''charitablement'' planifiés et appliqués avec la guillotine des ''bienfaiteurs'' de l’humanité que furent les très civilisés coupeurs de têtes de 1789, les terroristes républicains sanguinaires de 1793, massacreurs d’enfants, de femmes et de vieillards. Tout ça, parce que les ''Grands Ancêtres'', dont la Révolution se glorifient, sans vergogne, chaque 14 juillet, étaient, ça va de soi, bien meilleurs, après de tels exploits fondateurs, que ceux de cette époque qualifiée, sans rire ''d’âge des ténèbres''

     Comportement inhumain et sanguinaire qui ne fera que révéler, par l’exportation des guerres révolutionnaires napoléoniennes, les révolutions et guerres européennes incessantes qui suivirent, le désordre intellectuel et mental dans lequel a sombré l’intelligence nourrie des faux principes révolutionnaires de cette époque funeste et nauséabonde annonciatrice, par ses fondamentaux erronés, d’une lente et inexorable décadence. Désordres que n’arrangera pas, mais qu’accentuera le système ''éducatif'' laïc mis en place, et qui produit, en en remettant une couche aujourd’hui, après des décennies et des décennies ininterrompues d’attaques contre l’éducation et la morale chrétiennes, la moisson amplement méritée de ses fruits amers que nous sommes en train de consommer jusqu’à l’expiation de nos blasphèmes et de nos sacrilèges répétitifs.

     Quant à ceux qui ne savent plus quoi faire, ni où aller, qu’ils prennent, sans tarder, le chemin du retour vers Dieu par la repentance, en abandonnant le péché. Il n’y plus d’autre alternative ! A moins d’être sans aucun discernement, un doux rêveur ou un naïf invétéré, il n’y a plus rien à attendre des différentes potiches politiques filtrées, poussées en avant et présentées à l’électeur, lors des grands scrutins électoraux, par le système révolutionnaire aux ordres de l’étranger et piloté par les Francs-Maçons et les Juifs apatrides. Inutile de rêver ! La France laïcisée ne produit plus, de l’extrême gauche à l’extrême droite, lorsqu’ils ne sont pas traîtres à leur propre patrie, que des démolisseurs enragés de ce qu’elle a patiemment bâti pendant treize siècles (496-1789) en s’appuyant sur sa foi catholique.

     Désormais, la France et l’Eglise ne se relèveront, selon de nombreuses prophéties de saints, que par la restauration monarchique avec un roi selon le cœur de Dieu et un saint Pape. Prions pour que Dieu hâte ce jour béni.

 

 (A suivre…« Origine du mot philosophie »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

(1) Dans l’ordre de la connaissance il y a trois degrés d’abstraction : les sciences expérimentales qui appartiennent au premier degré d’abstraction ; les mathématiques au deuxième ; la métaphysique au troisième.

 (A suivre…« Origine du mot philosophie »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

(1) Dans l’ordre de la connaissance il y a trois degrés d’abstraction : les sciences expérimentales qui appartiennent au premier degré d’abstraction ; les mathématiques au deuxième ; la métaphysique au troisième.

 

 

 


vendredi 30 septembre 2022

Excellence de la philosophie chrétienne - Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 1


Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)


EXCELLENCE DE LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE - 1

 

POURQUOI LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE ? – 1

 

     Dans le domaine philosophique nous n’avons que l’embarras du choix : des Présocratiques (Thalès de Milet, Héraclite, Parménide, etc.) aux philosophes modernes (Descartes, Locke, Kant, Hegel, Bergson, etc.), en passant par les Scolastiques (Avicenne, Averroes, Maïmonide, Saint Albert le Grand, Saint Bonaventure, Saint Thomas d’Aquin, etc.) Alors, pourquoi pour la formation de l’intelligence choisir la philosophie chrétienne ? Pour au moins sept raisons :

     1 - Parce que dans la chrétienté la pensée philosophique a été pervertie :

        - par le néo augustinisme imprégné de théories platoniciennes pourtant réfutées par le thomisme,

        - par Descartes qui donnera comme finalité à l’homme la transformation de toutes choses pour devenir « maître et possesseur de l’univers » (1) et non la connaissance de l’Etre pour lui-même, faisant reposer ses conclusions sur la connaissance subjective, le « moi » qui pense, ouvrant la voie au sensualisme et à l'idéalisme philosophique.

     2 - Parce qu’aujourd’hui, après la corruption des cœurs, c’est la raison elle-même qui est corrompue, et la philosophie chrétienne la seule capable de réformer vraiment les intelligences laïcisées et paganisées, et de vider de ses vanités illusoires les doctrines et les théories morales, sociales et politiques qui emplissent les têtes depuis l’école républicaine laïque et révolutionnaire.

     3 - Parce qu’une mauvaise philosophie ne peut laisser indemne la religion, elle engendre une mauvaise politique - ce que montre suffisamment l’expérience des siècles - comme le fait remarquer Mgr Pie :

« La mauvaise politique n’est autre chose que la mauvaise philosophie érigeant ses maximes de droit public. » (Observation à propos d’une lettre de M. le ministre des cultes, en décembre 1855)

     4 - Parce que ces attaques récurrentes contre la philosophie thomiste finiront par engendrer, en passant par le protestantisme orthodoxe et libéral, la philosophie protestante des Kant, Fichte, Hegel, Marx, etc., imposée par les programmes scolaires pour la formation intellectuelle des potaches et des étudiants, et leurs diverses sécrétions sur le plan moral, social et politique.

     5 - Parce que l'Apôtre Saint Paul nous avertit : c'est par la philosophie et les vaines subtilités que l'esprit des fidèles du Christ se laisse le plus souvent tromper, et que la pureté de la foi se corrompt parmi les hommes. La philosophie (ou sagesse selon l'étymologie) que dénonce l’Apôtre est celle des docteurs hérétiques comme le montre le contexte de certaines épîtres.

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie, par des raisonnements vains et trompeurs selon les éléments du monde, et non selon le Christ » (Colossiens II, 8) 

     6 - Parce que la philosophie chrétienne se doit, au même titre que la vraie science, de conduire l’intelligence humaine à la sagesse de Jésus-Christ qui affirma « C’est moi qui suis la lumière du monde » (St Jean VIII, 12). Il y a donc nécessité pour tout baptisé, et principalement pour un professeur catholique de philosophie de ne pas rester au niveau des principes d’une philosophie naturaliste, en traitant d’une matière qui a de multiples points de contacts avec sa religion, son dogme, sa morale, son culte, etc., et, par conséquent, avec notre foi et notre obéissance à Jésus-Christ, car « il n’y a de salut en aucun autre. » (Actes IV, 12)

     7 - Parce que la philosophie chrétienne de Saint Thomas d’Aquin est tenue en très haute estime dans l’Eglise catholique car, depuis Alexandre IV dans un bref à Emeric, chancelier de Paris en 1256, de nombreux Papes l’ont louée et recommandée. Ce que nous verrons dans le prochain article.

(A suivre…« Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 2 »…si Dieu veut)

 

(1) Discours de la méthode

 

René Pellegrini


samedi 30 avril 2022

Bien comprendre ce qu'est la Révolution


BIEN COMPRENDRE CE QU'EST LA REVOLUTION

 

     La meilleure définition de la Révolution (toujours à l’œuvre) qui ait été donnée, celle qui ne s’arrête pas seulement aux phénomènes, est celle de Mgr Gaume (1)

« Si, arrachant le masque de la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : « Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme (3) qui conspire dans l’ombre, ni l’émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en République, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. »

     Plus d’un lecteur se dira « si toutes ces personnes et toutes ces choses ne sont pas la Révolution, alors, qu’est-ce que c’est ? » Et Mgr Gaume répond : 

«  Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers (…) »

     En fait, toutes ces choses et personnes sur lesquelles nous appliquons le mot Révolution ne sont que « des faits passagers » ce ne sont que des moyens, des instruments que la Révolution utilise selon l’état de préparation des esprits à un moment donné du temps. Pour bien montrer ce qui la caractérise par-dessus tout, au-delà des personnes et des idéologies qui la servent, il ajoute la concernant :

« (…) et moi je suis un état permanent. Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l’homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu ; en un mot, je suis l’anarchie ; car je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut. » 

     Etant d’essence satanique, la Révolution de 1789 fut préparée depuis la Renaissance, prendra pied et se développera dans la société chrétienne en s'appuyant sur trois supports : l'humanisme des Kabbalistes, la révolte religieuse de Luther avec la Réforme protestante et le faux rationalisme philosophique de Descartes. Elle est, par ces trois supports et vecteurs, le fruit éclos de sectes et de personnes nourries de Kabbale juive comme son paravent et auxiliaire, la Franc-maçonnerie. La Révolution qui est intrinsèquement antichrétienne, et antichrist par le fait même, s’avère être, elle-même, une religion, mais une religion inversée bâtissant sur la volonté de l’homme  ( au lieu de la volonté de Dieu ) une religiosité et une société inversées avec sa culture de mort et de débauche, ses lois, ses commémorations, ses fêtes, ses rituels, ses '' saints '' et sa philosophie, dont l’objectif a toujours été de détruire l’ordre social, moral et spirituel chrétien en façonnant socialement, moralement et  spirituellement la société humaine selon ses principes inversées, pour la préparer à l’avènement et l’accueil, à terme, de son odieux et tyrannique représentant religieux et temporel : l’antéchrist ou faux messie qu’attendent les Juifs.

 

 (A suivre…« La marque de l'esprit révolutionnaire »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C'est moi qui met en gras brun dans les textes de Mgr Gaume.

 

(1) Mgr Gaume : Protonotaire apostolique, vicaire général de Reims, de Montauban, d’Aquila, docteur en théologie, chevalier de l’ordre de Saint-Sylvestre, membre de l’Académie de la religion catholique de Rome, de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Besançon, etc., dans recherches historiques sur la Révolution en 12 volumes – 1856.

 


 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...