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mardi 10 janvier 2023

La sainteté - 3 : Les libertins et la sainteté : Première injustice - 2


 Les douze saints Apôtres

LA SAINTETE - 3

  « Mirabilis Deus Sanctis in Suis. » 

« Dieu est admirable dans ses Saints. » 

(Psaume LXVII, 36)  

LES LIBERTINS ET LA SAINTETE : PREMIERE INJUSTICE – 2

     Car je l’ai dit, Chrétiens, et je le répète, quelque présomptueux que puisse être le libertinage du monde, jamais il ne se soutiendra contre certains exemples irréprochables que Dieu dans tous les temps lui a opposés, et qu’il lui opposera toujours pour le confondre. Cette nuée de témoins dont parle saint Paul, cette innombrable multitude de saints dont nous honorons la glorieuse mémoire, est en faveur de la sainteté chrétienne un argument trop plausible, et une preuve trop éclatante et trop forte, pour pouvoir être affaiblie par toute impiété du siècle. Il y a dans le monde des hypocrites, je le sais, et peut-être trop pour n’en pas gémir moi-même ; mais l’impiété du siècle peut-elle se prévaloir de l’hypocrisie pour en tirer cette dangereuse conséquence, qu’il n’y a pas dans le monde de vraie sainteté ? Au contraire, répond ingénieusement saint Augustin, c’est de là même qu’elle doit conclure qu’il y a une vraie sainteté, parce qu’il se trouve des saintetés fausses ; et la raison qu’il en apporte est sans réplique : parce que la fausse sainteté, ajoute-t-il, n’est rien autre chose qu’une imitation de la vraie, comme la fiction est une imitation de la vérité.

     En effet, ce sont les vrais vertus qui, par l‘abus qu’on en fait en voulant les imiter, ont produit, contre l’intention de Dieu, les fausses vertus. Le démon, père du mensonge, s’étant étudié à copier, autant qu’il a pu, les œuvres de Dieu, il a pris à tâche de contrefaire la vraie humilité par mille vains fantômes d’humilité, la vraie sévérité de l’Evangile par l’apparente sévérité de l’hérésie, le vrai zèle par le zèle jaloux, la vraie religion par l’idolâtrie et la superstition. Témoignage évident, dit saint Augustin, qu’il y a donc une vraie religion, un vrai zèle, une vraie sévérité de mœurs, une vraie humilité de cœur, en un mot, une vraie sainteté, puisqu’il est impossible de contrefaire ce qui n’est pas, et que les copies, quoique fausses, supposent un modèle.

     Or ce principe établi, qu’il y a une vraie sainteté, l’impiété du siècle la plus maligne demeure désarmée et sans défense. Que cette sainteté pure et sans reproche soit rare parmi les hommes, qu’elle se rencontre en peu de sujets, cela ne favorise en aucune sorte le libertin. Quand il n’y en aurait dans le monde qu’un seul exemple, il n’en faudrait pas davantage pour faire sa condamnation ; et Dieu, par une providence toute spéciale, dispose tellement les choses, que cet exemple, seul si vous le voulez, ne manque jamais, et que malgré l’iniquité, il y en a toujours quelqu’un que le mondain lui-même, de son propre aveu, ne peut s’empêcher de reconnaître.

     Oui, mon cher auditeur, si vous êtes assez malheureux pour être du nombre de ceux à qui je parle ici et que je combats, ce seul homme de bien que vous connaissez, et qui est, dîtes-vous, l’unique en qui vous croyez et dont vous voudriez répondre, c’est celui-là même qui s’élèvera contre vous au jugement de Dieu ; lui seul il vous fermera la bouche. Dieu n’aura qu’à vous le produire, pour vous convaincre malgré vous du prodigieux égarement où vous aurez vécu, et pour faire paraître à tout l’univers la vanité, la faiblesse, le désordre de votre libertinage. En vain, pour votre justification, voudrez-vous alléguer l’hypocrisie de tant de mauvais chrétiens. S’il y a eu dans le monde des hypocrites, vous dira Dieu, vous n’avez pas dû pour cela être un impie. Si plusieurs ont abusé de la sainteté de mon culte, il ne fallait pas vous porter à un excès tout opposé, ni vous livrer au gré de vos passions ; car il n’était pas nécessaire que vous fussiez l’un ou l’autre : entre l’hypocrite et le libertin, il y avait un parti à suivre, et même un parti honorable ; c’était d’être chrétien, et vrai chrétien. Que ceux que vous avez traités de faux dévots l’aient été ou non, c’est sur quoi ils seront jugés ; mais votre cause, qui n’a rien de commun avec eux, n’en a pu devenir meilleure. Tant de faux dévots, de dévots suspects qu’il vous plaira, en voici un, après tout, que vous ne pouvez récuser ; en voici un qui vous confond, et qui vous confond, et qui vous confond par vous-même ; car ce Juste que vous avez vous-même respecté, ce Juste en qui vous avez reconnu vous-même tous les caractères d’une piété sincère et solide, que ne l’avez-vous imité, et pourquoi ne vous êtes-vous pas formé sur ses exemples ?

     Cela, dis-je, suffirait pour faire taire l’impiété. Ce serait assez de ces saints, quoique rares et singuliers, que Dieu nous fait voir sur la terre ; de ces saints qui, non seulement glorifient Dieu, mais ont encore le bonheur, en le glorifiant, d’être généralement approuvés des hommes ; de ces saints dont la vertu est si unie, si simple, si pure, si hautement et si universellement canonisée, que le libertinage même est forcé de les honorer : car il y en a, et, quelque réprouvé que soit le monde, il y en a au milieu de vous ; vous savez bien les démêler, et vous ne vous trompez pas dans le discernement que vous en faîtes.

     Mais je dis bien plus ; et pour un Juste dont l’exemple pourrait suffire, Dieu m’en découvre aujourd’hui une multitude innombrable, et me fournit autant de preuves contre vous. Il m’ouvre le ciel, et, m’élevant au-dessus de la terre, il me montre ces troupes d’élus qu’une sainteté éprouvée, purifiée, consommée, a fait monter aux plus hauts rangs de la gloire. Des hommes, dit saint Chrysostome (induction admirable et dont vous devez être touchés !), des hommes en qui la sainteté n’a été ni tempérament, puisqu’elle a réformé, changé, détruit dans eux le tempérament ; ni humeur, puisqu’elle ne les a sanctifiés qu’en combattant, qu’en réprimant, qu’en mortifiant sans cesse l’humeur ; ni politique, puisqu’elle les a dégagés de toutes les vues humaines ; ni intérêts, puisqu’elle les a fait renoncer à tous intérêts ; ni vanité, puisqu’elle les a en quelque sorte anéantis, et qu’ils ne se sont presque tous sanctifiés qu’en se cachant dans les ténèbres ; ni chagrin, puisqu’elle les a souvent détachés, séparés du monde lorsqu’ils étaient plus en état de jouir des prospérités et de goûter les agréments du monde ; ni faiblesse, puisqu’elle leur a fait prendre les plus généreuses résolutions et soutenir les plus héroïques entreprises ; ni petitesse de génie, puisqu’en souffrant , en mourant, en s’immolant pour Dieu, ils ont fait voir une grandeur d’âme que l’infidélité même à admirée ; ni hypocrisie, puisque, bien loin de vouloir paraître ce qu’ils n’étaient pas, tout leur soin a été de ne pas paraître ce qu’ils étaient. Des hommes que le christianisme a formés, et dont la sainteté incontestablement reconnue est d’un ordre si supérieur à tout ce que la philosophie païenne, je ne dis pas pratiqué, mais a enseigné, mais a imaginé, mais a voulu feindre, que, dans l’opinion de saint Augustin, l’exemple de ces héros chrétiens dont nous solennisons la fête est une des preuves les plus invincibles qu’il y a un Dieu, qu’il y a une religion, qu’il y a une grâce surnaturelle qui agit en nous. Pourquoi ? Parce qu’une sainteté aussi éminente que celle-là ne peut être sortie du fond d’une nature aussi corrompue que la nôtre ; parce que la philosophie et la raison ne vont point jusque là ; parce qu’il n’y a donc que la grâce de Jésus-Christ qui puisse ainsi élever les hommes au-dessus de toute l’humanité, et que c’est par conséquent l’œuvre de Dieu. Voilà ce que célèbre aujourd’hui l’Eglise militante, dans cette auguste solennité qu’elle consacre à l’Eglise triomphante. Voilà de quoi le ciel est rempli. Exemples mémorables dont l’impiété n’effacera jamais le souvenir, et contre lesquels elle ne prescrira jamais. Exemples convaincants auxquels il faut que le libertinage cède, et qui confondront éternellement l’orgueil du monde. Miracles de votre grâce, ô mon Dieu, dont je me sers ici pour répandre, au moins dans la cour du plus chrétien de tous les rois, les sentiments de respect et de vénération dus à la vraie piété. Heureux si j’en pouvais bannir cet esprit mondain toujours déclaré  contre ceux qui vous servent, ou plutôt, Seigneur, toujours déclaré contre votre service même ! Heureux si je pouvais  le détruire dans tous les cœurs, si je pouvais détromper toutes les personnes qui m’écoutent, et leur faire une fois comprendre combien ces injustes préjugés dont on se laisse si aisément prévenir, et où l’on aime tant à s’entretenir, sont capables de les éloigner, et les éloignent en effet de vous !

Père Louis Bourdaloue (1632-1704) 

(A suivre…« Les libertins et la sainteté : Seconde injustice »…si Dieu veut) 


Anciens articles à voir ou à revoir :

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mercredi 9 novembre 2022

La sainteté - 2 : Les libertins et la sainteté / Première injustice - 1


      Conversion de Marie-Madeleine de Magdala la pécheresse. Selon la tradition, chassée de Judée, par les Juifs, avec Marthe, Lazare, Maximin, Sidoine, Marie Jacobé et Salomé, ils évangélisèrent la Provence.

  LA SAINTETE - 2

 

 « Mirabilis Deus Sanctis in Suis. »  

« Dieu est admirable dans ses Saints. » 

(Psaume LXVII, 36) 

 

LES LIBERTINS ET LA SAINTETE : PREMIERE INJUSTICE - 1 

     C’est tout le temps que la sainteté, et même la plus solide et la plus vraie, a été en butte à la malignité des libertins et à leur censure. C’est de tout temps qu’ils l’ont combattue comme ses plus déclarés ennemis ; et c’est pour cela, ou qu’ils ont tâché de se persuader et de persuader aux autres qu’il n’y a point dans le monde de vraie sainteté, ou qu’ils ont au moins affecté, en la confondant avec la fausse, de la décrier. Deux artifices dont ils se sont servis pour défendre, et, s’ils avaient pu, pour autoriser leur libertinage contre la sainteté chrétienne, qui néanmoins a toujours été et sera toujours, devant Dieu et devant les hommes, leur condamnation. Deux artifices que saint Jérôme a subtilement démêlés dans une de ses Epitres, où il s’explique ainsi : « Lacerant sanctum propositum, et nequitoe suoe remedium arbitrantur, si nemo sit sanctus, si turba sit pereuntium, si omnibus detrahatur. »(1) Ce Père parlait en particulier de certains esprits forts, qui, témérairement et sans respect, blâmaient la conduite de sainte Paule, et le courage qu’elle avait eu de quitter Rome pour aller chercher son salut dans la retraite et l’éloignement du monde. Ces paroles sont remarquables, et d’autant plus dignes d’être pesées, qu’elles expriment ce que nous voyons tous les jours arriver dans ce siècle. Lacerant sanctum propositum : parce qu’ils raisonnent en mondains, disait saint Jérôme, ils déchirent de leurs railleries, et même par leurs médisances, tout ce que les serviteurs de Dieu font de plus édifiant et de plus louable pour honorer Dieu. Et nequitoe suoe remedium arbitrantur si nemo sit sanctus ; ils croient leur libertinage bien à couvert, quand ils ont la hardiesse de soutenir qu’il n’y a point de Saints sur la terre ; que ceux qu’on estime tels ont comme les autres leurs passions et leurs vices, et des vices même grossiers ; que les plus gens de bien sont comme eux dans la voie de la perdition, et qu’on a droit de dire de tout le monde que tout le monde est corrompu et perverti. Non-seulement ils soupçonnent que cela peut être, mais ils assurent que cela est ; et, dans cette supposition, aussi extravagante que maligne, ils se consolent ; comme si l’affreuse opinion qu’ils ont de tout le genre humain était la justification de leur iniquité, et devait les guérir de tous les remords intérieurs qu’ils auraient infailliblement à essuyer si le monde leur faisait voir des hommes vraiment vertueux, et dont la vie exemplaire fût un reproche sensible de leur impiété et de leurs désordres : Et nequitoe suoe remedium arbitrantur, si detrahatur omnibus. Prenez garde, s’il vous plaît, à la pensée de ce saint docteur. 

     La première injustice que le libertin fait à la sainteté chrétienne est de ne la pas vouloir reconnaître, c’est-à-dire de prétendre que ce qu’on appelle sainteté n’est rien moins dans les hommes que sainteté ; que dans les uns c’est vanité, dans les autres singularité ; dans ceux-ci dépit et chagrin, dans ceux-là faiblesse et petitesse de génie ; et malgré les dehors les plus spécieux, dans plusieurs imposture et hypocrisie. Car c’est ainsi, mes chers auditeurs, qu’on en juge dans le monde, mais particulièrement à la cour, dans ce grand monde où vous vivez, dans ce monde que je puis appeler l’abrégé du monde. Monde profane, dont la malignité, vous le savez, est de n’admettre point la vraie vertu, de ne convenir jamais du bien, d’être toujours convaincu que ceux qui le font ont d’autres vues que de le faire, de ne pouvoir croire qu’on serve Dieu purement pour le servir ni qu’on se convertisse purement pour se convertir ; de n’en voir aucun exemple qu’on ne soit prêt à contester, de critiquer tout, et, à force de critiquer tout, de ne trouver plus rien qui édifie. Malignité, reprend saint Jérôme, injurieuse à Dieu et pernicieuse aux hommes : ne perdez pas cette réflexion, qui vous peut être infiniment utile et salutaire.  

     Malignité injurieuse à Dieu, puisque par-là l’on ôte à Dieu la gloire qui lui est due, en attribuant à tout autre qu’à lui les œuvres dont il est l’auteur, comme nous apprenons de l’Evangile que les pharisiens en usaient à l’égard du Fils de Dieu. Car que faisaient-ils ? Ils imputaient à l’art magique les miracles de ce Dieu-Homme ; ils disaient qu’il chassait les démons par la puissance de Beelzebub, le prince des ténèbres. Et que fait-on à la cour ? On veut, et l’on veut sans distinction, qu’un intérêt secret y soit le ressort, le motif de tout le bien qu’on y pratique, de tout le culte qu’on y rend à Dieu, de toutes les résolutions qu’on y prend de mener une vie chrétienne, de toutes les conversions qui y paraissent, de toutes les réformes qu’on y aperçoit. On veut qu’une basse et servile politique en soit le principe et la fin. On dit d’une âme touchée de Dieu, et qui commence de bonne foi à régler ses mœurs qu’elle prétend quelque chose, qu’il y a du mystère dans sa conduite, que ce changement est une scène qu’elle donne ; mais que Dieu y a peu de part. Or l’un n’est-il pas semblable à l’autre ? Et si le langage du pharisien à été un blasphème contre Jésus-Christ, celui du monde qui juge et qui décide de la sorte est-il moins injuste et moins criminel ? 

     Malignité pernicieuse aux hommes, puisque le mondain se prive ainsi d’une des grâces les plus touchantes et, dans l’ordre de la prédestination, les plus efficaces, qui est le bon exemple ; ou plutôt, puisqu’autant qu’il dépend de lui il anéantit à son égard cette grâce du bon exemple. Ces conversions, dont il est témoin, et qu’on lui propose pour le faire rentrer en lui-même, n’ont plus d’autre effet sur lui que de lui faire former mille raisonnements, mille jugements téméraires et mal fondés ; que de lui faire profaner ce qu’il y a de plus saint par les railleries les plus piquantes, et souvent même par les discours les plus impies. Dieu le permet, pour punir en lui cet esprit d’orgueil qui le porte à s’ériger en censeur si sévère de la sainteté. D’où il arrive que, bien loin de tirer aucun fruit des exemples qu’il a devant les yeux, il s’endurcit le cœur, il se confirme dans ses désordres, il demeure dans son impénitence, il s’y obstine, et se rend encore plus incorrigible. Au lieu que les âmes fidèles marchent avec simplicité dans les voies de Dieu, profitent du bien qu’elles supposent bien, au hasard même de s’y tromper ; s’édifient des vertus, quoique douteuses, qui leur paraissent vertus ; de ces exemples même contestés se font des leçons et des règles, heureuses qu’il y en ait encore ; et, sans penser à les combattre, bénissant Dieu de ce qu’il les suscite pour sa gloire, pour le bien de ses élus, et pour la confusion du libertinage.   

(A suivre…« Les libertins et la sainteté : Première injustice - 2 »…si Dieu veut) 

 

René Pellegrini

(1) Ils déchirent continuellement la réputation de ceux qui ont pris le parti de la piété, et s’imaginent remédier à leurs maux en censurant la conduite de tout le monde et en grossissant le nombre de ceux qui vivent dans le libertinage. (St Jérôme, lettre de réfutation des calomnies de ses ennemis, écrite en 385)

mercredi 5 octobre 2022

La loi de Sodome - 3 : Que faire maintenant ? - 2


LA LOI DE SODOME - 3 

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? – 2

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » (I Corinthiens I, 26,27)

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? - 2

 

     Désormais, à vue humaine, tout est entre les mains de Dieu pour ce qui est de susciter les moyens (3) pour renverser les structures de subversion sociale mises en place par les divers gouvernements révolutionnaires laïcs (4) de gauche comme de droite (5), et leurs législations iniques, et de préparer le plus possible d’ âmes avant la venue de l’Antéchrist qui doit précéder le retour du Fils de l’homme.

 

     Pour notre part - loin de toute agitation, manifestation et insurrection, en plus de nos prières, ne pas oublier ces avertissements prophétiques et de patienter - il convient, en ces jours très dangereux de notre époque, pour assurer notre fidélité et notre obéissance à Dieu de conserver une double attitude : de vigilance et de confirmation, comme l’exhorte le Livre de l’Apocalypse à l’ange de l’Eglise de Sardes (6) dans laquelle nous sommes encore et qui précède celle de Philadelphie : celle de l’amour des frères  précédant, elle-même, l’Eglise de Laodicée et la venue de l’Antéchrist.

 

« Sois vigilant, et confirme tous les restes qui étaient près de mourir » (Apocalypse III, 2)

 

     La France, « fille aînée de l’Eglise », ayant trahi religieusement et politiquement sa vocation, se trouve plongée dans l’impiété et les abominations. Alors, rappelons-nous aussi, à travers la leçon que constitue l’exemple d’Israël, l’œuvre préparatoire que Dieu ordonne aux anges d’accomplir avant que les châtiments de Dieu ne s’abattent sur un peuple, lorsque l’iniquité engendre et fait proliférer ses désordres religieux, politiques et sociaux.

 

« Passe par le milieu de la cité, au milieu de Jérusalem, et marque un Thau (7) sur les fronts des hommes qui gémissent et qui souffrent de toutes les abominations qui se font au milieu d’elle ». (Ezéchiel IX, 4)

 

« Et je vis un autre ange qui montait de l’orient et portait le signe du Dieu vivant ; et il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels il a été donné de nuire à la terre et à la mer, disant : « Ne nuisez ni à la terre ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons mis le sceau sur le front des serviteurs de notre Dieu ». (Apocalypse VII, 2,3)

 

René Pellegrini

(3) Désormais, rien de positif pour la France et pour le monde avant l'émergence du Grand Monarque - selon le coeur de Dieu - et du Saint Pape annoncés par de nombreuses révélations privées et des saints « Voir : France, souviens-toi ! sur cette Page ». Toute tentative de révolution sera inexorablement récupérée par d'autres révolutionnaires, car il n'y a plus d'autorité légitime en France. Le système gouvernemental issu de la barbarie de 1789 et qui perdure dans ses héritiers depuis cette date, est un gouvernement d'usurpation, illégitime, de fait et non de droit. Mais attention à une possible tentative de fausse restauration monarchique comme cela c’est déjà produit avec Louis XVIII.

(4) Révolutionnaires de gauche comme de droite car tous ces partis politiques, au nom de cette diabolique laïcité républicaine, ont rejeté Dieu des institutions et de la législation française et, par le fait même, sombrent dans le naturalisme qui, sur le plan particulier, prive de la grâce surnaturelle et dont l’aboutissement est la négation de Dieu et de Jésus-Christ et de leurs commandements.

(5) Ce qui les distingue c’est leur manière d’agir : brutale pour les révolutionnaires de gauche (Urss, Chine, Cambodge), plus douce, plus subtile et plus étalée dans le temps pour les révolutionnaires de droite, par de petites et continuelles modifications de textes législatifs conduisant à la suppression de certaines libertés qui préparent, au bout du compte, la dictature et la tyrannie.

(6) Apocalypse III, 2

 

(7) Le Thau est la dernière lettre de l’alphabet hébreu. Elle était en forme de croix. Elle est une figure de la croix du Christ qui sauve ceux qui en sont marqués.

 

Mis sur un autre blogue le 25 août 2014

 

René Pellegrini

vendredi 30 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 2

 

 

QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 2

 

     La corruption des moeurs, voilà la source d’où sont sortis et sortent tous les jours tant de livres, de systèmes impies : matérialisme, indifférentisme, panthéisme, déisme, naturalisme. Les uns nient l’existence de Dieu, d’autres s’en prennent à la Providence, affirmant que Dieu, après avoir créé les hommes, les oublie, n’ayant cure s’ils aiment leur Créateur ou l’offensent, s’ils méritent une récompense ou un châtiment. D’autres encore nient la divine bonté et soutiennent que Dieu a créé un grand nombre d’âmes pour l’enfer, les poussant lui-même à pécher afin qu’elles se damnent et qu’elles aillent le maudire à jamais dans les flammes éternelles. 

     Oh ! Ingratitude et malice des hommes ! Dieu, dans sa miséricorde, les a créés afin de les rendre heureux à jamais dans le ciel ; il les a comblés de lumières, de bienfaits, de grâces pour leur assurer l’acquisition de la vie éternelle ; dans ce même but, il les a rachetés avec tant d’amour, au prix de si grandes souffrances ! Et eux travaillent à ne rien croire pour suivre leurs passions, sans retenue. Mais non, malgré leurs efforts, ils n’arriveront jamais, les malheureux, à se débarrasser des remords de leur conscience coupable et de la peur des divines vengeances.

     J’ai publié dernièrement sur cette matière un livre intitulé : Vérité de la foi. J’y démontre avec clarté l’inconsistance de tous les systèmes des incrédules modernes. Ah ! S’ils se libéraient de leurs vices et s’appliquaient à aimer Jésus-Christ, certes, ils ne mettraient plus en doute les dogmes de la foi, et croiraient fermement à toutes les vérités que Dieu a révélées. 

     Celui qui aime Jésus-Christ du fond du coeur tient toujours devant ses yeux les maximes éternelles et en fait la règle de sa conduite. Celui qui aime Jésus-Christ, oh ! Comme il comprend bien cette parole du Sage : « Vanité des vanités, tout n’est que vanité. » (Ecclésiaste I, 2). Oui, toute grandeur terrestre n’est que fumée, fange et tromperie ; le seul bien, le seul bonheur d’une âme est d’aimer son Créateur et d’en accomplir la volonté ; nous ne sommes que ce que nous sommes devant Dieu ; il ne sert de rien de gagner le monde entier si on perd son âme ; tous les biens terrestres ne peuvent remplir notre coeur. Dieu seul le contente ; en résumé, il faut tout quitter pour tout gagner. 

     La charité croit tout. Sans aller jusqu’à cette impiété qui veut ne croire à rien pour se livrer au vice sans frein et sans remords, il y a des chrétiens qui ont la foi, mais une foi qui n’est guère vivace. Ils croient aux mystères : à la Trinité, à la Rédemption, aux sacrements, à d’autres vérités révélées, mais ils n’admettent pas pleinement l’Evangile. Jésus-Christ a dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les affligés, bienheureux ceux qui se mortifient, bienheureux ceux qui sont persécutés, décriés et maudits par les hommes » (St Luc VI, 2 ; Matthieu V, 5-11). Ainsi parle Jésus-Christ dans l’Evangile. Peut-on dire qu’ils croient à ce livre sacré ceux qui disent : Bienheureux qui a de l’argent, bienheureux qui n’a rien à souffrir, bienheureux qui se divertit, malheureux qui est persécuté et maltraité ? Que penser de ceux qui tiennent ce langage ? Qu’ils ne croient pas à l’Evangile  ou qu’ils n’y croient pas entièrement. Celui qui a une foi totale, regarde comme un bonheur pour lui et comme une faveur divine d’être pauvre en ce monde, d’être malade, mortifié, méprisé et maltraité par les hommes. Ainsi croit, ainsi parle celui qui accepte toutes les paroles de l’Evangile et possède un véritable amour pour Jésus-Christ. »  

(Extrait de « La pratique de l’amour envers Jésus-Christ – Chapitre XV) 

(Saint Alphonse de Liguori)

  

René Pellegrini


dimanche 25 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 1


QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 1

     Un ami ajoute foi à tout ce que dit son ami. Aussi, plus est grand l’amour d’une âme envers Jésus-Christ et plus sa foi est inébranlable est vive.

     En voyant le Rédempteur mourir sur la croix, sans l’avoir mérité, en considérant sa patience dans les supplices, le bon larron se prit à l’aimer ; et bientôt dans son coeur ouvert par cet amour, la lumière de Dieu pénétra, et il crut : il crut que Jésus était vraiment le Fils de Dieu, et il le pria de se souvenir de lui quand il serait dans son royaume.

     Sans doute, la foi est le fondement sur lequel repose la charité ; mais la charité, à son tour, perfectionne la foi. Plus sera parfait notre amour pour Dieu, plus aussi notre foi sera parfaite. Grâce à la charité, on croit, non plus avec l’intelligence seule, mais aussi avec la volonté. Il en est qui ne croient qu’avec leur esprit, mais leur coeur se dérobe : ce sont les pécheurs ; ils savent bien que les enseignements de la foi sont la vérité, mais ils se refusent à vivre suivant les divins préceptes. Leur foi est bien faible : si elle était vive, ils verraient dans la grâce divine un bien plus grand que tout bien, et dans le péché, qui nous prive de la grâce, un mal pire que tout mal, et ce serait certainement la conversion. Pourquoi donc préfèrent-ils à Dieu les misérables biens d’ici-bas ? La cause en est ou dans leur manque de foi ou dans leur foi par trop faible. Tout autre chose est de croire, non plus avec son esprit seul, mais aussi avec sa volonté, une volonté remplie d’amour pour le Dieu qui nous révèle la vérité : non seulement on croit, mais en croit volontiers, mais on est heureux de croire ; c’est la foi parfaite qui nous porte à conformer notre vie à nos convictions.

     D’où vient l’insuffisance de la foi chez ceux qui vivent dans le péché ? Elle n’a point pour origine l’obscurité de la foi. Sans doute, les mystères révélés restent obscurs et impénétrables : Dieu l’a voulu ainsi pour rendre la foi méritoire. Cependant, les motifs de crédibilité nous rendent si évidente l’autorité divine sur laquelle s’appuient nos croyances que refuser notre adhésion serait, non seulement imprudence, mais impiété et folie. La faiblesse de la foi, chez beaucoup, vient d’ailleurs : à savoir des défaillances de leur conduite. Celui qui renonce à l’amitié de Dieu pour n’avoir pas à se priver des plaisirs défendus, voudrait qu’il n’y eût ni loi pour les interdire ni châtiment pour les punir. Il s’applique d’abord à fuir la pensée des vérités éternelles : mort, jugement, enfer, justice de Dieu. Ces vérités, néanmoins, l’épouvantent et troublent ses joies coupables : il s’ingéniera donc à chercher des objections plus ou moins spécieuses pour arriver à une persuasion plus ou moins sincère qu’il n’existe ni âme, ni Dieu, ni enfer. Ainsi, il pourra vivre et mourir comme l’animal, sans loi ni raison.

(A suivre…« Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles – 2 »…si Dieu veut)

 (La pratique de l’amour, de Saint Alphonse de Liguori)


René Pellegrini

jeudi 15 septembre 2022

La loi de Sodome - 1 : Emanation de la Cité du Diable


LA LOI DE SODOME - 1

 

EMANATION DE LA CITE DU DIABLE

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »(I Corinthiens I, 26,27)

 

LA LOI DE SODOME

 

     Gai, gai, marions-nous dit une comptine de mariage. Eh bien, voilà, c’est fait !

 

     Faisant suite à l’Afrique du Sud, l’Angleterre, l’Argentine, la Belgique, la Norvège, la Suède, la Nouvelle-Zélande, L’Ecosse, l’Espagne, le Brésil, le Canada, le Danemark, le Mexique, le Pays de Galles, le Portugal, les Etats-Unis (20 Etats), les Pays-Bas, l’Islande, l’Uruguay, une certaine France révolutionnaire, corrompue et dégoulinante de malpropreté morale, entérine les unions homosexuelles contre-nature. Honte à ces scandaleux mandataires et pourvoyeurs de l’enfer.

 

     Après les votes du Parlement par 329 voix contre 229 et du Sénat par 179 voix contre 157, soit 508 voix pour et 386 contre pour les deux assemblées, le Conseil constitutionnel, sans doute par crainte de relever le niveau, vient de promulguer ce nouveau vomissement de l’enfer contre les lois positives de Dieu. Faut-il s’en étonner ? Sûrement pas ! Cela était assez prévisible si, plutôt que se fier aux états d’âme, bons sentiments, ou illusions des uns et des autres, on veut bien considérer la prophétie inconditionnelle de Jésus sur les conditions morales et sociales avant son second avènement. (Le texte biblique sera mis dans la suite de cet article).

 

     J’avais mis en garde deux de mes connaissances à ne pas trop s’illusionner sur la manif pour tous, car nous vivons dans un système idéologique et politique perdu de moeurs ayant déjà - dans un crescendo diaboliquement planifié - fait exploser certaines barrières morales dans le but de bouleverser et de subvertir la vie éducative, familiale et sociale, en offrant aux français la panoplie législative facilitant la pratique du divorce, de la pilule, des préservatifs, de la contraception et de l’avortement.

 

     Cet article est écrit pour les Catholiques, mais aussi pour les pratiquants des autres confessions religieuses ou philosophiques qui souffrent devant les ignominies que certains dirigeants dépravés et leurs supplétifs de la prostituée républicaine légalisent et promeuvent. Ces monstres d’iniquité, aveugles et conducteurs d’aveugles, véritables adorateurs et continuateurs de cette bête immonde que leurs prédécesseurs mirent en place en 1789 et exportèrent avec les guerres napoléoniennes et qui, sous le masque de la démocratie et des Droits de l’homme - sans Dieu - sécréta ces autres émanations de l’enfer, ces Molochs des temps modernes, abreuvés de sang, que furent le communisme et le nazisme, volontairement préparés par la haute finance internationale apatride, et suscités pour dynamiter le catholicisme et la chrétienté. Cette bête immonde se doit, maintenant, de parachever le travail préparatoire dissolvant et destructeur de ces deux idéologies mortifères en les synthétisant dans le mondialisme - nouveau masque de la Révolution - et sa tyrannie universelle.

 

     Après les attaques contre les préceptes divins que sont les atteintes à la procréation avec les pilules et les diverses méthodes contraceptives illégitimes, l’agression contre la vie avec l’avortement, l’euthanasie (en gestation) mais déjà pratiquée, et la dernière en date de ces ignominies : la légalisation, avec l’accord du Conseil constitutionnel, des unions homosexuelles et lesbiennes sorties de ces puits de l’abîme que sont l’Assemblée nationale et le Sénat approbateur. Cette loi et sa mise en pratique marquent la flétrissure de l’esprit, la conscience marquée au fer rouge de ces ignobles et pervers suppôts de Satan, promoteurs et consommateurs de Sodome et Gomorrhe que Dieu, dans sa Sainte Ecriture, qualifie d’ « abominables, prostitués, infâmes ». Ayant perdu tout sens moral, drapés dans une dignité humaine dont ils sont la négation même ils piétinent, sans vergogne et comme des porcs, les normes divines de l’ordre naturel, familial et social, et ouvrent bien grande la boite de pandore préparant la voie, posant les jalons menant à toutes les autres dérives, bassesses et ignominies que l’esprit dépravé pourra concevoir dans l’avenir, et qui, plus en descendra la pente de l’immoralité, se verront qualifiées, encore et toujours, de progrès sociaux.

 

     Cette frénésie d’immoralité et d’impiété que constituent ces assauts continuels contre toutes les lois divines permettent, dans ce contexte de mépris total de Dieu, d’appliquer à ces monuments d’iniquité, les paroles suivantes de Jésus :

 

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père (…) » (St Jean VIII, 44)

 

(A suivre...« La loi de Sodome - 2 : Que faire maintenant ? - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 juin 2014

 

 

dimanche 28 août 2022

Les obligations du pouvoir civil


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 19

 

LES OBLIGATIONS DU POUVOIR CIVIL

 

     Ultérieurement, nous examinerons ce qu’implique de la part de tous les fidèles une véritable restauration du règne social et politique de #Jésus-Christ sur la France. Pour l’instant, bornons-nous, selon les paroles du Pape Pie IX – prononcées en pleine gouvernance républicaine et laïque - à l’obligation qui incombe aux autorités, aux chefs des nations, d’honorer d’un culte public et d’ « hommages publics » leur Créateur, se traduisant dans la pratique par le « respect » que nous considérerons cette fois, et l’ « obéissance » dans un prochain article.

 

RESPECT DE DIEU 

 

     Pour ne parler que de la France, fille aînée de l’Eglise et, à ce titre, devant être un exemple pour les autres nations, où est passé ce respect dû et exigé par Dieu ? De nos jours les blasphèmes contre Dieu, Jésus-Christ ou la Sainte Vierge sont monnaies courantes, à tous les échelons de la société. A titre d’exemple, relativement récent, pris sous la présidence de M. François Mitterand, que penser de responsables politiques et d’une législation qui permirent la projection d’un film aussi scandaleux que « la dernière tentation du Christ » du metteur en scène Martin Scorcese (ancien séminariste) reprenant à son compte l’immondice du grec Nikos Kazantzakis (excommunié par Pie XII lors de la sortie de son ignoble roman)

 

     Ce film, caricature de la réalité des #Evangiles, présentant un Jésus livré aux pires turpitudes lubriques fut non seulement une attaque du #christianisme, mais encore un véritable blasphème contre la sainteté de Notre-Seigneur. Qu’une telle abjection ait pu paraître en France montre le niveau de pourriture morale et spirituelle de nos dirigeants, et l’affadissement spirituel de bien des français ravalés au niveau des comportements #pharisiens à l’égard de Jésus.

 

     Faut-il s’étonner d’apprendre que le producteur de ce film blasphématoire n’est autre qu’un fils d’Israël propageant l’enseignement blasphématoire véhiculé, sur la Personne du Fils de Dieu, par la secte des pharisiens que Jésus stigmatisa en ces termes « serpents, races de vipères » ? (St Matthieu XXIII, 33) En effet, il s’agit de ''l’illustre'' Lew Wasserman, de la firme cinématographique américaine Universal. En somme, c’est la manière contemporaine pour continuer de faire retomber, sous couvert de culture, de spectacle et d’oeuvre d’art, les blasphèmes que la #Synagogue infidèle n’a jamais cessé de proférer et d’encourager contre Notre-Seigneur depuis vingt siècles.

 

     Face à une telle ordure cinématographique comment des hommes, des parlementaires, un chef d’état se disant #Catholiques ou #chrétiens et, encore plus scandaleux, des #ecclésiastiques ont-ils pu faire preuve d’un tel laxisme ou prendre avec une certaine bonhomie de tels blasphèmes ? Comment ont-ils pu permettre de tels outrages sans s’indigner et s’opposer en tant qu’autorités civiles chrétiennes ou religieuses, sans fulminer des reproches en tant qu’hommes d’Eglise ? Comment ont-ils pu laisser commettre une telle impiété sans rappeler le respect qui est dû à Dieu et le grave péché commis en la circonstance, sinon pour signifier leur indignité à l’égard de leur Seigneur et Maître, non moins que leur profonde déchéance intellectuelle, morale et spirituelle ? C’est au nom de la #laïcité dégénérée que de telles ignominies sont possibles.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée tu ressembles de plus en plus à un proxénète, source de scélératesse et de corruption morales, qui se réjouit et se vautre dans ses propres immondices, qui permet et encourage toutes les turpitudes, non moins que le vomissement de tous les blasphèmes contre la sainteté des personnes.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée pour qui ce mot de #sainteté n’est même plus accessible à la flagrante pourriture de ton esprit qui n’exhale plus qu’une odeur putride.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée qui se pare de tolérance et de liberté de conscience pour permettre et justifier toutes les abominations, promouvoir toutes les indécences et tous les blasphèmes mais qui, subitement, perd l’une et l’autre et s’indigne allant jusqu’à stigmatiser du nom d’homophobes (1) dès que les ignobles pratiques contre-nature sodomites et les manipulations psychologiques à l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge, sont dénoncées parce qu’elles heurtent violemment les consciences respectueuses des lois divines, et soucieuses d’un environnement et d’un enseignement favorisant la formation à la #pureté morale de leurs enfants. Ces consciences qui s’indignent face au formatage insidieux et mortifère, moralement et spirituellement, de l’idéologie socialo-communiste, libérale et libertaire.

 

- Ignoble et perverse laïcité dégénérée, comme l’esprit de l’abîme qui t’a permis de naitre et ceux qui, hier comme aujourd’hui, t’adulent et te font prospérer, vous ne méritez pas mieux que cette forte invective prononcée il y a deux mille ans « Serpents, race de vipères » (St Matthieu XXIII, 33) et cette autre « Vous avez le #diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (St Jean VIII, 44)

 

     Ce comportement complaisant, laxiste et sélectif est d’autant plus écoeurant si on considère, prenant cet autre exemple du passé que fut la médiatique affaire #Touvier accusé de ''crime contre l’humanité'' à l’encontre de Juifs, comment des hommes politiques et des ecclésiastiques ont su, en cette circonstance, avec un certain acharnement, demander réparation pour des actes commis depuis cinquante ans, déjà jugés et classés deux fois par l’autorité publique, sauf erreur de ma part. Ignobles TARTUFFES vous n’êtes pas aussi acharnés lorsqu’il s’agit de défendre l’honneur et la sainteté de Dieu et de la Sainte Vierge ! Que ces autorités qui se disent chrétiennes et ont leur langue collée au palais, hier comme aujourd’hui, prennent bien garde à ces avertissements du prophète et du Roi des rois à l’égard de ceux qui se réclament ses disciples ou font profession d’être ses serviteurs :

 

« Si je dis à l’impie : Tu mourras, et que tu ne le lui annonces pas et que tu ne lui parles pas, afin qu’il se détourne de sa voie impie et qu’il vive, cet impie mourra dans son iniquité ; mais je redemanderai son sang à ta main. Mais si tu avertis l’impie, et qu’il ne se détourne pas de son impiété et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité ; mais toi, tu auras délivré ton âme. » (Ezéchiel III, 18,19)

 

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon, qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. » (St Matthieu V, 13)

 

(A suivre… « Le respect de Dieu - 2 » si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) La perversion intellectuelle et morale est telle que même le mot « homophobie » est pervertie. Etymologiquement « homo » est le nom générique de l’espèce humaine et « Phobie » vient du grec « phobos » signifiant « peur, crainte ». Eu égard à l’étymologie, en qualité de chrétien j’espère ne pas dépasser les facultés intellectuelles de certains, en disant ne pas avoir peur des #homosexuels et autres pervers. Ils sont plutôt à plaindre. Cependant, c’est mon devoir de dénoncer ces pratiques qui violent les lois divines et constituent un véritable danger de destructuration familiale et sociale. Pour agir de la sorte, je me réfère aux préceptes de Dieu, à l’Evangile, et non à l’esprit paganisé, complaisant et indifférent du siècle, ni aux enseignements d’une #Kabbale sulfureuse avec son dieu mâle et femelle permettant de comprendre où s’origine la pseudo justification des pratiques contre-nature et la théorie du genre. Comme chrétien, je porterai devant Dieu une lourde responsabilité en restant silencieux, en n’avertissant pas le pêcheur sur les conséquences éternelles de ses mœurs coupables et, ce faisant, ceux qui se proposeraient d’imiter cette pratique fermement condamnée par la loi divine. Rien qu’évoquer #Sodome nous renvoie à un épisode biblique où Dieu, en faisant pleuvoir le feu et le soufre sur cette ville corrompue, manifeste de manière non équivoque, ce qu’il pense de ces pratiques. Si ceux qui sodomisent et ceux qui nous gouvernent et légifèrent de manière aussi indigne et irrespectueuse se fichent de Dieu, pas moi ! Je ne suis pas obligé de suivre cette voie de perdition, de rester silencieux face à ceux qui s’exhibent et promotionnent avec la bénédiction des autorités civiles. Quant aux ecclésiastiques qui se taisent ou se contorsionnent pour ne pas appeler les choses et les êtres par leur nom, ils ne font que signifier leur indignité, et l’amour du prochain dont ils abreuvent leurs homélies, en cette circonstance, n’est plus qu’une grossière caricature et une falsification visant à camoufler sa mutation en non-assistance à personnes en danger de damnation éternelle, à l’exemple du ''pontife'' rigolard. Quant au suffixe « phobe » c’est un mot utilisé en psychiatrie pour qualifier des troubles psychiatriques. Que cherche-t-on à insinuer ou à imprimer dans l’esprit des gens en utilisant de façon récurrente le terme homophobe ?… Bon pour l’asile ? Dans ce cas, la destination est toute trouvée pour les troubles psychiatriques des cathophobes, des christianophobes, des nationophobes, des tradiphobes, des papophobes et des bouffeurs de curés : beaucoup de monde en perspective ! Attention à vos sous-entendus tendancieux, bandes d’irresponsables : ce qu’il n’est plus nécessaire de prouver.

 

Mis sur un autre blogue le 16 décembre 2016

samedi 13 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 4 : Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 4


LA RELIGION JUIVE RABBINIQUE OU JUDAÏSME RABBINIQUE

 

ANTIJUDAÏSME RABBINIQUE, POURQUOI ?

 

     Si des chrétiens mettent les Juifs en cause, ce n’est pas parce qu’ils sont de race sémite, ce serait absurde, mais pour l’inoculation et la mise en pratique de leurs principes moraux, sociaux et politiques issus de leur judaïsme rabbinique kabbaliste et talmudique dans les pays qu’ils vampirisent en compagnie de tous ceux qui les secondent, dans leurs œuvres iniques, par appât de l’argent, intérêt, opportunisme, arrivisme ou haine de la France chrétienne et de l’Eglise. En définitive des personnes déchristianisées dont l’esprit s’est plus ou moins judaïsé, par l’adhésion à des principes mortels de vie sociale et politique contraires à l’essence même de ce qui est constitutif de la France et du christianisme : principes qui ne peuvent que leur nuire et les détruire. Si nous n’avions les promesses réitérées de Dieu, des Papes, des Saints et des grands auteurs ecclésiastiques sur notre pays, la France ne pourrait que disparaître dans une République universelle anti-christique, après dissolution dans une République européenne.

     Dans cette affaire le mot convenable pour ce qui me concerne est « antijudaïsme » et c’est une toute autre chose qu’antisémitisme (voir les articles précédents de la rubrique : Antisémitisme et antijudaïsme) car c’est l’aspect religieux qui est en cause et non l’aspect racial. En tant que chrétien non subjugué par le délire œcuménique des ennemis plus ou moins conscients de l’Eglise, de l’apostasie en actes du Concile Vatican II, et du gros bobard sur l’interprétation du Concile à la lumière de la Tradition (sérieusement amochée pour la circonstance), c’est un devoir de mettre en garde contre le faux judaïsme des pharisiens véhiculé par les rabbins.

ANTIJUDAÏSME PHARISIEN : UN DEVOIR, MAIS SANS HAINE

     *  J’ai le droit et le devoir de combattre ce Judaïsme ennemis du Christ et de ses enseignements fondateurs de la France chrétienne née, en 496, au Baptistère de Reims, par la conversion et le baptême de Clovis et de sa tribu franque, à la prédestination et la vocation particulière que Dieu a conférée, à cette époque, à notre nation par rapport aux autres nations, à savoir : défendre l’Eglise romaine et être prospère en étant fidèle à Dieu et rudement châtiée pour ses infidélités, selon la mise en garde de Saint Rémy :

« Apprenez mon fils que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ (…) Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la Foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois qu’il sera infidèle à sa vocation. » (Flodoard, Historia Ecclesiae Remensis) 

     L’Etat actuel de déliquescence de la France jacobine dirigée, depuis plus de deux siècles, par une compétition entre irresponsables de tous bords, favorisant ou pratiquant eux-mêmes l’immoralité, l’impiété, le blasphème et le sacrilège, ou de traîtres indignes d’être français vendant ou soumettant leur pays à des puissances étrangères rêvant de domination mondiale. Ceci, témoignant de ce qui attend notre pauvre pays infidèle avant que Dieu, à son heure, n’accomplisse ses promesses pour la France.

     Il y a bientôt six siècles, il y avait grande misère et grand découragement au Royaume de France avant que Sainte Jeanne d’Arc ne soit envoyée par Dieu pour reprendre aux armées anglaises la partie française qu’ils occupaient, et la restituer à son roi Charles VII : Préfiguration de la future libération de notre patrie de ses ennemis intérieurs et extérieurs.

     * J’ai le droit et le devoir de combattre ce judaïsme qui n’a rien à voir avec celui de Moïse, si ce n’est un Moïse revu et corrigé par le Talmud car, en réalité, ils ne croyaient pas en lui. C’est Jésus Lui-même qui l’affirme. En effet, si les pharisiens étaient véritablement dirigés par l’esprit de Moïse ils n’auraient jamais fait exécuter leur Messie, pour leur propre malheur :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit » (St Jean V, 46)

     Les livres de Moïse (Le Pentateuque (1) écrivaient sur le Christ à venir, ils prophétisaient aussi une inimitié historique entre deux postérités et le moyen de la Rédemption et du salut, en Genèse III, 15. Ils annonçaient aussi, le prophète comme Moïse dans Deutéronome XVIII, 15,18 et aussi, à travers les sacrifices, les cérémonies symboliques du culte qui dirigeaient et trouvaient leur accomplissement véritable et définitif dans le futur libérateur du peuple de Dieu.

     S’ils croyaient en Moïse et aux prophètes, ils n’auraient pas façonné le peuple d’Israël en « annulant le commandement de Dieu » par leur « tradition » que Jésus condamnera en reprenant à son compte le reproche « d’hypocrisie » du prophète Isaïe :

« Ainsi, vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (St Matthieu XV, 6-8).

     * J’ai le droit et le devoir, comme Catholique et chrétien, de combattre les fausses doctrines pharisiennes des rabbins kabbalistes et talmudistes avec leurs incidences sur  la vie morale, économique, financière, politique et sociale des peuples en général, et de la France en particulier, tout comme Jésus dénonça les faux enseignements des pharisiens et des scribes ennemis de la vérité de Dieu, qui le firent mettre à mort et dont les successeurs continuent de le crucifier en donnant leur assentiment au déicide de leurs pères. De même, à leur époque, les apôtres, les martyrs, les Pères de l’Eglise et les saints dénoncèrent les fausses doctrines des rabbins imbus d’enseignements pharisiens, en mettant en garde leurs fidèles, ce que ne fait plus, à sa grande honte, le clergé apostat, tétanisé, moderniste et manipulateur d’aujourd’hui.

     * J’ai le droit et le devoir, sauf à renier ma foi et celle de la France chrétienne, de combattre le judaïsme rabbinique dont l’arme principale est le mensonge, car le levain qu’il contenait à l’époque de Jésus-Christ n’est pas moins dangereux pour les âmes d’aujourd’hui, même si les rabbins kabbalistes talmudistes orthodoxes ou modernisés, sans autel, sans temple, sans prêtre et sans sacrifice, ne sont plus que des personnes ravalées au rang de simples laïcs. L’état de la France et de l’Europe, autrefois chrétienne et désormais sous domination judéo-maçonnique, est de nature à manifester l’impressionnante culbute morale engendrée par les principes nauséabonds véhiculés par le judaïsme politico-religieux et leurs auxiliaires Francs-maçons, et leurs répercussions dévastatrices dans le domaine moral, familial, politique, économique, financier, philosophique et social.

     Que l’antisémitisme et l’antijudaïsme ne peuvent être synonymes, les Juifs le savent très bien.  Mais, comme les orgueilleux qu’ils sont, et n’étant pas handicapés dans l’usage des idées tordues, il leur est nécessaire de se fabriquer un moyen pour qu’aucune critique sérieuse ne puisse se formuler contre eux, et qu’il devienne toujours plus difficile, voire impossible, de leur arracher le masque dont ils s’affublent, tout comme leurs supplétifs temporaires Francs-maçons. Munis de cette parade et de son imposition avec menaces, les gens pourront continuer à larmoyer dans les chaumières, les plaindre inlassablement comme victimes perpétuels, sans se poser les vraies questions des tenants et des aboutissants sur ce point et, ainsi, toujours paraître, comme Jésus disait de leurs pères spirituels « Au dehors, Vous paraissez justes aux hommes » pour dire ensuite, en dépassant les apparences de justice « mais au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (St Matthieu XXIII, 28). L’histoire, tant profane que religieuse, témoigne amplement de cela, ainsi que leurs propres livres.

     Non ! La religion juive des rabbins pharisiens, qui est celle de la Synagogue infidèle, n’est pas la sœur ainée de l’Eglise, et les Juifs qui suivent leurs enseignements ou combattent contre les doctrines chrétiennes ne sont pas, malheureusement, nos « frères aînés » mais, en l’état, des ennemis redoutables non seulement pour les chrétiens, mais pour la France elle-même, quels que soient les artifices utilisés pour donner le change. Comment pourraient-ils être nos « frères aînés » en suivant les enseignements de ceux qui « ont le diable pour père » et veulent « accomplir ses désirs » au sein des nations ? Retenons bien ce que Jésus a déclaré concernant leurs pères spirituels « Si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit ».

NOS FRERES AÎNES, MAIS SEULEMENT EN JESUS-CHRIST

     Ils seront nos frères aînés lorsque, se rattachant aux enseignements de la Synagogue fidèle, ils deviendront de véritables enfants d’Abraham non selon la chair, mais selon l’esprit, en acceptant le Christ comme leur Messie et leur Roi, en se nourrissant par la foi de la chair et du sang de Jésus-Christ, fils de David et fils d’Abraham (voir la généalogie de St Mathieu I, 1). Nos véritables frères aînés ce sont les Patriarches, les prophètes et tous les vrais croyants de l’ancienne synagogue fidèle depuis Moïse, et non ceux de la Synagogue infidèle et apostate des rabbins pharisiens.

     En attendant ce jour béni pour eux-mêmes et pour notre plus grande joie, ils se présentent à nous sous deux aspects différents et complémentaires, ou en les cumulant, pour ce qui est de leur capacité de nuisance dans une société d’essence chrétienne :

     * Soit, ils pratiquent une fausse religion, un judaïsme gnostique kabbaliste et talmudique déjà à l’œuvre chez les pharisiens, ennemie du Christ et des chrétiens, et ils travaillent à la destruction de l’Eglise catholique et du christianisme par noyautage de ses institutions et l’injection en leur sein du venin moderniste et naturaliste.

     * Soit, engagés politiquement dans des mouvements libéraux ou révolutionnaires de droite ou de gauche, ils participent à la destruction de ce qui revêt encore un caractère véritablement chrétien dans la société. Il n’y a plus que les aveugles spirituels, les indifférents chroniques et les décérébrés par la propagande ecclésiastique et celle des media révolutionnaires pour ne pas s’en rendre compte.

     Inutile d’entrer dans le déni et les contorsions théologiques pour justifier un faux œcuménisme et un Israël à part. Prions plutôt pour leur conversion et aidant-les à s’extraire de l’esclavage des traditions pharisiennes, au lieu de les installer dans une fausse sécurité par une complaisance coupable et lâche, ou une charité qui, en la circonstance relève, non de la vertu, mais du frelatée, et de non-assistance à personne en danger au plan de leur salut éternel.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) On appelle Pentateuque les cinq premiers livres de la Bible écrits par Moïse : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

Mis sur un autre blogue le 18 avril 2018

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