jeudi 12 mai 2022

Adultère et fornication - 1 : La morale dans une République en état d'apostasie - 1



                                               ADULTERE ET FORNICATION – 1

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE – 1

 

     Dans une société révolutionnaire démocratique et républicaine ayant apostasié par rejet constitutionnel de Dieu, et se montrant généralement indifférente à son égard au niveau particulier, les ''grands prêtres'' diplômés, voire surdiplômés et antidogmatiques - c’est ce qu’ils disent mais ne font pas - du dogme de la laïcité et de la tolérance morale avec l’appui de leurs partisans, dictent le bien et le mal émanés de leur haute et profonde sagesse acquise dans le domaine des mœurs dans les lupanars, la fréquentation des escort-girls ou dans les fables androgynes des gnostiques et des kabbalistes qui favorisent et désinhibent la pratique des joyeusetés de Sodome, ou par la respiration de leurs relents. Cet article sera suivi de plusieurs autres sur l’adultère et la fornication.

     Dans une structure institutionnelle et sociale dont l’action empreinte d’esprit satanique et luciférien (1) inavoué, mais perceptible dans les faits, est de corrompre moralement et intellectuellement la société, en favorisant le piétinement des lois morales divines et la débauche du plus grand nombre, tous les moyens sont utilisés pour maintenir en permanence un milieu ambiant baigné d’érotisme, exalter et exciter la sensualité, propager et banaliser sans vergogne les pratiques impudiques et immorales telles que l’adultère et la fornication : affiches, photos, blogues, sites Internet, chansons, musique, livres, romans, pièces de théâtre, spectacles, publicités, films, séries TV, feuilletons, téléréalité, promotion de tenues vestimentaires féminines suggestives ou indécentes, etc., et, à leur grande honte, s’ils sont encore capables d’en manifester, exhibés sans sourciller, même par des groupes dits catholiques adeptes de mœurs païennes.

     Mais l’inconséquence, la désinvolture et l’ignominie morales ne s’arrêtent pas au niveau des frasques de dirigeants politiques, des faiseurs d’opinions, des vendeurs et programmateurs de variétés, des chrétiens de contrebande, des excréments cinématographiques et publicitaires, car elle est secondée par des ''éducateurs'', des pères et des mères de famille encourageant ou se montrant laxistes envers les pratiques immorales de leurs propres enfants « Il faut bien que jeunesse se passe » ou « c’est de leur âge » disent-ils. Paroles effroyables et irresponsables dans la bouche d’éducateurs et de parents mettant leurs propres enfants sur des chemins de perdition, les autorisant ou les encourageant ainsi à commettre des péchés mortels qui, s’ils ne sont pas remis par la confession et la contrition sincères, et expiés par la pénitence, les entraîneront vers la damnation éternelle. Car on ne se moque pas impunément de la patience de Dieu, nous dit la Sainte Ecriture (Galates VI,7)

Ces comportements méprisants à l’égard de l’autorité divine, qui visent à la corruption du plus grand nombre, font descendre leurs auteurs dans le paganisme le plus abject, si on considère et médite ce qu’écrivait, avec bon sens, un illustre païen comme Cicéron :

« Pour établir le droit, il faut remonter à cette loi souveraine, qui est née avant tous les siècles et avant qu'aucune loi eût été écrite, ni aucune ville fondée. Pour y parvenir, il faut croire  avant tout que la nature entière est gouvernée par la divine Providence, que l'homme a été créé par le Dieu suprême, et que par la raison il est en société avec Dieu. Cette raison commune à Dieu et à l'homme, voilà la loi qui fait de cet univers une seule cité sous le Dieu tout-Puissant (…) Si les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit, le vol, l'adultère, la supposition d'un testament seraient légitimes dès qu'on aurait les suffrages du peuple » (Cicéron, Des Lois, Livre 1)

     C’est bien à ces genres de turpitudes et de méfaits décrits par Cicéron qu’aboutissent l’oubli ou le mépris de « la loi souveraine de Dieu » substituée par les « suffrages du peuple »

(A suivre…« La morale dans une République en état d’apostasie – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) En France, cet esprit satanique et  luciférien est objectivement et incontestablement manifesté par le caractère anti-christique de la laïcité révolutionnaire travaillant sans répit l’opinion publique, pour permettre l’expulsion de Notre-Seigneur Jésus-Christ de toutes les institutions et des lieux publics nationaux, et l’évacuation dans l’éducation et l’enseignement de la jeunesse des références morales, philosophiques et métaphysiques catholiques, pour leur substituer un environnement destiné à laisser le champ libre aux références philosophiques et métaphysiques gnostiques, kabbalistes - anticatholiques et antichrétiennes - dont est issue la Révolution dite française, dont sont imbibés les différents courants de pensée politique et qui façonnent la morale et l’opinion publique contemporaines.

 

Mis sur un autre blogue le 25 novembre 2012

Faut-il observer le Sabbat ? - 1 : Introduction



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 1

 

INTRODUCTION

 

 (Réfutation doctrinale)

 

     L’article sur le Sabbat fera l’objet de plusieurs livraisons. Il fut rédigé en réponse à une lectrice adventiste de mon bulletin, qui m’écrivait : 

« Que pensez-vous du passage d’Apocalypse XII, 17 ? Ne pensez-vous pas que lorsqu’on parle de ces commandements, ce sont les dix commandements ? Donc, si c’est les 10 commandements, le Sabbat est inclus dedans ! Voilà pourquoi j’ai une attirance pour l’église adventiste, car ils respectent ce jour sacré. De plus, on dit dans la Bible que Dieu ne change pas, donc s’il a écrit lui-même de sa main ces 10 commandements, à mon avis ils sont éternels (…) » (Sic)

     Avant de répondre aux diverses questions soulevées par cet extrait mentionnons, pour les lecteurs qui ne possèdent pas la Bible, ce passage d’Apocalypse X11, 17.

« Et le dragon s’irrita contre la femme, et il alla faire la guerre à ses autres enfants qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. »

     Il est certain que les commandements de Dieu que gardent les enfants de la femme (qui n’est autre que la Sainte Vierge et l’Eglise qu’elle a rendue possible par sa maternité) sont bien les dix commandements du Décalogue, sans oublier les huit béatitudes qui constituent la Charte de tous ceux qui aspirent à devenir héritiers du Royaume de Dieu (St Matthieu V, 3-12).

« Bienheureux les pauvres d’esprit (1), parce qu’à eux appartient le royaume des cieux.

  Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu’ils posséderont la terre.

  Bienheureux ceux qui pleurent, parce qu’ils seront consolés.

  Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, parce qu’ils seront rassasiés.

  Bienheureux les miséricordieux, parce qu’ils obtiendront eux-mêmes miséricorde.

  Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu’ils verront Dieu.

  Bienheureux les pacifiques, parce qu’ils seront appelés enfants de Dieu.

  Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, parce qu’à eux appartient le royaume des cieux. Vous êtes heureux, lorsque les hommes vous maudissent et vous persécutent, et disent faussement toute sorte de mal de vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’ils ont été avant vous. »

     Combien ces Béatitudes sont à l’opposées des ''valeurs'' et des poncifs républicains. Ce qui permet de dire qu’une société dont les désirs et les recherches constantes sont l’antithèse de ces Béatitudes, n’a aucun avenir véritable à offrir à ses enfants, mais surtout des jours de malheur. 

     Cependant, concernant le Sabbat, pour bien être compris, ce troisième commandement doit être considéré sous un triple aspect :

     - Quelles sont les exigences de la nature ou de la raison ?

     - Qu’est-ce que Dieu nous demande ?

     - Quel est le rôle de l’Eglise ?

     Dans le prochain article, on examinera la première interrogation.    

 

(A suivre…« Les exigences de la nature ou de la raison »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) C’est-à-dire ceux dont l’âme est dégagée du désir des richesses, et non un manque de capacité intellectuelle. 

Salutation à la Vierge Marie



 SALUTATION A LA VIERGE MARIE

     Je vous salue, ô sainte dame, reine très sainte, Marie, Mère de Dieu, toujours Vierge, choisie du haut du ciel par le Père très saint, consacrée par lui et par son très saint Fils bien-aimé et par l'Esprit consolateur, vous en qui ont été et sont toute plénitude de la grâce et tout bien.

Je vous salue, ô palais de Dieu.

Je vous salue, son tabernacle. Je vous salue, sa demeure.

Je vous salue, son vêtement.

Je vous salue, sa servante.

Je vous salue, sa mère, et vous toutes, ô saintes vertus, qui, par la grâce et l'illumination du Saint-Esprit, êtes répandues dans les cœurs des fidèles, pour, d'infidèles qu'ils sont, les rendre fidèles à Dieu.

Ainsi soit-il.

 

Prière de Saint François d'Assise (1182-1226)

 

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...