LE SEUL
SUCCES
Dans les défaites les plus complètes il y a toujours quelque chose qui rappelle le triomphe ; car c’est un triomphe positif que d’avoir résisté et combattu pour Dieu. En un mot, jamais un homme qui vit pour Dieu n’est trompé dans son attente, et au contraire tous ceux-là seront déçus qui vivent pour quelque autre fin. Si quelqu’un remarque dans son caractère la triste disposition de se trouver très affecté par l’échec, il doit y voir pour lui une raison particulière de remplir ses devoirs religieux : car la piété (1) est le seul succès satisfaisant et vrai, et qui ne fasse jamais défaut.
Dans
l’atmosphère de la mort toutes les lumières s’éteignent, mais la lumière de la
foi demeure.
(Père Frédérick William Faber)
- A notre époque, il n’y aura de paix dans le monde que par la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, effectuée par le Pape en union avec tous les évêques du monde. Consécration demandée depuis 1929, par Notre-Dame, et toujours pas effectuée selon les demandes précises de la Sainte Vierge.
(1) La piété est une vertu annexe à la justice, elle consiste à rendre à Dieu ce qui lui est dû : l’aimer, le louer et le servir par des actes intérieurs : dévotion (prière) et des actes extérieurs : adoration, sacrifice, dons, vœu, serment, etc. Elle concerne aussi, en tant que piété filiale, les devoirs envers les parents (respect, déférence, obéissance) lorsqu’on vit sous leur autorité, et l’assistance en cas de besoin). Enfin, elle concerne les devoirs envers la patrie : l’obéissance aux lois, le don de soi jusqu’à sacrifier sa propre vie en cas de guerre juste contre ses ennemis. Par guerre juste on entend, pour se défendre contre l’injustice d’un agresseur et, ce faisant, procurer un bien ou éviter un mal. A propos de celui qui exerce l’autorité dans une guerre juste, voici ce que dit la Sainte Ecriture :
« Car elle (l’autorité) est
le ministre de Dieu pour le bien. Que si tu fais le mal,
crains ; car ce n’est pas sans motif qu’elle porte le glaive,
puisqu’elle est le ministre de Dieu dans sa colère contre celui qui
fait le mal. » (Romains XIII, 4)