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mercredi 8 juin 2022

Les Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola - 5 : L'efficacité des exercices spirituels de Saint Ignace


LES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE DE LOYOLA - 5

 

L’EFFICACITE DES EXERCICES SPIRITUELS DE SAINT IGNACE

     Lors du dernier article nous avons remarqué l’ancienneté de la pratique des Exercices Spirituels, même si le nom et la méthode n’étaient pas ceux que nous lui donnons aujourd’hui. Considérons maintenant leur merveilleuse efficacité en ce qui concerne la réforme et le progrès des âmes.

     Pour inciter les fidèles et les membres du clergé séculier et régulier à apprécier l’utilité et l’opportunité de ces saintes retraites, le Pape Pie XI en appelait à considérer le mal de ce temps dans lequel ils vivaient et auquel ils étaient confrontés.

« Le mal le plus grave dont il souffre, source de misères fécondes, que déplore tout cœur bien né, c’est cette légèreté, cette absence de réflexion, cause des égarements des hommes. »

     Cette « légèreté », cette « absence de réflexion » qui égarent les hommes et se traduisent par le besoin sans répit ni mesure de se répandre au dehors, avec comme corollaire :

     - une faim insatiable de richesses et de plaisirs faciles qui l’engage dans les biens extérieurs et passagers qui aboutit invariablement à :

     - l’atténuation progressive dans le cœur humain du désir des biens supérieurs, au point de l’éteindre, et qui font nécessairement sortir de sa pensée les vérités éternelles, les lois divines et jusqu’à Dieu lui-même, unique principe et fin unique de toute créature.

     Pour lutter contre ce mal, rien de tel que le trésor des Exercices de Saint Ignace qui sont l’exact contre-pied des lacunes que nous venons de considérer ; en effet, ceux-ci prennent en compte non seulement l’esprit, mais aussi la volonté, les passions, l’activité humaine et l’âme tout entière.

     L’ESPRIT humain, souvent faible dans ses jugements et se laissant fréquemment aller à l’illusion, est invité par une remarquable gymnastique intellectuelle à :

     - l’effort et non à se répandre au dehors.

     - un examen attentif de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.

     - Une introspection diligente,

     - Résoudre les problèmes à loisir, à les peser avec justesse.

     LA VOLONTE, cette faculté appétitive ou de désir, aveugle en elle-même, et qui doit être éclairée par l’intelligence, devient ferme et vigoureuse dans la poursuite de son objet : la fin, c’est-à-dire le bien ou Dieu, le souverain Bien.

     LES PASSIONS, ainsi dénommées parce que nous les subissons, dont l’origine sont l’amour et la haine ; elles sont aussi les mouvements des deux appétits nommés concupiscible et irascible qui doivent se soumettre à la raison.

     L’ACTIVITE HUMAINE qui reçoit de la pensée une règle sûre et efficace pour lui permettre d’œuvrer pour le bien commun, en harmonie avec les lois divines.

     L’ÂME, venant de Dieu et devant obligatoirement retourner à Dieu pour sa béatitude ou sa damnation, souillée par ses péchés, est aidée à atteindre les hauteurs de sa noblesse originelle d’image de Dieu.

     Alors que notre société insensée et engluée dans la matière cherche une paix sociale, politique et religieuse impossible en rejetant ou s’éloignant toujours davantage des prescriptions de Dieu et de son Christ, que d’autres, qui n’ont pas encore renié complètement leur baptême et les grâces afférentes, la recherche périlleusement en ayant recours aux suggestions et illusions d’un faux mysticisme charismatique d’origine notoirement protestante et pentecôtiste, les uns et les autres, montrant par là-même leur « légèreté » et leur « absence de réflexion » le Saint Père, afin que nous ne recherchions pas la paix où elle n’est pas, nous rappelle que dans la sérénité du ciel et le silence de la terre, pendant que le Verbe de Dieu prenait la nature humaine, un hymne céleste retentissait nous invitant, pour obtenir cette paix tant désirée, à tourner nos regards dans la bonne direction et où se trouve Celui qui seul peut la donner :

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté. » (St Luc II, 14) (1)

     Le Pape Pie XI nous assure que cette annonce de la paix chrétienne qui est la paix du Christ dans le règne du Christ – formulée par les autorités célestes compétentes, la multitude des Saints Anges – retentira, pour commencer, profondément dans les âmes des fidèles si ceux-ci :

« S’éloignent du tumulte et des vanités de la vie moderne pour méditer à loisir dans le secret d’une retraite silencieuse les vérités de la foi et les exemples de Celui qui a porté la paix au monde et la lui a laissée comme son héritage. »

     En effet, Notre-Seigneur Jésus-Christ déclara :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix JE VOUS LAISSE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX ; mais ce n’est pas comme le monde l’a donne que je vous la donne moi-même (…) » (St Jean XIV, 27) (2) 

(A suivre…« Conseils pour les Exercices Spirituels »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Ce texte est cité par le Pape.

 

(2) Le Saint Père ne cite que la partie soulignée, mise en majuscule.

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes

 

mercredi 25 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 8 : Versets contredisant un retour en Israël - 2



 LE SIONISME – 8

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 8

 

VERSETS CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL - 2

 

     Avant d’aborder un autre texte contredisant un retour des Juifs en Palestine, celui de St Matthieu XXI, 33-46, considérons une constante dans l’histoire de ce peuple et de ses dirigeants : l’attitude de mépris allant jusqu’aux meurtres à l’égard des prophètes que Dieu leur envoie. Preuve, s’il en est, que déjà à cette époque ils n’avaient plus l’esprit de Moïse. Ayant déjà adressé une série d’imprécations sur les pharisiens et les docteurs de la loi, Jésus termine ses invectives par trois anathèmes au sujet des fardeaux, des tombeaux des prophètes et des clefs de la science :

« MALHEUR à vous aussi, docteurs de la loi, parce que vous chargez les hommes de fardeaux qu’ils ne peuvent porter, et que vous-mêmes vous ne touchez pas ces fardeaux d’un seul de vos doigts. MALHEUR à vous, qui bâtissez les tombeaux des prophètes ; et ce sont vos pères qui les ont tués. Certes, vous témoignez que vous consentez aux œuvres de vos pères ; car eux, ils les ont tués, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : Je vous enverrai des prophètes et des apôtres, et ils tueront les uns et ils persécuteront les autres, afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a été tué entre l’autel et le temple. Oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération. MALHEUR à vous, docteurs de la loi, parce que vous avez pris la clef de la science ; vous-mêmes, vous n’êtes pas entrés, et vous avez arrêté ceux qui voulaient entrer. » (St Luc XI, 47-52)

     Tel est le terrible constat et le procès fait par Jésus sur l’œuvre inique accomplie par  leurs pères, imitateurs de Caïn depuis « Abel jusqu’’à Zacharie » à qui ils succédèrent, et le châtiment que Dieu fit tomber sur cette génération juive punie pour ses propres crimes et ceux des générations précédentes.

MATTHIEU XXI : 33-46 (Parabole des vignerons homicides)

« Il y avait un père de famille, qui planta une vigne (…) puis il la loua a des vignerons, et partit pour un pays lointain. Or, lorsque le temps des fruits approcha, il envoya ses serviteurs aux vignerons (…) Mais les vignerons s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et en lapidèrent un autre. Il leur envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même. Enfin il leur envoya son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais les vignerons, voyant le fils, dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et nous aurons son héritage. Et s’étant saisis de lui, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Lors donc que le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui dirent : Il fera périr misérablement ces misérables, et il louera sa vigne à d’autres vignerons (…) C’est pourquoi, je vous dis que LE ROYAUME DE DIEU VOUS SERA ENLEVE ET qu’il sera DONNE A UNE NATION QUI EN PRODUIRA LE FRUIT. »  

     Qu’ont fait les « vignerons » ? (les guides du peuple d’Israël). Ils ont maltraité et tué tous les serviteurs que Dieu leur avait envoyés, comme Jésus nous l’a fait remarquer, ci-dessus en Saint Luc, concernant les prophètes. Mais dans cette parabole des vignerons, Ils vont encore plus loin, jusqu’à « tuer le fils de Dieu, l’héritier de la vigne » montrant, par là, qu’ils veulent garder pour eux-mêmes, pour leur propre gloire, cette vigne - ce royaume de Dieu - que le Seigneur leur avait LOUEE afin qu’ils la gèrent et la fassent fructifier pour la gloire de Dieu.

    Ainsi, le rejet et la mise à mort du Fils (Jésus-Christ) disqualifient les guides du peuple d’Israël indociles et révoltés contre les serviteurs que Dieu leur envoie, tout comme les rabbins d’aujourd’hui - leurs successeurs et continuateurs qu’ils soient réformistes ou talmudistes - ainsi que les malheureux Juifs égarés par eux. Ils sont disqualifiés pour faire fructifier la vigne dont ils ont été dépossédés par Dieu car, après tous ces homicides, ils n’en étaient plus dignes. D’ailleurs, Ils se qualifient eux-mêmes (les vignerons) de « misérables » et  leur appliquent la sentence « il louera la vigne à d’autres vignerons ». Jésus rectifiera juste un point : là où ils disent « il la louera » car ce royaume de Dieu (la vigne) ne leur avait été que loué, il dira « il sera DONNE »

     Cette vigne a donc été « enlevée » aux Juifs, à cause de leurs crimes répétés contre les envoyés de Dieu, y compris le meurtre de son Fils. Ainsi, ce qui n’était qu’une LOCATION faite aux Juifs est devenue un « DON à une nation qui en produira les fruits ». Cette nation n’est plus délimitée par un espace géographique et des frontières terrestres : c’est celle qui, issue de toutes les nations de la Gentilité, se bâtit depuis les Apôtres autour de « l’héritier, le Christ, le Fils de Dieu » c’est-à-dire l’Eglise qui est composée de tous les baptisés sortis des peuples païens et des Juifs convertis. Elle continuera de se construire jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli, et que le dernier baptisé y soit entré.

     A l’instar de la jalousie de Lucifer qui, par orgueil à vouloir s’élever (1), refusa de se soumettre à l’humilité du Verbe de Dieu qui, pour sa part, consenti à s’abaisser par son Incarnation, cette dépossession « du royaume de Dieu » explique  la constance de la haine, de la jalousie et des manigances juives contre l’Eglise, les nations et les peuples chrétiens depuis les origines du christianisme. Cet orgueil et cette jalousie s’appuyant sur la puissance de l’or et la grande influence qu’il favorise, la corruption et l’achat des consciences qu’il permet, les poussent à faire violence au décret divin sur Israël et à s’en affranchir en allant jusqu’à forcer la main de Dieu pour reprendre « l’héritage » dont Il les a dépossédés. Pour cela, ils ont manigancé et orchestré, avec la permission de Dieu, la mise en place, par le sionisme politique, d’un foyer juif en Palestine qui deviendra progressivement un enfer pour eux, en même temps qu’un facteur permanent de malheurs et de conflits internationaux destinés à faire émerger non le Messie - qui est déjà venu et dont les Chrétiens attendent maintenant le retour comme il l’a promis - mais l’Antéchrist, le faux messie des Juifs, avant qu’un reste d’Israël ne se convertisse et soit sauvé, en disant après leur méprise : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

(A suivre si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

(1) « Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’établirai mon trône au-dessus des astres de Dieu, je m’assiérai sur la montagne de l’alliance, aux côtés de l’aquilon ; je monterai sur le sommet des nues, JE SERAI SEMBLABLE AU TRES-HAUT » (Isaïe XIV, 13-14). Nous trouvons dans les mots en majuscule l’origine du faux principe révolutionnaire de l’égalité, fruit de l’envie et de la jalousie, dont se parent nos hommes politiques et bien des citoyens, même ceux qui vont à l’Eglise, jusqu’à des membres du clergé. C’est dire le niveau d’aveuglement spirituel de ces personnes à qui certains confient leur propre avenir, et celui de leurs enfants pour les éduquer spirituellement. Le principe égalitaire c’est le langage de Lucifer depuis le Jardin d’Eden « Vous serez COMME des dieux » et l’essence même du libéralisme. C’est ce principe qui fut ardemment souhaité et encouragé par les Juifs, successeurs impénitents de ceux à qui Jésus déclara « Vous avez le diable pour père ». L’égalité, n’en pas pour s’en satisfaire mais, une fois obtenue, pour travailler ensuite, et en accord avec cette paternité satanique, à ce qui a toujours eu leur préférence et fut l’objet incessant de leur désir : la domination, en toutes choses, sur ceux qui ont la folie de leur accorder l’égalité de tous les droits civiques et politiques, comme le diable domine sur ceux qui se prêtent à ses suggestions ou à ses désirs. Domination qui leur permet, avec l’appui des supplétifs Francs-maçons, de déchristianiser les peuples chrétiens en extirpant la morale chrétienne pour lui substituer une législation – fruit des Lumières de la déraison du XVIIIe siècle – favorisant des mœurs perverties qui n’ont rien à envier aux pratiques de Sodome et de Sparte

dimanche 22 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 7 : Versets contredisant un retour en Israël - 1


Amos, prophète d’Israël entre 825-758 avant Jésus-Christ,

sous les règnes d’Ozias (roi de Juda) et de Jéroboam II (roi d’Israël)

 

LE SIONISME – 7

  

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

  

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 7 

 

VERSET CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL - 1

 

     L’Ancien Testament, par la bouche d’Amos, contredit un nouveau retour en Israël.

Amos 9, 14-15

« Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes désertes, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en boiront le vin ; ils feront des jardins, et ils en mangeront les fruits. Je les planterai dans leur terre, et je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné, dit le Seigneur ton Dieu ».

     S’appuyer sur ce texte pour prouver et justifier la fin du temps des nations ou le retour en Israël est grotesque pour deux raisons :

     1 - Amos prophétise vers le IXe siècle avant Jésus-Christ. Certains détails ce sont réalisés après la captivité de Babylone. Mais, dans ces versets, Dieu est formel « je ne les arracherai plus à l’avenir du pays que je leur ai donné » Or, après son retour de la captivité babylonienne, le peuple d’Israël a de nouveau été dispersé au sein des nations, jusqu’à nos jours, après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 de notre ère. A moins de faire de Dieu un menteur, ce verset détruit l’interprétation littérale des textes bibliques mentionnant un retour des Juifs sur la terre d’Israël après l’accomplissement déjà réalisé de cet oracle depuis plus de 2500 ans. Faire de ce retour en 1948 ou depuis les événements de 1967, le signe de la fin du temps des nations ou un ‘’signe irréfutable’’, par les magouilles de militants politiques occidentaux et les délires eschatologiques d’auxiliaires du sionisme de la Synagogue de Satan déguisés en disciples de Jésus-Christ est, à mon sens, une erreur théologique.

     2 - Cette prophétie fait état d’un « peuple captif » que la miséricorde de Dieu veut ramener sur ses terres. Cette promesse divine trouva son accomplissement littéral par l’Edit de libération des Juifs, promulgué par Cyrus le Perse, en 538 avant notre ère. Or, depuis la nouvelle dispersion du Ier siècle, peut-on parler raisonnablement d’un ‘’peuple captif’’ lorsqu’au sein des nations il a pu circuler selon ses envies ou ses intérêts ? Est-on ‘’Captif’’ lorsque banni d’un pays pour s’être redu insupportable par la pratique de l’usure et autres exactions, on peut s’installer ailleurs ? Vouloir réutiliser cette prophétie est grotesque car bien loin d’être en captivité depuis leur dispersion en 70 de notre ère, ils n’ont cessé d’influencer les empereurs et les rois, et ce sont eux qui dominent sur bien des peuples et les maintiennent en captivité avec l’or accumulé au cours des siècles, par l’usure pratiquée dans les nations auxquels s’ajoutent, de nos jours, les façonneurs d’opinion publique que sont la presse, les media entre leurs mains, les banques dont ils sont les maîtres et l’influence incontestable qu’ils exercent sur les hommes politiques. Beaucoup de peuples souhaiteraient être ‘’captifs’’ de cette façon.

     Dans le dessein de Dieu les prophéties n’ont pas nécessairement vocation à se figer sur un territoire et un peuple donnés, mais elles servent de figure prophétique en vue d’orienter l’esprit vers une perspective plus universelle dans laquelle « Il n’y a plus ni Juif ni Gentil ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni hommes, ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates III, 28). Perspective qui déborde et transforme largement le cadre étroit du territoire d’Israël et de ses conditions sociales et politiques.

     Ce projet divin universel étant mené à son terme en le plaçant sous la conduite du plus grand que Moïse : Jésus, le Messie promis et venu dans la chair (Hébreux III, 1-3). Celui vers qui convergeaient toutes les prophéties et leur accomplissement. Eu égard à l’affirmation de Dieu sur la belle perspective d’avenir montrant Israël rétabli, goûtant les fruits de ses travaux, elle ne peut convenir qu’au gouvernement et au règne éternel du Messie, à l’Israël spirituel, à l’Eglise du Christ et non à un Israël selon la chair, orgueilleux et entêté, agitateur au Proche Orient comme il le fut, et continue de l’être aussi en Occident, par ses sectes et officines révolutionnaires.

     En fait, par ce retour en Israël, ils ont forcé la main de Dieu concernant le décret de de leur dispersion, après l’assassinat de Notre-Seigneur, mettant en évidence une de leurs caractéristiques : leur entêtement « la nuque dure de ce peuple » dont parlait Moïse (Exode XXXII, 9). Cette opiniâtreté encouragée et entretenue chez les Juifs (croyants ou incroyants) par leur soif inextinguible de domination mondiale - pour ce qu’ils appellent le Grand Israël avec pour capitale Jérusalem - fondée sur une interprétation littérale, matérialiste et totalitaire des Ecritures par les rabbins talmudistes et kabbalistes. Revenus en Israël avec la permission de Dieu et toujours incirconcis de cœur, ils n’ont rien à envier aux non-Juifs dans l’étalage de la mondanité et des mauvaises mœurs. Depuis leur retour, par leurs crimes et leurs péchés, ils souillent Jérusalem autant que les nations souillent leurs propres territoires.

     Cet orgueil et entêtement ataviques constamment manifestés par son refus pertinace d’obéir aux sanctions de l’O.N.U et, s’agissant de l’Etat d’Israël, deux poids et deux mesures de la part de ses supplétifs occidentaux : l’absence de toute véritable contrainte internationale à son égard. Attitude d’impunité qui, pour s’attacher à ce qui n’est plus qu’une funeste illusion de l’orgueil, installe dans cette région du monde un climat permanent de guerres, d’attentats et de représailles, avec répercussions dans les autres nations. Malheureusement, tout cela ne doit rien au hasard, mais est voulu par ceux qui, contrairement à Jésus, ont accepté l’offre du démon proposant la domination sur tous les royaumes du monde et leur gloire en Lui disant : « Je vous donnerai toutes ces choses, si vous prosternant, vous m’adorez. » Et Jésus de répondre qui a seul le droit de recevoir une adoration légitime : « Retire-toi, Satan, car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (St Matthieu IV, 8-10)

     L’égarement du peuple juif par les pharisiens va provoquer leur apostasie, par l’assassinat du Messie, et faire de la Synagogue et du kahal (gouvernement occulte juif) les instruments privilégiés du démon et de sa domination sur les hommes. Leur propagande s’efforce de faire coïncider la fin du temps des nations avec le retour en Israël, et de propager cette idée, en milieu chrétien, avec l’aide d’idiots utiles tels que les ‘’chrétiens’’ judaïsés ou sionisés piochés aussi bien dans le catholicisme que dans les autres religions ou sectes. Le signe irréfutable de la fin du temps des nations sera la conversion pour le salut d’un « reste d’Israël » et son entrée dans l’Eglise, aux jours de l’Antéchrist, après s’être rendu compte de sa méprise en l’accueillant comme le Messie, et non ce retour en Palestine de Juifs sionistes belliqueux et toujours autant ennemis du Christ. Prions pour que Dieu, dans sa miséricorde, daigne ouvrir les yeux du cœur de ce peuple, pour notre plus grande joie et pour leur salut éternel.


(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 8 : Versets contredisant un retour en Israël - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 16 août 2017


 

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