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mardi 31 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 10 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 1



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 10

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 1

 

CHAPITRE 1

 

Ce chapitre s’articule de la manière suivante :

 

      - Deux Esprits opposés se disputent l’empire du monde.

     L’histoire n’est que le récit de leur lutte éternelle. Ce grand fait suppose :

     - L’existence d’un monde supérieur au nôtre ;

     - La division de ce monde en bon et en mauvais ;

     - La double influence du monde supérieur sur la créature inférieure ;


    Quatre vérités fondamentales qu’il faut, avant tout, mettre au-dessus de contestation.

 

I - Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde

 

Preuves de leur existence : la foi universelle et le dualisme

 

     Que Deux esprits se disputent l’empire du monde et de la création, ce dogme est écrit en tête de la théologie de tous les peuples et dans la biographie de chaque individu. La révélation l’enseigne. Le paganisme ancien le montre dans l’adoration universelle des génies, bons et mauvais. Le bouddhisme de l’Indien, du Chinois et du Tibétain, le fétichisme du nègre de l’Afrique, comme la sanglante idolâtrie de l’Océanien, continuent d’en fournir la preuve incontestable. Au cœur de la civilisation, non moins qu’au centre de la barbarie, l’expérience le rend sensible dans un fait toujours ancien et toujours nouveau, le Dualisme. (1)

     A moins de nier toute distinction entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre tuer son père et le respecter, c’est-à-dire, à moins de faire du genre humain un bétail, on est bien forcé de reconnaître sur la terre la coexistence et la lutte perpétuelle du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, d’actes bons et d’actes mauvais. Or, ce phénomène est un mystère inexplicable, autrement que par l’existence de Deux esprits opposés supérieurs à l’homme.

     Pour n’en citer qu’une preuve : le sacrifice humain a fait le tour du monde. Il continue, à l’heure qu’il est (2), chez tous les peuples qui n’adorent pas l’Esprit du bien, le Saint-Esprit, tel que la révélation le fait connaître. Mais l’idée du sacrifice humain est aussi étrangère aux lumières de la raison, qu’elle est opposée aux sentiments de la nature. Quoi qu’elle fasse, la raison demeurera éternellement impuissante à trouver un rapport quelconque entre le meurtre de mon semblable et l’expiation de mon péché. Loin de suivre l’instinct de la nature, le père, si dégradé qu’il soit, à toujours frémi, et il frémira toujours, en portant lui-même son enfant au couteau du sacrificateur.

     Cependant le sacrifice de l’homme par l’homme, de l’enfant par le père, est un fait ; il a donc une cause. C’est un fait universel et permanent ; il a donc une cause universelle et permanente. C’est un fait humainement inexplicable ; il a donc une cause surhumaine. C’est un fait qui se produit partout où ne règne pas l’Esprit du bien, il est donc inspiré et commandé par l’Esprit du mal.

     Expliquant seuls le dualisme, ces deux Esprits sont les vrais dominateurs du monde. Ce n’est pas à coup sûr, et nous avons hâte de le dire, qu’ils soient égaux entre eux. Le prétendre serait tomber dans le manichéisme : erreur monstrueuse que la raison repousse et que la foi condamne. La vérité est que ces deux Esprits sont inégaux, d’une inégalité infinie. L’un est Dieu, puissance éternelle ; l’autre, une simple créature, être éphémère qu’un souffle pourrait anéantir. Seulement, par un conseil de son infaillible sagesse, mais dont l’homme ici-bas ne pourra jamais sonder la profondeur, Dieu a laissé à Satan le redoutable pouvoir de lutter contre lui ; et, dans la possession du genre humain, de tenir la victoire indécise. Nous essayerons bientôt de soulever un coin du voile qui couvre cet incontestable mystère.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 2 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets les notes ci-dessous et les gras dans le texte.

 

(1) En italique dans le texte. Le dualisme est le système de pensée de ceux qui admettent l’existence d’un double principe : Dieu et la matière (dualisme philosophique) ou d’un principe du bien et un principe du mal (dualisme théologique plus connu sous le nom de manichéisme). Tant sous sa forme philosophique que théologique, sans entrer dans le détail qui ferait l’objet d’un article a lui seul, il doit être rejeté car il est impossible et contradictoire, inutile et dangereux. Afin de ne pas rester lapidaire, juste un point pour faire réfléchir philosophiquement : il est contradictoire car ces deux principes (Dieu et matière) seraient à la fois infinis et finis : Infinis puisqu’ils existeraient par eux-mêmes, et que l’aséité – exister par soi-même sans dépendre d’un autre - entraîne l’infinité ; Finis, car deux infinis s’excluent, en se limitant l’un l’autre.

(2) Les sacrifices humains n’ont toujours pas cessé. Après les sacrifices aux faux dieux Baal et Moloch des sémites, ceux des Aztèques, etc., l’homme moderne, par la Révolution censée assurer le bonheur du genre humain, à évacué Dieu et son Décalogue, s’est mis à sa place, s’est fait dieu – en réalité s’est fait démon – et à produit ses propres tables de la loi : Les Droits de l’homme. Après la mise en application de ces '' Droits '' si humains, par la Terreur sanguinaire et inhumaine dans son propre pays, il les a exportés en mettant l’Europe à feu et à sang avec les guerres napoléoniennes. La machine infernale, indépendante de Dieu, mise en branle a continué ses œuvres avec les révolutions de 1830, 1848 et toutes les autres qu’elle n’a cessé de fomenter, inspirer et déclencher ensuite sans compter, en plus des guerres mondiales, celles que ce Moloch assoiffé de sang des temps modernes active actuellement pour imposer à d’autres peuples la panacée universelle des '' Droits '' garants d’un bonheur futur, en officiant avec sa propre liturgie sacrificielle pour assouvir ses appétits de conquêtes planétaires et ses  passions charnelles : monceaux de cadavres des guerres, charniers ici et là, foudroyage nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, montagnes de fœtus avortés et incinérés, jetés aux poubelles, utilisés dans des produits cosmétiques ou devenus matériaux de recherche scientifique. Effroyable dégénérescence et pourriture de l’esprit humain, de cet homme qui se fait dieu, dégoulinant de malpropreté morale, accomplissant ses méfaits et donnant le change en s’abritant derrière la position sociale, la notoriété publique, les sourires enjôleurs ou hypocrites, les larges poignées de mains, les fougueuses embrassades et les convenances sociales. Cet homme prétendument civilisé et surélevé par l’esprit des Lumières après toutes les insanités et horreurs déjà produite et qu’il continue de produire avec ces mêmes '' Droits '' en ouvrant les portes de Sodome et Gomorrhe s’efforce, maintenant, avec sa putride spiritualité imbibée de gnose et de kabbale d’ouvrir, celle de la dictature mondiale, des futures tragédies, de l’adoration de l’Antéchrist (3) et des ténèbres de l’enfer. 

(3) Depuis la venue de Jésus-Christ beaucoup d’antichrists sont apparus mais ils n’étaient que des précurseurs ou des figures annonciatrices de l’antéchrist de la fin du monde. L’Antéchrist  n’est pas un être collectif (de même que le Christ) mais un être individuel récapitulant en lui-même les souillures morales et spirituelles de tous les antichrists qui l’ont précédé. Désigné et spécifié par « Homme d’iniquité » ou « Fils de perdition » par Saint Paul, il est appelé Antéchrist par les Catholiques pour signifier qu’il se manifestera, comme l’enseigne cet apôtre, avant (ante) le retour en gloire de Jésus-Christ. Evidemment, il est nécessairement antichrist. Mais, avant son avènement, comme l’indique le Message révélation privée et prophétique de la Salette, doit venir « un avant-coureur de l’Antéchrist avec des troupes de plusieurs nations. » Donc, inutile de s’effrayer pour le 21 décembre 2012, il n’y aura pas de fin du monde. Par contre, qu’il puisse y avoir de très graves événements d’ordre politique, sociaux ou religieux prévus dans l'agenda des planificateurs et Maîtres du monde, à cette date ou autour d’elle, cela n’est pas impossible. Quoiqu'il en soit, faites très attention aux incitations pour participer à des mouvements de foules, genre révolutions ou marches contre ceci ou cela, car tout est mis en œuvre pour susciter, dans tous les pays, des rancoeurs en tous genres, d'infiltrer ces mouvements afin de les faire dériver, par le déclenchement d'affrontements sociaux et ethniques, vers le chaos désormais nécessaire et recherché par les stratèges et collaborateurs fous du mondialisme, pour asseoir et faire accepter leur gouvernement mondial aux peuples et aux nations désemparés. Mondialisme qui, après la sécrétion révolutionnaire du National Socialisme de Hitler et des idéologies communistes soviétiques et chinoises, devient le nouveau visage de la Révolution, et l’instrument de Dieu pour le châtiment des nations apostates et rebelles aux lois divines et aux enseignements de l’Eglise. 

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 novembre 2012

vendredi 6 mai 2022

Les noms de l'Antéchrist



 ANTECHRIST - 2

 

LES NOMS DE L’ANTECHRIST

 

     Dans le Nouveau Testament, l’Antéchrist est déjà suggéré par l’Epître de Saint Paul aux Thessaloniciens qui utilise certains mots différents pour le mentionner :

- le fils de perdition

- l’homme de péché, l’impie.

     Dans cette lettre Saint Paul rassure les chrétiens de Thessalonique troublés par des prophéties, des paroles, des lettres présentées comme venant de l’Apôtre concernant le proche retour du Christ. Saint Paul leur demande de conserver leur bon sens, car deux faits précurseurs devront être accomplis auparavant :

« Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péché, le fils de la perdition (…) Et alors se manifestera cet impie, que le Seigneur tuera par le souffle de sa bouche, et qu’il détruira par l’éclat de son avènement. » (II Thessaloniciens II, 3-8)

1 - L’apostasie, pas n’importe laquelle, l’apostasie par excellence manifestée selon l’article grec (l’) c’est-à-dire l’apostasie religieuse d’un grand nombre de chrétiens qui se sépareront de Jésus-Christ. N’oublions jamais que Jésus a affirmé « Entrez par la porte étroite (…) étroite est la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et qu’il y en a peu qui la trouve ». (St Matthieu VII, 13-14) François, et ses prédécesseurs, font tout ce qu’il faut pour élargir la porte et la voie mettant en grave danger les Catholiques.

2 - La révélation ou la parution de l’homme de péché.

     Tels sont les noms que le Nouveau Testament attribue à l’Antéchrist et qui permettent de mettre en évidence sa personnalité de grand pécheur devant Dieu. Ces noms mettent en exergue son impiété, et font de lui un exemple, un propagandiste de blasphèmes et de vices de toute nature avec comme corollaire final, la perdition ou damnation éternelle. Au passage, ils nous indiquent quel esprit habite et anime réellement ceux qui, dans notre entourage ou chez ceux qui pérorent sur les estrades dans les rassemblements politiques ou ailleurs, donnent l’exemple d’une vie d’impiété et de péché avec son sinistre aboutissement la damnation, sauf à se convertir.

     Personnalité de l’Antéchrist en opposition totale avec celle du Christ donnant l’exemple du respect de Dieu, encourageant et favorisant la pratique de la piété et de toutes les vertus morales, sociales, théologales et religieuses avec comme corollaire final la vie éternelle. Ces vertus que s’efforcent d’imiter ceux qui se font violence pour suivre ses traces, avec l’aide de la grâce et de la prière.

FILS DE PERDITION

     Il s’agit d’un hébraïsme signifiant celui qui s’est perdu et voué à la ruine, ce qui est la conséquence nécessaire du pécheur impénitent : le damné par antonomase (Voir St Jean XVII, 12 où Judas reçoit ce même nom)

« Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en votre nom. Ceux que vous m’avez donnés, je les ai gardés, et aucun d’eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de perdition, afin que l’Ecriture fut accomplie ».

     Paroles à Dieu le Père prononcées par Jésus-Christ pour que ses disciples gardent l’unité parfaite d’esprit, de cœur, de foi et d’amour, et la douleur de ne pas avoir pu garder, dans cette unité, le traître Judas qualifié de « fils de perdition » et prophétisé dans l’Ecriture.

HOMME DE PECHE OU HOMME D’OPPOSITION A LA LOI

     Ce nom « homme de péché » peut s’entendre de deux manières :

- l’homme de péché si on s’appuie sur le texte de la Septante (1) ou

- l’homme d’opposition à la loi si on s’appuie sur le texte grec

     Pour un Catholique, c’est la Septante qui est recommandée (Concile de Trente). Quoi qu’il en soit, ces deux traductions mettent en évidence la désobéissance aux lois de Dieu sous l’aspect « péché » ou « opposition à la loi divine » et présentent l’Antéchrist comme l’incarnation même du péché, organe et promoteur de tout mal moral avec ses conséquences dans les diverses activités de l’ordre temporel.

     Sur le plan religieux, par le biais du faux œcuménisme (2) destructeur de la foi véritable et l’apostasie insidieuse qu’il génère, se prépare l’avènement de l’Antéchrist. Ce « fils de perdition » qui finira, Rome ayant perdu la foi, d’y faire son siège (Message de la Salette, en 1846) lors de sa prise de pouvoir pendant la septième période de l’Eglise appelée dans l’Apocalypse : Eglise de Laodicée (III, 14). Nous n’en sommes pas encore là, même si certains le pensent et l’écrivent.

     Ne vous laissez pas impressionner par le festival de déclarations annonçant, sur Internet, la venue de l’Antéchrist en 2017 (3) - ce qui ne veut pas dire que de très graves événements ne puissent survenir cette année ou après - car ces annonces évacuent deux événements :

- l’un, en cours mais pas encore terminé, celui de la cinquième période de l’Eglise, celle de l’Eglise de Sardes (III, 1) dans laquelle nous sommes actuellement, mais qui touche à sa fin, et

- l’autre, pas encore arrivé, celui de l’Eglise de Philadelphie (III, 7). Le mot Philadelphie selon son étymologie grecque Philadelphia signifie : Eglise de l’amour des frères. Cette période de l’Eglise, la sixième, durera peu de temps. C’est pendant cette courte période qu’aura lieu la restauration de l’Eglise pour la préparer à l’assaut de l’Antéchrist qui aura lieu dans la septième et dernière période de l’Eglise, celle de Laodicée, après quoi cet homme de péché sera détruit, avec toutes ses œuvres, par le souffle de la bouche de Jésus-Christ (II Thessaloniciens II, 8)

 

(A suivre…« l’Antéchrist ou postérité du Serpent »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) On appelle Septante la traduction grecque de la Bible hébraïque

(2) Le véritable œcuménisme et la condamnation du faux œcuménisme sont parfaitement décrits dans un document magistériel revêtu de l’infaillibilité du Magistère Pontifical ordinaire. (Encyclique Mortalium animos, du 6 janvier 1928, Pape Pie XI)

(3) Comme prévisible, pas d’Antéchrist en 2017 mais esprit antéchristique bien présent, préparant sa venue et se développant planétairement depuis des décennies.

 

Mis sur un autre blogue le 29 mars 2017

mercredi 4 mai 2022

Antéchrist - 1 : Caractéristiques de l'Antéchrist


ANTECHRIST - 1

« Que personne ne vous séduise en aucune manière, car il faut que l’apostasie arrive auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme de péchéle fils de la perditionl’Adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu. »

(II Thessaloniciens II, 4) 

 

CARACTERISTIQUES DE L’ANTECHRIST 

 

     L’état d’esprit quasi général étant constitué soit d’indifférentisme religieux, soit d’une frénésie de spiritualité en tous genres, il m’a paru bon d’aborder cette question de l’Antéchrist et les moyens mis en œuvre pour favoriser son apparition.

     Beaucoup de livres sont parus sur ce sujet. Le cinéma s’en est emparé, et Internet compte déjà près de 400 000 liens sur Google (vidéos et articles). La curiosité et l’intérêt qu’il suscite sont à la mesure des conséquences qu’il entraînera pour les peuples et les nations, sans oublier les répercussions sur la destinée éternelle de chaque personne particulière.

    L’Antéchrist est un thème récurrent où toutes les fantaisies ont cours. Pour certains, il fut même identifié : Bush, Sarkozy, Obama, etc. - pour les plus contemporains - sans oublier l’Eglise catholique et le Pape (1) mis à toutes les sauces !!! Malgré tous ces délires, des questions légitimes se posent à son sujet. Est-il un homme, un collectif humain, un système idéologique ? Qu’un Antéchrist personne soit déjà né, ou pas, reste débattu, mais l’esprit antéchristique est déjà bien présent. Ce qui importe, afin de ne pas anticiper outre mesure, ce sont les événements devant se produire avant sa venue tout en signifiant, par leurs déroulements, qu’ils sont les derniers avant son apparition.

     Pour traiter cette question, qui fera l’objet de plusieurs articles, je commencerai par quelques caractéristiques essentielles sur l’Antéchrist final et véritable, car il eut des figures prophétiques, à savoir : l’orgueil, le mensonge et le sacrilège qui permettent de mettre en lumière l’Esprit irréformable qui l’anime, et celui, possiblement réformable, de ceux qui, laïques ou religieux, par imitation et pratique de ses vices se placent sous son empire et y travaillent concourant ainsi à favoriser son apparition. Ma contribution s’appuiera sur les Saintes Ecritures et des textes de saints personnages.   

L’ORGUEIL et le SACRILEGE car ils portent l’Antéchrist, dans son arrogance, à se prendre pour Dieu et à vouloir se faire adorer comme tel.

« L’Adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même passer pour Dieu» (II Thessaloniciens II, 4)

     La description qu’en donne la Sainte Ecriture est fondamental car elle permet d’évacuer tout ce qui relève des préjugés martelés dans l’esprit des gens, à longueur de siècles, et de partir sur de fausses pistes en attribuant ce nom d’Antéchrist à qui s’est placé, ou se place encore actuellement, sous son influence spirituelle mais ne s'est pas révélé, pour autant, par l’acte sacrilège de « vouloir se faire adorer, s’asseoir dans le temple de Dieu et se faire passer pour Dieu » comme  l’Antéchrist de la fin des temps : ennemi juré et inconvertible du Christ et de son Eglise.

LE MENSONGE sur le Christ et ses conséquences sociales :

« Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. » (I Jean II, 22)   

     Le refus dans l’union hypostatique de la divinité et de l’humanité en la personne de Jésus-Christ amène à nier les relations de paternité et de filiation qui existent en Dieu. C’est pratiquer un vague théisme. Nous connaissons ceux qui nient une telle union de la divinité et de l’humanité du Christ : Témoins de Jéhovah (qui divise le Christ en niant sa divinité) Juifs, Musulmans et tous les antitrinitaires. Ainsi, Saint Jean affirme qu’ils se révèlent antéchrists et n’ont pas Dieu le Père puisque c’est Jésus qui nous le révèle en sa personne :

« Jésus lui dit : Je suis la voie, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père, si ce n’est par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et bientôt vous le connaîtrez, et vous l’avez déjà vu. » (St Jean 14 :6-7)

          Il existe une parfaite identité de nature et d’attributs entre le Fils et le Père. Connaître l’un, c’est connaître l’autre. Inutile de tourner autour du pot en pratiquant le stupide et mortifère religieusement correct. Ainsi, est « menteur, sacrilège et antéchrist » celui qui nie le Fils de Dieu venu en chair en la personne du Messie ou Christ, ou qui refuse - certains par ignorance - la double nature en la Personne de Jésus-Christ : divine et humaine.

 « Tout esprit qui divise Jésus n’est pas de Dieu ; et c’est là l’antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et maintenant déjà il est dans le monde » (I Jean IV, 3) 

     L’Antéchrist par la manifestation de l’Esprit antéchristique  est déjà à l’œuvre à l’époque de Saint Jean. Il est de plus en plus virulent à notre époque, à mesure que les digues morales et de la foi s’effondrent dans toutes les couches sociales.

« Car de nombreux séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent point Jésus-Christ venu en chair. Un tel homme est un séducteur et un antéchrist » (II Jean I, 7)

     En résumé, si les antichrists dont nous parlent Saint Jean dans ses Epîtres sont orgueilleux, menteurs et sacrilèges comme l’Antéchrist de la fin des temps ou Antéchrist final, en niant la venue de Jésus-Christ en chair ou sa divinité, s’y ajoute, cependant, les caractéristiques fondamentales suivantes pour l’Antéchrist final et véritable :

Se met au-dessus de Dieu ou de ce qui est adoré.

S’assoit dans le temple de Dieu.

Se fait passer pour Dieu.

     Ces caractéristiques que sont « l’orgueil, le mensonge et le sacrilège » sont donc le reflet de l’Esprit satanique dont est imprégné l’Antéchrist final et le ‘’corps mystique’’ qui s’y agrège. Corps mystique qui se constitue au cours des siècles, et dont ce suppôt de Satan est la tête. Esprit diabolique voué à la haine du Christ et à la destruction de son Eglise qui constitue le corps mystique de Jésus-Christ avec tous ceux qui s’y agrègent, et qui se constitue lui-même au cours des siècles, et dont il est la tête. Ces figures passées de l’Antéchrist, n’étant pas l’Antéchrist de la fin des temps, ont toutes eu, dans les époques antérieures, la possibilité de se convertir à Dieu si elles le désiraient, tout comme celles de notre époque. Dans de prochains articles, on traitera de ces deux corps mystiques.

SUPPÔTS ET VEHICULES DE L’ESPRIT ANTECHRISTIQUE

     On retrouve les caractéristiques de cet Esprit satanique dans cette liste non exhaustive : Chez tous ceux qui prétendent n’avoir ni Dieu ni Maître. N’est-ce pas M. Valls et consorts ? On les retrouve encore dans les Droits de l’homme qui font l’impasse sur les lois divines du Décalogue et sur les enseignements de Jésus-Christ. Dans la laïcité qui, de manière sacrilège et profanatoire, exile Dieu, Notre-Seigneur, dans la sphère privée et au même niveau que les fausses divinités. N’est-ce pas M. Fillon, le référencé gaulliste catholique !!! Dans les assemblées parlementaires dans lesquelles il est irrespectueusement persona non grata. Dans les idéologies telles que le libéralisme, le communisme, le socialisme et le mondialisme dans lesquelles les lois divines sont méprisées ou âprement combattues. Dans les systèmes philosophiques qui nient l’existence de Dieu. Dans les diverses théories évolutionnistes qui nient l’acte créateur de Dieu, ex nihilo. Dans la sphère financière qui a perdue toute dignité et dont le niveau de mépris et d’arrogance envers leurs clients et déposants et purement diabolique, etc. etc.

     Ces caractéristiques se propagent dans la société par les moyens audiovisuels, les réseaux sociaux, le cinéma, les livres, les idéologies athées et agnostiques, les spectacles, le théâtre et la musique qui font fi, le plus souvent, des règles élémentaires de la décence et du respect. Cet esprit d’orgueil est le pire de tous les vices car beaucoup d’autres en découlent. Il est comme le couronnement de tous les autres. Reflets des immondices moraux et sacrilèges de l’esprit antéchristique, ces caractéristiques se conjuguent ensemble, pour changer les mentalités, pour préparer l’avènement de cet Homme d’Iniquité, en lui façonnant un peuple prêt à l’accueillir comme Messie et sauveur de l’humanité.

 

(A suivre...« Les noms de l’Antéchrist »... si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Luther, par exemple, dont le vrai nom était Luder qui signifie « garce, chienne » (sic) en allemand. Après avoir tué un homme en duel, il fut d’abord moine pour échapper à la justice. Excommunié le 3 janvier 1521, défroqué, il vécut avec sa concubine Katharina von Bora. Dynamiteur de la Chrétienté, il fut un homme angoissé, colérique, grossier, violent et souvent en état d’ivresse avec la bière. Partisan du libre examen, il méprisait la raison l’appelant la putain du diable. Autant de vertus propres à favoriser les lumières de l’Esprit-Saint et lui permettre de distiller son enseignement pour juger sainement des choses de Dieu et des êtres. Il se suicida en se pendant à son lit, et misérablement étranglé. Ordre fut donné par les princes protestants de ne pas divulgué ce fait. (Témoignage de son domestique Rudtfeld, et publié par le savant Sédulius, en 1606). Tel fut le personnage qui sera à l’origine du protestantisme et de diverses sectes qui reprendront à leur compte ses vomissements de haine et son venin contre l’Eglise catholique et le Pape. Bon courage à ses laudateurs, dont le ''pape François !''

 

Mis sur un autre blogue le 25 janvier 2017


 

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