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lundi 24 octobre 2022

Les pièges du monde : La danse


LES PIEGES DU MONDE : LA DANSE

     On veut me perdre, Seigneur,

     Par le piège de la danse :

     Coupez ce piège trompeur

     Qu’on tend à mon innocence !

     Les mondains dansent malgré Vous.

     O Seigneur, secourez-nous !  

     On sait bien par quels motifs

     On danse pour l’ordinaire,

     Ils sont cachés, mais lascifs :

     On veut aimer, on veut plaire.

     Emouvoir, ou bien être ému,

     Ou voir, ou bien être vu.

     Mais pour danser sans pêcher

     Il faut tant de circonstances

     Qu’on ne peut pas s’empêcher

     D’offenser Dieu dans les danses.

 (Saint Louis-Marie Grignon de Montfort)

     Les paroles de ce pasteur d’âmes ont été prononcées il y a plus de trois siècles bien que les danses étaient d’une toute autre nature que celles de notre époque. Que dirait-il aujourd’hui, de ces bruyantes cavernes de l’enfer que sont les discothèques favorisant l’effronterie, la débauche, l’impureté, l’impudicité et le dévergondage de jeunes filles, de jeunes hommes, de femmes et d’hommes par le moyen de rythmiques musicales générant des déhanchements et des gestuelles provocateurs, équivoques ou indécents les faisant ressembler davantage à des êtres dépravés et dégénérés qu’à des êtres éduqués et civilisés et qui, dans la légèreté de leur comportement, se font une gloire de ce qui constitue leur honte ? 

     Les motifs énumérés par le Saint sont de nature à révéler les états d’âme face à la danse. Dans ce genre d’environnement le relâchement prédispose aux péchés en action, en paroles et en pensées, et le danger réside dans l’occasion prochaine, en dehors du mariage, de pêcher contre la chasteté : par adultère ou par fornication qui entrent en conflit direct avec le sixième commandement de Dieu « Tu ne commettras pas d’adultère ». (Deutéronome V, 20). Ce précepte défend non seulement l’adultère proprement dit, mais tout acte sexuel accomplit en dehors du mariage.

     Les mises en garde sur le danger des danses, de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort surnommé l’Apôtre de la Sainte Vierge, ne semble pas très prisées par les amoureux de la pure et chaste Marie. J’espère me tromper. Quoi qu’il en soit, j’y ajoute ceci : De nombreux Saints ont mis en garde contre les danses (St Basile, St Jean Chrysostome, St Augustin, St Ephrem…Concile de Laodicée (365), de Tolède (589), de Rouen (1581), de Narbonne (1609)…, de même que des évêques, des théologiens, des Catéchismes dont celui du Concile de Trente. Et, pour résumer toutes ces mises en garde, celle sans appel de la Sainte Ecriture « Celui qui aime le danger y périra » (Ecclésiastique III,27)

     Si vos évêques et vos prêtres ne vous l’ont jamais rappelé, ils n’ont pas fait leur devoir de veiller sur les dangers et les pièges qui guettent les âmes des brebis qui leurs sont confiées. Les questions qui se posent alors à leurs sujets est la suivante : Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? : Par crainte de froisser des fidèles, par lâcheté ? Qui sont-ils exactement ? Des fonctionnaires attendant la retraite ? Des mercenaires ? Ou des évêques et des prêtres soucieux de faire connaître tout le conseil de Dieu dans un monde qui part à la dérive et une foi qui s’étiole ? Que Dieu leur pardonne cette négligence ou cette désinvolture coupable et les ramène à leur devoir d’enseigner, de reprendre et de corriger non pour le plaisir, mais pour mettre les fidèles sur la voie étroite du salut au lieu de celle large et spacieuse de la damnation éternelle. S’ils l’ont fait vous ne devriez surtout pas mésestimer ou snober leurs conseils en phase avec les enseignements les plus certains sur ce point.        

     Encore une fois, je précise que je n’écris pas pour plaire ni pour ratisser large, que Dieu m’en garde ! mais pour faire entendre le plus souvent possible les enseignements de l’Eglise et des Saints, non à la sauce du jour et selon les goûts et saveurs modernes, mais tels qu’ils sont enseignés par leur autorité apostolique ou par leur sainteté, même si cela doit me faire perdre des lecteurs. Le plus important étant pour moi de faire mon devoir de chrétien avec charité bien entendu, mais aussi avec fermeté quand cela s’impose.

« Seigneur Jésus notre roi, Sainte Vierge Marie notre Mère, veuillez répandre vos saintes bénédictions sur votre postérité en lutte avec la postérité du serpent, sur cette publication et ses lecteurs afin que nous prenions des décisions qui vous honorent. »

René Pellegrini

 


jeudi 26 mai 2022

L'Adultère et la fornication - 5 : La fornication dans les ouvrages profanes - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 5 


LA FORNICATION DANS LES OUVRAGES PROFANES – 1

 

Dictionnaire Larousse (édition 1985)

- Péché de luxure (religion)

Dictionnaire de la langue française Littré (Tome III, colonne 2575, édition 1994) :

- Sens dogmatique :

Le péché de la chair entre deux personnes qui ne sont ni mariées, ni liées par vœu (1).

« Or, en ce temps-là Israël demeurait à Sittim, et le peuple forniqua avec les filles de Moab. » (Nombres XXV, 1)

- Sens figuré :

Exemple : Infidélité d’un particulier délaissant Dieu pour consulter les magiciens, les devins et, aujourd’hui, les boules de cristal, les cartomanciennes et diseuses de bonne aventure :

« Un homme qui ira vers les magiciens et les devins, et forniquera avec eux, je poserai ma face contre lui, et je l’exterminerai du milieu de son peuple. » (Lévitique XX, 6)

Exemple : Infidélité du peuple juif, suivant l’exemple du roi Joram, abandonnant le vrai Dieu pour les dieux étrangers :

« Et de plus il fît même des hauts lieux dans les villes de Juda, et il fit forniquer tous les habitants de Jérusalem, et prévariquer Juda. » (II Paralipomènes XXI, 11) (2)

 

(A suivre… « La fornication en théologie, Somme théologique »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini 

 

(1) En dehors du mariage, c’est toujours un péché.

(2) S’appuyant sur la Septante, traduction par saint Jérôme des livres saints des Juifs d’Alexandrie écrits en langue grecque, les Catholiques appellent Paralipomènes (ou livres des choses omises, selon l’étymologie grecque) ce qui est appelé livres des Chroniques dans les Bibles de la mouvance protestante et certaines Bibles catholiques. Ils ne sont pas simplement un supplément aux livres des Rois, mais ils constituent une œuvre indépendante et originale. Ils ont pour but d’exposer dans un point de vue exclusivement religieux, l’histoire du roi David et de ses descendants les rois de Juda, afin de montrer comment la fidélité à Dieu est source de bonheur, alors que l’infidélité et l’idolâtrie causent la ruine des royaumes. Selon le plus grand nombre des interprètes ils auraient été écrits par Esdras, pour l’édification des Juifs, après la captivité babylonienne. 


lundi 23 mai 2022

Adultère et fornication : L'adultère - 2



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 4 

 

L’ADULTERE – 2 

     Le Pape ajoute :

« Eh bien que, ensuite, le suprême Législateur divin ait, pour un temps, relativement relâché la rigueur de cette loi primitive, il est absolument certain que la loi évangélique a restauré en son intégrité cette parfaite unité primitive et qu’elle a aboli  toute dispense (…) Notre-Seigneur n’a d’ailleurs pas seulement voulu condamner toute forme de polygamie et de polyandrie, successive ou simultanée, ou encore tout acte déshonnête extérieur ; mais pour assurer complètement l’inviolabilité des frontières sacrées de l’union conjugale, il a prohibé aussi les pensées et les désirs volontaires  concernant toutes choses : 

« Et moi je vous dis que quiconque arrête sur une femme son regard de     concupiscence a  déjà commis l’adultère dans son cœur»                         (St Matthieu V, 28 )

     Le dixième commandement de la loi mosaïque « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain (…) » (Deutéronome V, 21) interdisait déjà les désirs mauvais « convoitise » mais, comme tous les codes publics, il s’attaque surtout à l’acte extérieur. Dans le but de préserver les relations conjugales et la sainteté du foyer, Jésus-Christ, dans la nouvelle Alliance, perfectionnera la loi de Moïse en référant ces relations au premier mariage institué par Dieu dans le jardin d’Eden, et en mettant en évidence ce qui, dans l’ancienne Alliance de Moïse, demeurait à l’arrière-plan : le regard volontairement coupable.

     De nos jours, la polygamie (3) et la polyandrie (4) sont prêchées par l’exemple, dans les deux sexes, par des dirigeants et des responsables politiques, des chanteurs, des comédiens (appelés idoles et vénérés par leurs fans) et par bon nombre d’hommes et de femmes de toutes conditions. Quant à notre Président actuel (5) – fier adepte de la religion concubinaire et prédicateur de luxure par l’exemple dans la foulée de son prédécesseur - et sans doute par crainte d’élever le niveau et de penser avec son intelligence, il a plusieurs épouses en vie. Il est donc polygame selon la loi divine qu’il bafoue comme le vrai mécréant qu’il est ; car seule la mort rompt le lien du mariage devant Dieu. Quant à la loi démocratique républicaine et révolutionnaire ((6) reflet, non pas des lois divines qu’elle piétine allégrement, mais des senteurs de latrines, elle fonctionne comme un égout collecteur et diffuseur complaisant de toutes les insanités sécrétées par les philosophies issues du paganisme de Sparte, de la gnose et des élucubrations sephirotiques de la Kabbale juive, elle lui permettra d’en d’avoir bien d’autres, s’il lui en prend l’envie. Qui dit que le harem est seulement affaire de sultans et de pachas ?

 

(A suivre…« La fornication dans les ouvrages profanes »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

- C'est moi qui mets en gras et souligne dans le texte

 

(3) Du grec polugamos : polus (plusieurs) gamos (union, noces, mariage). Se dit plus généralement pour un homme marié plusieurs fois.

(4) Du grec poluandros : polus (nombreux) et andros (homme). Situation d’une femme mariée à plusieurs hommes.

(5) Lors de la rédaction de cet article, le 15 janvier 2013, il s’agissait de M. François Hollande.

(6) Cette morale future et les sacrifices humains que générera cette liberté révolutionnaire – caricature grotesque de la liberté des enfants de Dieu - déjà préfigurés et annoncés, pour les Initiés, en 1830, dans le tableau d’Eugène Delacroix intitulé « La liberté guidant le peuple » représentant une femme à la poitrine dépenaillée conduisant les révolutionnaires s’avançant vers des cadavres de soldats.

 

Mis sur un autre blogue le 15 janvier 2013

 

vendredi 20 mai 2022

L'adultère et la fornication - 3 : L' adulère - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION – 3

 

L’ADULTERE - 1 

 

     Il convient de rappeler que Dieu créa l’homme par amour. Il appartient à ce dernier de répondre à l’amour de Dieu par l’amour ou, plus précisément, par la charité qui est une vertu surnaturelle, car le mot amour est terriblement galvaudé de nos jours. Les pratiques sexuelles contre-nature ou dévoyées étant qualifiées d’amour.

     On prouve son amour pour Dieu en obéissant à ses commandements qui se caractérisent par un triple devoir : envers Dieu, envers soi-même (sauver son âme) et envers son prochain. Devoirs mentionnés dans les dix commandements ou Décalogue, les enseignements du Nouveau Testament et de l’Eglise. C’est à dessein que j’ajoute « les enseignements du Nouveau Testament » non que le Décalogue de l’Ancien Testament soit insuffisant, mais parce que Jésus surélèvera la portée morale de ce Décalogue par l’interprétation et l’application salutaires et toute divine qu’il en fera.

     Il faudra s’en souvenir lors de la préparation psychologique des populations avec les débats sur les unions homosexuelles contre-nature (1) - et pas mariage qui ne concerne que les personnes de sexes opposés - et les interventions religieuses (catholiques conciliaires, Juifs et musulmans) qui voudraient ou tenteraient de se limiter et d'orienter vers le seul Décalogue et préceptes de Moïse, en faisant l’impasse sur le Nouveau Testament : Evangile et Epîtres qui contiennent tout le conseil de Dieu et éclairent le Décalogue, pour le salut de tout homme, jusqu’à la fin du monde. (2)

     L’adultère et la fornication sont concernés par le sixième précepte de la loi de Dieu : ils font parties de nos devoirs moraux envers autrui.

« Tu ne commettras pas d’adultère » (Deutéronome V, 18)

     Ce commandement sans équivoque oblige les époux à la fidélité. Le Pape Pie XI dans son Encyclique Casti Connubii, du 31 décembre 1930, souligne cet impératif divin fondant cette fidélité sur le modèle de « nos premiers parents » 

« C’est pourquoi cette fidélité requiert tout d’abord l’absolue unité conjugale, dont le Créateur lui-même a formé le premier exemplaire dans le mariage de nos premiers parents, quand il a voulu que ce mariage ne fut qu’entre un seul homme et  une seule femme »

 

(A suivre…« L'adultère - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Loi adoptée en France le 17 mai 2013

(2) Cette observation vaut également en politique. Un vrai chrétien utilise et impulse dans la société le vocabulaire et les références de ce qui l’anime en tant que tel, et non celui et celles de ceux qui font consensus pour ses ennemis ou adversaires. Tout en prenant garde de ne pas confondre apparence de discours catholique avant les grandes échéances, et glissement de ce discours vers le vague, le consensuel, à l’approche de l’échéance (religieuse ou politique). Attitude qui, au minimum, agite les grelots de la défiance et démasque les fausses barbes.

 

Mis sur un autre blogue le 21 décembre 2012

dimanche 15 mai 2022

Adultère et fornication - 2 : La morale dans une République en état d'apostasie



 ADULTERE ET FORNICATION - 2 

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE - 2 

 

     On ne peut pas mieux dire sur ce qui devient possible « Si – au lieu des lois divines - les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit.» Ces paroles d’un païen non dénué de sagesse devraient :

   - d’une part, nous instruire sur la fumisterie du droit souverain des peuples qui, en écartant les lois morales de Dieu, se donne le droit juridique d’assouvir toutes les passions humaines, mêmes les plus infâmes, aux conséquences coûteuses et destructrices sur le plan social et familial, et dont nous ressentirons de plus en plus durement les retombées nauséabondes avec, désormais, l’enseignement scolaire de la théorie du genre (3) imposée par l’Education nationale (véritable nid de francs-maçons), de moins en moins éducative mais de plus en plus corruptrice, qui aurait grand besoin d’être éduquée elle-même. Parents, vous avez du souci à vous faire concernant la vie spirituelle et éternelle de vos enfants, en les confiant à de tels éducateurs. Et vous, enseignants qui n’avaient pas piétiné les lois morales divines comment allez-vous vous en sortir sans offenser Dieu et mettre en péril votre salut éternel ? Que Dieu dans sa miséricorde vous vienne en aide pour ne pas l’offenser.

     Rappelez-vous ceci : aucune loi humaine, d’où qu’elle émane, en opposition avec un commandement ou un enseignement formel de Dieu, ne peut vous contraindre à désobéir à une loi divine. L’exemple en ce domaine est celui de Saint Pierre et des apôtres, ayant reçu le commandement de Notre-Seigneur de prêcher l’Evangile de Jésus-Christ, mais sommés par les autorités juives de cesser toute prédication du nom de Jésus, ils répondirent :

« Il faut plutôt obéir à Dieu qu’aux hommes. » (Actes V, 29)

   - et d’autre part, nous faire réfléchir sur ce qu’est, en réalité, l’aboutissement d’une société sous une forme gouvernementale démocratique, comme la nôtre, violant effrontément les lois divines.

« Où cette loi (de Dieu) est méconnueviolée par la tyrannie d'un, de plusieurs ou de la multitude, non seulement la société politique est vicieuse, il n'y a plus même de société. Cela est encore plus vrai d'une démocratie que de tout autre gouvernement. » (Cicéron, La république, Livre 1,3)

     Sagesse naturelle d’un païen qui tire pourtant les bonnes conclusions sur les conséquences de la violation des lois divines par la panacée démocratique, qui devrait faire réfléchir les Catholiques accrocs d’hommes politiques et de prétendants aux charges gouvernementales ne voyant que la démocratie à proposer à leurs adeptes.

     Devant ce constat de délabrement moral et de laxisme ambiant, cet article vise à remettre en mémoire ou à faire découvrir, selon l’exhortation de Saint Paul à Timothée, l’enseignement donné par Dieu et par l’Eglise sur ces pratiques immorales ou qui les favorisent (4), non moins que les graves dangers qu’ils représentent dans l’ordre du salut éternel.

« Annonce la parole, insiste à temps et à contre-temps, reprends, supplie, menace en toute patience et doctrine. Car viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais, selon leurs désirs, ils amasseront des maîtres autour d’eux, éprouvant une vive démangeaison aux oreilles ; et détournant l’ouïe de la véritéils se tourneront vers les fables. » (II Timothée IV, 2-4)

     Ces paroles de Saint Paul faisant allusion à l’insupportabilité de la « saine doctrine » n’étant pas démenties par les faits contemporains, il est donc convenable « d’annoncer la parole » en précisant, pour ceux dont la largeur d’esprit serait de l’ordre du Grand Canyon et la moralité en dessous de la ceinture et qui, en conséquence, trouveraient les textes et les articles de ce blogue imbuvables pour leur sensibilité, que je n’ai pas ouvert ce blogue pour plaire aux débauchés et aux luxurieux, aux laïcs et religieux libéraux, aux négateurs de Dieu, ni pour pratiquer le très hypocrite politiquement et religieusement corrects par des propos ambigus et des circonlocutions de circonstances, ni pour être complaisant envers ce qui doit être dénoncé sans haine mais avec fermeté, dans le but de ratisser large et d’augmenter le nombre de mes visiteurs, mais pour appeler chat…un chat et, s’il plaît à Dieu, d’en ramener certains à résipiscence, après réflexion sur la conduite de leur propre vie. Mais aussi pour rappeler ce que le clergé et tout chrétien normalement constitué devrait enseigner et propager, en ce domaine, sur site Internet ou dans les prêches en Eglise, compte tenu de l’état de déliquescence morale de la société dans toutes ses composantes sociales et jusqu’à l’intérieur des Eglises.

(A suivre…« L’adultère - 1 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(3) Théorie qui vise à inculquer dans l’esprit de la jeunesse la négation de la différence naturelle des sexes, en introduisant une distinction entre le sexe qu’il reçoit à la naissance et le détermine dans le genre masculin ou féminin, et l’identité sexuelle qui résulterait d’une perception subjective de son sexe, et de son orientation sexuelle qui serait le produit d’une culture et d’un conditionnement social. Cette théorie pseudo-scientifique, s’inscrivant dans un plan et une logique de changement de paradigme attelé à faire table rase de ce qui reste de culture et de morales chrétiennes, n’est qu’une énième exhalaison de la gnose et de la Kabbale  lucifériennes en milieu chrétien pour, par cette théorie, subvertir la différence naturelle des sexes, en formant et orientant les esprits et les intelligences en formation vers la nature androgyne de l’être humain, et, par le brouillage des genres, à justifier les pratiques ignobles et bestiales de Sodome, le ''mariage'' gay et, à terme, la dissolution de la famille traditionnelle. A ce stade de machiavélisme et de perversité on ne parle plus d'intelligence humaine mais de fosse septique. Cette théorie du genre (gender en anglais) obligatoire dans les lycées français est enseignée dans les manuels scolaires de Sciences de la Vie  et de la Terre (SVT).

(4) Surtout ne pas commettre l’erreur de confondre les enseignements magistériels de l’Eglise avec les scandales sexuels d’ecclésiastiques ou de laïcs catholiques méprisant les commandements pourtant clairs de l’Eglise et de Dieu. L’Eglise n’a jamais enseigné de telles pratiques mais les a toujours condamnées. Le vice et l’immoralité ne sont pas dans les enseignements dispensés mais dans les passions désordonnées ou le manque de foi véritable de ces personnes, à quelque niveau hiérarchique où ils se situent. Pas plus que les habitants de Corinthe n’auraient pu se prévaloir de l’incestueux de l’Eglise de Corinthe pour dénigrer ou refuser les enseignements de Saint Paul.

 

Mis sur un autre blogue le 28 novembre 2012

 

jeudi 12 mai 2022

Adultère et fornication - 1 : La morale dans une République en état d'apostasie - 1



                                               ADULTERE ET FORNICATION – 1

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE – 1

 

     Dans une société révolutionnaire démocratique et républicaine ayant apostasié par rejet constitutionnel de Dieu, et se montrant généralement indifférente à son égard au niveau particulier, les ''grands prêtres'' diplômés, voire surdiplômés et antidogmatiques - c’est ce qu’ils disent mais ne font pas - du dogme de la laïcité et de la tolérance morale avec l’appui de leurs partisans, dictent le bien et le mal émanés de leur haute et profonde sagesse acquise dans le domaine des mœurs dans les lupanars, la fréquentation des escort-girls ou dans les fables androgynes des gnostiques et des kabbalistes qui favorisent et désinhibent la pratique des joyeusetés de Sodome, ou par la respiration de leurs relents. Cet article sera suivi de plusieurs autres sur l’adultère et la fornication.

     Dans une structure institutionnelle et sociale dont l’action empreinte d’esprit satanique et luciférien (1) inavoué, mais perceptible dans les faits, est de corrompre moralement et intellectuellement la société, en favorisant le piétinement des lois morales divines et la débauche du plus grand nombre, tous les moyens sont utilisés pour maintenir en permanence un milieu ambiant baigné d’érotisme, exalter et exciter la sensualité, propager et banaliser sans vergogne les pratiques impudiques et immorales telles que l’adultère et la fornication : affiches, photos, blogues, sites Internet, chansons, musique, livres, romans, pièces de théâtre, spectacles, publicités, films, séries TV, feuilletons, téléréalité, promotion de tenues vestimentaires féminines suggestives ou indécentes, etc., et, à leur grande honte, s’ils sont encore capables d’en manifester, exhibés sans sourciller, même par des groupes dits catholiques adeptes de mœurs païennes.

     Mais l’inconséquence, la désinvolture et l’ignominie morales ne s’arrêtent pas au niveau des frasques de dirigeants politiques, des faiseurs d’opinions, des vendeurs et programmateurs de variétés, des chrétiens de contrebande, des excréments cinématographiques et publicitaires, car elle est secondée par des ''éducateurs'', des pères et des mères de famille encourageant ou se montrant laxistes envers les pratiques immorales de leurs propres enfants « Il faut bien que jeunesse se passe » ou « c’est de leur âge » disent-ils. Paroles effroyables et irresponsables dans la bouche d’éducateurs et de parents mettant leurs propres enfants sur des chemins de perdition, les autorisant ou les encourageant ainsi à commettre des péchés mortels qui, s’ils ne sont pas remis par la confession et la contrition sincères, et expiés par la pénitence, les entraîneront vers la damnation éternelle. Car on ne se moque pas impunément de la patience de Dieu, nous dit la Sainte Ecriture (Galates VI,7)

Ces comportements méprisants à l’égard de l’autorité divine, qui visent à la corruption du plus grand nombre, font descendre leurs auteurs dans le paganisme le plus abject, si on considère et médite ce qu’écrivait, avec bon sens, un illustre païen comme Cicéron :

« Pour établir le droit, il faut remonter à cette loi souveraine, qui est née avant tous les siècles et avant qu'aucune loi eût été écrite, ni aucune ville fondée. Pour y parvenir, il faut croire  avant tout que la nature entière est gouvernée par la divine Providence, que l'homme a été créé par le Dieu suprême, et que par la raison il est en société avec Dieu. Cette raison commune à Dieu et à l'homme, voilà la loi qui fait de cet univers une seule cité sous le Dieu tout-Puissant (…) Si les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit, le vol, l'adultère, la supposition d'un testament seraient légitimes dès qu'on aurait les suffrages du peuple » (Cicéron, Des Lois, Livre 1)

     C’est bien à ces genres de turpitudes et de méfaits décrits par Cicéron qu’aboutissent l’oubli ou le mépris de « la loi souveraine de Dieu » substituée par les « suffrages du peuple »

(A suivre…« La morale dans une République en état d’apostasie – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) En France, cet esprit satanique et  luciférien est objectivement et incontestablement manifesté par le caractère anti-christique de la laïcité révolutionnaire travaillant sans répit l’opinion publique, pour permettre l’expulsion de Notre-Seigneur Jésus-Christ de toutes les institutions et des lieux publics nationaux, et l’évacuation dans l’éducation et l’enseignement de la jeunesse des références morales, philosophiques et métaphysiques catholiques, pour leur substituer un environnement destiné à laisser le champ libre aux références philosophiques et métaphysiques gnostiques, kabbalistes - anticatholiques et antichrétiennes - dont est issue la Révolution dite française, dont sont imbibés les différents courants de pensée politique et qui façonnent la morale et l’opinion publique contemporaines.

 

Mis sur un autre blogue le 25 novembre 2012

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...