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vendredi 25 novembre 2022

La conjuration antichrétienne – 4 – 2 : L’Incarnation du Verbe de Dieu


 
LES DEUX CIVILISATIONS – 4 - 2 

                              L’INCARNATION DU VERBE DE DIEU

     Le Verbe de Dieu s’incarna et vint passer trente-trois années parmi nous, pour nous tirer de la voie de perdition et nous ouvrir la route d’une félicité non trompeuse.

     Sa parole comme ses actes renversaient toutes les idées reçues jusque-là. Il disait : Bienheureux les pauvres ! Bienheureux les doux, les pacifiques, les miséricordieux ! Bienheureux les purs ! Jusqu’à Lui, en avait dit : Bienheureux les riches ! Bienheureux ceux qui dominent ! Bienheureux ceux qui sont en mesure de ne rien refuser à leurs passions ! Il était né dans une étable, il s’était le serviteur de tous, il avait souffert mort et passion, afin que l’on ne prît point ses paroles pour des déclamations, mais pour des leçons, leçons les plus persuasives que l’on puisse concevoir, données qu’elles étaient par un Dieu et un Dieu s’anéantissant par amour pour nous.

     Il voulut les perpétuer, les rendre toujours parlantes et agissantes, aux yeux et aux oreilles de toutes les générations qui devaient venir. Pour cela, il fonda la sainte Eglise. Etablie au centre de l’humanité, elle n’a cessé, par les enseignements de ses docteurs et les exemples de ses saints, de dire à tous ceux qu’elle vit passer sous ses yeux : « Vous recherchez, ô mortels, la félicité, et vous recherchez une bonne chose ; prenez garde seulement que vous la recherchez où elle n’est pas. Vous la cherchez sur la terre, et ce n'est pas là qu’elle est établie, ni que l’on trouve ces jours heureux dont nous a parlé le divin psalmiste : Diligit dies videre bonos…(1) Ce sont ici les jours de misère, les jours de sueur et de travaux, les jours de gémissements et de pénitence auxquels nous pouvons appliquer les paroles du prophète Isaïe : « Mon peuple, ceux qui te disent heureux, t’abusent et renversent toute ta conduite.» (2) Et encore : « ceux qui font croire au peuple qu’il est heureux sont des trompeurs. » Donc, où se trouve la félicité et la véritable vie, sinon dans la terre des vivants ? Qui sont les hommes heureux, sinon ceux qui sont avec Dieu ? Ceux-là voient de beaux jours, parce que Dieu est la lumière qui les éclaire. Ceux-là vivent dans l’abondance, parce que Dieu est le trésor qui les enrichit. Ceux-là enfin sont heureux, parce que Dieu est le bien qui les contente et que lui seul est tout à tous. » (3)

(1) Qui aime à voir des jours heureux (Psaumes XXXIII,13 ; 34,13 Bible protestante). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets

(2) Isaïe III,12). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets.

(3) Œuvres oratoires de Bossuet. Sermon pour la Toussaint. V.325.

Mgr Henri Delassus

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini 

Anciens articles à voir ou à revoir :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/bien-comprendre-ce-quest-la-revolution.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/les-propheties-sur-la-france-1.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/protection-contre-lilluminisme.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/la-recherche-de-dieu.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/preuves-scripturaires-de-la-royaute-de.html

jeudi 17 novembre 2022

Les deux civilisations - 4 - 2 : L'Incarnation du Verbe de Dieu


LES DEUX CIVILISATIONS – 4 - 2

 

L’INCARNATION DU VERBE DE DIEU

 

     Le Verbe de Dieu s’incarna et vint passer trente-trois années parmi nous, pour nous tirer de la voie de perdition et nous ouvrir la route d’une félicité non trompeuse.

     Sa parole comme ses actes renversaient toutes les idées reçues jusque-là. Il disait : Bienheureux les pauvres ! Bienheureux les doux, les pacifiques, les miséricordieux ! Bienheureux les purs ! Jusqu’à Lui, en avait dit : Bienheureux les riches ! Bienheureux ceux qui dominent ! Bienheureux ceux qui sont en mesure de ne rien refuser à leurs passions ! Il était né dans une étable, il s’était le serviteur de tous, il avait souffert mort et passion, afin que l’on ne prît point ses paroles pour des déclamations, mais pour des leçons, leçons les plus persuasives que l’on puisse concevoir, données qu’elles étaient par un Dieu et un Dieu s’anéantissant par amour pour nous.

     Il voulut les perpétuer, les rendre toujours parlantes et agissantes, aux yeux et aux oreilles de toutes les générations qui devaient venir. Pour cela, il fonda la sainte Eglise. Etablie au centre de l’humanité, elle n’a cessé, par les enseignements de ses docteurs et les exemples de ses saints, de dire à tous ceux qu’elle vit passer sous ses yeux : « Vous recherchez, ô mortels, la félicité, et vous recherchez une bonne chose ; prenez garde seulement que vous la recherchez où elle n’est pas. Vous la cherchez sur la terre, et ce n'est pas là qu’elle est établie, ni que l’on trouve ces jours heureux dont nous a parlé le divin psalmiste : Diligit dies videre bonos…(1) Ce sont ici les jours de misère, les jours de sueur et de travaux, les jours de gémissements et de pénitence auxquels nous pouvons appliquer les paroles du prophète Isaïe : « Mon peuple, ceux qui te disent heureux, t’abusent et renversent toute ta conduite.» (2) Et encore : « ceux qui font croire au peuple qu’il est heureux sont des trompeurs. » Donc, où se trouve la félicité et la véritable vie, sinon dans la terre des vivants ? Qui sont les hommes heureux, sinon ceux qui sont avec Dieu ? Ceux-là voient de beaux jours, parce que Dieu est la lumière qui les éclaire. Ceux-là vivent dans l’abondance, parce que Dieu est le trésor qui les enrichit. Ceux-là enfin sont heureux, parce que Dieu est le bien qui les contente et que lui seul est tout à tous. » (3)

(1) Qui aime à voir des jours heureux (Psaumes XXXIII,13 ; 34,13 Bible protestante). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets

(2) Isaïe III,12). Citation sans référence biblique, c’est moi qui la mets.

(3) Œuvres oratoires de Bossuet. Sermon pour la Toussaint. V.325.

 

(A suivre…si Dieu veut)

 Mgr Henri Delassus



vendredi 28 octobre 2022

La conjuration antichrétienne - 3 : Les deux civilisations - 2


 Jacques Benigne Bossuet (1627-1704) surnommé l’Aigle de Meaux. Prédicateur renommé.

LA CONJURATION ANTICHRETIENNE – 3


CHAPITRE I

  

LES DEUX CIVILISATIONS – 2

 

     Civilisation moderne. Il y a donc civilisation et civilisation ? Il y a donc eu, avant l’ère dite moderne une civilisation autre que celle dont jouit, ou du moins que poursuit le monde de notre temps ?

     En effet, il y a eu, et il y a encore en France et en Europe, une civilisation appelée la civilisation chrétienne.

     Par quoi ces deux civilisations se différencient-elles ?

     Par la conception qu’elles se font de la fin dernière de l’homme, et par les effets divers et même opposés que l’une et l’autre conception produisent dans l’ordre social comme dans l’ordre privé.

LA RECHERCHE DU BONHEUR – 1

« Tout le but de l’homme est d’être heureux » dit Bossuet (1). Cela ne lui est point propre : c’est le but vers lequel tendent toutes les intelligences sans exception. Le grand orateur ne manque point de le reconnaître : « Les natures intelligentes n’ont de volonté ni de désir que pour leur félicité. » Et il ajoute : « Rien de plus raisonnable, car qu’y a-t-il de meilleur que de souhaiter le bien, c’est-à-dire la félicité ? (2) ». Aussi, trouvons-nous dans le cœur de l’homme une impulsion invincible qui le pousse à la recherche du bonheur. Le voulut-il, il ne pourrait s’en défaire. C’est le fond de toutes ses pensées, le grand mobile de toutes ses actions ; et alors même qu’il se jette dans la mort, c’est qu’il se persuade de trouver dans le néant un sort préférable à celui où il se voit.

(A suivre si Dieu veut)

Monseigneur Delassus

(1) Méditations sur l’Evangile.

(2) Œuvres oratoires de Bossuet. Edition critique et complète par l’abbé J. Lebarq. Sermon sur la Toussaint, v.325)

 

René Pellegrini


  

Jacques Benigne Bossuet (1627-1704) surnommé l’Aigle de Meaux. Prédicateur renommé.

dimanche 18 septembre 2022

La conformité à la volonté de Dieu


LA CONFORMITE A LA VOLONTE DE DIEU

 

 

     Mon ami (e), mon frère, ouvre bien ton cœur et ton intelligence car l’histoire du Père Taulère que tu vas lire est l’application pratique, dans l'adversité, de l’enseignement de #Notre-Seigneur. Le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie perfection : la conformité à la #volonté de Dieu. A méditer par ceux qui se plaignent et réclament tous les secours de la terre dès qu’une adversité se manifeste.

 

     Le Père Taulère, pieux et savant religieux de l’Ordre de #Saint Dominique, rapporte à ce sujet un exemple touchant. Animé d’un vif désir de faire des progrès dans la vertu et ne se fiant pas à son savoir, il conjurait le Seigneur, déjà depuis huit ans, de lui envoyer quelqu’un de ses serviteurs qui lui enseignât le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie #perfection. Un jour qu’il ressentait ce désir plus vivement encore et qu’il redoublait ses supplications, une voix se fit entendre qui lui disait : « Va à telle Eglise et tu trouveras celui que tu cherches. » Le pieux docteur part aussitôt. Arrivé près de l’Eglise indiquée, il trouve à la porte un pauvre mendiant à demi couvert de haillons, les pieds nus et souillés de boue, d’un aspect tout à fait digne de #pitié et qui semble devoir être plus occupé d’obtenir des secours temporels que propre à donner des avis spirituels. Cependant, Taulère l’aborde et lui dit : « Bonjour, mon ami. » - Maître - répond le mendiant – je vous remercie de votre souhait ; mais je ne me souviens pas d’avoir jamais eu de mauvais jours. » - « Eh bien ! » - reprend Taulère – que Dieu vous accorde une vie heureuse. » - « Oh ! – dit le mendiant – grâce au Seigneur, j’ai toujours été heureux ! Je ne sais pas ce que c’est d’être malheureux. » - « Plaise à Dieu, mon frère – reprend de nouveau Taulère étonné – qu’après le bonheur dont vous dîtes que vous jouissez, vous parveniez encore à la #félicité éternelle. Mais je vous avoue que je ne saisis pas très bien le sens de vos paroles, veuillez donc me l’expliquer plus clairement. »

 

     « Ecoutez – poursuit le mendiant – non, ce n’est point sans raison que je vous ai dit que je n’ai jamais eu de mauvais jours, les jours ne sont mauvais que quand nous ne les employons point à rendre à Dieu, par notre soumission, la gloire que nous Lui devons ; ils sont toujours bons si, quelque chose qui nous arrive, nous les consacrons à le louer et nous le pouvons toujours avec la grâce. Je suis, comme vous voyez, un pauvre mendiant tout infirme et réduit à une extrême indigence, sans aucun appui ni abri dans le monde, je me vois soumis à bien des #souffrances et à bien des #misères de toute sorte. Eh bien ! Lorsque je ne trouve pas d’#aumônes et que j’endure la faim, je loue le bon Dieu ; quand je suis importuné par la pluie ou la grêle ou le vent ou la poussière et les insectes, tourmenté par la chaleur ou par le froid, je bénis le bon Dieu ; quand les hommes me rebutent et me méprisent, je bénis et glorifie le Seigneur. Mes jours ne sont donc pas mauvais, car ce ne sont point les adversités qui rendent les jours mauvais ; ce qui les rend tels, c’est notre impatience, laquelle provient de ce que, notre volonté est rebelle, au lieu d’être soumise et de s’exercer, comme elle le doit, à honorer et à louer Dieu continuellement. »

 

     « J’ai dit, en outre, que je ne sais ce que c’est que d’être malheureux, qu’au contraire, j’ai toujours été heureux. Cela vous étonne. Vous allez en juger vous-même. N’est-il pas vrai que nous nous estimerions tous très heureux, si les choses qui nous arrivent étaient tellement bonnes et favorables qu’il nous fût impossible de rien souhaiter de mieux, de plus avantageux ? Que nous tiendrions pour bienheureuse une personne dont toutes les volontés s’accompliraient sans obstacles, dont tous les désirs seraient toujours satisfaits ? Sans doute, aucun homme ne saurait, en vivant selon les maximes du monde, arriver à cette félicité parfaite ; il est même réservé aux habitants du ciel, consommés dans l’union de leur volonté avec celle de Dieu, de posséder pleinement une telle #béatitude. Cependant, nous sommes appelés à y participer dès ici-bas, et c’est au moyen de la conformité de notre volonté à la volonté de Dieu qu’il nous est donné d’avoir ainsi part à la félicité des élus. La pratique de cette conformité est, en effet, toujours accompagnée d’une paix délicieuse, qui est comme un avant-goût du #bonheur céleste. Et il n’en peut être autrement, car celui qui ne veut que ce que Dieu veut ne rencontre plus aucun obstacle à sa volonté, tous ses désirs, n’ayant rien que de conforme au bon plaisir de Dieu, ne sauraient manquer d’être satisfaits ; il est donc bienheureux. »

 

     « Hé ! Mon Père, tel que vous me voyez, je jouis toujours de ce bonheur. Rien ne nous arrive, vous le savez, que Dieu ne le veuille ; et ce que Dieu veut est toujours ce qu’il y a de mieux pour nous. Je dois donc m’estimer heureux, quoi que ce soit que je reçoive de Dieu ou que Dieu permette que je reçoive des hommes. Et comment n’en serais-je pas heureux, persuadé, comme je le suis, que ce qui m’arrive est précisément ce qu’il y a pour moi de plus avantageux et de plus à propos ? Je n’ai qu’à me rappeler que Dieu est mon Père et que je suis son enfant. Un Père infiniment sage, infiniment bon et tout-puissant sait bien ce qui convient à ses enfants et ne manque pas de le leur donner. Ainsi, que les choses qui m’arrivent répugnent aux #sentiments de la nature ou qu’elles les flattent, qu’elles soient assaisonnées de douceur ou d’amertume, favorables ou nuisibles à la #santé, qu’elles m’attirent l’estime ou le mépris des hommes, je les reçois comme ce qu’il y a, dans la circonstance, de plus convenable pour moi et j’en suis aussi content que peut l’être celui dont tous les goûts sont pleinement satisfaits. Voilà comment tout m’est sujet de joie et de bonheur. »

 

     Emerveillé de la profonde #sagesse et de la haute perfection de ce mendiant, le théologien lui demande : « D’où venez-vous ? » - Je viens de Dieu, répond le pauvre. – « Vous venez de Dieu ! Et où l’avez-vous rencontré ? » Là où j’ai quitté les créatures. - Et où demeure-t-il ?  Dans les cœurs purs et les âmes de bonne volonté. – Mais qui êtes-vous donc ? – Je suis roi. – Ha ! Où est votre royaume ?  Là-haut, dit-il, en montrant le ciel ; celui-là est roi, qui possède un titre certain au #royaume de Dieu, son Père. – Quel est, demande enfin Taulère, le maître qui vous a enseigné une si belle doctrine ? Comment l’avez-vous acquise ? – Je vais vous le dire, répond le mendiant : « Je l’ai acquise en évitant de parler aux hommes, pour m’entretenir avec Dieu dans la #prière et la #méditation ; mon unique soin est de me tenir constamment et intimement uni à Dieu et à sa volonté sainte. C’est là toute ma science et tout mon bonheur. »

 

     Taulère savait désormais ce qu’il voulait savoir. Il prit congé de son interlocuteur et s’éloigna. « J’ai donc enfin trouvé - dit-il, une fois livré à ses réflexions – j’ai enfin trouvé celui que je cherchais depuis si longtemps. Oh ! Combien elle est vraie la parole de #Saint Augustin :

 

« Voilà que les ignorants se lèvent et ravissent le ciel ; et nous, avec notre science aride, nous restons embourbés dans la chair et le sang. »

 

 

Extrait de : « La divine Providence »

 

(Par le Père Saint-Jure et le Bienheureux Claude la Colombière)

 

René Pellegrini 

mercredi 22 juin 2022

L'adultère et la fornication - 8 : La fornication dans les Saintes Ecritures - 2


 

L’ADULTERE ET LA FORNICATION - 8 


LA FORNICATION DANS LES SAINTES ECRITURES - 2 

 

     En espérant que la grâce de Dieu et le désir de l’aimer et de le servir vous fassent être de ceux-là :

« C’est ce que quelques-uns de vous ont été, mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (I Corinthiens VI, 11)

« Car autrefois vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière, (…) examinez ce qui est agréable à Dieu. » (Ephésiens V, 8-10)

     Pour aider à favoriser ce changement de comportement, ici-bas, pour vous-même et le plus grand nombre, vous devez choisir sur le plan temporel entre deux modes de vie provenant de deux civilisations générant deux types de société :

     1 - Soit vous mettre au service de la civilisation moderne émanant du courant artistique et intellectuel de la Renaissance, poursuivie par la Réforme religieuse protestante et la philosophie dite des ‘’Lumières’’ qui s’avèrent être, en s’écartant des lois divines, des ténèbres de plus en plus épaisses plongeant l’humanité dans un véritable obscurantisme moral, spirituel, intellectuel et religieux. Ce sont ces trois courants : artistique, religieux et philosophique qui préparèrent la Révolution de 1789, avec laquelle, aujourd’hui, tous les partis politiques, sans exception, ont unanimement œuvrés pour éjecter Dieu et Notre-Seigneur Jésus-Christ de toutes les institutions publiques de l’Etat. Après plus de deux siècles de planification et de mûrissement des lois laïques, leurs conséquences logiques dans l’ordre moral et leurs retombées dans le domaine social, économique, financier et politique, elles génèrent une course inexorable vers le mensonge éhonté, l’immoralité, la décadence, le paupérisme et, à plus ou moins long terme, la dictature politico-religieuse sans pitié d’un système idéologique qui ne distinguera pas, comme l’enseigne la doctrine de l’Eglise, entre ces deux pouvoirs (1).

     2 - Soit vous mettre au service de la civilisation et de la société chrétiennes fondées sur la sagesse des lois évangéliques et le respect des droits de Dieu, pour le rétablissement moral, social, économique, financier et politique de la société. 

     Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu, en politique (2) comme en religion, de positionnement intermédiaire agréé par Dieu, et ce, depuis le Livre de la Genèse III, 15 faisant état de deux postérités distinctes - celle de Dieu et celle du Serpent - jusqu’au Livre de l’Apocalypse III, 16 dans lequel Dieu vomit les tièdes de sa bouche.

     Vous devez donc choisir entre le soutien et la défense du laxisme fou et de l’impiété des lois et des suggestions laïques et républicaines sur les mœurs, OU le soutien et la défense des lois et des conseils éprouvés de la sagesse de Dieu sur cette question, en adoptant le programme de Notre-Seigneur, de Saint Paul et de l’enseignement de l’Eglise catholique préconisé par Saint Pie X : « Tout restaurer dans le Christ. » (Lettre sur le Sillon, 25 août 1910).

     Vous devez donc vous placer et travailler sous l’étendard de la Révolution, sa laïcité et sa ‘’morale’’ sataniques avec pour finalité la damnation éternelle, OU vous placer et oeuvrer sous l’étendard des béatitudes et des enseignements moraux de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de l’Eglise avec comme finalité la félicité éternelle.

     Face à la barbarie qui s’annonce vous n’avez plus d’autres alternatives

… « Car c’est par lui (Jésus-Christ) que toutes choses ont été créées dans les cieux et sur la terre (…) Et lui-même est le chef du corps de l’Eglise (…) Parce qu’il a plu au Père que toute plénitude habitât en lui ; et par lui de se réconcilier toutes choses, pacifiant par le sang de sa croix, soit ce qui est sur la terre, soit ce qui est dans les cieux. » (Saint Paul aux Colossiens I, 16-20)

     Si, jusqu’à ce jour nous avons été désinvolte avec les préceptes de Dieu, si nous nous sommes laissés façonner par les mœurs et les modes du monde et nous les avons promotionnées, il est sage de réformer ses voies en les bordant désormais par les commandements et les conseils divins et de l’Eglise qui permettront de s’approcher de Dieu en toute confiance pour solliciter son pardon, sachant que :

« Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige, et s’ils sont rouges comme le vermillon, ils seront blancs comme la laine. » (Isaie I, 18)

« Tout ce que me donne mon Père viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors » (St Jean VI, 17)

 

FIN DE ADULTERE ET FORNICATION 

René Pellegrini

 

(1) Je dis bien distinction entre politique et religion et non séparation comme les abrutis de 1905 l’ont votée pour pouvoir s’accaparer la sphère morale et poursuivre avec ténacité et implacabilité la déchristianisation de la France, avec les conséquences que l’on voit de nos jours.

(2) En saine philosophie, la politique est une partie de la morale qui se divise en trois parties : l’éthique ou art de la conduite individuelle, la politique ou art de gouverner une cité et l’économie ou art de la gestion familiale. Ce qui signifie que parler d’économie politique associant gestion de la maison avec gouvernance de la cité est contradictoire et donc signe de l’erreur. Celle-ci aura donc des conséquences sur la valeur des échanges. Si cette science appelée l’économie politique est apparue au XVIIIe siècle c’est pour résoudre le problème de la valeur indépendamment de la morale. C’est ce qui a fait la force et assuré la victoire du judaïsme, car c’est dans le prêt à intérêt que réside la force du libéralisme, cette doctrine qui favorise le judaïsme et sa domination. La politique lorsqu’elle n’est pas confondue avec la « cuisine électorale » est ordonnée à la poursuite du bien commun qui est la vie vertueuse de la multitude.

 

Mis sur un autre blogue le 3 avril 2014

 

 

 

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