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jeudi 24 novembre 2022

Une manière d'examen : sous le voile de la vertu...

Humilité de Jésus

UNE MANIERE D’EXAMEN : SOUS LE VOILE DE LA VERTU…

- L’orgueilleux juge que les honneurs lui sont dus.

- L’avare pense qu’il y a de la prudence à amasser de l’argent.

- Le coléreux s’imagine que son désir de vengeance est légitime.

- L’envieux se persuade que les biens des autres sont dus plutôt à lui qu’à eux.

- Celui qui est esclave de son ventre et de ses plaisirs, 

prétend qu’il pourvoit à sa santé.

- Le paresseux, en cherchant le repos et fuyant le travail, 

se persuade la même chose. 

Mais : 

     Entre toutes les tentations…la plus redoutable, la plus fréquente, la plus cachée, est celle qui nous persuade au fond de notre cœur que nous sommes quelque chose. Cette pensée nous est suggérée par l’orgueil, père de tous les vices, mort de toutes les vertus, et cause de toutes les ruines…

(Vénérable Père Louis de Grenade)

- Pour ceux qui, dans ce genre de situation, voudrait se « recommander à Dieu » et ne sauraient comment s’y prendre, un exemple de prière tiré de la liturgie catholique :

« O Dieu qui donnez la paix, donnez-nous d’être tout à fait en accord avec votre volonté, ainsi nous serons libérés des tentations qui nous tourmentent »

 

René Pellegrini

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/bien-comprendre-ce-quest-la-revolution.html

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https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/04/preuves-scripturaires-de-la-royaute-de.html 

 

 


 


 

lundi 31 octobre 2022

Prière Auguste Reine des Cieux


PRIERE AUGUSTE REINE DES CIEUX

     Auguste Reine des Cieux, souveraine Maîtresse des Anges, vous qui dès le commencement avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions saintes, pour que sous vos ordres et par votre puissance, elles pourchassent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.

     Qui est comme Dieu ! (1)

     O bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.

     O divine Mère, envoyez vos Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.

     Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.


(Prière authentique de 1863. Prière indulgenciée par Saint Pie X, le 8 juillet 1908) 

1) MI-CA-EL : Qui (est) comme Dieu ? Ainsi répondit le Grand Archange Saint Michel à Lucifer qui disait : « Je serai semblable à Dieu » (Isaïe XIV,14). C’est par cette réponse que Saint Michel a triomphé de Lucifer. D’où le nom de Michel qui lui est resté. 

NOTA BENE :

     Ce n'est pas sans raison que cette prière demande «aux légions saintes de Marie » de refouler les démons dans l'abîme, car Mélanie Calvat dans son Message de la Salette avertissait :

« En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l'Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d'âmes. Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. »….

     Et, de nos jours, nous constatons une accélération pour la mise en place d’une gouvernance mondiale tout au service de Satan et viscéralement contre Notre Seigneur Jésus-Christ et son Eglise. Je vous invite à résister fort dans la foi ; à ne pas succomber à l’odieux chantage du ‘’vaccin’’ poison qui empoisonne durablement le corps humain. Pour l’instant, ce ‘’vaccin’’ n’est pas encore le signe de la Bête mais une préfiguration, une préparation suffisamment contraignante pour nous mettre déjà à l’épreuve selon nos situations personnelles (santé, loisirs, travail, études). Quant à la vraie marque de la Bête sur la main droite ou sur le front (Apocalypse XIII,16) elle sera directement liée à l’adoration de Lucifer.  Faisons donc monter cette Auguste prière, nos pénitences et nos supplications pour qu’elle nous délivre du joug de l’ennemi, que l’humanité pécheresse a pourtant bien mérité.

 

René Pellegrini

samedi 22 octobre 2022

Prière avant la communion


PRIÈRE AVANT LA COMMUNION

Actes de foi. – O Seigneur Jésus, je crois que vous êtes réellement et substantiellement présent dans la Sainte Hostie, avec votre corps, votre sang, votre âme et votre divinité. Je le crois fermement parce que vous l’avez dit, vous qui êtes la vérité même. Je crois que dans ce Sacrement, vous, mon Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, vous vous donnez à moi, pour me faire vivre plus abondamment de votre vie divine ; je le crois, mais fortifiez et augmentez ma foi.

Actes d’humilité. – Je reconnais, ô mon Dieu, que suis une humble créature, sortie de vos mains et de plus, un pauvre pêcheur, très indigne de vous recevoir, vous qui êtes le Tout-Puissant, l’Eternel, le Dieu infiniment saint. Je devrais vous dire, comme votre apôtre Pierre, et avec bien plus de raison que lui : « Eloignez-vous de moi, parce que je suis un pêcheur » ; mais souffrez que je répète avec le Centurion : « Seigneur, dîtes seulement une parole, et mon âme sera guérie. »

Acte de contrition. – Mon Dieu, je déteste toutes les fautes de ma vie ; je les déteste de tout mon cœur, parce qu’elles vous ont offensé, vous, ô mon Dieu, qui êtes si bon. Je vous en supplie, effacez-les par votre sang. Avec l’aide de votre grâce, je prends la résolution de ne plus commettre le péché, et d’en faire une sincère pénitence.

Acte de Désir et d’Amour. – O Seigneur Jésus, le Dieu de mon cœur, mon bonheur et ma force, vous, le Pain vivant, qui descendez du ciel pour être la nourriture de mon âme, j’ai un grand désir de vous recevoir. Je me réjouis, à la pensée que vous allez venir habiter en moi. Venez, Seigneur Jésus, venez posséder mon cœur ; qu’il soit à vous pour toujours ! Vous qui m’aimez tant, faites que je vous aime de toute mon âme, et par-dessus toutes choses.

Recours à la Très sainte Vierge et aux Saints. - Sainte Vierge Marie, Mère de Jésus, le Dieu d’amour, qui va s’unir à mon âme dans la Sainte Eucharistie, obtenez-moi la grâce de le recevoir dignement. Saint Joseph, Saints et Bienheureux, et vous, mon bon Ange gardien, intercédez pour moi.

 

René Pellegrini

 

Prière tirée de mon livre des Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola

Communion sur la langue et à genoux si les conditions de santé le permettent

samedi 24 septembre 2022

Traité du Saint-Esprit - 15 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 3


CHAPITRE 1  

TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 15

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 3 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au « gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde. 

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la #Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut) 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les #Protestants, depuis le #concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini


 

dimanche 18 septembre 2022

La conformité à la volonté de Dieu


LA CONFORMITE A LA VOLONTE DE DIEU

 

 

     Mon ami (e), mon frère, ouvre bien ton cœur et ton intelligence car l’histoire du Père Taulère que tu vas lire est l’application pratique, dans l'adversité, de l’enseignement de #Notre-Seigneur. Le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie perfection : la conformité à la #volonté de Dieu. A méditer par ceux qui se plaignent et réclament tous les secours de la terre dès qu’une adversité se manifeste.

 

     Le Père Taulère, pieux et savant religieux de l’Ordre de #Saint Dominique, rapporte à ce sujet un exemple touchant. Animé d’un vif désir de faire des progrès dans la vertu et ne se fiant pas à son savoir, il conjurait le Seigneur, déjà depuis huit ans, de lui envoyer quelqu’un de ses serviteurs qui lui enseignât le chemin le plus sûr et le plus court de la vraie #perfection. Un jour qu’il ressentait ce désir plus vivement encore et qu’il redoublait ses supplications, une voix se fit entendre qui lui disait : « Va à telle Eglise et tu trouveras celui que tu cherches. » Le pieux docteur part aussitôt. Arrivé près de l’Eglise indiquée, il trouve à la porte un pauvre mendiant à demi couvert de haillons, les pieds nus et souillés de boue, d’un aspect tout à fait digne de #pitié et qui semble devoir être plus occupé d’obtenir des secours temporels que propre à donner des avis spirituels. Cependant, Taulère l’aborde et lui dit : « Bonjour, mon ami. » - Maître - répond le mendiant – je vous remercie de votre souhait ; mais je ne me souviens pas d’avoir jamais eu de mauvais jours. » - « Eh bien ! » - reprend Taulère – que Dieu vous accorde une vie heureuse. » - « Oh ! – dit le mendiant – grâce au Seigneur, j’ai toujours été heureux ! Je ne sais pas ce que c’est d’être malheureux. » - « Plaise à Dieu, mon frère – reprend de nouveau Taulère étonné – qu’après le bonheur dont vous dîtes que vous jouissez, vous parveniez encore à la #félicité éternelle. Mais je vous avoue que je ne saisis pas très bien le sens de vos paroles, veuillez donc me l’expliquer plus clairement. »

 

     « Ecoutez – poursuit le mendiant – non, ce n’est point sans raison que je vous ai dit que je n’ai jamais eu de mauvais jours, les jours ne sont mauvais que quand nous ne les employons point à rendre à Dieu, par notre soumission, la gloire que nous Lui devons ; ils sont toujours bons si, quelque chose qui nous arrive, nous les consacrons à le louer et nous le pouvons toujours avec la grâce. Je suis, comme vous voyez, un pauvre mendiant tout infirme et réduit à une extrême indigence, sans aucun appui ni abri dans le monde, je me vois soumis à bien des #souffrances et à bien des #misères de toute sorte. Eh bien ! Lorsque je ne trouve pas d’#aumônes et que j’endure la faim, je loue le bon Dieu ; quand je suis importuné par la pluie ou la grêle ou le vent ou la poussière et les insectes, tourmenté par la chaleur ou par le froid, je bénis le bon Dieu ; quand les hommes me rebutent et me méprisent, je bénis et glorifie le Seigneur. Mes jours ne sont donc pas mauvais, car ce ne sont point les adversités qui rendent les jours mauvais ; ce qui les rend tels, c’est notre impatience, laquelle provient de ce que, notre volonté est rebelle, au lieu d’être soumise et de s’exercer, comme elle le doit, à honorer et à louer Dieu continuellement. »

 

     « J’ai dit, en outre, que je ne sais ce que c’est que d’être malheureux, qu’au contraire, j’ai toujours été heureux. Cela vous étonne. Vous allez en juger vous-même. N’est-il pas vrai que nous nous estimerions tous très heureux, si les choses qui nous arrivent étaient tellement bonnes et favorables qu’il nous fût impossible de rien souhaiter de mieux, de plus avantageux ? Que nous tiendrions pour bienheureuse une personne dont toutes les volontés s’accompliraient sans obstacles, dont tous les désirs seraient toujours satisfaits ? Sans doute, aucun homme ne saurait, en vivant selon les maximes du monde, arriver à cette félicité parfaite ; il est même réservé aux habitants du ciel, consommés dans l’union de leur volonté avec celle de Dieu, de posséder pleinement une telle #béatitude. Cependant, nous sommes appelés à y participer dès ici-bas, et c’est au moyen de la conformité de notre volonté à la volonté de Dieu qu’il nous est donné d’avoir ainsi part à la félicité des élus. La pratique de cette conformité est, en effet, toujours accompagnée d’une paix délicieuse, qui est comme un avant-goût du #bonheur céleste. Et il n’en peut être autrement, car celui qui ne veut que ce que Dieu veut ne rencontre plus aucun obstacle à sa volonté, tous ses désirs, n’ayant rien que de conforme au bon plaisir de Dieu, ne sauraient manquer d’être satisfaits ; il est donc bienheureux. »

 

     « Hé ! Mon Père, tel que vous me voyez, je jouis toujours de ce bonheur. Rien ne nous arrive, vous le savez, que Dieu ne le veuille ; et ce que Dieu veut est toujours ce qu’il y a de mieux pour nous. Je dois donc m’estimer heureux, quoi que ce soit que je reçoive de Dieu ou que Dieu permette que je reçoive des hommes. Et comment n’en serais-je pas heureux, persuadé, comme je le suis, que ce qui m’arrive est précisément ce qu’il y a pour moi de plus avantageux et de plus à propos ? Je n’ai qu’à me rappeler que Dieu est mon Père et que je suis son enfant. Un Père infiniment sage, infiniment bon et tout-puissant sait bien ce qui convient à ses enfants et ne manque pas de le leur donner. Ainsi, que les choses qui m’arrivent répugnent aux #sentiments de la nature ou qu’elles les flattent, qu’elles soient assaisonnées de douceur ou d’amertume, favorables ou nuisibles à la #santé, qu’elles m’attirent l’estime ou le mépris des hommes, je les reçois comme ce qu’il y a, dans la circonstance, de plus convenable pour moi et j’en suis aussi content que peut l’être celui dont tous les goûts sont pleinement satisfaits. Voilà comment tout m’est sujet de joie et de bonheur. »

 

     Emerveillé de la profonde #sagesse et de la haute perfection de ce mendiant, le théologien lui demande : « D’où venez-vous ? » - Je viens de Dieu, répond le pauvre. – « Vous venez de Dieu ! Et où l’avez-vous rencontré ? » Là où j’ai quitté les créatures. - Et où demeure-t-il ?  Dans les cœurs purs et les âmes de bonne volonté. – Mais qui êtes-vous donc ? – Je suis roi. – Ha ! Où est votre royaume ?  Là-haut, dit-il, en montrant le ciel ; celui-là est roi, qui possède un titre certain au #royaume de Dieu, son Père. – Quel est, demande enfin Taulère, le maître qui vous a enseigné une si belle doctrine ? Comment l’avez-vous acquise ? – Je vais vous le dire, répond le mendiant : « Je l’ai acquise en évitant de parler aux hommes, pour m’entretenir avec Dieu dans la #prière et la #méditation ; mon unique soin est de me tenir constamment et intimement uni à Dieu et à sa volonté sainte. C’est là toute ma science et tout mon bonheur. »

 

     Taulère savait désormais ce qu’il voulait savoir. Il prit congé de son interlocuteur et s’éloigna. « J’ai donc enfin trouvé - dit-il, une fois livré à ses réflexions – j’ai enfin trouvé celui que je cherchais depuis si longtemps. Oh ! Combien elle est vraie la parole de #Saint Augustin :

 

« Voilà que les ignorants se lèvent et ravissent le ciel ; et nous, avec notre science aride, nous restons embourbés dans la chair et le sang. »

 

 

Extrait de : « La divine Providence »

 

(Par le Père Saint-Jure et le Bienheureux Claude la Colombière)

 

René Pellegrini 

dimanche 31 juillet 2022

La prière un moyen universel


LA PRIÈRE UN MOYEN UNIVERSEL

     La prière est un moyen universel que la bonté divine nous a donné pour subvenir à tous nos besoins.

     Le pêcheur y trouve la grâce de la réconciliation, le faible sa force, le malade sa santé,

     l'affligé sa consolation dans ses peines, l'aveugle la lumière, le tiède la ferveur, le fervent la perfection, le parfait tous les dons de l'Esprit qui lui sont nécessaires pour devenir de jour en jour plus parfait.

     La prière est un bouclier qui nous met à couvert des traits de l'ennemi, c'est un dard dont l'enfer ne peut soutenir la force, c'est une armure céleste qui nous rend forts comme Dieu même.

     Le don de la persévérance finale est un bien que nous ne pouvons mériter : nous sommes assurés de l'obtenir par la prière.

(Père de Clorivière)

 

René Pellegrini

samedi 28 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 9 : Versets contredisant un retour en Israël - 3

« Voici que votre maison vous sera laissé déserte »

 

LE SIONISME – 9

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 9

 

   VERSETS CONTREDISANT UN RETOUR EN ISRAÊL – 3

 

LUC XIII, 35

     Ce verset de Saint Luc peut aussi se lire en rapport avec la parabole des vignerons homicides traitée ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-retour-des-juifs-en-palestine-8.html

« Voici que votre maison vous sera laissé déserte. Je vous le dit, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vienne le moment que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Saint Luc XIII, 35)

     Cette affirmation de Jésus se retrouve aussi dans Saint Matthieu XXIII, 38.

     Une remarque concernant ce verset. Dans les deux textes évangéliques le mot « déserte » est omis dans de nombreux manuscrits. Ceci fait dire à beaucoup de critiques que ce mot n’est pas authentique. Dans ce cas la phrase deviendrait « votre maison (la cité de Jérusalem, le Temple ou la nation) vous sera laissée »  c’est-à-dire : elle restera votre propriété, et non, celle de Dieu qui ne se chargera plus de la défendre. Ce qui s’est vérifiée quelques années après la crucifixion de Notre-Seigneur. Pendant combien de temps cette « maison laissée…déserte » ?... « Jusqu’à » ce que les Juifs disent : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

     Deux interprétations de ce verset extraites de la Chaîne d’or, de Saint Thomas d’Aquin :

Saint Basile :

« (…) Vous serez comme un poussin qui a besoin de protection et de secours, et une fois privé de votre mère qui s’envolera, vous serez arraché de votre nid, incapable de vous défendre et trop faible pour prendre la fuite. C’est ce qu’il prédit en ces termes : « Voilà que votre maison va demeurer déserte. »

Théophyle :

« Ou bien encore, votre maison, c’est-à-dire votre temple, et tel est le sens de ces paroles : Tant que la vertu a été en honneur parmi vous, ce temple était le mien ; mais depuis que vous en avez fait une caverne de voleurs, ce n’est plus ma maison, c’est la vôtre. Ou bien enfin, cette maison, c’est toute la nation des Juifs, selon ces paroles du Psalmiste : « Maison de Jacob, bénissez le Seigneur, et il leur prouve ainsi que c’est lui qui les gouvernait, et qui les délivrait des mains de leurs ennemis. »

     Si redevenir possesseur de la terre d’Israël devait marquer la fin de cette « maison laissée…ou déserte » Ils auraient dû remercier le Christ, l’aimer, l’honorer, le louer et le servir par ces mots « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Est-ce cela qu’ils ont dit en 1948 en récupérant la terre d’Israël ? En 1967 en défendant cette même terre ? Depuis lors, c’est-à-dire 50 ans après ? Non ! La cité terrestre de Jérusalem est à nouveau leur propriété et les Juifs de nouveau en Israël...mais le Seigneur qui leur fit cette prophétie, ils le méprisent et le combattent toujours autant.

     A moins de faire mentir Notre-Seigneur, ces paroles montrent que la portée prophétique concernant « la maison laissée…ou déserte » n’est pas en relation - après un laps de temps « jusqu’à » - avec un retour en possession de la terre d’Israël dont ils ont été chassés par la volonté de Dieu, mais avec un acte de repentance que Jésus attend de ceux qui, où ils se trouvent, poursuivent les œuvres mauvaises de leurs prédécesseurs qui l’ont blasphémé et crucifié : qu’ils Le reconnaissent et disent enfin « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

     Lorsqu’ils diront cela, ce sera pour devenir non plus les habitants d’une cité terrestre, mais des habitants de la Jérusalem céleste fondée sur les Apôtres de Jésus-Christ. (Apocalypse de Saint Jean XXI, 9-27)

     Ce refus continuel par les Juifs de reconnaître Jésus-Christ comme leur Messie, leur Rédempteur et Sauveur, et de le « bénir », montre que ce « jusqu’à » est toujours en cours et que « le temps des nations » n’est pas encore achevé.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 27 décembre 2017



 

jeudi 26 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist - 10 : Certitude - 7



 ANTECHRIST – 10


11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST - 7

 

CERTITUDE  7

 

     L’empire de l’Antéchrist deviendra universel

« (…) et la puissance lui (la bête) fut donnée sur toute tribu, sur tout peuple, sur toute langue et toute nation » (Apocalypse XIII, 7)

     Concernant l’exercice de cette puissance, le Vénérable Barthélemi Holzhauser donne l’interprétation suivante :

« Les restes dispersées d’Israël (tribu), les chrétiens qui feront défection (peuple), adoration et adhésion au Fils de perdition pour (langue) et celles (nations) qui de l’Orient et du Septentrion qui n’ont jamais gardé longtemps la foi. »

     Cette accumulation de substantifs « tribu, peuple, langue, nation » ne laisse aucun doute sur La puissance et l’universalité de l’empire de l’Antéchrist. Cette gouvernance nous la voyons se mettre en place, depuis des décennies, par le moyen des grandes institutions à vocation mondiale : F.M.I (Fonds Monétaire International) O.N.U (Organisation des Nations Unies), O.M.S (Organisation Mondiale de la Santé), O.I.T (Organisation Internationale du Travail), B.I.T (Bureau International du Travail), etc.

     Notre-Seigneur par la manifestation de ses vertus et le versement de son sang, a racheté l’humanité toute entière en rapprochant, en un seul peuple et par l’Eglise (assemblée de toutes les nations et de toutes les tribus) ce qui était séparé :

     « Vous êtes digne, Seigneur (…) par votre sang vous avez racheté pour Dieu, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation » (Apocalypse V, 9b)  

     C’est donc par une permission divine que l’Antéchrist, dans son opposition rageuse contre le Christ, étendra sa domination par la fausse catholicité (ou fausse universalité) et l’antichristianisme, en face de la catholicité (ou universalité) de l’Eglise. L’Antéchrist, l’orgueilleux, dominant sur l’humanité avec une verge de fer et, par l’impiété, entraînant ses sujets vers Satan et la damnation éternelle et, en face, le Christ se faisant humble jusqu’à la mort et rachetant, par le prix infini de son sang, les hommes « pour Dieu » avec la vie éternelle pour ceux qui, imitant ses vertus et fidèles à ses enseignements, répondent à son appel et suivent l’Agneau de Dieu en gardant le regard fixé sur Lui, en méditant ses exemples, ses leçons, les souffrances de sa Passion et ses vertus depuis sa naissance dans le sein de la Vierge Marie jusqu’à sa mort sur la Croix. 

     A notre époque, les découvertes scientifiques qui abrègent le temps et dévorent les distances, montrent que ce suppôt de Satan ne manquera pas de moyens pour arriver à cette domination universelle. Non seulement la science sera à son service, mais il pourra compter aussi sur toutes les forces révolutionnaires et antichrétiennes qui s’activent de plus en plus, auxquels s’adjoindront les foules (1) subjuguées qui, par ignorance, manque de discernement ou par manipulation, sont trop souvent prêtes à aller au-devant de toutes les servitudes (2). Fort de tous ces appuis, cet ennemi de Jésus-Christ pourra former en peu de temps un empire gigantesque conjuré contre l’Eglise catholique (universelle) et les chrétiens.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans le texte de Donoso Cortes.

 

(1) Ces foules qui, en prenant un exemple actuel, pour peu que des manipulateurs conscients ou inconscients les aient fixées sur ce qui serait la solution à certains de leurs problèmes, ou la préparation d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs enfants, les incitent ensuite à hurler, en France, un compréhensible mais bien pathétique et dérisoire : « Macron démission ! » avec chant de « La Marseillaise » car, ni l’un ni l’autre, ne sont étrangers aux tireurs de ficelles et à leur inspiration malsaine. Ce cri et ce chant qui doivent bien les faire rire car l’un, M. Macron, n’est qu’un Président en CDD, en sursis, un instrument sur l’agenda de ceux qui détiennent le véritable pouvoir : celui de proposer, et ils ne manquent pas, les ‘’rois’’ qui leur conviennent. Et l’autre, les mots détestables et indéfendables (3) - qu’elle que soit les positionnements politiques visant à les justifier - d’un chant inspiré par un cerveau malade et sanguinaire comme celui de ceux qui les ont avalisés. Quant au système, et à ses vrais pilotes, à qui ces masses humaines ne demandent que des ajustements pécuniaires et matériels, il continuera de leur fournir des remplaçants qui s’inscriront dans la logique devant lui permettre de poursuivre le but qu’il s’est fixé, quand bien même l’un de ces remplaçants pourrait se montrer plus ou moins récalcitrant. En effet, les moyens de rétorsion ne manquent pas à ceux qui travaillent toujours avec plusieurs fers au feu pour les ramener à la raison, ou leur faire payer chèrement ainsi qu’à leur peuple leur désobéissance. Comprenez que les choses sont allées trop loin, eu égard à Notre-Seigneur et la vraie vocation de la France, pour penser que la solution puisse se trouver dans les propositions d’hommes et de femmes (en gilets jaunes ou pas) qui prennent leur distance par rapport à Dieu - le bien souverain - ou sont assez incohérents pour vouloir le mariage contre nature des principes chrétiens avec la République laïque, les droits de l’homme et la souveraineté populaire : les sésames indispensables pour une carrière politique et participer au mensonge universel qu’est le suffrage universel.

(2) Donoso Cortes (1809-1853) a eu, à son époque, l’intuition de cet empire mauvais dans la démagogie, une caractéristique de notre temps :

« De là ces aspirations immenses à la domination universelle par la future démagogie, qui s’étendra sur tous les continents et jusqu’aux dernières limites de la terre ; de là ces projets d’une folie furieuse, qui prétend mêler et confondre toutes les familles, toutes les classes, tous les peuples, toutes les races d’hommes, pour les broyer ensemble dans le grand mortier de la révolution, afin que de ce sombre et sanglant chaos sorte un jour ce Dieu unique, vainqueur de tout ce qui est divers ; le Dieu universel, vainqueur de tout ce qui est particulier ; le Dieu éternel, sans commencement ni fin, vainqueur de tout ce qui naît et passe ; le Dieu démagogie annoncé par les derniers prophètes, astre unique du firmament futur, qui apparaîtra porté par la tempête, couronné d’éclairs et servi par les ouragans. La démagogie est le grand Tout, le vrai Dieu, Dieu armé d’un seul attribut, l’omnipotence, et affranchi de la bonté, de la miséricorde, de l’amour, ces trois grandes faiblesses du Dieu catholique. A ces traits, qui ne reconnaîtrait un Dieu d’orgueil, Lucifer ! »

« Quand on considère attentivement ces abominables doctrines, il semble impossible de ne pas y voir quelque chose du signe mystérieux, mais visible, dont l’erreur sera marquée aux temps annoncés par l’Apocalypse. Si une crainte religieuse n’empêchait pas de chercher à soulever le voile qui couvre ces temps redoutables, je pourrais peut-être appuyer sur de puissantes raisons d’analogie cette opinion : que le grand empire antichrétien sera un empire démagogique colossal, gouverné par un plébéien de grandeur satanique, l’homme de péché. » (Donoso Cortès, Œuvres, t. II, p.229-230)

(3) « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Comment un chrétien peut-il prononcer de telles paroles aussi stupides et barbares quand Saint Paul dit : « Il (Dieu) a fait naître d’un seul (Adam) toute la race des hommes » ? (Actes XVII, 26 dans la Septante). Alors que jusqu’à son époque bien des guerres et des massacres avaient déjà eût lieu dans le monde, et jusqu’au sein de son propre peuple, il n’en déduit pas pour autant qu’il pût y avoir une race impure avec un sang impur. Certains manuscrits grecs du Nouveau Testament portent même « Dieu fit naître d’un seul sang toute la race des hommes »

* Un mot sur un constat concernant les réseaux sociaux qui dénoncent l’action maçonnique (très bien) mais qui, étrangement (?), à longueur de textes et de vidéos, cachent la main qui l’a créée : les Juifs avec leur Kabbale et leur Talmud. Dans un combat il ne sert à rien d’abattre la flèche et d’ignorer le tireur (ou de faire silence sur lui). C’est à prendre en considération et loin d’être superflu, pour ne pas risquer de se fourvoyer en leur accordant trop vite des louanges et un préjugé favorable quand bien même ils proposent des analyses intéressantes mais dans l’esprit gnostique est perceptible dans certaines de leurs paroles ou les livres qu’ils proposent, surtout lorsqu’ils favorisent l’esprit révolutionnaire ou des propos et principes antichrétiens, ou des attaques continuelles à charge contre l’Eglise, confondue tendancieusement avec les comportements critiquables ou condamnables de membres religieux et laïcs de Celle-ci, et sans jamais mentionner ses bienfaits.

 

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