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mercredi 6 juillet 2022

Les Gilets Jaunes sous influence kabbalistique - 2 : Alors, le suffrage universel comme solution ?


LES GILETS JAUNES SOUS INFLUENCE KABBALISTIQUE - 2

ALORS, LE SUFFRAGE UNIVERSEL COMME SOLUTION ?


     Le suffrage universel n’est pas le remède mais le problème car il n’a fait, élection après élection, qu’accentuer vos maux et vos gémissements. Face au vote il y a plusieurs catégories de personnes :

- Les abstentionnistes de longue date. Personnellement, cela fait près de 40 ans (1981) que je ne vote plus. A dire vrai, c’est la seule fois où j’ai voté, après une longue hésitation. Je suis donc un abstentionniste de longue date et pas prêt de reparticiper à cette mascarade dont le peu de sérieux est manifesté par l’auberge espagnole des 33 candidats (cette fois-ci). Pas avant qu’on ait fait un vrai débat historique et public sur l’histoire de France d’avant et après 1789, avec équilibre dans le nombre des historiens non conformistes et ceux des historiens stipendiés par l’Etat ou des conservateurs de chaire soucieux pour leur gamelle et leur notoriété, et pas seulement l’histoire présentée par les Editions Isaac Nathan et Mallet. Une fois fait, je pense que beaucoup, ceux dont le cœur est droit et prêts à faire honnêtement la part des choses, préférerait un retour à la Monarchie. Pour ce qui me concerne, surtout pas une monarchie constitutionnelle avec un monarque moderne potiche ou pour le folklore, comme le roi des Belges et autres têtes couronnées européennes.

- Ceux qui sont abstentionnistes depuis moins longtemps et ont participé à plusieurs scrutins ils ont donc, avec plus ou moins de constance, contribuer à l’abaissement continuel de la France, surtout moral mais pas que, quel que soit le candidat qu’ils aient porté au pouvoir. BRAVO ! Cependant, mieux vaut tard que jamais.

- Ceux qui, envers et contre tous, ont continué, et continuent encore, de croire au Père Noël des grandes personnes ou, par dépit, faisant semblant d’y croire puisqu’on ne cesse de leur répéter que c’est un devoir, peu importe pour qui il vote le système révolutionnaire leur permettant de jouir encore de certains avantages ou privilèges spécifiques, ou n’ayant pas encore compris comment fonctionne un système établi sur le mécanisme révolutionnaire des assemblées délibérantes, dans lesquelles les projets qui façonneront la France sont d’abord débattus et décidés en dehors de l’Assemblée Nationale dans des conventicules dont les membres établissent des passerelles avec d’autres partis politiques opposés en apparence sur le grand théâtre de Guignol. Le système est bien verrouillé par ceux qui l’ont construit et peaufiné depuis plus deux siècles : DOUBLE BRAVO ! Vous avez apporté votre contribution à une décadence accélérée et encore plus profonde de la France.

     Mais, c’est un devoir direz-vous indigné ! Oui, mais pas un n’importe quel prix, surtout lorsque vous avez compris qu’on vous prend pour un imbécile en vous faisant participer à un jeu aux dés pipés. Songez à combien de lois iniques vous avez contribué en votant pour des candidats ouvertement libéraux, progressistes ou volontairement ambigus dans leur programme politique sur certaines questions importantes liées à la morale qui est fondamentale, car elle aura inexorablement des retombées dans tous les domaines de la vie. Ainsi, vous avez participé ou avez été complice de leurs péchés par les lois iniques qu’ils ont votées ou cautionnées. Ce n’est pas parce que les media, des journalistes, des artistes, des saltimbanques ou des énarques diplômés ou super-diplômés à pouvoir tapisser les murs de leur maison, vous encouragent à aller voter qu’ils sont forcément intelligents : ne pas confondre instruction et intelligence, têtes bien pleines et tête bien faites. Des imbéciles, des trompeurs et des aveugles vous en trouvez même chez les universitaires et les énarques. La vraie question à se poser, du moins pour ceux qui se veulent chrétiens, est : où ont-ils mis le Christ dans leur programme politique ? Nulle part ? Alors la cause est entendue ! Et, qui plus est, honte à lui, s’il se dit catholique ! La laïcité révolutionnaire sans Dieu, c’est la vraie bête immonde.

     Ne perdez pas de vue que les oligarchies financières, les Rothschild et Cie sont des révolutionnaires : ils ont financé les Révolutions, les guerres, les journaux et les partis politiques de droite et de gauche. Ils ont toujours plusieurs fers au feu selon les besoins de leur cause qui concerne la gouvernance mondiale et la possession des ressources terrestres. Pour atteindre ce but tout leur est bon : guerres civiles, guerres mondiales, corruption des âmes par l’argent, le sexe, la création de multiples antagonismes politiques et religieux, la recherche effrénée des honneurs, etc. Gilets jaunes, ceux qui vous incitent à la révolte vous trompent : soit de bonne foi par ignorance du fonctionnement du mécanisme révolutionnaire, soit pour des mobiles plus personnels ou cachés.

UNE DIVERSION POUR CACHER LA MAIN ?

     Quant à l’histoire des Khazars qui fait fureur sur Internet, elle ne me paraît pas convaincante en tant que non-Juifs, car les persécutions chrétiennes contre le christianisme ont commencé dès le premier siècle, bien avant la découverte de ce royaume khazar (dit de faux juifs). Serait-ce une tentative pour disculper les Juifs de leurs œuvres mauvaises pour les faire retomber sur une treizième tribu imaginaire servant de bouc émissaire ? Un argument, parmi d’autres, permet de douter sérieusement de cette thèse. Les Juifs n’ont jamais fait de prosélytisme de masse. Il y avait donc dans ce royaume Khazar des Juifs, comme il y en avait dans d’autres parties du monde ; mais des Juifs khazars qui s’étaient égarés loin de la Promesse et que des rabbins ont ramené à la foi juive. (1)

     Quant à Jésus et aux apôtres du Nouveau Testament, les Pères de l’Eglise et les chrétiens tout au long des siècles, c’est bien à des Juifs qu’ils font référence pour mettre en garde, et non à des faux Juifs Khazars usurpateurs d’identité, comme persécuteurs des chrétiens ! De même que dans le christianisme il y a de bons et de mauvais chrétiens, il y a de bons et de mauvais Juifs (français, italiens, russes, khazars, etc.) mais les mauvais chrétiens et les mauvais Juifs n’ont demeurent pas moins respectivement chrétiens ou Juifs. Le Juif ne cesse pas d’être juif en vivant en France ou chez les Khazars, de même pour le Catholique vivant en Israël. Les mauvais Juifs n’ont pas attendu la découverte des Juifs khazars pour être à l’œuvre, et construire leur veau d’or et leur richesse.

ECOUTEZ LE CHRIST ET PAS LES APPELS A LA REVOLUTION :

     Si vous devez écouter quelqu’un, écoutez le Christ, méditez le Décalogue, car ce sont des paroles de sagesse qu’ils prononcent non seulement sur le plan temporel mais aussi sur celui de l’éternité. Vous devriez y faire d’autant plus attention si vous êtes Catholiques car, si votre cœur est droit, vous ferez vite la différence entre ce qui est de nature à contribuer au redressement moral et au bonheur du plus grand nombre, et ce qui suscite et encourage l’immoralité, la haine, l’envie, le désordre, la vengeance, la violence qui créent des rancoeurs et des inimitiés tenaces et profondes : les unes vous mettent dans les pas du Christ (exemple de tous les chrétiens) et la vie éternelle, les autres dans celles du diable et de ses suppôts terrestres, et la damnation éternelle. Fixez vos yeux sur le Christ et défiez-vous de ceux qui se présentent à vous en s’émancipant de ses enseignements, en vous proposant des solutions sans s’appuyer sur Celui qui a dit : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie » (St jean XIV, 6) ou, se croyant plus sage que Lui, s’émancipe de ses exemples. « Ne rendez pas le mal pour le mal » dit-il à ceux qui veulent être ses disciples. (I Pierre III, 9 ; Romains XII, 17)

     N’oubliez jamais de prier c’est ce que faisais Jésus-Christ. Que votre journée, au minimum, commence et finisse par une prière sincère. Dans le doute pour une décision à prendre, posez-vous la question : que ferait Jésus dans ma situation ? Ce questionnement pour rester en cohérence avec ses enseignements et ne pas m’égarer en dehors de ceux-ci ?

     N’oubliez pas que dans l’univers il n’y a que deux catégories d’êtres qui ne prient pas : les animaux et ceux qui leur ressemblent.

(1) Disant, pour être plus précis, que quelques Khazars sont peut-être devenus Juifs, mais la très grande majorité des étiquetés Khazars ne sont pas des Mongolo-Asiates devenus Juifs par conversion, mais bien de VRAIS JUIFS. Ils étaient gouvernés et protégés par les guerriers de la noblesse turque. Du VIe au VIIIe siècle les Khazars accueillirent des immigrants juifs. Le Juif Obadiah pris le contrôle de ce pays en 803 (Israël Adam Shamir, L’autre Visage d’Israël.)

Mis sur un autre blogue le 16 novembre 2018

Sans rancune les gilets jaunes.


mardi 31 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 10 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 1



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 10

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 1

 

CHAPITRE 1

 

Ce chapitre s’articule de la manière suivante :

 

      - Deux Esprits opposés se disputent l’empire du monde.

     L’histoire n’est que le récit de leur lutte éternelle. Ce grand fait suppose :

     - L’existence d’un monde supérieur au nôtre ;

     - La division de ce monde en bon et en mauvais ;

     - La double influence du monde supérieur sur la créature inférieure ;


    Quatre vérités fondamentales qu’il faut, avant tout, mettre au-dessus de contestation.

 

I - Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde

 

Preuves de leur existence : la foi universelle et le dualisme

 

     Que Deux esprits se disputent l’empire du monde et de la création, ce dogme est écrit en tête de la théologie de tous les peuples et dans la biographie de chaque individu. La révélation l’enseigne. Le paganisme ancien le montre dans l’adoration universelle des génies, bons et mauvais. Le bouddhisme de l’Indien, du Chinois et du Tibétain, le fétichisme du nègre de l’Afrique, comme la sanglante idolâtrie de l’Océanien, continuent d’en fournir la preuve incontestable. Au cœur de la civilisation, non moins qu’au centre de la barbarie, l’expérience le rend sensible dans un fait toujours ancien et toujours nouveau, le Dualisme. (1)

     A moins de nier toute distinction entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre tuer son père et le respecter, c’est-à-dire, à moins de faire du genre humain un bétail, on est bien forcé de reconnaître sur la terre la coexistence et la lutte perpétuelle du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, d’actes bons et d’actes mauvais. Or, ce phénomène est un mystère inexplicable, autrement que par l’existence de Deux esprits opposés supérieurs à l’homme.

     Pour n’en citer qu’une preuve : le sacrifice humain a fait le tour du monde. Il continue, à l’heure qu’il est (2), chez tous les peuples qui n’adorent pas l’Esprit du bien, le Saint-Esprit, tel que la révélation le fait connaître. Mais l’idée du sacrifice humain est aussi étrangère aux lumières de la raison, qu’elle est opposée aux sentiments de la nature. Quoi qu’elle fasse, la raison demeurera éternellement impuissante à trouver un rapport quelconque entre le meurtre de mon semblable et l’expiation de mon péché. Loin de suivre l’instinct de la nature, le père, si dégradé qu’il soit, à toujours frémi, et il frémira toujours, en portant lui-même son enfant au couteau du sacrificateur.

     Cependant le sacrifice de l’homme par l’homme, de l’enfant par le père, est un fait ; il a donc une cause. C’est un fait universel et permanent ; il a donc une cause universelle et permanente. C’est un fait humainement inexplicable ; il a donc une cause surhumaine. C’est un fait qui se produit partout où ne règne pas l’Esprit du bien, il est donc inspiré et commandé par l’Esprit du mal.

     Expliquant seuls le dualisme, ces deux Esprits sont les vrais dominateurs du monde. Ce n’est pas à coup sûr, et nous avons hâte de le dire, qu’ils soient égaux entre eux. Le prétendre serait tomber dans le manichéisme : erreur monstrueuse que la raison repousse et que la foi condamne. La vérité est que ces deux Esprits sont inégaux, d’une inégalité infinie. L’un est Dieu, puissance éternelle ; l’autre, une simple créature, être éphémère qu’un souffle pourrait anéantir. Seulement, par un conseil de son infaillible sagesse, mais dont l’homme ici-bas ne pourra jamais sonder la profondeur, Dieu a laissé à Satan le redoutable pouvoir de lutter contre lui ; et, dans la possession du genre humain, de tenir la victoire indécise. Nous essayerons bientôt de soulever un coin du voile qui couvre cet incontestable mystère.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 2 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets les notes ci-dessous et les gras dans le texte.

 

(1) En italique dans le texte. Le dualisme est le système de pensée de ceux qui admettent l’existence d’un double principe : Dieu et la matière (dualisme philosophique) ou d’un principe du bien et un principe du mal (dualisme théologique plus connu sous le nom de manichéisme). Tant sous sa forme philosophique que théologique, sans entrer dans le détail qui ferait l’objet d’un article a lui seul, il doit être rejeté car il est impossible et contradictoire, inutile et dangereux. Afin de ne pas rester lapidaire, juste un point pour faire réfléchir philosophiquement : il est contradictoire car ces deux principes (Dieu et matière) seraient à la fois infinis et finis : Infinis puisqu’ils existeraient par eux-mêmes, et que l’aséité – exister par soi-même sans dépendre d’un autre - entraîne l’infinité ; Finis, car deux infinis s’excluent, en se limitant l’un l’autre.

(2) Les sacrifices humains n’ont toujours pas cessé. Après les sacrifices aux faux dieux Baal et Moloch des sémites, ceux des Aztèques, etc., l’homme moderne, par la Révolution censée assurer le bonheur du genre humain, à évacué Dieu et son Décalogue, s’est mis à sa place, s’est fait dieu – en réalité s’est fait démon – et à produit ses propres tables de la loi : Les Droits de l’homme. Après la mise en application de ces '' Droits '' si humains, par la Terreur sanguinaire et inhumaine dans son propre pays, il les a exportés en mettant l’Europe à feu et à sang avec les guerres napoléoniennes. La machine infernale, indépendante de Dieu, mise en branle a continué ses œuvres avec les révolutions de 1830, 1848 et toutes les autres qu’elle n’a cessé de fomenter, inspirer et déclencher ensuite sans compter, en plus des guerres mondiales, celles que ce Moloch assoiffé de sang des temps modernes active actuellement pour imposer à d’autres peuples la panacée universelle des '' Droits '' garants d’un bonheur futur, en officiant avec sa propre liturgie sacrificielle pour assouvir ses appétits de conquêtes planétaires et ses  passions charnelles : monceaux de cadavres des guerres, charniers ici et là, foudroyage nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, montagnes de fœtus avortés et incinérés, jetés aux poubelles, utilisés dans des produits cosmétiques ou devenus matériaux de recherche scientifique. Effroyable dégénérescence et pourriture de l’esprit humain, de cet homme qui se fait dieu, dégoulinant de malpropreté morale, accomplissant ses méfaits et donnant le change en s’abritant derrière la position sociale, la notoriété publique, les sourires enjôleurs ou hypocrites, les larges poignées de mains, les fougueuses embrassades et les convenances sociales. Cet homme prétendument civilisé et surélevé par l’esprit des Lumières après toutes les insanités et horreurs déjà produite et qu’il continue de produire avec ces mêmes '' Droits '' en ouvrant les portes de Sodome et Gomorrhe s’efforce, maintenant, avec sa putride spiritualité imbibée de gnose et de kabbale d’ouvrir, celle de la dictature mondiale, des futures tragédies, de l’adoration de l’Antéchrist (3) et des ténèbres de l’enfer. 

(3) Depuis la venue de Jésus-Christ beaucoup d’antichrists sont apparus mais ils n’étaient que des précurseurs ou des figures annonciatrices de l’antéchrist de la fin du monde. L’Antéchrist  n’est pas un être collectif (de même que le Christ) mais un être individuel récapitulant en lui-même les souillures morales et spirituelles de tous les antichrists qui l’ont précédé. Désigné et spécifié par « Homme d’iniquité » ou « Fils de perdition » par Saint Paul, il est appelé Antéchrist par les Catholiques pour signifier qu’il se manifestera, comme l’enseigne cet apôtre, avant (ante) le retour en gloire de Jésus-Christ. Evidemment, il est nécessairement antichrist. Mais, avant son avènement, comme l’indique le Message révélation privée et prophétique de la Salette, doit venir « un avant-coureur de l’Antéchrist avec des troupes de plusieurs nations. » Donc, inutile de s’effrayer pour le 21 décembre 2012, il n’y aura pas de fin du monde. Par contre, qu’il puisse y avoir de très graves événements d’ordre politique, sociaux ou religieux prévus dans l'agenda des planificateurs et Maîtres du monde, à cette date ou autour d’elle, cela n’est pas impossible. Quoiqu'il en soit, faites très attention aux incitations pour participer à des mouvements de foules, genre révolutions ou marches contre ceci ou cela, car tout est mis en œuvre pour susciter, dans tous les pays, des rancoeurs en tous genres, d'infiltrer ces mouvements afin de les faire dériver, par le déclenchement d'affrontements sociaux et ethniques, vers le chaos désormais nécessaire et recherché par les stratèges et collaborateurs fous du mondialisme, pour asseoir et faire accepter leur gouvernement mondial aux peuples et aux nations désemparés. Mondialisme qui, après la sécrétion révolutionnaire du National Socialisme de Hitler et des idéologies communistes soviétiques et chinoises, devient le nouveau visage de la Révolution, et l’instrument de Dieu pour le châtiment des nations apostates et rebelles aux lois divines et aux enseignements de l’Eglise. 

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 novembre 2012

vendredi 20 mai 2022

L'adultère et la fornication - 3 : L' adulère - 1



 L’ADULTERE ET LA FORNICATION – 3

 

L’ADULTERE - 1 

 

     Il convient de rappeler que Dieu créa l’homme par amour. Il appartient à ce dernier de répondre à l’amour de Dieu par l’amour ou, plus précisément, par la charité qui est une vertu surnaturelle, car le mot amour est terriblement galvaudé de nos jours. Les pratiques sexuelles contre-nature ou dévoyées étant qualifiées d’amour.

     On prouve son amour pour Dieu en obéissant à ses commandements qui se caractérisent par un triple devoir : envers Dieu, envers soi-même (sauver son âme) et envers son prochain. Devoirs mentionnés dans les dix commandements ou Décalogue, les enseignements du Nouveau Testament et de l’Eglise. C’est à dessein que j’ajoute « les enseignements du Nouveau Testament » non que le Décalogue de l’Ancien Testament soit insuffisant, mais parce que Jésus surélèvera la portée morale de ce Décalogue par l’interprétation et l’application salutaires et toute divine qu’il en fera.

     Il faudra s’en souvenir lors de la préparation psychologique des populations avec les débats sur les unions homosexuelles contre-nature (1) - et pas mariage qui ne concerne que les personnes de sexes opposés - et les interventions religieuses (catholiques conciliaires, Juifs et musulmans) qui voudraient ou tenteraient de se limiter et d'orienter vers le seul Décalogue et préceptes de Moïse, en faisant l’impasse sur le Nouveau Testament : Evangile et Epîtres qui contiennent tout le conseil de Dieu et éclairent le Décalogue, pour le salut de tout homme, jusqu’à la fin du monde. (2)

     L’adultère et la fornication sont concernés par le sixième précepte de la loi de Dieu : ils font parties de nos devoirs moraux envers autrui.

« Tu ne commettras pas d’adultère » (Deutéronome V, 18)

     Ce commandement sans équivoque oblige les époux à la fidélité. Le Pape Pie XI dans son Encyclique Casti Connubii, du 31 décembre 1930, souligne cet impératif divin fondant cette fidélité sur le modèle de « nos premiers parents » 

« C’est pourquoi cette fidélité requiert tout d’abord l’absolue unité conjugale, dont le Créateur lui-même a formé le premier exemplaire dans le mariage de nos premiers parents, quand il a voulu que ce mariage ne fut qu’entre un seul homme et  une seule femme »

 

(A suivre…« L'adultère - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Loi adoptée en France le 17 mai 2013

(2) Cette observation vaut également en politique. Un vrai chrétien utilise et impulse dans la société le vocabulaire et les références de ce qui l’anime en tant que tel, et non celui et celles de ceux qui font consensus pour ses ennemis ou adversaires. Tout en prenant garde de ne pas confondre apparence de discours catholique avant les grandes échéances, et glissement de ce discours vers le vague, le consensuel, à l’approche de l’échéance (religieuse ou politique). Attitude qui, au minimum, agite les grelots de la défiance et démasque les fausses barbes.

 

Mis sur un autre blogue le 21 décembre 2012

jeudi 19 mai 2022

Faut-il célébrer le Sabbat ? - 3 : Qu'est-ce que Dieu nous demande ?


FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 3

Réfutation doctrinale 

QU’EST-CE QUE DIEU NOUS DEMANDE ?

 

     Après avoir examiné les exigences de la nature ou de la raison concernant l’observance du Sabbat, intéressons-nous, maintenant, à la seconde question soulevée dans le premier article.

         QU'EST-CE QUE DIEU NOUS DEMANDE ? :

     Deux mois après avoir été délivré de la servitude égyptienne, les hébreux conduits par Moïse parviennent aux abords du Sinaï et reçoivent de Dieu les dix commandements. Le troisième qui est affirmatif stipule :

« Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat (…) Car c’est en six jours que le Seigneur a fait le ciel et la terre, et la mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé au septième jour ; c’est pour cela que le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. » (Exode XX, 8-11)

     Observons bien que le troisième commandement de Dieu sur le Sabbat ne dit pas « garde » mais « souviens-toi »

     Dans la Somme Théologique, dont je ferai plusieurs citations, Saint Thomas d’Aquin explique :

« Les commandements du Décalogue sont les premiers principes de la Loi (…) Les trois premiers ont pour objet les actes de la vertu de religion. » (IIa-IIae. Question 122, articles 1 et 2)

     Si les sept derniers préceptes se rapportent à l’amour du prochain (parents inclus), les trois premiers se rapportent à l’amour de Dieu et, comme le dit Saint Thomas, aux actes de la vertu de religion.

     On remarquera que les deux premiers commandements sont des préceptes négatifs qui visent à supprimer deux obstacles contraires à la religion, avant de poser les fondations de la vraie religion.

Ier précepte négatif :

« Tu n’auras point de dieux étrangers devant moi. » (Exode XX, 3) 

     C’est notre cœur qui se trouve concerné par cette défense absolue d’un culte religieux à un autre que Dieu, car il est impossible de rendre en même temps un culte illégitime à de faux dieux, et d’honorer d’un culte légitime le vrai Dieu.

IIe précepte négatif :

« Tu ne prendras pas le nom du Seigneur ton Dieu en vain (…) » (Exode XX, 7) 

     Ici, ce sont nos lèvres qui sont concernées par ce précepte car elles doivent honorer Dieu, sinon cela constitue un manque de respect et de mépris de Dieu.

     Les obstacles que sont les deux premiers préceptes ayant été enlevés, le troisième précepte qui est affirmatif, pouvait maintenant être donné afin d’établir la religion elle-même qui nous invite à honorer Dieu par nos œuvres. Or, l’objet de la religion c’est de rendre un culte à Dieu. Ce culte est intérieur et extérieur.

     * Le culte intérieur qui consiste dans la prière et la dévotion a pour guide principal le Saint-Esprit par ses inspirations.

     * Le culte extérieur qui est visible devait être manifesté par un signe sensible qui allait être :

     - Le rappel de ce bienfait universel que fut l’œuvre créatrice après laquelle Dieu se reposa le septième jour.

« Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat. » (Exode XX, 8)

« C’est donc, ajoute Saint Thomascomme un mémorial, qu’a été donné le commandement de sanctifier le septième jour, c’est-à-dire de le consacrer à Dieu. C’est pourquoi l’Exode, après avoir rappelé le commandement de sanctifier le jour du sabbat, en donne la raison, à savoir : pendant six jours Dieu a fait le ciel et la terre, et il s’est reposé le septième jour. » (IIa-IIae. Question 122, article 4)

     Placé au commencement, ce « souviens-toi » en déterminant ce temps et en le rattachant, comme un mémorial, à la création du monde, nous indique bien que la sanctification de ce jour appartient aux lois cérémonielles. (Voir ce qui été dit à ce sujet, ici : https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/faut-il-observer-le-sabbat-2-les.html

    Concernant ce précepte du Sabbat, remarquons encore que la Sainte Ecriture nous le présente comme étant « une marque » ou « un signe » (Ezéchiel XX, 12)

« Parlez aux enfants d’Israël, et dîtes-leur : Ayez grand soin d’observer mon sabbat, parce que c’est la marque que j’ai établie entre moi et vous, et qui doit passer après vous à vos enfants, afin que vous sachiez que c’est moi qui suis le Seigneur et qui vous sanctifie. » (Exode XXXI, 13)

     Mais « un signe » ou « une marque » pour quoi ? Saint Thomas, (dans ses sermons prêchés à Naples) avec sa pénétration d’esprit habituelle, donne cinq motifs pour lesquels Dieu avait promulgué la sanctification du jour du Sabbat. Dans le prochain article, nous examinerons le premier motif.

 

(A suivre… « La non-célébration du Sabbat : Motif 1 »…Si Dieu veut)

 

René Pellegrini


 

dimanche 15 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 2 : Les exigences de la nature ou de la raison



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 2

Réfutation doctrinale 

LES EXIGENCES DE LA NATURE OU DE LA RAISON

 

     Pour bien expliquer le précepte du Sabbat, il faut tenir compte de deux considérations :

- Ce en quoi il diffère des autres commandements

- Ce qu’il a de commun avec les autres commandements du Décalogue.

     Précisions tout d’abord que les neuf autres commandements sont tous fondés la nature des choses ou la loi naturelle :

     - ce qui est dû en tout temps et en tous lieux à Dieu, c’est-à-dire les deux premiers préceptes, et

     - ce qui est dû aux hommes, en tout temps et en tous lieux, c’est-à-dire les sept autres : commandement 4 à 10.

     Ils sont donc invariables et ne peuvent être changés pour aucun prétexte. Ceci étant précisé, il convient concernant le jour du Sabbat (3e commandement) de montrer par rapport aux autres préceptes

CE EN QUOI IL DIFFERE :

     Considéré par rapport au septième jour et contrairement à tous les autres, le troisième précepte du Décalogue qui invite à sanctifier le jour du Sabbat n’est pas fondé, ni n’a sa raison d’être dans la nature des choses, il n’est donc pas immuable. De ce fait la nature des choses ou la loi naturelle ne nous oblige en aucune manière à choisir un jour plutôt qu’un autre pour rendre à Dieu un culte extérieur et public.

    Remarquons bien que le peuple d’Israël ne commença à sanctifier le jour du Sabbat, par ordre de Dieu, qu’après avoir été libéré de la servitude égyptienne.

     Etant, sous le rapport de la désignation du septième jour une loi cérémonielle, ce précepte devait être aboli lorsque toutes les autres lois cérémonielles hébraïques allaient être rejetées : ce qui fut fait à la mort de Jésus-Christ. C’est pourquoi Saint Paul se permettait de reprendre les Galates qui restaient attachés aux cérémonies de la Loi et leur disait :

« Vous observez certains jours, certains mois, certains temps, et certaines annéesJe crains pour vous d’avoir en vain travaillé pour vous. » (Galates IV, 10,11)

     Toujours en rapport avec le problème posé par l’observance des lois cérémonielles judaïques, et pour rassurer ceux qui les pratiquent encore, il tient une fois de plus, le même langage aux chrétiens de l’Eglise de Colosses en disant :

« Que personne donc ne vous juge sur le manger ou sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, (1ou des, ou des sabbats » (Colossiens II, 16)

     Et pourquoi donc les chrétiens ne doivent-ils plus se préoccuper de ces observances ? Saint Paul va nous fournir la haute raison théologique.

« Choses qui sont l’ombre des futures, tandis que le Christ en est le corps. » Colossiens II, 17)

     Voilà ! Tout est dit ! Ces lois cérémonielles n’étaient qu’une « ombre » qui devait disparaître, car destinée à attirer l’attention sur « un corps » qui n’est autre que la réalité tant attendue, cette lumière de la vérité qui devait venir, et qui, maintenant est venue : « Jésus-Christ. »

CE QU’IL A DE COMMUN :

     Cependant, considéré non plus sous le rapport du septième jour, mais sous le rapport du culte qu’ici-bas tout homme doit à son Créateur, il appartient, cette fois-ci, à la loi morale, aux mœurs et, seulement sous ce rapport précis il est semblable aux autres commandements et dérive donc de la loi naturelle. En effet, c’est une exigence liée à la nature des choses que nous employions quelques heures aux choses qui regardent le culte de Dieu.

     Résumons ce qui vient d’être dit. C’est donc seulement à l’obligation de culte (loi morale immuable) que contraint le troisième commandement et non à l’observance d’un jour précis tel que le Sabbat (lié aux lois cérémonielles qui peuvent changer comme l’a très bien montré Saint Paul dans ses exhortations ci-dessus.

(A suivre… « Qu’est-ce que Dieu nous demande ? »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Néoménie, c’est-à-dire nouvelle lune.

jeudi 12 mai 2022

Faut-il observer le Sabbat ? - 1 : Introduction



 FAUT-IL OBSERVER LE SABBAT ? - 1

 

INTRODUCTION

 

 (Réfutation doctrinale)

 

     L’article sur le Sabbat fera l’objet de plusieurs livraisons. Il fut rédigé en réponse à une lectrice adventiste de mon bulletin, qui m’écrivait : 

« Que pensez-vous du passage d’Apocalypse XII, 17 ? Ne pensez-vous pas que lorsqu’on parle de ces commandements, ce sont les dix commandements ? Donc, si c’est les 10 commandements, le Sabbat est inclus dedans ! Voilà pourquoi j’ai une attirance pour l’église adventiste, car ils respectent ce jour sacré. De plus, on dit dans la Bible que Dieu ne change pas, donc s’il a écrit lui-même de sa main ces 10 commandements, à mon avis ils sont éternels (…) » (Sic)

     Avant de répondre aux diverses questions soulevées par cet extrait mentionnons, pour les lecteurs qui ne possèdent pas la Bible, ce passage d’Apocalypse X11, 17.

« Et le dragon s’irrita contre la femme, et il alla faire la guerre à ses autres enfants qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. »

     Il est certain que les commandements de Dieu que gardent les enfants de la femme (qui n’est autre que la Sainte Vierge et l’Eglise qu’elle a rendue possible par sa maternité) sont bien les dix commandements du Décalogue, sans oublier les huit béatitudes qui constituent la Charte de tous ceux qui aspirent à devenir héritiers du Royaume de Dieu (St Matthieu V, 3-12).

« Bienheureux les pauvres d’esprit (1), parce qu’à eux appartient le royaume des cieux.

  Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu’ils posséderont la terre.

  Bienheureux ceux qui pleurent, parce qu’ils seront consolés.

  Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, parce qu’ils seront rassasiés.

  Bienheureux les miséricordieux, parce qu’ils obtiendront eux-mêmes miséricorde.

  Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu’ils verront Dieu.

  Bienheureux les pacifiques, parce qu’ils seront appelés enfants de Dieu.

  Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, parce qu’à eux appartient le royaume des cieux. Vous êtes heureux, lorsque les hommes vous maudissent et vous persécutent, et disent faussement toute sorte de mal de vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’ils ont été avant vous. »

     Combien ces Béatitudes sont à l’opposées des ''valeurs'' et des poncifs républicains. Ce qui permet de dire qu’une société dont les désirs et les recherches constantes sont l’antithèse de ces Béatitudes, n’a aucun avenir véritable à offrir à ses enfants, mais surtout des jours de malheur. 

     Cependant, concernant le Sabbat, pour bien être compris, ce troisième commandement doit être considéré sous un triple aspect :

     - Quelles sont les exigences de la nature ou de la raison ?

     - Qu’est-ce que Dieu nous demande ?

     - Quel est le rôle de l’Eglise ?

     Dans le prochain article, on examinera la première interrogation.    

 

(A suivre…« Les exigences de la nature ou de la raison »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) C’est-à-dire ceux dont l’âme est dégagée du désir des richesses, et non un manque de capacité intellectuelle. 

mercredi 4 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 2 : Les versets habituels et significatifs

 



LE SIONISME - 2

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)


« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 2

 

     Après la mise au point et les précisions de l’article précédent, revenons à l’objet de cet article et aux textes bibliques invoqués pour justifier l’interprétation d’être entré, depuis 1948 ou 1967, dans « la fin du temps des nations » ou d’être un ‘’signe irréfutable’’ de la fin des temps.    

 

     Les prophéties de l’Ancien Testament sont de deux sortes : conditionnelles ou inconditionnelles. Elles ont, en outre, ceci de particulier : elles décrivent des événements qui s’accomplissent de façon littérale soit pendant la vie du prophète, soit après ; mais, tout en conservant les images de leur première application elles étirent ou  télescopent souvent sous une même figure, ayant quelque rapport avec elle, des événements beaucoup plus lointains devant s’accomplir dans un contexte tout différent : celui du Nouveau Testament, de la manifestation du Messie (Notre-Seigneur) et de l’Eglise. Par exemple, le regroupement sous l’unique figure d’Israël des juifs convertis et des chrétiens : Israël selon l’esprit ou Israël de Dieu (L’Eglise).

 

« Car dans le Christ Jésus, ce n’est pas la circoncision qui sert à quelque chose, ni l’incirconcision, mais la nouvelle créature. Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 15,16)

 

     Ici, « La nouvelle créature » concerne tous les hommes (circoncis ou incirconcis) qui se laissent façonnés selon les préceptes évangéliques de Jésus-Christ qui récapitule en deux commandements, pour le pharisien qui l’interroge, le Décalogue donné par Dieu à Moïse :

 

« (…) Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit. C’est le plus grand et le premier commandement. Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements sont renfermés la loi et les prophètes. » (St Matthieu XXII, 37-39)

 

     L’articulation des articles sera la suivante :

 

- Les versets habituels et significatifs

- Autres versets bibliques et interprétations

- Un verset biblique sans rapport

- Les versets bibliques négatifs et conclusion

- Le sionisme politique

 

LES VERSETS HABITUELS ET SIGNIFICATIFS

 

Deutéronome XXX, 1-5

 

     Il s’agit de la première mention des Ecritures sur le retour en Israël :

« Lors donc que tout ce que je viens de dire vous sera arrivé, et que les bénédictions ou les malédictions que je viens de vous représenter seront venues sur vous, et qu’ étant touchés de repentir au fond du cœur, parmi les nations chez lesquelles le Seigneur votre Dieu vous aura dispersés, vous reviendrez à lui avec vos enfants, et que vous obéirez à ses commandements de tout votre cœur et de toute votre âme, selon que je vous l’ordonne aujourd’hui, le Seigneur vous fera revenir de votre captivité, il aura pitié de vous, et il vous rassemblera encore en vous retirant du milieu de tous les peuples où il vous avait auparavant dispersés. Quand vous auriez été dispersés jusqu’aux extrémités du monde, le Seigneur votre Dieu vous en retirera ; il vous reprendra à lui, et il vous ramènera dans le pays que vos pères auront possédé, et vous le posséderez de nouveau ; et, vous bénissant, il vous fera croître en plus grand nombre que n’avaient été vos pères ».

 

    Dans ce texte, Moïse avertit les Israélites sur les bénédictions ou les malédictions auxquelles ils seront confrontés, selon leur comportement, au cours du déroulement de leur histoire. La dispersion sera pour Israël un châtiment, et toujours le fruit de sa désobéissance aux prescriptions divines.

 

     Qu’apprenons-nous et que retenir de significatif dans ces paroles ?

 

     Pour le retour vers la terre des pères (Israël) nous apprenons que Dieu ne s’oblige à respecter sa promesse qu’à des conditions très précises être « Touchés de repentir » et « obéir à ses commandements » dans le lieu d’exil « parmi les nations », non de façon superficielle mais « de tout votre cœur et de toute votre âme » : telles seront les conditions irréfragables, dans le cours des âges, pour que Dieu accomplisse sa promesse envers le peuple d’Israël de le ramener sur sa terre.

 

     Ces précisions et avertissements donnés par Dieu, avant l’entrée d’Israël dans la Terre promise, devront toujours être présents à notre esprit pour bien appréhender si, après son inique participation au meurtre de Jésus-Christ, le retour des Juifs sur sa terre, à notre époque, est le fruit pour le peuple juif dispersé parmi les nations «  d’un repentir de tout son cœur et de toute son âme » avec désir « d’obéir aux commandements de Dieu » (récapitulés par Jésus en deux préceptes) permettant d’induire la fin du temps des nations, ou un ''signe irréfutable'' de la fin des temps.

 

     Pour qui ne veut pas mettre un voile épais devant ses yeux pour ne pas voir, les œuvres  continuelles de déchristianisation (1) accomplies dans les pays d’accueil, par les élites de la nation juive et leur fidèles, bien avant et après 1948 ou 1967, s’inscrivent en faux contre une telle interprétation et permettent de répondre par la négative.

 

(A suivre…« Autres versets bibliques et interprétations »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) C’est-à-dire la corruption des institutions chrétiennes de  la société française fondées sur les préceptes moraux et doctrinaux enseignés par Jésus-Christ, en les remplaçant par les enseignements et les doctrines de la mystique luciférienne judéo-maçonnique, fondements d’une science sociale issue des anciennes traditions spirites de l’idolâtrie et de la magie kabbalistique que des rabbins rapportèrent de Babylone et intégrèrent à leurs propres traditions. Cette mystique qui anime en politique, à des degrés différents, tous les partis qui finissent par se rejoindre sur leur commune référence à l’égalité révolutionnaire (destructrice de tout ordre social) et à la laïcité républicaine qui n’est rien d’autre que l’expulsion de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, des institutions françaises. Belle unanimité politique dans le scandaleux irrespect de Dieu !


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