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vendredi 30 septembre 2022

Excellence de la philosophie chrétienne - Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 1


Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)


EXCELLENCE DE LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE - 1

 

POURQUOI LA PHILOSOPHIE CHRETIENNE ? – 1

 

     Dans le domaine philosophique nous n’avons que l’embarras du choix : des Présocratiques (Thalès de Milet, Héraclite, Parménide, etc.) aux philosophes modernes (Descartes, Locke, Kant, Hegel, Bergson, etc.), en passant par les Scolastiques (Avicenne, Averroes, Maïmonide, Saint Albert le Grand, Saint Bonaventure, Saint Thomas d’Aquin, etc.) Alors, pourquoi pour la formation de l’intelligence choisir la philosophie chrétienne ? Pour au moins sept raisons :

     1 - Parce que dans la chrétienté la pensée philosophique a été pervertie :

        - par le néo augustinisme imprégné de théories platoniciennes pourtant réfutées par le thomisme,

        - par Descartes qui donnera comme finalité à l’homme la transformation de toutes choses pour devenir « maître et possesseur de l’univers » (1) et non la connaissance de l’Etre pour lui-même, faisant reposer ses conclusions sur la connaissance subjective, le « moi » qui pense, ouvrant la voie au sensualisme et à l'idéalisme philosophique.

     2 - Parce qu’aujourd’hui, après la corruption des cœurs, c’est la raison elle-même qui est corrompue, et la philosophie chrétienne la seule capable de réformer vraiment les intelligences laïcisées et paganisées, et de vider de ses vanités illusoires les doctrines et les théories morales, sociales et politiques qui emplissent les têtes depuis l’école républicaine laïque et révolutionnaire.

     3 - Parce qu’une mauvaise philosophie ne peut laisser indemne la religion, elle engendre une mauvaise politique - ce que montre suffisamment l’expérience des siècles - comme le fait remarquer Mgr Pie :

« La mauvaise politique n’est autre chose que la mauvaise philosophie érigeant ses maximes de droit public. » (Observation à propos d’une lettre de M. le ministre des cultes, en décembre 1855)

     4 - Parce que ces attaques récurrentes contre la philosophie thomiste finiront par engendrer, en passant par le protestantisme orthodoxe et libéral, la philosophie protestante des Kant, Fichte, Hegel, Marx, etc., imposée par les programmes scolaires pour la formation intellectuelle des potaches et des étudiants, et leurs diverses sécrétions sur le plan moral, social et politique.

     5 - Parce que l'Apôtre Saint Paul nous avertit : c'est par la philosophie et les vaines subtilités que l'esprit des fidèles du Christ se laisse le plus souvent tromper, et que la pureté de la foi se corrompt parmi les hommes. La philosophie (ou sagesse selon l'étymologie) que dénonce l’Apôtre est celle des docteurs hérétiques comme le montre le contexte de certaines épîtres.

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie, par des raisonnements vains et trompeurs selon les éléments du monde, et non selon le Christ » (Colossiens II, 8) 

     6 - Parce que la philosophie chrétienne se doit, au même titre que la vraie science, de conduire l’intelligence humaine à la sagesse de Jésus-Christ qui affirma « C’est moi qui suis la lumière du monde » (St Jean VIII, 12). Il y a donc nécessité pour tout baptisé, et principalement pour un professeur catholique de philosophie de ne pas rester au niveau des principes d’une philosophie naturaliste, en traitant d’une matière qui a de multiples points de contacts avec sa religion, son dogme, sa morale, son culte, etc., et, par conséquent, avec notre foi et notre obéissance à Jésus-Christ, car « il n’y a de salut en aucun autre. » (Actes IV, 12)

     7 - Parce que la philosophie chrétienne de Saint Thomas d’Aquin est tenue en très haute estime dans l’Eglise catholique car, depuis Alexandre IV dans un bref à Emeric, chancelier de Paris en 1256, de nombreux Papes l’ont louée et recommandée. Ce que nous verrons dans le prochain article.

(A suivre…« Pourquoi la philosophie chrétienne ? - 2 »…si Dieu veut)

 

(1) Discours de la méthode

 

René Pellegrini


vendredi 23 septembre 2022

Le modernisme - 1 : Le combat contre le modernisme - 1


Pape Benoît XV (Pontificat 1914-1922)

LE MODERNISME - 1

 

LE COMBAT CONTRE LE MODERNISME - 1

     La Franc-maçonnerie spiritualiste ayant infiltrée l’Eglise catholique, a constitué en son sein un réseau dont l’esprit moderniste a infecté le catholicisme dans sa théologie et sa philosophie, et mis sous son contrôle la hiérarchie ecclésiastique. Cette tumeur qui ronge l’Eglise ne peut être raisonnablement combattu qu’en s’alimentant et en se formant sur une saine philosophie.

     Avant d’aborder la philosophie chrétienne et ses 24 thèses thomistes un avant-propos sur le modernisme.      

     Pour ce faire, en alternance avec « le modernisme » et « l’excellence de la philosophie chrétienne » une série d’articles consacrés aux 24 thèses philosophiques de Saint thomas d’Aquin tenu en grande estime dans l’Eglise catholique, comme l’atteste l’approbation du Pape Benoît XV adressée :

     « A Notre cher Fils Edouard Hugon, religieux Dominicain, docteur et professeur de théologie au Collège Angélique de Rome  

     « Cher Fils, Salut et Bénédiction apostolique. L’obligation sainte et salutaire qui s’impose aux écoles catholiques où l’on forme à la science de la philosophie et de la théologie la jeunesse du sanctuaire, c’est de prendre pour maître suprême saint Thomas d’Aquin. Tout ce qui fut établi, à ce sujet, avec tant de sagesse par Nos prédécesseurs, en particulier par Léon XIII et Pie X, d’heureuse mémoire, doit être maintenu et inviolablement observé.

     Mais nous estimons que c’est aussi une œuvre très opportune de faire sortir, pour ainsi dire, le Docteur Angélique de l’enceinte de l’Ecole, pour lui permettre de rayonner au dehors et de projeter la lumière presque divine de son génie sur tous ceux qui veulent approfondir notre religion. Il est certain que les modernistes n’ont pu s’écarter si loin de la foi et s’égarer en tant d’opinions diverses, que parce qu’ils ont négligé les principes et la doctrine de saint Thomas.

     C’est pourquoi vous avez eu un dessein excellent d’exposer, sous la guide d’un tel maître, les vérités de la foi chrétienne et nos mystères les plus augustes, pour l’utilité surtout des laïques, en employant un genre d’écrire adapté aux esprits qui n’ont pu s’initier aux études et aux méthodes usitées dans les écoles.

     Nous sommes heureux que vos volumes, dans lesquels vous avez embrassé à peu près tout l’ensemble de la théologie, obtiennent, dans l’appréciation des juges compétents, un plein succès à cause, de leur mérite spécial, qui est, d’une part d’éclairer et de défendre les dogmes du salut, et, d’autre part d’exciter les pieux sentiments de la religion. Comme il n’y a pas de piété véritable que celle qui s’épanouit après s’être alimentée  en quelque sorte à la racine de la saine théologie, c’est aussi l’excellence des livres théologiques d’allumer dans les lecteurs l’amour de la piété. Il Nous est très agréable de pouvoir vous décerner cet éloge, en formant le vœu que votre travail soit profitable à un grand nombre d’âmes.

     Pour vous, cher Fils, outre les fruits abondants de votre œuvre, attendez encore de Dieu la récompense très abondante. Comme gage de ces faveurs et comme témoignage de Notre maternelle bienveillance, Nous vous accordons, très affectueusement, la bénédiction apostolique.

     Donné à Rome, auprès de Saint-Pierre, le 5 mai 1916, de Notre Pontificat, la deuxième année. BENOIT XV, Pape »

     A la lecture de ce texte on comprend la raison de la vigueur avec laquelle les Papes n’ont cessé d’ordonner de suivre l’enseignement de saint Thomas dans les études théologiques et philosophiques pour éviter de « s’écarter si loin de la foi » et pourquoi les modernistes, à l’intérieur de l’Eglise, se sont toujours efforcés, sinon de le combattre ouvertement, au moins de mettre son enseignement sous le boisseau.

(A suivre…« Le combat contre le modernisme – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras et souligne dans le texte.

 

Mis sur un autre blogue le 11 novembre 2014

 

 


dimanche 10 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 13 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 4


TRAITE DU SAINT ESPRIT – 13

 

CHAPITRE 1  

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 4 

 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde.  

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les Protestants, depuis le concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini

mardi 31 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 10 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 1



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT – 10

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 1

 

CHAPITRE 1

 

Ce chapitre s’articule de la manière suivante :

 

      - Deux Esprits opposés se disputent l’empire du monde.

     L’histoire n’est que le récit de leur lutte éternelle. Ce grand fait suppose :

     - L’existence d’un monde supérieur au nôtre ;

     - La division de ce monde en bon et en mauvais ;

     - La double influence du monde supérieur sur la créature inférieure ;


    Quatre vérités fondamentales qu’il faut, avant tout, mettre au-dessus de contestation.

 

I - Deux esprits opposés se disputent l’empire du monde

 

Preuves de leur existence : la foi universelle et le dualisme

 

     Que Deux esprits se disputent l’empire du monde et de la création, ce dogme est écrit en tête de la théologie de tous les peuples et dans la biographie de chaque individu. La révélation l’enseigne. Le paganisme ancien le montre dans l’adoration universelle des génies, bons et mauvais. Le bouddhisme de l’Indien, du Chinois et du Tibétain, le fétichisme du nègre de l’Afrique, comme la sanglante idolâtrie de l’Océanien, continuent d’en fournir la preuve incontestable. Au cœur de la civilisation, non moins qu’au centre de la barbarie, l’expérience le rend sensible dans un fait toujours ancien et toujours nouveau, le Dualisme. (1)

     A moins de nier toute distinction entre la vérité et l’erreur, entre le bien et le mal, entre tuer son père et le respecter, c’est-à-dire, à moins de faire du genre humain un bétail, on est bien forcé de reconnaître sur la terre la coexistence et la lutte perpétuelle du vrai et du faux, du juste et de l’injuste, d’actes bons et d’actes mauvais. Or, ce phénomène est un mystère inexplicable, autrement que par l’existence de Deux esprits opposés supérieurs à l’homme.

     Pour n’en citer qu’une preuve : le sacrifice humain a fait le tour du monde. Il continue, à l’heure qu’il est (2), chez tous les peuples qui n’adorent pas l’Esprit du bien, le Saint-Esprit, tel que la révélation le fait connaître. Mais l’idée du sacrifice humain est aussi étrangère aux lumières de la raison, qu’elle est opposée aux sentiments de la nature. Quoi qu’elle fasse, la raison demeurera éternellement impuissante à trouver un rapport quelconque entre le meurtre de mon semblable et l’expiation de mon péché. Loin de suivre l’instinct de la nature, le père, si dégradé qu’il soit, à toujours frémi, et il frémira toujours, en portant lui-même son enfant au couteau du sacrificateur.

     Cependant le sacrifice de l’homme par l’homme, de l’enfant par le père, est un fait ; il a donc une cause. C’est un fait universel et permanent ; il a donc une cause universelle et permanente. C’est un fait humainement inexplicable ; il a donc une cause surhumaine. C’est un fait qui se produit partout où ne règne pas l’Esprit du bien, il est donc inspiré et commandé par l’Esprit du mal.

     Expliquant seuls le dualisme, ces deux Esprits sont les vrais dominateurs du monde. Ce n’est pas à coup sûr, et nous avons hâte de le dire, qu’ils soient égaux entre eux. Le prétendre serait tomber dans le manichéisme : erreur monstrueuse que la raison repousse et que la foi condamne. La vérité est que ces deux Esprits sont inégaux, d’une inégalité infinie. L’un est Dieu, puissance éternelle ; l’autre, une simple créature, être éphémère qu’un souffle pourrait anéantir. Seulement, par un conseil de son infaillible sagesse, mais dont l’homme ici-bas ne pourra jamais sonder la profondeur, Dieu a laissé à Satan le redoutable pouvoir de lutter contre lui ; et, dans la possession du genre humain, de tenir la victoire indécise. Nous essayerons bientôt de soulever un coin du voile qui couvre cet incontestable mystère.

 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 2 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets les notes ci-dessous et les gras dans le texte.

 

(1) En italique dans le texte. Le dualisme est le système de pensée de ceux qui admettent l’existence d’un double principe : Dieu et la matière (dualisme philosophique) ou d’un principe du bien et un principe du mal (dualisme théologique plus connu sous le nom de manichéisme). Tant sous sa forme philosophique que théologique, sans entrer dans le détail qui ferait l’objet d’un article a lui seul, il doit être rejeté car il est impossible et contradictoire, inutile et dangereux. Afin de ne pas rester lapidaire, juste un point pour faire réfléchir philosophiquement : il est contradictoire car ces deux principes (Dieu et matière) seraient à la fois infinis et finis : Infinis puisqu’ils existeraient par eux-mêmes, et que l’aséité – exister par soi-même sans dépendre d’un autre - entraîne l’infinité ; Finis, car deux infinis s’excluent, en se limitant l’un l’autre.

(2) Les sacrifices humains n’ont toujours pas cessé. Après les sacrifices aux faux dieux Baal et Moloch des sémites, ceux des Aztèques, etc., l’homme moderne, par la Révolution censée assurer le bonheur du genre humain, à évacué Dieu et son Décalogue, s’est mis à sa place, s’est fait dieu – en réalité s’est fait démon – et à produit ses propres tables de la loi : Les Droits de l’homme. Après la mise en application de ces '' Droits '' si humains, par la Terreur sanguinaire et inhumaine dans son propre pays, il les a exportés en mettant l’Europe à feu et à sang avec les guerres napoléoniennes. La machine infernale, indépendante de Dieu, mise en branle a continué ses œuvres avec les révolutions de 1830, 1848 et toutes les autres qu’elle n’a cessé de fomenter, inspirer et déclencher ensuite sans compter, en plus des guerres mondiales, celles que ce Moloch assoiffé de sang des temps modernes active actuellement pour imposer à d’autres peuples la panacée universelle des '' Droits '' garants d’un bonheur futur, en officiant avec sa propre liturgie sacrificielle pour assouvir ses appétits de conquêtes planétaires et ses  passions charnelles : monceaux de cadavres des guerres, charniers ici et là, foudroyage nucléaire d’Hiroshima et de Nagasaki, montagnes de fœtus avortés et incinérés, jetés aux poubelles, utilisés dans des produits cosmétiques ou devenus matériaux de recherche scientifique. Effroyable dégénérescence et pourriture de l’esprit humain, de cet homme qui se fait dieu, dégoulinant de malpropreté morale, accomplissant ses méfaits et donnant le change en s’abritant derrière la position sociale, la notoriété publique, les sourires enjôleurs ou hypocrites, les larges poignées de mains, les fougueuses embrassades et les convenances sociales. Cet homme prétendument civilisé et surélevé par l’esprit des Lumières après toutes les insanités et horreurs déjà produite et qu’il continue de produire avec ces mêmes '' Droits '' en ouvrant les portes de Sodome et Gomorrhe s’efforce, maintenant, avec sa putride spiritualité imbibée de gnose et de kabbale d’ouvrir, celle de la dictature mondiale, des futures tragédies, de l’adoration de l’Antéchrist (3) et des ténèbres de l’enfer. 

(3) Depuis la venue de Jésus-Christ beaucoup d’antichrists sont apparus mais ils n’étaient que des précurseurs ou des figures annonciatrices de l’antéchrist de la fin du monde. L’Antéchrist  n’est pas un être collectif (de même que le Christ) mais un être individuel récapitulant en lui-même les souillures morales et spirituelles de tous les antichrists qui l’ont précédé. Désigné et spécifié par « Homme d’iniquité » ou « Fils de perdition » par Saint Paul, il est appelé Antéchrist par les Catholiques pour signifier qu’il se manifestera, comme l’enseigne cet apôtre, avant (ante) le retour en gloire de Jésus-Christ. Evidemment, il est nécessairement antichrist. Mais, avant son avènement, comme l’indique le Message révélation privée et prophétique de la Salette, doit venir « un avant-coureur de l’Antéchrist avec des troupes de plusieurs nations. » Donc, inutile de s’effrayer pour le 21 décembre 2012, il n’y aura pas de fin du monde. Par contre, qu’il puisse y avoir de très graves événements d’ordre politique, sociaux ou religieux prévus dans l'agenda des planificateurs et Maîtres du monde, à cette date ou autour d’elle, cela n’est pas impossible. Quoiqu'il en soit, faites très attention aux incitations pour participer à des mouvements de foules, genre révolutions ou marches contre ceci ou cela, car tout est mis en œuvre pour susciter, dans tous les pays, des rancoeurs en tous genres, d'infiltrer ces mouvements afin de les faire dériver, par le déclenchement d'affrontements sociaux et ethniques, vers le chaos désormais nécessaire et recherché par les stratèges et collaborateurs fous du mondialisme, pour asseoir et faire accepter leur gouvernement mondial aux peuples et aux nations désemparés. Mondialisme qui, après la sécrétion révolutionnaire du National Socialisme de Hitler et des idéologies communistes soviétiques et chinoises, devient le nouveau visage de la Révolution, et l’instrument de Dieu pour le châtiment des nations apostates et rebelles aux lois divines et aux enseignements de l’Eglise. 

 

René Pellegrini

 

Mis sur un autre blogue le 20 novembre 2012

jeudi 12 mai 2022

Adultère et fornication - 1 : La morale dans une République en état d'apostasie - 1



                                               ADULTERE ET FORNICATION – 1

 

LA MORALE DANS UNE REPUBLIQUE EN ETAT D’APOSTASIE – 1

 

     Dans une société révolutionnaire démocratique et républicaine ayant apostasié par rejet constitutionnel de Dieu, et se montrant généralement indifférente à son égard au niveau particulier, les ''grands prêtres'' diplômés, voire surdiplômés et antidogmatiques - c’est ce qu’ils disent mais ne font pas - du dogme de la laïcité et de la tolérance morale avec l’appui de leurs partisans, dictent le bien et le mal émanés de leur haute et profonde sagesse acquise dans le domaine des mœurs dans les lupanars, la fréquentation des escort-girls ou dans les fables androgynes des gnostiques et des kabbalistes qui favorisent et désinhibent la pratique des joyeusetés de Sodome, ou par la respiration de leurs relents. Cet article sera suivi de plusieurs autres sur l’adultère et la fornication.

     Dans une structure institutionnelle et sociale dont l’action empreinte d’esprit satanique et luciférien (1) inavoué, mais perceptible dans les faits, est de corrompre moralement et intellectuellement la société, en favorisant le piétinement des lois morales divines et la débauche du plus grand nombre, tous les moyens sont utilisés pour maintenir en permanence un milieu ambiant baigné d’érotisme, exalter et exciter la sensualité, propager et banaliser sans vergogne les pratiques impudiques et immorales telles que l’adultère et la fornication : affiches, photos, blogues, sites Internet, chansons, musique, livres, romans, pièces de théâtre, spectacles, publicités, films, séries TV, feuilletons, téléréalité, promotion de tenues vestimentaires féminines suggestives ou indécentes, etc., et, à leur grande honte, s’ils sont encore capables d’en manifester, exhibés sans sourciller, même par des groupes dits catholiques adeptes de mœurs païennes.

     Mais l’inconséquence, la désinvolture et l’ignominie morales ne s’arrêtent pas au niveau des frasques de dirigeants politiques, des faiseurs d’opinions, des vendeurs et programmateurs de variétés, des chrétiens de contrebande, des excréments cinématographiques et publicitaires, car elle est secondée par des ''éducateurs'', des pères et des mères de famille encourageant ou se montrant laxistes envers les pratiques immorales de leurs propres enfants « Il faut bien que jeunesse se passe » ou « c’est de leur âge » disent-ils. Paroles effroyables et irresponsables dans la bouche d’éducateurs et de parents mettant leurs propres enfants sur des chemins de perdition, les autorisant ou les encourageant ainsi à commettre des péchés mortels qui, s’ils ne sont pas remis par la confession et la contrition sincères, et expiés par la pénitence, les entraîneront vers la damnation éternelle. Car on ne se moque pas impunément de la patience de Dieu, nous dit la Sainte Ecriture (Galates VI,7)

Ces comportements méprisants à l’égard de l’autorité divine, qui visent à la corruption du plus grand nombre, font descendre leurs auteurs dans le paganisme le plus abject, si on considère et médite ce qu’écrivait, avec bon sens, un illustre païen comme Cicéron :

« Pour établir le droit, il faut remonter à cette loi souveraine, qui est née avant tous les siècles et avant qu'aucune loi eût été écrite, ni aucune ville fondée. Pour y parvenir, il faut croire  avant tout que la nature entière est gouvernée par la divine Providence, que l'homme a été créé par le Dieu suprême, et que par la raison il est en société avec Dieu. Cette raison commune à Dieu et à l'homme, voilà la loi qui fait de cet univers une seule cité sous le Dieu tout-Puissant (…) Si les volontés de la multitude, les décrets des chefs de l'État, les sentences des juges fondaient le droit, le vol, l'adultère, la supposition d'un testament seraient légitimes dès qu'on aurait les suffrages du peuple » (Cicéron, Des Lois, Livre 1)

     C’est bien à ces genres de turpitudes et de méfaits décrits par Cicéron qu’aboutissent l’oubli ou le mépris de « la loi souveraine de Dieu » substituée par les « suffrages du peuple »

(A suivre…« La morale dans une République en état d’apostasie – 2 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

(1) En France, cet esprit satanique et  luciférien est objectivement et incontestablement manifesté par le caractère anti-christique de la laïcité révolutionnaire travaillant sans répit l’opinion publique, pour permettre l’expulsion de Notre-Seigneur Jésus-Christ de toutes les institutions et des lieux publics nationaux, et l’évacuation dans l’éducation et l’enseignement de la jeunesse des références morales, philosophiques et métaphysiques catholiques, pour leur substituer un environnement destiné à laisser le champ libre aux références philosophiques et métaphysiques gnostiques, kabbalistes - anticatholiques et antichrétiennes - dont est issue la Révolution dite française, dont sont imbibés les différents courants de pensée politique et qui façonnent la morale et l’opinion publique contemporaines.

 

Mis sur un autre blogue le 25 novembre 2012

mardi 10 mai 2022

Traité du Saint-Esprit - 4 : Le besoin des fidèles - Motif 4



 TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 4

 

LE BESOIN DES FIDELES – MOTIF 3

 

      Plus il est difficile de parler convenablement du Saint-Esprit, plus, il semble, on devrait multiplier les instructions sur ce dogme fondamental. Ne pas le faire et tenir en quelque sorte le Saint-Esprit dans l’ombre, pendant qu’on s’efforce de mettre en relief toutes les autres vérités de la religion, n’est-ce pas une anomalie, un malheur, une faute ? N’est-ce pas aller manifestement contre l’enseignement de la foi, contre les recommandations de l’Ecriture, contre la conduite des Pères, contre l’intention de l’Eglise et contre nos propres intérêts ?

     Pensons-nous bien que, placés entre deux éternités, nous tous, prêtres et fidèles, sommes obligés, sous peine de tomber en mourant dans les brasiers éternels de l’enfer, de monter sur des trônes brillants (1), préparés pour nous dans le ciel ? Pensons-nous bien que, pour y arriver, il nous faut devenir, par la perfection de nos vertus, des images parfaitement ressemblantes de la très sainte Trinité ? Pensons-nous bien qu’entre ces vertus et notre faiblesse, il y a l’infini ? Pensons-nous bien que, sans le secours du Saint-Esprit, il nous est impossible non seulement d’arriver à la perfection d’aucune vertu, mais encore d’accomplir méritoirement le premier acte de la vie chrétienne ? (2)

     Cependant, de la pénurie de doctrine dans le prêtre, viennent la maigreur et la rareté des instructions sur le Saint-Esprit. Les chrétiens réfléchis s’en étonnent et s’en affligent. Dans un langage qu’on nous permettra de citer, tel qu’il a frappé nos oreilles, ils demandent si le Saint-Esprit a été destitué, puisqu’on ne parle plus de lui ? Bien que, fondées sur des raisons différentes, les plaintes des fidèles sont aussi légitimes que celles du clergé. Elles appellent la satisfaction d’un besoin dont plusieurs peut-être ne se rendent pas bien compte, mais qui n’en est pas moins réel. Nous voulons parler de l’invincible tendance qu’éprouve tout homme venant en ce monde, à se développer en Dieu : Anima naturaliter christiana. (3)

     Image active de Celui qui est amour, l’âme aspire à lui ressembler. Or, ainsi que la foi nous l’enseigne, le Saint-Esprit est l’amour même, l’amour consubstantiel du Père et du Fils. Il en résulte que, sans la connaissance sérieuse du Saint-Esprit, par conséquent de la grâce et de ses opérations, le principe de vie divine, déposé en nous par le baptême, se trouve arrêté ou contrarié dans son développement. Le chrétien souffre, végète, s’étiole, et difficilement il parvient à la vérité de la vie surnaturelle. Pour arriver au sommet de l’échelle de Jacob, (4) il faut d’abord en connaître les échelons.

     Ces observations regardent les bons chrétiens, dont un grand nombre, malgré leur instruction, pourraient presque dire comme autrefois les néophytes d’Ephèse : « (…) S’il y a un Esprit-Saint, nous ne l’avons pas même ouïe dire ». (Actes XIX, 2)

     Que dire de ces multitudes innombrables qui se remuent au sein des villes ou qui peuplent les campagnes ? Sans autre science religieuse que les leçons nécessairement très imparfaites, et toujours trop vite oubliées, du catéchisme : que pensez-vous que soit pour elles le Saint-Esprit ? Nous ne craindrons pas de l’affirmer : il est le Dieu inconnu dont saint Paul trouva l’autel solitaire en entrant dans Athènes. Si elles ont conservé quelques notions des principaux mystères de la foi, l’expérience apprend qu’à l’égard du Saint-Esprit, de son influence nécessaire, de l’enchaînement et du but final de ses opérations successives, elles vivent dans une ignorance à peu près complète. Ces multitudes, personne ne le contestera, forment l’immense majorité des nations actuelles. Ainsi se trouvent tristement justifiée la rigoureuse exactitude de l’épigraphe de cet ouvrage : « Au Dieu inconnu » (Actes XVII, 23) (5)

     Si la connaissance imparfaite du Saint-Esprit est un obstacle à la perfection du chrétien, nous demandons ce que sera l’ignorance absolue ? Quelle peut être la vie divine  dans celui qui n’en connaît pas même le principe ? Un couvercle de plomb s’interpose entre lui et le monde surnaturel. Ce monde de la grâce, cette vraie, cette unique société des âmes, avec ses éléments divins, ses lois merveilleuses, ses glorieux habitants, ses devoirs sacrés, ses magnificences incomparables, ses réalités éternelles, ses luttes, ses joies, ses ressources et son but ; ce monde, pour lequel l’homme est fait et dans lequel il doit vivre, est pour lui comme s’il n’était pas. La noble ambition qu’il devait exciter se change en indifférence, l’estime en mépris, l’amour en dégoût.

     Au lieu d’être surnaturelle, la vie, ou ne l’est qu’à demi ; ou, concentrée dans le monde sensible, elle devient terrestre et animale. Le naturalisme, usurpant l’empire des âmes, forme le caractère général de la société. Divorce déplorable ! Qui, détournant l’humanité de sa fin, dépouille le Saint-Esprit de sa gloire et ravit au Verbe incarné (6) le prix de son sang, pour le livrer au démon.

 

(A suivre…« L’intérêt de la société – motif 4 »…si Dieu veut)

 

PS : Les gras dans le texte et les notes ci-dessous sont de moi.

 

(1) « Je vis aussi des trônes, et il y en eu qui s’y assirent. Et le pouvoir de juger leur fut donné, et les âmes de ceux qui ont eu la tête tranchée à cause du témoignage de Jésus, et à cause de la parole de Dieu, et qui n’ont point adoré la bête ni son imageni reçu son caractère sur le front ou leurs mains ; et ils ont vécu et régné avec Jésus-Christ pendant mille ans ». (Apocalypse XX, 4)

(2) Dire Jésus est Seigneur

(3) Cette échelle de Jacob (Genèse XXVIII, 12) comporte des échelons  C’est par les divers échelons de cette échelle mystique : lecture, méditation, oraison et contemplation que nous nous élevons de la terre (l’appétit et le désir des choses terrestres) vers le ciel : l’appétit et le désir des choses célestes, avec Dieu en haut de cette échelle mystique.  

(4) L’âme naturellement chrétienne

(5) A Athènes saint Paul voit un autel dédié « au Dieu inconnu ».

(6) Verbe (ou Fils de Dieu) incarné ou encore le Verbe s’est fait chair. Ces mots affirment l’union de la nature divine et de la nature humaine en la Personne de Jésus-Christ. 

René Pellegrini

samedi 30 avril 2022

Les buts antichrétiens de la Révolution


 
LES BUTS ANTICHRETIENS DE LA REVOLUTION

 

     De nos jours, dans son sens le plus courant, mais restrictif, elle désigne une révolution politique et l’organisation sociale et morale qu’elle fait émerger. Mais dans un sens plus élargi elle consiste, depuis 1789, à corrompre le christianisme et la société civile qui en est issue.

     Si on consulte le Dictionnaire encyclopédique de la langue française, en substance nous avons la définition suivante :

« Evolution, changements importants (dans l’ordre moral, social, etc.), bouleversement d’un régime politique et social, le plus souvent consécutif à une action violente, par extension les événements, les actions qui aboutissent ou tendent à aboutir à ce bouleversement. »

     S’il est vrai que la Révolution implique tous ces faits moraux, sociaux et politiques, cette définition ne nous dit rien sur les ressorts philosophiques et idéologiques qui la mettent en œuvre : la haine contre Dieu, contre Jésus-Christ, contre l’Eglise catholique et l’ordre chrétien. Voici quelques textes (loin d’être exhaustifs) de cette haine satanique inspiratrice de la Révolution dite française de 1789. (1) qui devraient faire réfléchir bien des catholiques qui continuent de lui apporter leur aide tout en chantant Alléluia à la messe dominicale, et en priant pour que le règne de Dieu vienne sur la terre, tout en soutenant des politiques et des politiciens qui ne visent qu’à mettre à l’écart le christianisme, à le corrompre ou à le détruire.

« Nous avons l’air de combattre pour la forme du gouvernement, pour l’intégrité de la constitution. La lutte est plus profonde : la lutte est contre tout ce qui reste du vieux monde, entre les agents de la théocratie romaine et les fils de 89. » (Le Franc-maçon Gambetta, le 1er juin 1877, recevant une délégation de la jeunesse)

« Le monde moderne est placé dans l’alternative : ou l’achèvement de la Révolution, ou un retour pur et simple au christianisme. » (Journal « La Révolution Française » de juin 1879)

« Notre principe à nous, c’est la négation de tout dogme ; notre donnée, le néant. Nier, toujours nierc’est là notre méthode ; elle nous conduits à poser comme principe : en religion, l’athéisme ; en politique, l’anarchie ; en économie politique, la non propriété. » (Proudhon, cité par Dom Paul Benoît, La Cité Anti-chrétienne, deuxième partie, tome I, p.17)

« De tous les êtres maudits que la tolérance de notre siècle a relevés de leur anathème, Satan est, sans contredit, celui qui a le plus gagné au progrès des lumières et de l’universelle civilisation (…) Un siècle aussi fécond que le nôtre en réhabilitations de toutes sortes ne pouvait manquer de raisons pour excuser un révolutionnaire malheureux que le besoin d’action jeta dans les entreprises hasardeuses (…) Si nous sommes devenus indulgents pour Satan, c’est que Satan a dépouillé une partie de sa méchanceté et n’est plus ce génie funeste, objet de tant de haines et de terreur. (…) » (Dans le très bourgeois et universitaire Journal des Débats, du 25 avril 1855)

     On pourrait multiplier ces déclarations sans équivoque de haine satanique contre Dieu, le christianisme et l’Eglise catholique, avec Barbusse, Rabaut-Saint Etienne, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Clemenceau, Oswald Wirth, etc. etc.

« A suivre… « Bien comprendre ce qu'est la Révolution »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

 

(1) Révolution dite française car elle fut fomentée avec l’appui extérieure des loges maçonniques de la perfide Albion (c’est-à-dire l’Angleterre) en contact avec les loges maçonniques françaises. Une révolution est toujours affaire d’ingérence et de manipulations étrangères dans un pays. Au XVIIIe siècle, le but était, d’abord la destruction des monarchies catholiques pour, ensuite, s’attaquer plus facilement à l’Eglise catholique. Les révolutions dites arabes ne font que montrer comment, dans l’espace et dans le temps, s’enclenche le phénomène révolutionnaire. Les agitateurs utilisent et attisent certains mécontentements plus ou moins réels, font miroiter un avenir meilleur qui, dans le meilleur des cas, ne sera que temporaire car les vrais mobiles de ces ingérences, étant beaucoup moins agréables à terme, sont soigneusement dissimulés. Pour parler plus clairement, l’objectif non avoué des ingérences actuelles, sous couvert de terrorisme fabriqué et financé, étant l’accaparement des richesses proche-orientales et mondiales, et la mise en place de la République universelle, sous une dictature universelle, avec retour à l’esclavage. Les diverses instances à caractère mondialiste travaillent dans ce sens. Ne croyez surtout pas leurs boniments car, soit en fait face à de fieffés menteurs sans foi ni loi, soit on est confronté à des « idiots utiles » à qui on ne demande pas forcément d’être intelligents, mais surtout dociles, soit on se trouve en présence de parfaits crétins. Quand les catholiques français, et les autres, auront compris que la France appartient, d’abord, à Jésus-Christ et à ses préceptes – et non aux partis politiques laïcs et à leurs législations - le pays pourra se redresser : pas avant !

 

 Mis sur un autre blogue le 4 novembre 2013

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...