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mercredi 9 novembre 2022

La sainteté - 2 : Les libertins et la sainteté / Première injustice - 1


      Conversion de Marie-Madeleine de Magdala la pécheresse. Selon la tradition, chassée de Judée, par les Juifs, avec Marthe, Lazare, Maximin, Sidoine, Marie Jacobé et Salomé, ils évangélisèrent la Provence.

  LA SAINTETE - 2

 

 « Mirabilis Deus Sanctis in Suis. »  

« Dieu est admirable dans ses Saints. » 

(Psaume LXVII, 36) 

 

LES LIBERTINS ET LA SAINTETE : PREMIERE INJUSTICE - 1 

     C’est tout le temps que la sainteté, et même la plus solide et la plus vraie, a été en butte à la malignité des libertins et à leur censure. C’est de tout temps qu’ils l’ont combattue comme ses plus déclarés ennemis ; et c’est pour cela, ou qu’ils ont tâché de se persuader et de persuader aux autres qu’il n’y a point dans le monde de vraie sainteté, ou qu’ils ont au moins affecté, en la confondant avec la fausse, de la décrier. Deux artifices dont ils se sont servis pour défendre, et, s’ils avaient pu, pour autoriser leur libertinage contre la sainteté chrétienne, qui néanmoins a toujours été et sera toujours, devant Dieu et devant les hommes, leur condamnation. Deux artifices que saint Jérôme a subtilement démêlés dans une de ses Epitres, où il s’explique ainsi : « Lacerant sanctum propositum, et nequitoe suoe remedium arbitrantur, si nemo sit sanctus, si turba sit pereuntium, si omnibus detrahatur. »(1) Ce Père parlait en particulier de certains esprits forts, qui, témérairement et sans respect, blâmaient la conduite de sainte Paule, et le courage qu’elle avait eu de quitter Rome pour aller chercher son salut dans la retraite et l’éloignement du monde. Ces paroles sont remarquables, et d’autant plus dignes d’être pesées, qu’elles expriment ce que nous voyons tous les jours arriver dans ce siècle. Lacerant sanctum propositum : parce qu’ils raisonnent en mondains, disait saint Jérôme, ils déchirent de leurs railleries, et même par leurs médisances, tout ce que les serviteurs de Dieu font de plus édifiant et de plus louable pour honorer Dieu. Et nequitoe suoe remedium arbitrantur si nemo sit sanctus ; ils croient leur libertinage bien à couvert, quand ils ont la hardiesse de soutenir qu’il n’y a point de Saints sur la terre ; que ceux qu’on estime tels ont comme les autres leurs passions et leurs vices, et des vices même grossiers ; que les plus gens de bien sont comme eux dans la voie de la perdition, et qu’on a droit de dire de tout le monde que tout le monde est corrompu et perverti. Non-seulement ils soupçonnent que cela peut être, mais ils assurent que cela est ; et, dans cette supposition, aussi extravagante que maligne, ils se consolent ; comme si l’affreuse opinion qu’ils ont de tout le genre humain était la justification de leur iniquité, et devait les guérir de tous les remords intérieurs qu’ils auraient infailliblement à essuyer si le monde leur faisait voir des hommes vraiment vertueux, et dont la vie exemplaire fût un reproche sensible de leur impiété et de leurs désordres : Et nequitoe suoe remedium arbitrantur, si detrahatur omnibus. Prenez garde, s’il vous plaît, à la pensée de ce saint docteur. 

     La première injustice que le libertin fait à la sainteté chrétienne est de ne la pas vouloir reconnaître, c’est-à-dire de prétendre que ce qu’on appelle sainteté n’est rien moins dans les hommes que sainteté ; que dans les uns c’est vanité, dans les autres singularité ; dans ceux-ci dépit et chagrin, dans ceux-là faiblesse et petitesse de génie ; et malgré les dehors les plus spécieux, dans plusieurs imposture et hypocrisie. Car c’est ainsi, mes chers auditeurs, qu’on en juge dans le monde, mais particulièrement à la cour, dans ce grand monde où vous vivez, dans ce monde que je puis appeler l’abrégé du monde. Monde profane, dont la malignité, vous le savez, est de n’admettre point la vraie vertu, de ne convenir jamais du bien, d’être toujours convaincu que ceux qui le font ont d’autres vues que de le faire, de ne pouvoir croire qu’on serve Dieu purement pour le servir ni qu’on se convertisse purement pour se convertir ; de n’en voir aucun exemple qu’on ne soit prêt à contester, de critiquer tout, et, à force de critiquer tout, de ne trouver plus rien qui édifie. Malignité, reprend saint Jérôme, injurieuse à Dieu et pernicieuse aux hommes : ne perdez pas cette réflexion, qui vous peut être infiniment utile et salutaire.  

     Malignité injurieuse à Dieu, puisque par-là l’on ôte à Dieu la gloire qui lui est due, en attribuant à tout autre qu’à lui les œuvres dont il est l’auteur, comme nous apprenons de l’Evangile que les pharisiens en usaient à l’égard du Fils de Dieu. Car que faisaient-ils ? Ils imputaient à l’art magique les miracles de ce Dieu-Homme ; ils disaient qu’il chassait les démons par la puissance de Beelzebub, le prince des ténèbres. Et que fait-on à la cour ? On veut, et l’on veut sans distinction, qu’un intérêt secret y soit le ressort, le motif de tout le bien qu’on y pratique, de tout le culte qu’on y rend à Dieu, de toutes les résolutions qu’on y prend de mener une vie chrétienne, de toutes les conversions qui y paraissent, de toutes les réformes qu’on y aperçoit. On veut qu’une basse et servile politique en soit le principe et la fin. On dit d’une âme touchée de Dieu, et qui commence de bonne foi à régler ses mœurs qu’elle prétend quelque chose, qu’il y a du mystère dans sa conduite, que ce changement est une scène qu’elle donne ; mais que Dieu y a peu de part. Or l’un n’est-il pas semblable à l’autre ? Et si le langage du pharisien à été un blasphème contre Jésus-Christ, celui du monde qui juge et qui décide de la sorte est-il moins injuste et moins criminel ? 

     Malignité pernicieuse aux hommes, puisque le mondain se prive ainsi d’une des grâces les plus touchantes et, dans l’ordre de la prédestination, les plus efficaces, qui est le bon exemple ; ou plutôt, puisqu’autant qu’il dépend de lui il anéantit à son égard cette grâce du bon exemple. Ces conversions, dont il est témoin, et qu’on lui propose pour le faire rentrer en lui-même, n’ont plus d’autre effet sur lui que de lui faire former mille raisonnements, mille jugements téméraires et mal fondés ; que de lui faire profaner ce qu’il y a de plus saint par les railleries les plus piquantes, et souvent même par les discours les plus impies. Dieu le permet, pour punir en lui cet esprit d’orgueil qui le porte à s’ériger en censeur si sévère de la sainteté. D’où il arrive que, bien loin de tirer aucun fruit des exemples qu’il a devant les yeux, il s’endurcit le cœur, il se confirme dans ses désordres, il demeure dans son impénitence, il s’y obstine, et se rend encore plus incorrigible. Au lieu que les âmes fidèles marchent avec simplicité dans les voies de Dieu, profitent du bien qu’elles supposent bien, au hasard même de s’y tromper ; s’édifient des vertus, quoique douteuses, qui leur paraissent vertus ; de ces exemples même contestés se font des leçons et des règles, heureuses qu’il y en ait encore ; et, sans penser à les combattre, bénissant Dieu de ce qu’il les suscite pour sa gloire, pour le bien de ses élus, et pour la confusion du libertinage.   

(A suivre…« Les libertins et la sainteté : Première injustice - 2 »…si Dieu veut) 

 

René Pellegrini

(1) Ils déchirent continuellement la réputation de ceux qui ont pris le parti de la piété, et s’imaginent remédier à leurs maux en censurant la conduite de tout le monde et en grossissant le nombre de ceux qui vivent dans le libertinage. (St Jérôme, lettre de réfutation des calomnies de ses ennemis, écrite en 385)

dimanche 6 novembre 2022

Tuus sum ego (Je suis à vous)


Monseigneur Louis-Edouard Pie, évêque de Poitiers (1815-1880)

TUUS SUM EGO (JE SUIS A VOUS)

 

     Le Cardinal Pie aimait la Vierge Marie : il avait choisi pour son blason Notre-Dame de Chartres, avec cette devise :

 

     Lors de son sacre il déclara :

 

« Si le nom du Roi, mon Maître, est outragé, si le drapeau de son Fils Jésus n’est pas respecté, si les droits de son Eglise et de son sacerdoce sont méconnus, si l’intégrité de sa doctrine est menacée, je suis évêque ; donc, je parlerai, j’élèverai la voix, je tiendrai haut et ferme l’étendard de la vérité, l’étendard de la foi, l’étendard de mon Dieu…La paix, oui, sans nul doute, c’est le désir ardent de mon cœur, c’est le besoin de ma nature, c’est l’inclination marquée de mon caractère. Mais l’Esprit Saint m’a enseigné que l’amour de la vérité doit passer avant tout autre amour, même avant l’amour de la paix : veritas tantum et pacem diligere » (N’aime que la vérité et la paix).

« Mes très chers frères., demandons aujourd’hui, et pour nous, et pour tous ceux qui nous sont chers, demandons à Marie Immaculée qu’elle nous obtienne le don de la fidélité à Dieu, et celui de la pureté persévérante de notre cœur, comme de nos sens ».

Mgr Pie

COMMENTAIRE PERSONNEL :

     Je souscris totalement à ces paroles. Combien sont-ils, aujourd’hui, les évêques et autres ecclésiastiques à manifester un tel état d’esprit, une telle détermination, alors que les outrages envers Jésus, son Eglise, ses droits, sa doctrine, son sacerdoce sont beaucoup plus régulièrement offensés qu’à l’époque de Mgr Pie ? Oui, combien sont-ils ? Ils sont surtout bien silencieux et davantage propagandistes des droits de l’homme ! Les Catholiques français seraient-ils en droit de vous dire, en paraphrasant les propos de Sainte Jeanne d’Arc à l’évêque Cauchon « Evêques et membres du clergé c’est par vous que la France et notre foi se meurent ! »

     Pour Mgr Pie, il ne s’agissait pas de paroles de circonstances ou pour faire bien. Il suffit de lire ses œuvres pour s’en rendre compte. Par exemple l’extrait suivant de l’ audience du 15 mars 1859, avec Napoléon III, lui reprochant son manque de courage religieux à propos du règne de Jésus-Christ sur la France :

« Sire, ni la Restauration, ni vous n’avez fait pour Dieu ce qu’il fallait faire parce que, ni l’un ni l’autre, vous n’avez relevé son trône ; parce que, ni l’un ni l’autre, vous n’avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques ; parce que l’évangile social dont s’inspire l’Etat est encore la déclaration des droits de l’homme, laquelle n’est rien d’autre chose, Sire, que la négation formelle des droits de Dieu. Or, c’est le droit de Dieu de commander aux Etats comme aux individus. Ce n’est pas pour autre chose que Notre-Seigneur est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs, en éclairant l’enseignement, en dirigeant les conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés. Partout où Jésus-Christ n’exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence. Or, j’ai le droit de vous dire qu’il ne règne pas parmi nous et que notre Constitution n’est pas, et loin de là, celle d’un Etat chrétien et catholique. Notre droit public établit bien que la religion catholique est celle de la majorité des français ; mais il ajoute que les autres cultes ont droit à une égale protection. N’est-ce pas proclamer que la Constitution protège pareillement l’erreur et la Vérité ? Eh bien, savez-vous, Sire, ce que Jésus-Christ répond aux gouvernements qui se rendent coupables d’une telle contradiction ? Jésus-Christ, Roi du ciel et de la terre leur répond : « Et moi aussi, gouvernements qui vous succédez en vous renversant les uns les autres, moi aussi je vous accorde une égale protection. J’ai accordé cette protection à l’empereur, votre oncle; j’ai accordé la même protection aux Bourbons, la même protection à Louis Philippe, la même protection à la République et à vous aussi, la même protection vous sera accordée ».

     L’empereur Napoléon III arrêta l’évêque de Poitiers : 

« Croyez-vous que l’époque où nous vivons comporte cet état de choses, et que le moment soit venu d’établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? » 

     Et la réponse sans équivoque de Mgr Pie :

« Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner, parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, eh bien, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer ».

René Pellegrini

 


 

 


 

 

mardi 4 octobre 2022

Histoire des Patriarches - 1 : Introduction



 Saint Jérôme de Stridon (vers 347-420)

       INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 1

 

          Si Dieu le permet, car j’avance en âge, je publierai régulièrement des textes de l’Histoire Sainte sur quelques Patriarches de l’Ancien Testament (Abraham, Isaac, Jacob et Joseph) tels que nous les a livrés le moine bénédictin Dom Jean de Monléon (O.S.B) dont l’exégèse biblique aide grandement pour la formation doctrinale, selon la pensée traditionnelle de l’Eglise, en s’appuyant sur la Vulgate. Par son commentaire moral et mystique, il apporte une nourriture solide aux âmes, tout en redonnant confiance à l’authenticité de l’exégèse traditionnelle, face à la littérature pseudo-religieuse et pseudo-savante visant à faire douter de la grandeur et de la sublimité de la foi catholique.

     Ne vous laissez pas duper par la ‘’haute critique’’ qui préfère la vérité hébraïque à la Vulgate recommandée pourtant par les Papes. En effet, nous n’avons aucun écrits originaux du texte hébreu de Moïse et des Prophètes, car la seule version que possède les Juifs, celle des ‘’Massorètes’’ ne remonte pas au-delà du VIe siècle après Jésus-Christ. La fidélité de ces textes est contestable, car les rédacteurs juifs Massorètes ont trahi, chaque fois que cela était possible, le texte original, en effaçant tout ce qui apportait la preuve de la messianité de Jésus.

     Quant à Saint Jérôme, auteur de la Vulgate, il avait à sa disposition des documents de première valeur, disparus depuis, à savoir :

- Le rouleau de la Synagogue de Bethléem qu’il avait copié de sa main, et

- les célèbres Exaples d’Origène, où il avait reproduit, sur six colonnes parallèles, le texte hébreux et les cinq principales traductions grecques qui en existaient alors, oeuvre gigantesque de critique et d’érudition dont la perte est considérée par les vrais savants comme irréparable. (Jean Vaquié)

     La Vulgate, version latine de la Bible est donc plus ancienne que le texte massorétique et Saint Jérôme, génie littéraire, à utilisé toutes les ressources de son intelligence et de sa rigueur scientifique, pour nous restituer, avec les documents en sa possession, la Parole de Dieu dans sa teneur authentique, et déclarée canonique par le Concile de Trente.

     Dans une prochaine publication, avant d’aborder l’histoire de la vie des Patriarches, une assez longue introduction, en espérant que la foi et la spiritualité de ces hommes vous soient utiles

(A suivre…si Dieu veut) 

René Pellegrini


 

 

 

vendredi 30 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 2

 

 

QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 2

 

     La corruption des moeurs, voilà la source d’où sont sortis et sortent tous les jours tant de livres, de systèmes impies : matérialisme, indifférentisme, panthéisme, déisme, naturalisme. Les uns nient l’existence de Dieu, d’autres s’en prennent à la Providence, affirmant que Dieu, après avoir créé les hommes, les oublie, n’ayant cure s’ils aiment leur Créateur ou l’offensent, s’ils méritent une récompense ou un châtiment. D’autres encore nient la divine bonté et soutiennent que Dieu a créé un grand nombre d’âmes pour l’enfer, les poussant lui-même à pécher afin qu’elles se damnent et qu’elles aillent le maudire à jamais dans les flammes éternelles. 

     Oh ! Ingratitude et malice des hommes ! Dieu, dans sa miséricorde, les a créés afin de les rendre heureux à jamais dans le ciel ; il les a comblés de lumières, de bienfaits, de grâces pour leur assurer l’acquisition de la vie éternelle ; dans ce même but, il les a rachetés avec tant d’amour, au prix de si grandes souffrances ! Et eux travaillent à ne rien croire pour suivre leurs passions, sans retenue. Mais non, malgré leurs efforts, ils n’arriveront jamais, les malheureux, à se débarrasser des remords de leur conscience coupable et de la peur des divines vengeances.

     J’ai publié dernièrement sur cette matière un livre intitulé : Vérité de la foi. J’y démontre avec clarté l’inconsistance de tous les systèmes des incrédules modernes. Ah ! S’ils se libéraient de leurs vices et s’appliquaient à aimer Jésus-Christ, certes, ils ne mettraient plus en doute les dogmes de la foi, et croiraient fermement à toutes les vérités que Dieu a révélées. 

     Celui qui aime Jésus-Christ du fond du coeur tient toujours devant ses yeux les maximes éternelles et en fait la règle de sa conduite. Celui qui aime Jésus-Christ, oh ! Comme il comprend bien cette parole du Sage : « Vanité des vanités, tout n’est que vanité. » (Ecclésiaste I, 2). Oui, toute grandeur terrestre n’est que fumée, fange et tromperie ; le seul bien, le seul bonheur d’une âme est d’aimer son Créateur et d’en accomplir la volonté ; nous ne sommes que ce que nous sommes devant Dieu ; il ne sert de rien de gagner le monde entier si on perd son âme ; tous les biens terrestres ne peuvent remplir notre coeur. Dieu seul le contente ; en résumé, il faut tout quitter pour tout gagner. 

     La charité croit tout. Sans aller jusqu’à cette impiété qui veut ne croire à rien pour se livrer au vice sans frein et sans remords, il y a des chrétiens qui ont la foi, mais une foi qui n’est guère vivace. Ils croient aux mystères : à la Trinité, à la Rédemption, aux sacrements, à d’autres vérités révélées, mais ils n’admettent pas pleinement l’Evangile. Jésus-Christ a dit : « Bienheureux les pauvres, bienheureux les affligés, bienheureux ceux qui se mortifient, bienheureux ceux qui sont persécutés, décriés et maudits par les hommes » (St Luc VI, 2 ; Matthieu V, 5-11). Ainsi parle Jésus-Christ dans l’Evangile. Peut-on dire qu’ils croient à ce livre sacré ceux qui disent : Bienheureux qui a de l’argent, bienheureux qui n’a rien à souffrir, bienheureux qui se divertit, malheureux qui est persécuté et maltraité ? Que penser de ceux qui tiennent ce langage ? Qu’ils ne croient pas à l’Evangile  ou qu’ils n’y croient pas entièrement. Celui qui a une foi totale, regarde comme un bonheur pour lui et comme une faveur divine d’être pauvre en ce monde, d’être malade, mortifié, méprisé et maltraité par les hommes. Ainsi croit, ainsi parle celui qui accepte toutes les paroles de l’Evangile et possède un véritable amour pour Jésus-Christ. »  

(Extrait de « La pratique de l’amour envers Jésus-Christ – Chapitre XV) 

(Saint Alphonse de Liguori)

  

René Pellegrini


lundi 26 septembre 2022

La loi de Sodome - 2 : Que faire maintenant ? - 1


 LA LOI DE SODOME – 2 

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? - 1

 

« Tu ne t’approcheras point d’un homme comme d’une femme, parce que c’est une abomination » (Lévitique XVIII, 22)

 

« Il n’y aura point de femme publique d’entre les filles d’Israël, ni de prostitué d’entre les enfants d’Israël. » (Deutéronome XXIII, 17)

 

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie. Car leurs femmes ont changé l’usage naturel en l’usage contre nature. Et pareillement les hommes, l’usage naturel de la femme abandonné, ont brûlé de désirs l’un pour l’autre, l’homme commettant l’infamie avec l’homme, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »(I Corinthiens I, 26,27)

 

QUE FAIRE MAINTENANT ? – 1

 

     Il est clair qu’une autre société d'esprit judéo-maçonnique fondamentalement antichrétienne et anticatholique s’est progressivement mise en place depuis la Révolution dite française. Que pouvons-nous faire pour ces endiablés préparant et accentuant, de surcroît, les tragédies économiques, financières, morales, politiques et sociales d’aujourd’hui et de demain ? A vue humaine, pas grand-chose, à part prier pour eux, pour que Dieu, par sa grâce et dans sa miséricorde, puisse en ramener certains à résipiscence et sortir de ce processus idéologique et spirituel mortifères.

 

     En effet, Le système révolutionnaire instauré depuis 1789 a parfaitement été verrouillé, et son mode de fonctionnement, par influences soigneusement dissimulées, rendu apte à filtrer et faire dériver toute tentative pour le renverser, ou pouvant lui nuire véritablement dans sa collaboration, sur le plan éthique, aux projets de morale débridée planétaire que se proposent les planificateurs et collaborateurs de la république universelle, synonyme de dictature universelle. 

 

     En l’état actuel des choses, afin de ne pas être entraîné, selon la méthode éprouvée des révolutionnaires, dans des mouvements de masse devenus tout a fait inutiles (genre manifs ou ''mariage'' pour tous), sinon, à battre le pavé sans véritable succès, il est urgent et important de se rappeler, et de rappeler à ceux qui l’auraient oubliés, que Notre-Seigneur Jésus-Christ parla prophétiquement de son second avènement en faisant allusion aux conditions existantes aux jours du déluge, à l’époque de Noé : terre et toute chair corrompues et remplies d’iniquités, et aux jours de Sodome : pratiques contre-nature.

 

La terre aux jours de Noé :

 

« Or la terre fut corrompue et remplie d’iniquité. Lors donc que Dieu eut vu que la terre était corrompue (car toute chair avait corrompue sa voie sur la terre), il dit à Noé : La fin de toute chair est venue pour moi ; la terre est remplie d’iniquité à cause d’eux (…) Fais-toi une arche (…) ». (1) (Genèse VI, 11-14)

 

     L’état d’avancement de l’iniquité et de la corruption était tel dans la société contemporaine de Noé qu’il n’était plus possible, pour lui, de vouloir la réformer ; d’où la décision de Dieu « la fin de toute chair est venue pour moi. ». Mais pour lui et sa famille la nécessité de se protéger de la colère divine en se construisant « une arche »   

 

La terre aux jours du Fils de l’homme, c’est-à-dire aux jours de Jésus-Christ :

 

« Et comme il est arrivé aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aussi dans les jours du Fils de l’homme. Ils mangeaient et buvaient ; ils se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour ou Noé entra dans l’Arche ; et le déluge vint et il les perdit tous. (…) Et comme il est arrivé encore aux jours de Lot : ils mangeaient et buvaient, ils plantaient et bâtissaient ; mais le jour ou Lot sorti de Sodome, Dieu fit pleuvoir le feu et le soufre du ciel, et il les perdit tous : ainsi en sera-t-il le jour ou le fils de l’homme sera révélé. »(St Luc XVII, 26-30)

 

     Mise en parallèle, par Jésus-Christ, avec les conditions morales et sociales à l’époque de Noé et de lot. L’attitude qu’ils furent incités à adopter en ces circonstances, et l’exemple d’obéissance à Dieu qu’ils constituent pour nous-mêmes et notre famille.

 

     Ces impies insouciants et inconscients qui nous dirigent, exhalant une morale de fosses septiques, réfléchissant davantage avec leur portefeuille et leur sexe qu’avec leur intelligence, négateurs et insulteurs de Dieu, viennent de faire entrer législativement la France dans Sodome, au lieu d’en sortir.

 

     Il est urgent, avant le retour du « Fils de l’homme », sur un plan personnel et notre salut éternel, pour les chrétiens et tout homme de bonne volonté, de prendre ses distances, de sortir (1) de cette idéologie mortifère encourageant les dégradantes pratiques sodomites, et d’un système politique révolutionnaire corrompu et corrupteur, façonnant progressivement les hommes à son image, et poursuivant sa marche accélérée vers le règne de l’antéchrist, par la luciferisation progressive de la société grandement facilitée par l’expulsion de Dieu, de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la morale chrétienne, hors de ses institutions et de ses structures.

 

(A suivre…« La loi de Sodome – 3 : Que faire maintenant ? - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Comme Lot, neveu d’Abraham, sortit de Sodome avant que la colère de Dieu ne s’abatte sur cette ville et ses dépravés.

  

 

Mis sur un autre blogue le 23 juillet 2014

 


dimanche 25 septembre 2022

Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles - 1


QUI AIME JESUS-CHRIST CROIT A TOUTES SES PAROLES – 1

     Un ami ajoute foi à tout ce que dit son ami. Aussi, plus est grand l’amour d’une âme envers Jésus-Christ et plus sa foi est inébranlable est vive.

     En voyant le Rédempteur mourir sur la croix, sans l’avoir mérité, en considérant sa patience dans les supplices, le bon larron se prit à l’aimer ; et bientôt dans son coeur ouvert par cet amour, la lumière de Dieu pénétra, et il crut : il crut que Jésus était vraiment le Fils de Dieu, et il le pria de se souvenir de lui quand il serait dans son royaume.

     Sans doute, la foi est le fondement sur lequel repose la charité ; mais la charité, à son tour, perfectionne la foi. Plus sera parfait notre amour pour Dieu, plus aussi notre foi sera parfaite. Grâce à la charité, on croit, non plus avec l’intelligence seule, mais aussi avec la volonté. Il en est qui ne croient qu’avec leur esprit, mais leur coeur se dérobe : ce sont les pécheurs ; ils savent bien que les enseignements de la foi sont la vérité, mais ils se refusent à vivre suivant les divins préceptes. Leur foi est bien faible : si elle était vive, ils verraient dans la grâce divine un bien plus grand que tout bien, et dans le péché, qui nous prive de la grâce, un mal pire que tout mal, et ce serait certainement la conversion. Pourquoi donc préfèrent-ils à Dieu les misérables biens d’ici-bas ? La cause en est ou dans leur manque de foi ou dans leur foi par trop faible. Tout autre chose est de croire, non plus avec son esprit seul, mais aussi avec sa volonté, une volonté remplie d’amour pour le Dieu qui nous révèle la vérité : non seulement on croit, mais en croit volontiers, mais on est heureux de croire ; c’est la foi parfaite qui nous porte à conformer notre vie à nos convictions.

     D’où vient l’insuffisance de la foi chez ceux qui vivent dans le péché ? Elle n’a point pour origine l’obscurité de la foi. Sans doute, les mystères révélés restent obscurs et impénétrables : Dieu l’a voulu ainsi pour rendre la foi méritoire. Cependant, les motifs de crédibilité nous rendent si évidente l’autorité divine sur laquelle s’appuient nos croyances que refuser notre adhésion serait, non seulement imprudence, mais impiété et folie. La faiblesse de la foi, chez beaucoup, vient d’ailleurs : à savoir des défaillances de leur conduite. Celui qui renonce à l’amitié de Dieu pour n’avoir pas à se priver des plaisirs défendus, voudrait qu’il n’y eût ni loi pour les interdire ni châtiment pour les punir. Il s’applique d’abord à fuir la pensée des vérités éternelles : mort, jugement, enfer, justice de Dieu. Ces vérités, néanmoins, l’épouvantent et troublent ses joies coupables : il s’ingéniera donc à chercher des objections plus ou moins spécieuses pour arriver à une persuasion plus ou moins sincère qu’il n’existe ni âme, ni Dieu, ni enfer. Ainsi, il pourra vivre et mourir comme l’animal, sans loi ni raison.

(A suivre…« Qui aime Jésus-Christ croit à toutes ses paroles – 2 »…si Dieu veut)

 (La pratique de l’amour, de Saint Alphonse de Liguori)


René Pellegrini

samedi 17 septembre 2022

Laïcité-révolutionnaire - 3 : Jésus-Christ n'est pas neutre


LAICITE REVOLUTIONNAIRE – 3 : JESUS-CHRIST N’EST PAS NEUTRE

 « Ote ! Ote ! crucifie-le ! (…) Nous n’avons de roi que César » (St Jean XIX, 15) 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi,

et celui qui n’amasse point avec moi disperse. » 

(St Matthieu XII, 30) 

     Députés, sénateurs et hommes politiques catholiques, observez bien tous ces #athées #socialistes ou #communistes, #agnostiques, #libéraux et libertaires de tous calibres et voyez si sur les bancs de l’Assemblée nationale, ils ne défendent pas âprement les convictions qui les animent, les laissent-ils à la maison pour cause de laïcité ? Vous êtes-vous interrogés sur quel socle ils s’appuient pour défendre ce que doit être la morale, la justice, la famille, la nation et la société ? Vous me direz : à l’Assemblée, il ne s’agit pas de religion mais de politique. Je vous réponds :

« Êtes-vous si court de philosophie pour ignorer que la politique est une partie de la morale ? N’avez-vous pas encore constaté ce que devient la famille, l’économie, la politique et la société lorsque la morale est évacuée ou snobée pour être remplacée par l’éthique individuelle, la course effrénée à la rentabilité, la satisfaction des passions humaines du plus grand nombre, ou ceux de groupe de pression minoritaire dont le vote n’est pas négligeable pour ceux qui rêvent surtout de pouvoir, et moins de salut des âmes, de bien commun temporel et spirituel, de stabilité sociale, de grandeur et de rayonnement moral de la France ?

« Vous êtes-vous intéressés aux hommes qui ont élaborés les doctrines reprises et portées à l’Assemblée nationale par les différents courants politiques dont, pour certaines, vous êtes parties prenantes ? Sur quelles philosophies ou théories les ont-ils construites ? Ces hommes du passé lointain ou plus récent tels que #Darwin, #Marx, #Hegel, etc., ont développé des thèses, des doctrines ou des postulats concernant l’homme, le monde et la société. En fait, ils sont plus ou moins #évolutionnistes (1) reflétant une mentalité païenne, gnostique, maçonnique ou une tournure d’esprit juif, ou influencée par cet esprit (#talmud, #kabbale) qui, mises ensemble, phagocyte l’esprit chrétien.

     Pour vous faire une idée de ce qui inspira l’immonde #1789 et ses #sans-culottes sanguinaires, et, depuis, continuent d’influencer et d’inspirer les défenseurs et thuriféraires de la sinistre #Révolution (dite) française et sa #laïcité révolutionnaire, les monuments parisiens sont riches d’une iconographie faite de signes ésotériques et de symboles maçonniques obéissant à une numérologie précise, qui contiennent et véhiculent une liturgie païenne.

#OBSCURANTISME REPUBLICAIN

     Par exemple : Place de la nation, la République symbolisée par une jeune femme coiffée d’un #bonnet#phrygien, juché sur un char tiré par deux lions, réplique de la #déesse #Cybèle de Phrygie. #Place#de#la#Bastille, le #Génie#de#la#liberté, symbole de la #révolte#prométhéenne, sur une colonne dont les différentes parties de sa composition constituent une véritable initiation ésotérique et maçonnique. La Déclaration des #Droits#de#l’homme avec sa référence à ce qui peut servir au plan religieux de fourre-tout appelé l’Être suprême (pas #Jésus#Christ, ni Dieu créateur) et au plan de ce qui s’intitule #rationalisme, l’auto-divinisation de soi. La Fontaine de la Régénération ou #Fontaine#d’Isis qui fut érigée sur les ruines de la Bastille. Le monument des Droits de l’homme au Champ de Mars inspiré des temples égyptiens, avec son #serpent#ouroboros qui se mord la queue, symbole de continuité, de régénération. Le #chandelier#à#7#branches, objet cultuel juif, en descendant les marches de l’Hôtel de Ville de Paris et visible sur le dallage de la place. Etc., etc. Déesse Cybèle, #Isis, #Prométhée, serpent #Ouroboros, chandelier à 7 branches, et bien d’autres choses encore.

     Vous osez, sans craindre le ridicule, appeler siècle des Lumières et de la Raison cette résurgence d’obscurantisme se promouvant en prétextant une raison éclairée, mais ne cessant de véhiculer par ses sources d’inspiration et leurs applications mondiales, des idéologies toujours plus meurtrières et des comportement moraux qui nous plongent dans les pratiques des anciens #paganismes et les honneurs rendus aux déesses (Cybèle, Isis…). Ces références iconographiques païennes nous renvoyant bien au-delà du #Moyen-Age que vous méprisez tant car chrétien ! Vous avez l’air fin avec votre #siècle#des#Lumières qui n’est plus, en tous domaines, et de plus en plus, que la manifestation des ténèbres de la raison lorsqu’elle s’éloigne de Dieu en oubliant, dans son orgueil, qu’il n’est que poussière et expierait, à l’instant même, si ce Dieu qu’il méprise tant lui retirait le souffle de vie.

     Paris est truffé de #symboles#ésotériques et maçonniques. Les parisiens baignent journellement dans un environnement inspiré par le souffle de #Lucifer, dont le génie dénudé de la place de la Bastille en est la personnification. Tel est l’environnement culturel et spirituel dans lequel ils font évoluer les Parisiens et les ‘’représentants du peuple’’ avec pour conséquences, sur l’ensemble de la France, des lois iniques et lucifériennes qui sortent de cet antre de l’#enfer qu’est l’#Assemblée#nationale.

     Les chantres de mœurs et de pratiques païennes, de concepts antichrétiens auraient le droit de défendre dans l’hémicycle les relents de leurs idéologies parce que vous les baptisez ‘’politiques’’ en faisant abstraction de l’inspiration ésotérique et philosophico-religieuse de leurs soubassements, alors même qu’ils se déploient et dévoilent leurs idéaux et applications pratiques par une #iconographie religieuse empruntée aux #mystères et #mythologies de l’Inde, aux #pyramides #aztèques, aux #temples et #obélisques#égyptiens avec les fausses divinités assoiffées de sang et de sacrifices humains qu’ils représentent et qu’il faut satisfaire : par les #holocaustes de bébés à naître de l’#avortement, les montagnes de cadavres par les carnages et #massacres incessants des guerres au nom de la #démocratie luciférienne ?  

     Et vous, #Députés, #sénateurs et hommes politiques catholiques vous devriez taire ce qui vous inspire par crainte d’être accusés de ‘’dérapage’’ pour atteinte au politiquement correct des autoproclamés bien-pensants, mais vrais faiseurs et défenseurs de lois malfaisantes ? Qui ne verrait dans ce comportement envers les chrétiens, cette haine sourde et inextinguible de la #Franc#Maçonnerie et du #judaïsme#talmudique et rabbinique, véhiculée dans la société contre le Christ et son Eglise, en définitive contre la France et son héritage civilisationnelle ? Jusqu’à quand serez-vous les convoyeurs et « idiots utiles » de la #Révolution antichrétienne ? Jusqu’à quand ce silence coupable au milieu d’un tel environnement paganisé et destructeur ? N’avez-vous pas encore compris à quel niveau de corruption et de pourriture morale évolue ce système politique ? Quelle race de Catholiques êtes-vous donc ? Qui vous a fasciné à ce point ?

CHRETIENS, VOUS AVEZ UN CHOIX A FAIRE

     En fait, la décision impérieuse qui vous est soumise comme à tous les #chrétiens est la suivante : « Suis-je pour ou contre Jésus-Christ ? ». Suis-je le bon grain semé par le Seigneur qui entend la parole et la transmet, ou l’ivraie du #démon qui la recouvre ? Par mon silence devant les #blasphèmes et le mépris des enseignements divins, suis-je celui dont Jésus a dit :

« Car si quelqu’un rougit de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira de lui lorsqu’il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges ». (St Luc IX, 26)

     Enfin, en tant que baptisé, qui est mon Maître et mon Roi : Lucifer et ses iniques et dégradantes lois républicaines, ou #Jésus#Christ et la sainteté de ses paroles et de ses lois morales enseignées par l’Eglise ? Si vous êtes chrétiens les réponses devraient être évidentes tout comme les actes qu’elles induisent.

     Nos dirigeants politiques ont dit que nous étions en guerre contre #l’islamisme#radical, mais il en est une autre qui se déroule sous vos yeux depuis plus deux siècles. Elle ne s’est jamais interrompue. Elle s’est accentuée avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cette loi de #1905 fut une déclaration de guerre permettant à la laïcité révolutionnaire de travailler, sans relâche, à la destruction de tout ce qui est catholique et représentatif d’une morale chrétienne, avec la complicité d’ecclésiastiques et de catholiques ignorants ou complaisants, et de faux chrétiens : l’état moral de la société en témoigne.

     Les ennemis de l’Eglise et du #christianisme savent pertinemment que cette guerre spirituelle ne peut que s’intensifier et se terminer par la défaite et la disparition de l’un des deux protagonistes : La soumission à la Révolution d’inspiration satanique avec l’appui des faux cultes, ou le #christianisme soumis à Jésus-Christ et à son Eglise. Dans cette guerre il ne peut y avoir de compromissions incessantes, ni girouettes à la #Bayrou tantôt à droite, tantôt à gauche qui, ne réglant les problèmes qu’en apparence, ne font qu’empirer et envenimer les choses dans la société, la réalité reprenant vite ses droits. Dans ce combat prioritaire pour le #salut de son âme et celle des autres, il n’y a que deux positions bien marquées pour ou contre le Christpour ou contre la vérité des enseignements de Dieu. Dans ce combat, il n’y a pas de centristes. Quelles que soient les pertes, nous connaissons l’issue de ce combat comme le suggère ce passage :

« Pourquoi les nations ont elles frémi, et les peuples ont-ils formé de vains desseins ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Christ(2Rompons leurs liens, et jetons loin de nous leur joug. Celui qui habite dans les cieux se rira d’eux, et le Seigneur se moquera d’eux. Alors, il leur parlera dans sa colère, et il les épouvantera dans sa fureur. » (Psaumes II, 1-5)

     Et cette affirmation de la Sainte Vierge :

« A la fin mon #Cœur #Immaculé triomphera » (Fatima, 13 octobre 1917)

     Prenez garde de ne pas vous trouver en situation de combattant contre Dieu et son Christ par vos complicités, vos silences coupables ou vos lâchetés devant le témoignage clair que vous devez donner, en qualité de baptisés, face à tous ceux qui travaillent diaboliquement à fabriquer des lois destinées à « briser les liens et le joug de Dieu » qui maintiennent dans la voie droite du salut. Et, de surcroît, vous n’êtes pas sans arguments scientifiques et médicaux pour justifier et défendre âprement votre opposition chrétienne, pour peu que vous vous intéressiez vraiment à la question.

René Pellegrini

(1) Les #théories#évolutionnistes sur les #espèces#vivantes, et les #datations longues de l’univers et du monde, sont de plus en plus contestables et contestés par des arguments irréfutables de scientifiques en #biologie, #géologie, #astronomie, #astrophysique. Mais, comme il en est, de plus en plus, pour la #liberté#d’expression lorsqu’elle gêne le diktat de la pensée uniformisée, ils sont censurés des revues de vulgarisation scientifique, soit privé des subsides nécessaires à la poursuite de leurs recherches, ou purement et simplement virés des #laboratoires. C’est la même chose avec l’imposture climatologique. On pratique l’entre-soi, au mépris de ce qu’est la vraie démarche scientifique qui s’appuie sur des faits et les prend en compte, ne les rejettent pas lorsqu’ils infirment la théorie érigée en #dogme. Il faut continuer le formatage des enfants et des adultes avec les théories et les hypothèses qui ont cours, même contre les faits les plus évidents. Gardons notre consensus, nos privilèges, nos revues orientées et nos chaires d’enseignement. Aujourd’hui, c’est la #fausse#science sur la vie et les origines, la science sans conscience qui gouverne et façonne les esprits humains. « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science l’y ramène » (#Francis#Bacon et #Louis#Pasteur)

(2) D’autres traduisent par « oint » ce qui ne change rien. En effet, le mot hébreu « mashiah » qui signifie « oint » est traduit en grec par Christos (Christ).

René Pellegrini 

Mis sur un autre blogue le 21 juin 2017

samedi 3 septembre 2022

Les obligations du pouvoir civil - 2 : Le respect de Dieu - 2


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST – 20

 


LES OBLIGATIONS DU POUVOIR CIVIL – 2

 

LE RESPECT DE DIEU - 2

 

     Dans la précédente publication j’ai montré comment le cinéma s’attaque au christianisme en dénaturant les Evangiles, en blasphémant ce qui est saint, et le peu d’indignation manifestée, voire le silence des milieux catholiques.

 

     La France, en 1789, a préféré Barabbas, le voleur, à Jésus-Christ. Et Barabbas depuis cette date lui a manifesté, et continue de lui manifester toute sa gratitude et son affection par la démocratie qui réchauffe tant le cœur des français, et les libère des despotes. En 1958, elle a enfoncé le clou, par son reniement formel de Dieu, l’adoption et la proclamation publique de sa Constitution laïque. Elle s’est prostituée au veau d’or de ses ennemis séculaires, à ses méthodes d’influence des mentalités que constituent tous ses moyens médiatiques. En conséquence, elle se fait l’apologiste de lois sociales permettant le piétinement des lois divines, ou facilitant toutes les lubricités sexuelles qui installent confortablement l’immense majorité de ses fils et filles avilis ou désorientés intellectuellement, moralement et spirituellement, soit dans la recherche effrénée de de biens et de plaisirs temporels, soit dans les raffinements érotiques de Sodome devenus pour les décérébrés, l’horizon indépassable de la félicité temporelle. Certaines sectes gnostiques y voyant même une union mystique avec la divinité.

 

     En France, dont la vocation depuis le baptistère de Reims et le baptême de Clovis en 496, était d’être le défenseur de l’Eglise et de son Roi : Jésus-Christ, le monarque n’étant, ici-bas, que son lieutenant, vous pouvez, aujourd’hui, sans impunité, encourager et exciter les mœurs les plus infâmes, tourner en dérision la religion catholique, ses vrais ministres, commettre tous les crimes contre la sainteté et la divinité de Jésus-Christ, la pureté de sa Sainte Mère, les traîner dans la boue, tous les ‘’grands défenseurs’’ de la dignité humaine, tous les ‘’justiciers’’ de crime contre l’humanité à géométrie dirigée, toutes les ‘’grandes consciences’’ humanitaires politiques et religieuses, ne se scandalisent pas, ou si peu, de ce crime qui est au-dessus de tous les autres crimes que peuvent avoir à juger les hommes, ici-bas : celui qui consiste, après l’acte du déicide que fût son ignominieuse mise à mort, à le déshonorer en attribuant les péchés de la chair pécheresse, à Celui en qui il n’y a point de péché.

 

« Le Christ (…) lui qui n’a pas commis de péché, et en la bouche de qui n’a pas été trouvé la tromperie. » (I Pierre II,22)

 

     De tels hommes, sans se montrer des fils indignes, n’accepteraient pas sans broncher que l’on puisse porter atteinte à l’honneur de leur père et mère charnels. Comment peuvent-ils alors, possédant une autorité religieuse, ne pas dénoncer, fustiger, vilipender avec fermeté, sans langue de bois, ni contorsions théologiques, le mutisme d’hommes politiques catholiques ? Bien sûr, nous connaissons, depuis longtemps, les réponses à tout cela, mais tous n’entendent-ils pas Jésus-Christ, dont ils se prétendent les disciples, s’adressant à ceux qui osèrent le traiter de « samaritain » ou encore de « possédé du démon » leur répondre « VOUS ME DESHONOREZ » (St Jean VIII,49)

 

     Il fallait bien ce film ordurier du renégat Martin Scorcese et de son bailleur de fonds, le cornac juif Wasserman, pour nous signifier et nous avertir, s’il en était encore besoin :

 

- d’une part, que la lutte que livre le judaïsme kabbaliste et talmudiste contre la Royauté de Notre-Seigneur et la sainteté de sa Personne est constante, depuis les grands prêtres Anne et Caïphe, et qu’il se trouvent toujours, sous toutes les latitudes des Ponce Pilate conciliants et des faux chrétiens, pour accéder aux désirs de ceux qui veulent, avec une satanique obstination, Le discréditer en le salissant comme les porcs qu’ils sont, et, ce faisant, détruire son Eglise si cela était possible.

 

- d’autre part, le magma purulent que sont devenues les cervelles d’un grand nombre de nos ‘’élites’’ politiques et religieuses, et son inévitable rejaillissement sur toute la société croyante et incroyante, rendant ainsi témoignage d’une dramatique perte de la foi et des valeurs morales. L’état actuel d’enténèbrement moral touchant l’éducation, l’enseignement et la pratique du sanitaire, de la science, de l’histoire, de l’économie et autres disciplines dans la formation des jeunes esprits, n’est rien d’autre que l’enseignement révolutionnaire faisant table rase de tous ce qui est contraire à ses dogmes, le stigmatisant et le balayant comme moyenâgeux ou théorie du complot. Enseignement révolutionnaire favorisé par le pacte gouvernemental avec les forces des ténèbres dont est issue la Révolution judéo-maçonnique.

 

     Pourtant, tous devraient se rappeler les sévères reproches que Dieu formulaient à l’encontre des prêtres d’Israël, pour leurs honteuses négligences dans le culte et les sacrifices qu’ils Lui devaient :

 

« Un fils honore son père et un serviteur son maître : si donc moi je suis votre père, où est mon honneur ? Et si moi je suis votre Seigneur, où est la crainte de moi ? Dit le Seigneur des armées (…) » (Malachie I,6)

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

LES JOURS MAUVAIS :

 

     Dieu permet, tout en fixant la longueur de la laisse, que le Diable accomplisse son œuvre inique, dans le temps qui lui est donné, pour éprouver notre amour pour Lui et purifier notre foi. Les jours devenant de plus en plus mauvais par la volonté des suppôts de Satan, malfaisants, détraqués et sans scrupules qui dirigent les nations, nous avons donc, plus que jamais, besoin de recourir à la prière et à demander la protection de Dieu. Ne négligez surtout pas ! Fixez votre regard sur le Christ qui nous enseigne, par ses actes et ses paroles, comment se comporter, avec foi et confiance, dans les moments et situations difficiles ayant en tout, pour objectif, la fidélité et la soumission à la volonté de Dieu qui seront facilitées avec l’aide de la grâce, si « nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces » comme le commande le précepte de l’amour. (Deutéronome VI,5)

     

René Pellegrini

vendredi 2 septembre 2022

J'étais Témoin de Jéhovah - 1 : Les prémisses et la ferveur


 

J'ETAIS TEMOIN DE JEHOVAH - 1 

 

LES PREMISSES ET LA FERVEUR 

     Ce qui va suivre ne prétend pas être exhaustif mais l’exposition très ramassée des conditions de mon entrée, de la manifestation de mon zèle ministériel et de ma démission de l’Organisation des Témoins de Jéhovah. (TDJ)

     Sans culture religieuse, ni biblique, juste une préparation rapide avant de faire ma communion solennelle, j’étais une proie facile pour les TDJ. Malgré ce manque de formation, je n’avais pas d’hostilité envers Dieu, j’y pensais assez souvent. Je souhaitais avoir une Bible, mais lorsque j’en parlais on me répondait parfois que certains étaient devenus fous en la lisant. Cela me surprenait car je me disais : « si elle est le livre de Dieu comment peut-elle rendre fou ? » J’étais très dubitatif sur ce genre de réponse, mais sans chercher plus loin, je laissais faire les choses, me disant qu’un jour j’en aurai une car j’avais toujours ce désir de la lire, et alors je verrai par moi-même.

     C’est sur mon lieu de travail que je fis la connaissance d’un monsieur âgé qui n’était pas TDJ lui-même, mais il assistait parfois à quelques unes de leurs réunions tout en étant lecteur d’une de leurs publications « Réveillez-Vous ! » Sachant qu’il fréquentait les Témoins de #Jéhovah, je le taquinai à propos du déluge, sans toutefois lui manquer de respect car il était beaucoup plus âgé que moi. N’ayant aucune culture biblique je lui fis cette remarque « Comment pouvez-vous croire que tous les animaux aient pu rentrer dans l’arche ? » IL me répondit qu’il y avait bien eu un déluge et qu’il m’apporterait une publication sur ce sujet. Ce qui fut fait avec un Réveillez-Vous !

     En lisant la description du déluge dans cette publication cela devenait plausible car, où moi je voyais « tous les animaux », il ne s’agissait, en fait, que de couples d’animaux, ou une sélection très réduite, propre à sauver l’espèce, de même que d’autres explications concernant la nourriture à bord de l’arche, etc. J’étais très intéressé par cette lecture, et, ce que j’attendais depuis si longtemps se trouvait tout à la fin : la demande d’une étude biblique gratuite à domicile. J’écrivis immédiatement et quelques semaines plus tard on frappa à ma porte, j’ouvris et vis un monsieur d’une quarantaine d’années avec une jeune fille (sa fille) me demandant si j’étais bien M. Pellegrini car une demande d’étude biblique, à mon nom, lui avait été remise. Je les fis entrer car j’avais beaucoup de questions à leur poser. Il manipulait très bien la Bible et répondait à mes questions en s’appuyant assez souvent sur elle. J’étais très impressionné. Après plus d’une heure de discussions il me demanda si j’étais d’accord, ainsi que mon épouse, pour entreprendre cette étude biblique. C’était demander à un aveugle s’il voulait la vue. J’avais 25 ans, ma femme 22 ans. Nous étions en 1969, mariés depuis 18 mois environ, et avions un bébé de quelques mois. 

     Rendez-vous fut pris pour un jour régulier d’étude. Elle se fit sur un livre à couverture bleue de 190 pages et 22 chapitres « La vérité qui conduit à la vie éternelle ». Nous allions de découvertes en découvertes. Pas d’enfer, pas d’âme immortelle, #Jésus-Christ n’était pas Dieu, mais son Fils et inférieur à Lui, la bataille d’Harmaguédon, etc. etc. Nous avions l’impression d’être dans un autre monde. Nous avions enfin la vérité, toutes les réponses à nos questions appuyées sur la Parole de Dieu. Nous n’arrêtions pas d’en parler à notre entourage : Nous voulions les sauver de l’anéantissement d’Harmaguédon, nous ne voulions que leur bonheur éternel, nous voulions qu’ils soient heureux avec nous dans un Nouvel Eden, ce monde nouveau ou nouveau système de choses où il n’y aurait plus de larmes, ni de douleurs. Ils semblaient ne pas comprendre que nous ne voulions que leur bien. Certains se moquaient. Les relations familiales s’en ressentirent fortement.

     J’avais faim et soif de vérité, mes progrès furent très rapides et six mois plus tard, dans une Assemblée de circonscription qui réunissait deux à trois milles personnes, je me faisais baptiser par immersion pour être « un Témoin de Jéhovah » Ma femme, à l’Assemblée suivante. Nous étions voués à Jéhovah pour faire sa volonté en prêchant la « Bonne nouvelle du Royaume de Dieu » de porte en porte. 

     Dans le ministère de porte en porte il arrivait, de temps en temps, que des personnes me fassent remarquer que les TDJ avaient fait de fausses prophéties, je ne voulais pas y croire car comment les dirigeants de l’Organisation (ceux qui étaient oints = les élus pour le ciel) pouvaient-ils se tromper ? Ne s’étaient-ils pas présentés comme les prophètes pour notre temps ? Ce n’était pas possible d’autant plus que lorsque j’en parlais aux plus anciens de ma Congrégation, ils me répondaient que ce n’était que pure calomnie, parce qu’il y avait de la haine pour les TDJ. De plus, aucun de ces détracteurs n’avaient pu me fournir une preuve écrite pour valider leurs dires. Cependant, j’aurai bien aimé, pour fermer le bec à ces détracteurs, avoir en ma possession des ouvrages anciens des TDJ pour voir ce qu’ils disaient en ces temps-là. Malheureusement, la bibliothèque de notre salle du Royaume (lieu de réunion des TDJ) ne contenait pas de tels ouvrages. 

     Notre vie tournait autour des cinq réunions hebdomadaires. Ma femme a eu beaucoup de mérites à assumer toutes ses obligations familiales, de réunions et de prédication avec, au final, 5 petits enfants en 1975. Tout cela rendu possible par sa débrouillardise et sa très bonne organisation des tâches. Ces quelques mots pour lui rendre hommage. 

     Mes progrès étant rapides et mon zèle pour Jéhovah bien visible, j’obtins très vite des responsabilités dans ma Congrégation, passant par tous les postes ministériels : serviteur aux publications ; serviteur aux territoires (mise à jour et distribution des zones de prédication) ; serviteur à l’école du ministère théocratique (formation des prédicateurs), serviteur au bulletin intérieur (à usage interne) devenu ensuite la Tour de Garde; conducteur, en semaine, d’une étude sur un ouvrage des TDJ, avec un petit groupe, chez un frère; conducteur de la Tour de Garde; orateur (par roulements entre anciens) dans la réunion publique du dimanche. 

     Une fois, je pris mes congés payés pour m’engager dans le service de pionnier ordinaire en Vendée (à Pouzauges) avec un autre jeune couple. Ce service consistait à assurer 75 heures de prédication dans le mois. En plus du porte-à-porte nous organisâmes une réunion publique. J’étais tout à Jéhovah (plutôt tout à une organisation se servant de Jéhovah). Cela dura 7 ans (1969-1976). Vers le milieu de l’année 1975 tout bascula, année ou j’exerçai la charge de Président de notre Congrégation qui comptait environ 80 témoins.

(A Suivre…« J'étais Témoin de Jéhovah : Tout s’effondre »…si Dieu veut)

René Pellegrini

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...